MAGNUM - The Visitation
SPV/Steamhammer
Style : Hard Rock racé
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.magnumonline.co.uk

01. Black Skies / 02. Doors To Nowhere / 03. The Visitation / 04. Wild Angels / 05. Spin Like A Wheel / 06. The Last Frontier / 07. Freedom Day / 08. Mother Nature's Final Dance / 09. Midnight Kings / 10. Tonight's The Night

MAGNUM, ce n'est pas qu'un flingue de gros calibre, un bâtonnet glacé ou une série télé, fort heureusement pour moi ! C'est aussi un groupe de Hard Rock, pas tout jeune certes mais toujours très frais ! Preuve en est avec The Visitation, derniére création du band. Emporté par la voix de Bob Catley, Tony Clarkin (guitare) et toute la finest team, l'album défile avec une incroyable aisance. Pourquoi ? Et bien parce que c'est tout simplement extra, tant dans les compos que dans l'interprétation, on est dans ce style où mélodies, rythmes et puissance maitrisée vous embarquent pour un vol galacticque. J'ai envie de citer "Doors To Nowhere", "The Visitation" (la claque !), "Wild Angel", "Freedom Day", "Midnight King" et puis... et puis j'arrête car tout est bon ! C'est beau, joyeux, festif, une superbe dose de Rock ! Après URIAH HEEP et son Into The Wild, voila MAGNUM et The Visitation, serait-ce mon anniversaire en avance ? En tout cas, fans du style et du groupe, cet album est fait pour vous. La classe !

Note : 9/10

Chronique : Nigel Stargazer

MAGNUM - Into The Valley Of The Moonking
SPV/Steamhammer
Style: Hard FM
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2009
Site Web : www.magnumonline.co.uk

01. Intro / 02. Cry To Yourself / 03. All My Bridges / 04. Take Me To The Edge / 05. The Moon King / 06. No One Knows His Name / 07. In My Mind's Eye / 08. Time To Cross That River / 09. If I Ever Lose My Mind / 10. A Face In The Crowd / 11. Feels Like Treason / 12. Blood On Your Barbed Wire Thorns

Ancré à la frontière du Rock progressif, les Britanniques de MAGNUM ont, semble-t-il, pâti de ce positionnnement. Pourtant, leur musique tire plus vers le Hard FM, et l'emvoi de refrain faisant mouche ne devrait pas effrayer les réfractaires au mot progressif. La pochette d'album est soignée et reste dans l'îdée de la discographie du groupe. Depuis 31 ans, MAGNUM appuie sa musique sur une base très mélodique, la voix de Bob Catley est pour beaucoup dans le charme qui opère lorsque l'on écoute les Anglais. Mais cela serait réducteur et faux de passer sous silence le travail des guitares, car oui, bien qu'employant des claviers à forte dose, MAGNUM met les guitares en avant. Alors pour ceux qui ont été séduit par le précèdent Princess Alice And The Broken Arrow, ils peuvent être sûr de retrouver la patte mélodique qui les avait enchantée. Les anciens fans n'ont pas besoin d'être rassurés, MAGNUM leur délivre du MAGNUM, calibré, avec une production "tip top". Au gré des titres, le combo nous fait voyager dans le temps, "The Moon King" et son passage instrumental qui clôt la plage ou bien "No one Knows His Name" avec les claviers caractéristiques du band. "If I Ever Lose My Mind" pour la voix de Bob Catley... Chaque titre évoque une période du groupe ou tout simplement porte la marque d'un grand...MAGNUM !

Note : 8,5/10

Chronique : Florent

ARCHITECTS - The Here And Now
Century Media Records
Style : Metalcore
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.architectsofficial.com

01. Day In Day Out / 02. Learn To Live / 03. Delete, Rewind / 04. BTN / 05. An Open Letter To Myself / 06. The Blues / 07. Red Eyes / 08. Stay Young Forever (feat. Andrew Neufeld) / 09. Heartburn / 10. Year In Year Out (feat. Greg Puciato)

ARCHITECTS continue de tracer sa route parmi les groupes de djeun’s à mèche. Et le groupe british le fait plutôt bien, même si on imagine mal sa musique résister aux assauts du temps. Mais voici tout de même un CD (ou fichier mp3, c’est selon…) bien fichu, bien écrit et doté d’une production à la hauteur. Les titres alternent passages aériens et moments bien speed. Comme souvent, les hurlements sont contrebalancés par des lignes de chant clair plutôt correctes, mais malheureusement à double tranchant. En effet, si ces dernières apportent de la diversité à la musique du combo, elles frôlent également plus qu’à leur tour une naïveté bien mièvre. On appréciera par contre d’entendre enfin une formation moderne qui ne jure pas uniquement par le melodeath suédois. Dans le style Metalcore, si DEVILDRIVER jouerait, de par sa brutalité, le rôle du méchant, c’est incontestablement un groupe comme ARCHITECTS qu’il faudrait pour jouer le gentil. Bon arrêtons là les comparaisons à un euro pour conclure : si vous ne jurez que par le cuir, les clous et les vinyles, vous risquez fort de ne pas survivre à l’écoute intégrale de The Here And Now. Dans le cas contraire, vous y verrez probablement un disque agréable à défaut d’être renversant.

Note : 7/10

Chronique : Morbid S.

STORMWARRIOR - Heathen Warrior
Massacre Records
Style : True Heavy/Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.stormwarrior.de

01. ...Og Hammeren Hæves Til Slag... / 02. Heathen Warrior / 03. The Ride Of Asgård / 04. Heirs To The Fighte / 05. Bloode To Bloode / 06. Fyre & Ice / 07. The Returne / 08. Wolven Nights / 09. Ravenhearte / 10. The Valkyries Call / 11. And Northern Steele Remaineth

STORMWARRIOR déboule avec son quatrième album, Heathen Warrior, bourré de True/Power Metal. L'impression laissée par le groupe avec Heading Northe était excellente, alors qu'apporte cette nouvelle galette ? Disons qu'elle donne ce que l'on peut attendre de STORMWARRIOR, à savoir du musclé bien pulsé, et ce, sans nullement prétendre bouleverser le fonctionnement de la planète. Lars Ramcke et sa bande restent dans un registre direct et, ma foi, très efficace. Les teutons font du teuton et c'est ce qui frappe dés les premiers riffs et l'artilllerie lourde (basse/batterie) lancée. STORMWARRIOR ne révolutionne rien, c'est sûr, il y a des similitudes avec des groupes comme RUNNING WILD, GAMMA RAY ou IRON MAIDEN, et alors ?! Partant de ce principe, untel a copié sur untel qui lui même a copié sur untel qui avait copié sur untel.... pour en arriver à l'homme de cro-magnon ou de néanderthal qui a copié sur je ne sais qui ou qui a eu une illumination divine lui soufflant l'idée de prendre des ossements en guise de drumstick, des poils de dinosaures pour les cordes et des becs d'oiseaux pour médiator !!! Pour en revenir à la galette, nous avons là 11 titres dans la plus pure tradition du style avec de bonnes claques comme entre autres "Heathen Warrior", "The Ride Of Asgård", "Bloode To Bloode", "Wolven Night", "Walkyries Call" ou "And Northern Steele Remaineth"... C'est True, Power et épique et STORMWARRIOR sait y faire dans ce domaine, il applique à la lettre des bases bien assimilées. Un petit manque de fraicheur peut s'avérer faire défaut mais ne nuit absolument pas à l'armada conquérante qui déferle ici. Je suis fan de l'énergie directe et efficace mais je sais aussi déconnecter mes bases pour plonger dans d'aures styles, avec Heathen Warrior j'ai trouvé ce que je cherchais, point. Si vous cherchez d'autres choses, jetez donc un oeil sur les derniers Lady Gaga ou David Guetta, vous y trouverez peut-être de la nouveauté !!!

Note : 7.5/10

Chronique : Nigel Stargazer

SUICIDAL ANGELS - Bloodbath
NoiseArt Records
Style : Thrash Metal
Origine : Grèce
Sortie : 2012
Site Web : www.suicidalangels.com

01. Bloodbath / 02. Moshing Crew / 03. Chaos (The Curse Is Burning Inside) / 04. Face Of God / 05. Morbid Intention To Kill / 06. Summoning Of The Dead / 07. Legacy Of Pain / 08. Torment Payback / 09. Skinning The Undead / 10. Bleeding Cries

L’expression « disque de genre » ne convient pas vraiment à Bloodbath, quatrième album (depuis 2007 !) des grecs de SUICIDAL ANGELS. C’est que cette galette est tellement Thrash jusqu’au bout des griffes que l’on imagine volontiers le quatuor d’Athènes vivre ce style tel une religion. Nous avons donc affaire à des élèves doués, capables de compositions efficaces et de belles prouesses instrumentales, dans un style se rapprochant des ainés SLAYER, KREATOR et autres EXODUS. Mais SUICIDAL ANGELS reste justement prisonier de ce statut d’éternel apprenti. Tout est ici très appliqué, jusqu’à la production, mais l’auditeur n’est surpris à aucun moment et on ne retrouve pas la rage et le grain de folie caractéristiques des pionniers du style. Du coup, si l’on excepte quelques gimmicks sensés apporter un semblant de diversité, Bloodbath manque cruellement de relief. Nous vous laissons d’ailleurs le soin de faire ces maigres découvertes, sans quoi même les insatiables de Thrash traditionnel risquent de s’ennuyer. Un album plaisant, à défaut d’être intéressant.

Note : 6/10

Chronique : Morbid S.

SUICIDAL ANGELS – Sanctify The Darkness
Nuclear Blast
Style : Thrash Metal
Origine : Grèce
Sortie : 2009
Site Web : www.suicidalangels.com

01. Bloodthirsty / 02. The Pestilence Of Saints / 03. Inquisition / 04. Apokathilosis / 05. ...Lies / 06. No More Than Illusion / 07. Atheist / 08. Beyond The Laws Of Church / 09. Mourning Of The Cursed / 10. Dark Abyss (Your Fate Is Colored Black) / 11. Child Molester

Les Grecs de SUICIDAL ANGELS se forment en 2001 et publient ensuite 3 démos, s’en suivent 2 EP en 2004 et 2006 avant un premier album, Eternal Domination, qui voit le jour en 2007 chez OSM RECORDS, un label Californien. Signés par NUCLEAR BLAST depuis, qui décidément se refait un catalogue Thrash old-school conséquent, les Thrashers nous proposent Sanctify The Darkness qui sent particulièrement l’empreinte de SLAYER. Le Thrash est plutôt vindicatif avec des boucheries rangées tels que “Bloodthirsty”, “The Pestilence Of Saints” ou “No More Than Illusion” et on comprend vite pourquoi SUICIDAL ANGELS est un groupe de première partie particulièrement en vogue, aperçu avec BEHEMOTH, KREATOR, CELTIC FROST ou encore NILE, excusez du peu. Mais malheureusement, le Thrash tourne assez vite en rond, la recette efficace du début d’album n’évolue pas d’un pouce, “Inquisition” est un peu poussive et notamment sur le plan vocal, “Atheist” ou “Child Molester” le sont également mais sur un plan purement musical cette fois-ci, et que dire du court instrumental “Mourning Of The Cursed” peu convaincant et reprenant même les riffs déjà usés auparavant. Toutefois, SUICIDAL ANGELS réussit à nous faire revivre quelques bons moments Thrash avec ce mélange d’agressivité à la SLAYER et cette recherche de mélodie immédiate comme SEPULTURA a pu le faire, on pense surtout à Arise, et devrait vous donner envie de ressortir la veste à patches rangée depuis des lustres. Nul doute que lors de leur visite dans nos contrées avec BELPHEGOR et KATAKLYSM début 2010, les Grecs devraient faire des ravages mais sur disque, les titres s’enchainent avec une platitude, peut-être également due à la production hyper clean de R.D. LIAPAKIS, et une ambiance similaire de titre en titre. A conseiller avant tout aux amateurs de Thrash briseur de cervicales, Sanctify The Darkness pourrait vous servir d’échauffement dans la voiture pour vous rendre à un concert d’ONSLAUGHT par exemple, avis aux amateurs…

Note : 6.5/10

Chronique : Aymerick Painless

THE WOUNDED KINGS – The Shadow Over Atlantis
I Hate Records
Style : Doom Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/thewoundedkings

01. The Swirling Mist / 02. Baptism Of Atlantis / 03. Into The Ocean's Abyss / 04. The Sons Of Belial / 05. Deathless Echo / 06. Invocation Of The Ancients

Formé en 2005 en Angleterre, THE WOUNDED KINGS envoie la première torpille avec Embrace Of The Narrow House en 2008. Initié par le duo George BIRCH (guitares, chant) et Steve MILLS (basse, claviers, batterie, concept et production), le groupe forme une entité autonome qui navigue dans les eaux noires où il pourrait croiser AHAB ou MOURNING BELOVETH sans problème, attention, toutefois, car le chant est clair et non guttural comme régulièrement dans le Doom Metal à tendance Funeral. The Shadow Over Atlantis est sombre, presque dérangeant par son ambiance glauque renforcée par des intermèdes instrumentaux comme “Into The Ocean’s Abyss” et “Deathless Echo” où la musique est lointaine comme si le mal guettait dans les bas fonds. “The Swirling Mist” introduit pourtant l’album de façon religieuse par ce chant sur lequel est plaqué un large écho alors que les guitares marquent une certaine procession de ceux que l’on imagine très bien descendre dans les abysses durant un “Baptism Of Atlantis”, intense et funeral, ce titre marque le début de la partie de l’album réellement crade. La production est en adéquation avec ce qui semble être le concept du groupe qui nous maintient sous l’eau une bonne partie de l’album, nous ramenant à la surface que lorsque les guitares se font très lourdes et qu’elles brisent la distance qui existe entre la musique et l’auditeur, imaginez que vous pénétrez dans une épave de bateau et qu’au loin vous entendiez une musique menaçante, psychologiquement violente, vous aurez une idée de l’expérience que peut être l’écoute de ce The Shadow Over Atlantis. Alors que “The Sons Of Belial” introduit les cordes et un piano lointain très Funeral également sur fond de larsen de guitares ou que l’instrumental “Deathless Echo” enfonce le clou et donne envie d’hurler pour que l’on vienne vous sortir de là, “Invocation Of The Ancients” nous ramène un peu vers des rivages moins oppressants et on découvre un visage de THE WOUNDED KINGS plus proche du plus Funeral REVEREND BIZARRE, une fin plus douce mais sur laquelle on sent toujours cette inconnue, ce mystère qui effraie. Certains diront que c’est juste du Doom mal produit, pour ma part j’y vois l’aboutissement d’un concept dans sa globalité, l’artwork particulièrement soigné (bien plus que le premier album, c’est certain) reflète parfaitement cette ambiance glauque mais pas morbide, peut être l’illustration du mystère qui rôde sur cet album vraiment réussit. Le chant de Steve MILLS, peu présent il faut le mentionner, se fond en plus dans la musique comme pour empêcher l’auditeur de distinguer d’où vient cette voix toujours posée et lancinante sans être plaintive, une réussite qui s’adresse à ceux qui pourront prendre le temps de s’immerger totalement dans cet album, il faut s’y abandonner et ne pas avoir peur de s’y perdre, une révélation en guise de chant de sirène auquel il est difficile de résister, fortement conseillé.

Note : 8.5/10

Chronique : Aymerick Painless

VANDEN PLAS - The Seraphic Clockwork
Frontiers Records
Style : Progressive Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.vandenplas.de

01. Frequency / 02. Holes In The Sky / 03. Scar Of An Angel / 04. Sound Of Blood / 05. The Final Murder / 06. Quicksilver / 07. Rush Of Silence / 08. On My Way To Jerusalem / 09. Eleyson (Bonus Track Digipack Version)

Quatre ans d'attente pour découvrir ce nouvel album ! VANDEN PLAS a mis la patience de ses fans à rude épreuve. La qualité de la discographie des Allemands n'est pas discutable, elle fait une quasi unanimité chez les fans de Metal progressif du monde entier. Du deuxième The God Thing à Christ O, il est difficile de désigner le meilleur du lot, preuve du haut niveau de VANDEN PLAS, et ce n'est pas The Seraphic Clockwork, concept album élaboré et réfléchi, qui va rompre cette belle harmonie de bonnes opinions. L'album est une nouvelle réussite du groupe Teuton, leur meilleur ? peut-être ! Je ne peux paraître que redondant dans ma chronique. Tout a été dit et écrit (en mieux) sur la musique de VANDEN PLAS, il me suffira de vous rassurer en notant que le band nous délivre un Metal prog racé et bien structuré comme il en a l'habitude. VANDEN PLAS maîtrise sa musique avec une orientation Heavy. Vous allez apprécier les longs soli mélodiques qui jalonnent l'album comme autant d'îlots de plaisir, parsemés dans un océan de notes musicales... Tiens je me fais poête ! Les refrains sont subtils, les musiciens au top de leur forme. La voix d'Andy Kuntz se pose comme un radeau bien tenu sur les flots électriques des instruments de ses comparses ! The Seraphic Clockwork sera certainement sur le podium des sorties Metal 2010, représentant un excellent mix de toutes les créations précédentes de VANDEN PLAS. Alors, fans de Power et Heavy, ruez vous sur ce bijou de Metal prog ! Sa beauté, sa durée de vie et sa relative facilité d'écoute en font un incontournable pour tout metalleux !

Note : 9,5/10

Chronique : Florent

PRETTY WILD – All The Way
SwedMetal Records
Style : Hard Rock/Glam
Origine : Suède
Sortie : 2009
Site Web : www.prettywildband.com

01. All The Way / 02. Time / 03. Let The Good Times Roll / 04. Shockin' Teen / 05. Dangerous / 06. Take It Off / 07. Let The Good Times Roll (86 mix) / 08. Dangerous (Live in L.A.)

Tout jeune groupe formé en 2007 dans la belle Suède, voici des gars qui ont grandi avec MÖTLEY CRÜE et qui le font savoir. La comparaison est totalement inévitable sur ce premier EP, All The Way, dont le tracklisting Européen comporte 2 titres en plus par rapport à son penchant américain. Chœurs, voix haut perchée, riffs de guitare FM mais pas trop, tout y est pour le Crüe Festival. Sauf que voilà, les titres sentent le réchauffé et sonnent vraiment 80’s, alors je n’ai rien contre cette décennie propice au kitch ayant enfanté grand nombre de classiques mais pour PRETTY WILD ce n’est même plus un peu de retard qu’ils accumulent c’est carrément une génération de retard. “All The Way” pêchu comme il faut pour lancer cet EP, le très FM “Let The Good Times Roll” dont le -86 mix n’est en fait qu’une version ballade de ce titre, le Rock’N’Roll “Dangerous” dont la version live, au son assez brouillon, est offerte en fin de galette ou “Shockin’ Teen” dont l’affiliation aux monstres américains cités plus haut est plus qu’évidente. Bref ! C’est sympa, on passe un moment agréable mais pas plus, il faudra vraiment que le groupe trouve son propre son pour réussir à retenir l’attention d’un public difficile en la matière puisque tout a pratiquement était fait en Hard/Heavy à tendance FM, nous n’avons droit qu’à des copies aujourd’hui mais est-ce une raison pour rester bloqué ainsi dans les années 80, non, allez une amélioration sur le son ainsi que 2 ou 3 titres plus personnels et je pense que l’on reparlera de ce groupe tout à fait capable de pondre des hymnes. Ma foi, s’il vous reste un petit billet pour ce EP, pourquoi pas ?

Note : 5/10

Chronique : Aymerick Painless

WITHIN TEMPTATION - The Unforgiving
Sony Music
Style : Symphonic Metal
Origine : Pays-Bas
Sortie : 2011
Site Web : www.within-temptation.com

01. Why Not Me / 02. Shot In The Dark / 03. In The Middle Of The Night / 04. Faster / 05. Fire And Ice / 06. Iron / 07. Where Is The Edge / 08. Sinéad / 09. Lost / 10. Murder / 11. A Demon's Fate / 12. Stairway To The Skies / 13. I Don't Wanna (Bonus Track) / 14. Empty Eyes (Bonus Track) / 15. The Last Dance (Bonus Track)

Avec The Unforgiving, WITHIN TEMPTATION continue son évolution amorcée en 2004 avec The Silent Force, album qui lorgnait quelque peu du côté d'EVANESCENCE, et plus encore avec The Heart Of Everything (2007) et son orientation Pop affirmée. Quatre ans plus tard, les Néerlandais reviennent avec leur cinquième opus studio, un concept album, finalement pas si éloigné que ça de leurs précédentes réalisations. Après une intro narrée, "Why Not Me", qui nous plonge au coeur du concept, "Shot In The Dark" nous emmène en territoire connu, un titre mid tempo typiquement WT, l'accroche est immédiate, il en sera de même avec des morceaux comme le premier single "Faster" ou "A Demon's Fate" absolument irrésistibles, de véritables hits en puissance aux refrains catchy qui ne vous quitteront plus, mais WITHIN TEMPTATION n'en oublie pas pour autant son aspect Metal, plus puissant, et nous assène un "In The Middle Of The Night" et un "Iron" totalement imparables. Bien que plus Pop voire même Dance par instants, "Sinéad" est une vraie réussite, Sharon impressionne vocalement, ce titre devrait faire son petit effet lors des prochains concerts du groupe... Avec The Unforgiving, WITHIN TEMPTATION revient avec un album de grande qualité et prouve, s'il en est encore besoin, que le Metal et l'aspect Pop développé ici ne sont pas forcément incompatibles, amenant même une certaine richesse à des compositions particulièrement efficaces. Signalons également une approche très 80's qui se répercute à travers des soli très présents tout au long de l'album ("Shot In The Dark", "Iron", "Lost"...). Bien qu'assez orienté grand public, plusieurs écoutes peuvent être nécéssaires pour capter toutes les subtilités de ce merveilleux album qu'est The Unforgiving... N'ayons pas peur de le dire, WITHIN TEMPTATION signe là son meilleur album depuis... Mother Earth.

Note : 9/10

Chronique : Nono666