• PAIN – You Only Live Twice
    Nuclear Blast
    Style : Industrial Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.painworldwide.com

    PAIN – You Only Live Twice



    01. Let Me Out / 2. Feed The Demons / 03. The Great Pretender / 04. You Only Live Twice / 05. Dirty Woman / 06. We Want More / 07. Leave Me Alone / 08. Monster / 09. Season Of The Reaper

    On le sait désormais, Peter TÄGTGREN a besoin de deux projets pour se vider la tête de ses démons, HYPOCRISY, figure incontournable du Death Metal, et PAIN qui peine un peu plus à trouver son public pour la simple et bonne raison que le gaillard y libère tout ce qui ne rentre pas dans le moule d’HYPOCRISY. Toutefois, les Death metalleux qui crachent facilement sur PAIN devraient pourtant se ravir de l’existence de ce groupe car sans lui, qui sait ce que serait devenu HYPOCRISY, tout le monde se souvient de la période plus atmosphérique et plus expérimentale des Suédois qui a bien failli avoir la peau du groupe, aujourd’hui les deux groupes vivent conjointement, deux routes totalement différentes, et celle de PAIN le mène sur un septième album, You Only Live Twice, en quinze ans de carrière, cela dépasse le petit caprice d’un musicien et le talentueux Peter TÄGTGREN a offert à son petit protégé une réelle légitimité à travers des albums de qualité. Cependant, Cynic Paradise avait quelque peu laissé pantois une frange du public et on attendait la réaction du groupe qui, ici, se fait violente. Pas dans la forme (quoique !) mais dans le fond, You Only Live Twice est lancé par un tonitruant "Let Me Out", immédiat, on pense parfois au plus récent IN FLAMES alors qu’un "Feed The Demons" se fait plus glauque pour se rapprocher de DAS ICH et une ambiance plus Gothique. "The Great Pretender" est relevé d’effets électroniques très dansants alors que la chanson titre se rapproche d’AMORPHIS ou PARADISE LOST, le ton est donné, PAIN se libère totalement alors que déboule le riff introduisant "Dirty Woman" qui résonne comme un hommage à AC/DC avant que les guitares ne se mettent en ordre de combat pour virer comme un bon vieux titre de SKEW SISKIN (comment ça vous ne connaissez pas ce groupe excellentissime, honte sur vous !) avant un pont plus aérien, cette fois c’est certain, on tient l’album parfait pour PAIN. Production au top (inutile de vous dire qui est derrière les manettes), une production beaucoup moins lisse que d’habitude, les rythmiques sont bien appuyées et les multiples effets sur la voix de Peter, qui le temps d’un "You Only Live Twice" chante vraiment, sans tous ces effets justement pour un résultat réussi, savent se faire discrets pour ne pas empiéter sur la nature des morceaux souvent up-tempo et dansants. Ce septième album est extrêmement varié tout en gardant une ligne de conduite très cohérente, un vent de Rock’n’roll souffle sur ces 9 titres, une spontanéité que l’on ne soupçonnait pas chez ce gaillard qui semble toujours vouloir tout contrôler, un passage en dehors des frontières bien illustré par l’artwork de l’album, les barrières tombent, y compris celle du Modern Metal, le temps d’un "Leave Me Alone" qu'un LINKIN PARK aurait pu pondre s’il n’avait pas été émasculé il y a déjà bien longtemps, voilà de quoi filer des boutons aux Metalleux les plus réticents mais on se prend vite au jeu et le talent de composition du Suédois fait le reste. You Only Live Twice se veut donc un album taillé pour le live, mais reste une question, qu’est-ce qu’un hyperactif comme Peter TÄGTGREN va bien pouvoir faire d’ici le début du Feeding The Monster Tour 2011 ? Quelques dates en Russie, OK et puis… un nouvel album d’HYPOCRISY… ???

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8/10

    PAIN – You Only Live Twice


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  • YNGWIE MALMSTEEN - Relentless
    Rising Force Records
    Style : Guitar Hero / Néo-classical Metal
    Pays : Suède
    Sortie : 2010
    Site Web : www.yngwiemalmsteen.com

    YNGWIE MALMSTEEN - Relentless



    01. Overture / 02. Critical Mass / 03. Shot Across The Bow / 04. Look At You Now / 05. Relentless / 06. Enemy Within / 07. Knight Of The Vasa Order / 08. Caged Animal / 09. Into Valhalla / 10. Tide Of Desire / 11. Adagio B Flat Minor Variation / 12. Axe To Grind / 13. Blinded / 14. Cross To Bear / 15. Arpeggios From Hell (Bonus Track)

    Le voici, le nouvel opus d’YNGWIE MALMSTEENRelentless, produit entièrement par le maître et mixé par Keith Rose ; l’album sort évidemment sur son label, Rising Force Records (comme pour le précédent, Perpetual Flame). Relentless est le second album qui bénéficie de la voix de Tim « Ripper » Owen (ex-JUDAS PRIEST, ICED EARTH), remplaçant depuis 2008 de Doogie White. Comme à son habitude, le Suédois n’a pas fait semblant et nous délivre pas moins de 15 titres. Après "Overture", une courte intro où s’enchaîne les plans en sweeping, "Critical Mass" et son intro à la guitare acoustique, tout de suite repris par une grosse rythmique à laquelle s’ajoute la voix de Tim Owen qui n’hésite pas à  pousser dans  les aigus, le registre de Ripper convient à merveille au néo-classique du Suédois, le solo est superbe, Yngwie n’a rien perdu de sa virtuosité, bien au contraire ! Il en fait des tonnes tout au long de l'album ! Si vous aimez les soli endiablés, ne cherchez plus, vous avez trouvé l'album qu'il vous faut. C’est ensuite un instrumental, "Shot Across The Bow", qui prend le relais, et quel instrumental ! C’est mélodique, véloce, j’ose même pas imaginer la difficulté pour reprendre ce morceau sur scène, au niveau technique, ça envoie du lourd. Continuons avec "Look At You Now" chanté par Yngwie lui-même, ce n'est pas la première fois que notre guitar-héro pousse la chansonnette, écoutez les titres comme "Cherokee Warriors" (Unleash The Fury) ou encore le superbe "Freedom Isn’t Free" (Attack), le registre est néanmoins différent car Yngwie est plutôt habitué à un registre Blues, mais pas sur ce nouvel album, et en plus c’est parfait, alors que demander de plus. Attention d’entrée de jeu la Fender de MALMSTEEN, dans un style proche du morceau mythique "Trilogy Suite op5", vous fait des descentes de manche vertigineuses, "Relentless" est un instrumental dans l’esprit et la tradition du Shred, chapeau l’artiste d’arriver à se renouveler encore après autant d’albums. "Enemy Within" commence par des chants grégoriens, Tim Owen assure vraiment sur ce titre, j’espère que celui-ci restera longtemps avec YNGWIE, le morceau devait figurer sur l’album Perpetual Flame (comme 3 autres titres, d’ailleurs) et ça se ressent, il est davantage taillé pour cet opus, le solo est magistral, Yngwie n’a pas fini d’étonner ses fans, le guitariste improvise constamment sur ses soli, dans l’esprit de compositeurs de musique classique comme BACH. "Knight Of The Vasa Order" est encore un instrumental (l’album en regorge) avec ces plans digne du « diable italien » Nicolo PAGANINI, mais toujours sacrément mélodique. Notre Suédois prodige continue, avec "Into Valhalla", d’enfoncer le clou, un instrumental ébouriffant empruntant à tout va des plans à la musique baroque. En terme de musicalité et de virtuosité YNGWIE MALMSTEEN prouve encore une fois qu’il faut et faudra toujours compter sur lui ; Tim Owen peut tout de même chanter sur le morceau "Tide Of Desire", un titre Heavy au refrain accrocheur qui aurait très bien pu figurer sur l’album Facing The Animal. Vient ensuite l'instrumental "Adagio B Flat Minor Variation", un morceau joué sur scène par Yngwie depuis les années 80 sous le nom "Icarus Dream suite op4", mais sous une version peut-être plus fidèle à l’original du compositeur, même si notre guitariste en fait quand même des tonnes en descente de manche sur le titre. "Axe To Grind" est très correct avec, au synthé, un Nick MARINO très présent sur ce titre, ce qui lui confère une certaine atmosphère. Pour "Blinded", le son de guitare d'Yngwie nous ramène directement à l’album Unleash The Fury, d’autant que le refrain s’y prête parfaitement. Vous voulez souffler un peu ? Pas de probléme, Yngwie a ce qu'il vous faut en magasin, avec "Cross To Bear", un instrumental plus mélodique, au rythme moins furieux. En guise de bonus track, on poursuit dans l’instrumental avec "Arpeggios From Hell" qui n’est pas franchement une nouveauté puisqu'on retrouve ce titre sous le nom  de "Molto Arpeggiosa" qui figure sur l’album War To End All Wars mais avec une intro à la basse qui a disparue sur la version proposée ici, donc certains arrangements ont été effectués, bon d’accord, on retrouve aussi ce titre sur High Impact ou encore sur une de ses vidéos pédagogiques Play loud ! mais après tout... pourquoi pas !

    YNGWIE MALMSTEEN nous livre ici un très bon album, plus dans l’esprit de ses opus récents ; donc faut pas penser retrouver des compositions fidèles aux albums Trilogy ou encore Odyssey, n’en déplaise à certains, faut quand même évoluer, surtout que notre virtuose est souvent attendu au tournant par une presse spécialisée pas toujours très tendre à son égard. YNGWIE MALMSTEEN aura largement contribué à influencer bon nombre de guitaristes à travers le monde et c’est loin d’être terminé, alors évidemment quand celui-ci sort un nouvel opus, on est toujours en droit d’attendre quelque chose de différent des autres. Relentless reste dans la lignée d’un Unleash The Fury, alors maintenant, on espère plus qu'un retour d’YNGWIE pour quelques dates en France...

    Chronique : CeD

    YNGWIE MALMSTEEN - Relentless

     

    YNGWIE MALMSTEEN - Relentless


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  • YNGWIE MALMSTEEN - High Impact
    Rising Force Records
    Style : Néoclassical Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2009
    Site Web : www.yngwiemalmsteen.com

    YNGWIE MALMSTEEN - High Impact



    01. Caprici di Diablo / 02. Brothers / 03. Blitzkrieg / 04. Trilogy Suite (live) / 05. Red House (The Jimi Hendrix Experience cover) (live) / 06. Finale (live) / 07. Magic City / 08. Arpeggios From Hell / 09. Far Beyond The Sun (live) / 10. Cantabile / 11. Blue / 12. Overture 1622 / 13. Fugue / 14. Beat It (Michael Jackson cover)

    Souvent imité, énormément critiqué, mais jamais égalé, et tellement jalousé par ses « pairs » guitaristes, telle pourrait être la devise concernant YNGWIE MALMSTEEN, le virtuose Suédois de la guitare. Dans le milieu musical, si l’on a trop de personnalité et un caractère affirmé en plus, cela ne passe pas forcément ; qu’importe YNGWIE MALMSTEEN est unique, et son jeu : alors là, amis guitaristes, accrochez-vous… Le maître nous revient avec une compilation de 14 titres, dont une surprise, puisque le CD possède une version du fameux "Beat It" de Michael Jackson, bon d’accord, le chant est un peu à la ramasse, et la guitare en fait des tonnes, est-ce qu'Yngwie avait besoin de cela, j'en doute, comme il le précise dans une interview récente : il adore le morceau, donc il s’est juste fait plaisir. Cet opus a le mérite de renfermer plusieurs titres live comme "Trilogy Suite" ou "Red House", une reprise de Jimi Hendrix chantée par Malmsteen lui-même, sa voix colle parfaitement pour le Blues, solo de guitare alterné avec orgue au son 70's, du grand art ! Ou encore "Far Beyond The Sun", un superbe titre qui remonte à son premier album, Rising Force (1984), on reste dans le Blues avec "Blue", un instrumental qu'on ne se lasse pas d’écouter, du grand MALMSTEEN en terme de musicalité et de feeling ; pour la virtuosité, le maître place la barre haute avec "Caprici di Diablo" qui figure aussi sur son dernier opus Perpetual Flame, technique de sweeping et legato, tout y passe... Yngwie fait sonner sa guitare tel son mentor Niccolo Paganini, le diable Italien (probablement une référence au titre). Alors ? Force est de constater qu'YNGWIE MALMSTEEN reste probablement le dernier des grands guitaristes, comme son ami Uli Jon Roth d’ailleurs, des artistes dans leur monde, mais des artistes de génie qui savent se renouveler, et surtout qui gardent le style de leurs débuts, pas de compromis douteux. Avec une vingtaine d’albums pour YNGWIE MALMSTEEN, l’inventeur du Néoclassique, passe sans probléme du Hard Blues à la ballade poignante aussi facilement qu’au Heavy Speed, voire au Doom. Yngwie, reste comme tu es, c’est comme cela que tes fans t’apprécient...

    Chronique : CeD

    YNGWIE MALMSTEEN - High Impact


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  • YNGWIE MALMSTEEN'S RISING FORCE - Perpetual Flame
    Rising Force Records
    Style : Néo-classical Heavy Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2008
    Site Web : www.yngwiemalmsteen.com

    YNGWIE MALMSTEEN'S RISING FORCE - Perpetual Flame



    01. Death Dealer / 02. Damnation Game / 03. Live To Fight (Another Day) / 04. Red Devil / 05. Four Horsemen (Of The Apocalypse) / 06. Priest Of The Unholy / 07. Be Careful What You Wish For / 08. Caprici di Diablo / 09. Lament / 10. Magic City / 11. Eleventh Hour / 12. Heavy Heart

    Perpetual Flame sort sous le nom d'YNGWIE MALMSTEEN'S RISING FORCE sur le nouveau label du Suédois, Rising Force Records. Voici donc la raison à cette pochette d'un autre âge, clin d'oeil à la cover du premier album qui avait lancé l'odyssée YNGWIE MALMSTEEN à travers les récifs du monde du Metal. MALMSTEEN a pris son temps, plus de trois ans, pour proposer, cela n'étonnera personne, un album dans la veine... Heavy néo-classique. Les deux premiers titres font chauffer la gratte, mais il faut attendre "Live To Fight (Another Day)" pour être vraiment emballé. Un morceau épique, réhaussé par un solo néo classique et des riffs captivants. Et pour vous réchauffer, un "Red Devil" doté d'un refrain envoûtant. Ripper Owens, au chant, assure bien ses parties. Finalement, on reproche toujours les mêmes choses à YNGWIE MALMSTEEN, privilégier sa guitare, se mettre en avant. Ceci ne l'a toutefois pas empêché de faire une carrière géante et d'attirer à lui moult fans. Plus axé Metal qu'à l'accoutumée, YNGWIE MALMSTEEN fait la musique qu'il a envie de faire. Perpetual Flame ne rentrera sûrement pas dans les "top 5" 2009 des metalleux, trop formaté, trop commun dans le genre, peu d'instants de grâce...  mais trouvera son public parmi les inconditionnels du « Fire Man » suédois.

    Chronique : Florent

    Note : 7/10

    YNGWIE MALMSTEEN'S RISING FORCE - Perpetual Flame


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  • DGM - Frame
    Scarlet Records
    Style : Progressive Power Metal
    Origine : Italie
    Sortie : 2009
    Site Web : www.dgmsite.com

    DGM - Frame



    01. Hereafter / 02. Enhancement / 03. Not In Need / 04. No Looking Back / 05. Trapped... / 06. ...In A Movie / 07. Away / 08. Heartache / 09. Rest In Peace / 10. Brand New Blood / 11. Fading And Falling / 12. Rose In The Wind (Anggun Cover - Bonus Track)

    Alors là, c'est du lourd que je vous propose ! Peut-être pas en terme de notoriété ou au niveau ventes mondiales mais en qualité constante dans le travail réalisé, ces italiens-là en imposent ! DGM, ou comment faire du Metal prog sans être trop redondant ou paraître fat ! DGM, ou comment sortir des plans tarabiscotés mais jamais vains et nous offrir un refrain enjôleur qui adoucie tout cela. DGM, ou comment passer un super moment de musique élaborée sans pour autant oublier l'essentiel : le plaisir ! DGM, ou comment... Bon j'arrête là !

    A l'instar de leurs compatriotes de SECRET SPHERE ou VISION DIVINE, DGM possède le don de marier le Power mélodique avec le Metal prog dans une alchimie quasi parfaite comme le démontre "No Looking Back", "Away" ou "Heartache", par leur aisance technique et le savoir faire déployé. Frame est le septième album des transalpins. Une différence est toutefois à noter depuis Different Shapes : l'arrivée d'un nouveau chanteur, Marco Basile, à la tessiture agréable. Les pistes sont gorgées de speed mélodique, les Romains impreignent leur musique d'une ambiance aérée, loin d'une lourdeur que l'on aurait pu craindre. Frame est un album indispensable pour les fans du genre. Quand on voit la qualité que peuvent fournir les légions de musiciens italiens dans les sorties répétées, on ne peut que citer le vieil adage : « Tous les chemins mènent à Rome ! ».

    Chronique : Florent

    Note : 8,5/10

    DGM - Frame


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  • HUMAN ZOO - Eyes Of The Stranger
    Fastball Music
    Style : Melodic Hard Rock
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2011
    Site Web : www.humanzoo-music.de

    HUMAN ZOO - Eyes Of The Stranger



    01. Amy & Allison's Memories / 02. The Answer / 03. Gimme Your Time / 04. To The Top / 05. Everything Changes / 06. Eyes Of The Stranger / 07. Fall In Love / 08. World Behind You / 09. Hold And Care / 10. Want It, Love It, Like It / 11. Welcome To Paradise / 12. 10.000 Years Ago

    Après Precious Time (2006) et Over The Horizon (2007), les Allemands de HUMAN ZOO nous reviennent avec leur troisième album, Eyes Of The Stranger. Ne connaissant pas le groupe, je ne saurais vous en dire plus quant à la qualité des deux précédentes galettes, mais à l'écoute de ce Eyes Of The Stranger, je vais sans aucun doute me pencher sur ces deux premières réalisations. Le mélodique est la base de cet opus et impossible pour moi de rejeter la très bonne facture proposée ici. Plaisant, agréable et bien consistant, tel est le programme des 12 titres (et pas de remplissage !). Mélodique comme je le disais, parfois légèrement soft, et le tout saupoudré de quelques touches de saxo très judicieuses (un rappel lointain dans ma mémoire des premières écoutes de MEN AT WORK, dans un style bien différent quand même !). La voix de Thomas Seeburger est parfaite pour donner une beauté carrée aux compos, un timbre vocal qui fera se pâmer quelques donzelles, sans nul doute ! La gratte de Ingolf Engler est en harmonie avec ses comparses, distillant subtilement riffs et rythmiques, le tout étant parsemé de touches de claviers et de ce fameux et efficace saxo. Les chœurs sont bien évidemment de mise pour enrober et sucrer l'ensemble. Après une écoute d'un Heavy Metal plus burné, mettre cette galette dans le lecteur est fort sympa tant c'est cool, agréable, légèrement mielleux mais nullement dans le genre niaiserie, bien au contraire. On flirte tout au long de cet album avec des titres softs, et d'autres qui accrochent... vraiment très bon tout ça ! La prod est, elle aussi, bien à son aise, accentuant le bel ouvrage composition / interprétation. A la volée, quelques titres inévitables : "The Answer", "Gimme Your Time", "Everything Changes", "Eyes Of The Stranger", "Fall In Love", "Want It, Love It, Like It", "Welcome To Paradise"... Il y a une accroche indéniable dans ce Eyes Of The Stranger rivalisant avec aisance avec d'autres groupes, parfois plus reconnus ! Si vous adhérez à ce style, HUMAN ZOO vous fera craquer car leur nouvelle réalisation est une belle offrande au mélodique bien charnu.

    Chronique : Nigel Stargazer

    Note : 8.5/10

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  • WOLVERINE – Communication Lost
    Candlelight Records
    Style : Progressive Mélodic Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.wolverine-overdose.com

    WOLVERINE - Communication Lost



    01. Downfall / 02. Into The Great Nothing / 03. Poison Ivy / 04. Your Favorite War / 05. Embrace / 06. Pulse / 08. What Remains / 08. In Memory Of Me / 09. In The Quiet Of Dawn / 10. Communication Lost / 11. A Beginning

    Formé en 1995, WOLVERINE reste cependant en retrait sur une scène Melodic Metal bien occupée. Les Suédois publient leur quatrième album, Communication Lost, qui fait suite à cinq longues années de silence discographique, on avait effectivement cru que les communications étaient définitivement rompues, et le dernier album de DARKWATER avait comblé un vide laissé par le groupe. Toutefois, et notamment sur cet album, la patte Progressive Metal de WOLVERINE prend une envergure toute particulière avec des appels du pied régulier à PENDRAGON ("Into the Great Nothing"), la douceur est de mise ici, et ce même lorsque la guitare rythmique appuie le tempo de la batterie parfaitement mise en son (Jacob Hansen est définitivement un gars doué) alors que la voix de Stefan Zell oscille entre plénitude progressive et mélodies plus Heavy qui rappelle Timo Kotipelto (STRATOVARIUS) ou voix claire moderne comme un certain Anders Friden (IN FLAMES) le propose depuis Reroute To Remains. Communication Lost enchaine tout de même les titres calmes, cela manque un peu de folie, la ballade au piano accompagné de cordes "What Remains" est certes intéressante mais, entourée comme elle est par des titres tout aussi calmes, son ambiance à la BON JOVI, le côté émotionnel en moins, en fait un titre vide. La fin de l’album sent également le remplissage avec cette longue plage atmosphérique absolument inutile qui clôture cet album déjà long de 79 minutes. Si le début de Communication Lost peut faire illusion, malheureusement dès la moitié de l’album, l’ennui nous guette et on saute sur des mid tempi aux guitares un peu plus fournies ("Pulse") pour bouger un peu. Heureux de voir que le groupe soit de nouveau sur pied, c’est certain, mais déçu par la pertinence de ce quatrième album très peu surprenant, tout autant. On va se remettre l’album de DARKWATER pour la peine...

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 6/10

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  • DANGER DANGER - Revolve
    Frontiers Records
    Style : Hard FM
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2009
    Site Web : www.dangerdanger.com

    DANGER DANGER - Revolve



    01. That’s What I’m Talking About / 02. Ghost Of Love / 03. Killin’ Love / 04. Hearts On The Highway / 05. Fugitive / 06. Keep On Keepin’ On / 07. Rocket To Your Heart / 08. F.U.$. / 09. Beautiful Regret / 10. Never Give Up / 11. Dirty Mind

    Septembre n'est pas que synonyme de rentrée scolaire, les monstres sacrés du Hard Rock Américain font aussi leur rentrée : LYNYRD SKYNYRD, LYNCH MOB, HOUSE OF LORDS, LITA FORD , KISS... et DANGER DANGER reviennent hanter nos oreilles de leurs mélodies Hard Rock. Retour plus que gagnant pour le groupe qui nous intéresse dans cette chronique : DANGER DANGER ! Tout d'abord coup d’œil sur le line-up, avec le retour de Ted Poley au chant, le duo de compositeurs, Steve West et Bruno Ravel, sont toujours aux commandes et l'on peut dire que DANGER DANGER est bien piloté car tout cela vole haut et bien ! On comprend pourquoi le groupe s'est détaché de la masse aux débuts des 90's, les compositions respirent la classe. Le groupe délivre ses refrains et belles parties de guitares sans radineries, il y en a pour tout le monde ! Refrains aériens portés par la voix de Ted Poley ("Keep On Keepin' On"...), ballades romantiques ("Fugitive"...) et soli signé Rob Marcello ("Dirty Mind"...) nous transportent dans l'univers Hard FM. Revolve est un superbe album à situer entre leur premier et Screw It.

    Chronique : Florent

    Note : 9/10

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  • THE FORESHADOWING - Oionos
    Cyclone Empire Records
    Style : Gothic Doom
    Origine : Italie
    Sortie : 2010
    Site Web : www.theforeshadowing.com

    THE FORESHADOWING - Oionos



    01. The Dawning / 02. Outsiders / 03. Oionos / 04. Fallen Reign / 05. Soliloquium / 06. Lost Humanity / 07. Survivors Sleep / 08. Chant Of Widows / 09. Hope She's In The Water / 10. Russians (Sting Cover) / 11. Revelation

    Fans de MY DYING BRIDE, et plus généralement de Doom généreusement mélodique, voici un album que vous vous devez d’écouter ! Dès "The Dawning", le morceau qui ouvre Oionos, tout est réuni : des guitares lancinantes qui donnent l’impression de pleurer, des parties de clavier enivrantes, et cette voix chaude et plaintive de Marco Benevento qui rappelle un peu Mikael Stanne (DARK TRANQUILLITY) sur Projector (1999 – avouez qu’il y a pire comme comparaison !). Tout est en place, ne reste plus qu’à allumer quelques chandelles et se servir un bon verre de vin... Mais attention, cela ne veut pas dire que THE FORESHADOWING en oublie d’être Heavy, et des monuments de pesanteur tels que le morceau titre ou "Chant Of Widows" devraient vous en convaincre. Bien entendu, vu le style, ne vous attendez pas à trouver ici une grande diversité, mais ne craignez pas non plus l’ennui, car celui-ci ne viendra pas gâcher votre écoute. Au contraire, votre esprit ne demandera qu’à se laisser transporter par cette musique belle et sombre, grave mais aérienne. Pour parfaire le tout, la production est à la hauteur du talent et des ambitions du groupe, ce qui achève de faire d’Oionos un album de qualité, et de THE FORESHADOWING un leader potentiel du genre. Signalons enfin la présence d’une cover de STING, "Russians", sympa à défaut d’être indispensable.

    Chronique : Morbid S.

    Note : 9/10

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  • THUNDERSTONE - Dirt Metal
    SPV/Steamhammer
    Style : Heavy Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2009
    Site Web : www.thunderstone.org

    THUNDERSTONE - Dirt Metal



    01. Rebirth / 02. I Almighty / 03. Dirt Metal / 04. Blood That I Bleed / 05. Star / 06. Ghosts Of Youth / 07. Counting Hours / 08. Dodge The Bullet / 09. Deadlights / 10. At The Feet Of Fools / 11. Suffering Song

    Souvent considéré à ses débuts comme un sous-STRATOVARIUS, THUNDERSTONE a su évoluer album après album et se renouveler pour aboutir au style plus personnel et mature que l'on peut trouver sur ce Dirt Metal, un cinquième album qui s'éloigne encore un peu plus du Power Metal d'origine pour se diriger vers un Metal parfois plus sombre qui n'hésite pas à s'aventurer vers des sonorités modernes ("I Almighty"), voire quelques passages beaucoup plus lourds et agressifs que par le passé ("Star", "Dodge The Bullet"), l'aspect progressif est également bien présent ("Ghosts Of Youth", "Suffering Song"), en grande partie amené par les claviers omniprésents de Jukka Karinen. Et que dire de la prestation de Rick Altzi (AT VANCE), impressionnant de puissance, une intégration qui a permis à THUNDERSTONE de se doter d'un excellent chanteur au registre vocal particulièrement étendu, le Suédois évoluant au croisement de Jorn Lande et d'Apollo Papathanasio (FIREWIND). Dirt Metal est incontestablement une nouvelle étape dans la carrière des Finlandais : nouveau label, nouveau line up et nouvelle orientation musicale, un virage que le groupe a négocié à la perfection... un sans faute pour THUNDERSTONE.

    Chronique : Nono666

    Note : 8/10

    THUNDERSTONE - Dirt Metal


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