WITHIN TEMPTATION - An Acoustic Night At The Theatre
Sony/BMG
Style : Acoustic Symphonic Metal
origine : Pays-Bas
Sortie : 2009
Site Web : www.within-temptation.com

01. Towards The End / 02. Stand My Ground / 03. Caged / 04. All I Need / 05. Frozen / 06. Somewhere (ft. Anneke van Giersbergen) / 07. The Cross / 08. Pale / 09. What Have You Done (ft. Keith Caputo) / 10. Memories / 11. Forgiven / 12. Utopia (ft. Chris Jones)

WITHIN TEMPTATION meuble encore l'absence. Cette peur de se faire oublier par ses fans les force à sortir des live à n'en plus finir. Enregistré avec un orchestre, c'est fait, enregistré en version "normale", déjà utilisé, alors on passe à la version acoustique. Bon c'est pas original mais ça vous fera patienter et génèrera quelques euros en plus dans les caisses. Les détracteurs du penchant "pop" de WITHIN TEMPTATION pourront s'en donner à fond dans la critique de la surenchère du groupe pour se faire plus consensuel. La critique du procédé faîte, passons au principal, le contenu... La voix de Sharon est toujours magnifique, la production est digne de ce gros calibre du Metal symphonique et le groupe nous gratifie d'un titre inédit "Utopia", une ballade en duo avec Chris Jones. Ce nouveau titre passe très bien l'épreuve et sort même du lot. Les morceaux tirés des précédents albums ne gagnent rien à être mis à la sauce acoustique. WITHIN TEMPTATION a un style d'écriture qui ne s'allie pas vraiment au genre épuré d'une ambiance acoustique. On retrouve les mélodies connues et la voix angélique de la beauté néerlandaise mais on ressent un manque même s'il faut reconnaître la plupart du temps un très bon travail d'adaptation. Quoi qu'il en soit, An Acoustic Night At The Theatre se fera une place dans le coeur des fans du groupe avec "Somewhere", le duo avec Anneke van Giersbergen. L'ancienne chanteuse de THE GATHERING accompagne de sa voix un des grands morceaux du répertoire de WITHIN TEMPTATION. Voici un live de plus...très bon dans sa conception et son éxécution sauf qu'il me semble contre-nature de part l'origine grandiloquente des titres.

Note : 8/10

Chronique : Florent

HOUSE OF LORDS - Big Money
Frontiers Records
Style : Melodic Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.jameschristianmusic.com

01. Big Money / 02. One Man Down / 03. First To Cry / 04. Searchin' / 05. Someday When / 06. Livin' In A Dream World / 07. The Next Time I Hold You / 08. Run For Your Life / 09. Hologram / 10. Seven / 11. Once Twice / 12. Blood

HOUSE OF LORDS connait la musique... avec son nouvel opus, Big Money, il poursuit son chemin dans les hautes sphères de l'excellence. Cartesian Dreams m'avait déja mis une claque sévère derrière la nuque tant je l'avais trouvé bon, j'avoue d'ailleurs avoir un petit faible pour celui-ci plutôt que pour Big Money. Mais attention, ce n'est qu'un avis personnel car avec cette dernière réalisation, on est dans une pure lignée qualitative. Tout d'abord James Christian a une voix absolument géniale et il donne aux compos cette enveloppe soyeuse, délicate, suave et infernalement efficace. Un sacré bonhomme, le bougre, qui est accompagné avec classe par un line-up identique au précédent album. Grand fan de ce style qui sait allier puissance et mélodie, c'est carré du début à la fin sur les 12 titres distillés ici, c'est d'ailleurs à se demander quelle est leur recette miracle pour pondre trois albums successifs aussi balaises. La première écoute m'a scotché (désolé mais tout de même un poil moins que Cartesian Dreams qui lui m'avait figé telle une statue de l'île de Paques !), la deuxième m'a confirmé le potentiel puissance 10 de l'opus et la troisième m'a fait penser : Damned, un big singer, des big musiciens, des big compos pour ce Big Money, y a pas à tortiller, HOUSE OF LORDS est un big groupe ! Il m'est délicat (et c'est pour ça que je ne le fais pas) de ressortir tel ou tel morceau car tout est bon, pas de faute de goût, rythmique blindée, guitare saillante, production parfaite etc.... Finalement que des compliments, je ne vais pas renier ma grosse faiblesse pour ce groupe. En tout cas, fans de Hard Rock mélodique carré, vous trouverez de belles perles dans cet écrin, de la légéreté à la force, tout y passe avec aisance. Seul petit conseil que je peux donner, c'est de sortir de l'impact auditif énorme (si bien sûr c'est votre cas !) de Cartesian Dreams pour pouvoir apprécier ce Big Money à sa juste valeur, si vous y parvenez, alors ce ne sera que du bonheur, du big bonheur ! HOUSE OF LORDS a mis le régulateur de vitesse et se balade avec aisance sur l'autoroute du Hard Rock mélodique.

Note : 8,5/10

Chronique : Nigel Stargazer

HOUSE OF LORDS - Cartesian Dreams
Frontiers Records
Style : Hard FM
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.jameschristianmusic.com

01. Cartesian Dreams / 02. Born To Be Your Baby / 03. Desert Rain / 04. Sweet September / 05. Bangin' / 06. A Simple Plan / 07. Never Never Look Back / 08. The Bigger They Come / 09. Repo Man / 10. Saved By Rock / 11. Joanna / 12. The Train (Bonus Track)

La voix de James Christian et les compositions ainsi que la guitare de Jimi Bell vous manquaient ! Pas de panique, HOUSE OF LORDS fait une rentrée studieuse avec un grand album de Hard FM. Pour ma part, il me semble supérieur à Come To My Kingdom. Cartesian Dreams est plus ancré dans les 90's avec des mélodies souvent simplifiées mais très travaillées. Les îdées de compositions démontrent que le groupe Américain n'a pas encore tout dit. La qualité première de cet album est incontestablement ses refrains imparables, nettement plus percutants à mon sens  et à mon goût que sur ses derniers devanciers. Le timbre de James Christian est magnifique et conçu pour le Hard Rock mélodique. Les ballades et morceaux Rock nous enveloppent de bonheur par leur mélodicité. Une voix féminine vient apporter la petite touche en plus sur "Repo Man". Les power-ballades mériteraient de se vendre en gros dans les hyper ("Sweet September")... Voici du bel ouvrage, de la musique FM de haut niveau pour tous ceux qui aiment les hymnes !

Note : 9/10

Chronique : Florent

NASHVILLE PUSSY - From Hell To Texas
SPV/Steamhammer
Style : Southern Hard Rock'n'Roll
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.nashvillepussy.com

01. Speed Machine / 02. From Hell To Texas / 03. Drunk Driving Man / 04. Lazy Jesus / 05. I'm So High / 06. Ain't Your Business / 07. Dead Men Can't Get Drunk / 08. The Late Great USA / 09. Pray For The Devil / 10. Why Why Why / 11. Stone Cold Down / 12. Gimme A Hit Before I Go

Les sudistes ricains de NASHVILLE PUSSY sont un peu les DRAGONFORCE du Southern Rock'n'Roll. On branche les guitares et on démarre à fond, que ce soit vocalement ou dans le tempo. La réverb' bien positionnée, la bière au frais... Leur musique n'est pas prise de tête, on est loin de textes ou concept - albums sur Kant, Dante ou les Lumières. Ici, c'est fête, bières, filles faciles, et l'animal de compagnie est le tattoo. Mais au final que reste t-il ? Des bruitages far-west ou éthylique (cheval au galop, canettes de bières qui tombent), des paroles consternantes, une musique banale au possible ! Cinquième album et loin d'être leur meilleur ! On peut retirer du plaisir à écouter les solis typiques du style, mais là aussi, rien de génial. Les morceaux ne sont pas (ou peu) convaincants, dû à une écriture en mode automatique. Si vous êtes nostalgiques de MOTÖRHEAD, ce sympathique ersatz saura vous distraire, à condition de n'être pas trop regardant sur la qualité de ce produit sentant la sueur du Sud. Il doit y avoir des centaines d'albums du même calibre dans les bacs d'ocas', alors faîtes des économies ! Si vous trouvez From Hell To Texas bon ou génial, c'est que vous avez ratés 98 % des albums (je suis correct, je n'ai pas osé mettre 100 %) du monde Metal qui valent la peine, alors bougez vous le cul !

Note : 5/10

Chronique : Florent

AXEL RUDI PELL - The Ballads IV
SPV/Steamhammer
Style : Hard Rock Ballads
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.axel-rudi-pell.de

01. Where The Wild Waters Flow / 02. Holy Diver (Dio cover) / 03. Hallelujah (Leonard Cohen cover) / 04. Northern Lights / 05. Noblesse Oblige / 06. Love Gun (Kiss cover) / 07. Glory Night / 08. In The Air Tonight (Phil Collins cover) / 09. Touching My Soul / 10. Like A Child Again / 11. No Chance To Live / 12. Haunted Castle Serenade / 13. The Curse Of The Damned

Bon nombre de groupes de Hard Rock / Heavy Metal se sont frottés à l'exercice de la ballade, l'exemple le plus marquant étant sans doute SCORPIONS. AXEL RUDI PELL est lui aussi coutumier du fait, ponctuant chacune de ses réalisations de quelques langoureuses ballades. Initiée en 1993, la série des compilations The Ballads en est aujourd'hui à son quatrième volume, couvrant l'ère allant de Mystica (2006) à The Crest (2010), soit quatre albums. Le fan y trouvera des morceaux qu'il connait déjà, d'où un intérêt plutot limité, à moins d'être dingue de ballades et de vouloir les posséder toutes sur un même support, ça, le blond guitariste l'a bien compris et nous livre donc trois inédits : une nouvelle composition originale, "Where The Wild Waters Flow", qui s'inscrit dans la continuité de ce qu'AXEL RUDI PELL a pu proposer en terme de ballades par le passé, une jolie mélodie, une guitare virtuose, le tout non dénué d'une certaine puissance et le tour est joué... S'en suit le moment d'émotion de l'album, l'hommage à Ronnie James DIO à travers une relecture piano/voix du célèbre "Holy Diver" vraiment très réussie, pas sûr en revanche qu'elle soit au gout de tous tant cet hymne Heavy Metal apparait là sous un nouveau jour. Autre inédit, la reprise du "Halleluja" de Leonard COHEN dans une version somme toute assez fidèle à l'originale, quoiqu'un choeur d'enfants y fait ici son apparition. Outre ces trois nouveautés, on retiendra les excellents "Glory Night", "Touching My Soul", le très bel instrumental "Noblesse Oblige" et "Northern Lights" auquels viennent s'ajouter les reprises de "Love Gun" (KISS) en acoustique et "In The Air Tonight" (Phil COLLINS), autant de titres nous permettant d'apprécier tout le talent guitaristique d'Axel Rudi PELL et l'immense chanteur qu'est Johnny GIOELI, dont le timbre puissant et gorgé de feeling fait encore une fois des merveilles... Alors si vous n'êtes pas allergique aux ballades, ce nouveau recueil de "douceurs" saura immanquablement vous séduire.

Note : 7,5/10

Chronique : Nono666

AXEL RUDI PELL - The Crest
SPV/Steamhammer
Style : Heavy mélodique
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.axel-rudi-pell.de

01. Intro / Prelude Of Doom / 02. Too Late / 03. Devil Zone / 04. Prisoner Of Love / 05. Dreaming Dead / 06. Glory Night / 07. Dark Waves Of The Sea (Oceans Of Time Part II : The Dark Side) / 08. Burning Rain / 09. Noblesse Oblige (Opus #5 Adagio Contabile) / 10. The End Of Our Time

AXEL RUDI PELL possède maintenant une carrière et une discographie aussi longues que sa « jolie » crinière blonde. Mais on se fait pourtant avoir comme des bleus à chaque nouvel album du guitariste Allemand : en voyant la pochette, on s’attend à écouter un gros Heavy épique… Encore raté, car il s’agit d’une forme de Heavy Metal plus délicate et mélodique, voire à tendance FM sur certains morceaux. Un genre dépassé, certes, mais c’est quand même super bien fichu. Allant du morceau enlevé ("Too Late") aux chansons plus longues et ambiancées ("Dreaming Dead", "Dark Waves Of The Sea"… "), en passant par la ballade classique mais tout à fait à sa place dans ce contexte ("Glory Night"), The Crest couvre un spectre musical varié et maîtrisé de bout en bout. Bien qu’il s’agisse de son projet solo, on ne peut pas dire que Pell soit un guitariste éxubérant, privilégiant plutôt les chansons et leur efficacité. Idem en ce qui concerne le chanteur Johnny Gioeli, à la voix puissante tout à fait appropriée, et les claviers discrets de Ferdy Doenberg. De plus, la production est tout ce qu’il y a de plus actuelle, malgré cette batterie au son un peu too much. Voilà donc un album sobre mais classieux, à l’image de l’instrumental "Noblesse Oblige". Comme ce fut mon cas, certains trouveront peut-être que sur ce disque plane l’ombre d’un lutin qui fut l’un des plus grands messieurs du Metal...

Note : 8/10

Chronique : Morbid S.

FURIOUS ZOO - A.nal O.riented R.ock : Furioso V
Brennus Music
Style : Hard Rock
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.hantson.com

01. Who Is Who / 02. Go ! / 03. Tied Up / 04. When The Damage's Dones / 05. Insomnia / 06. Spread Your Wings To Fly / 07. Heal Me / 08. Dirty Diva / 09. Make Me Believe / 10. Spirits / 11. Big Boobies / 12. Eye Can See / 13. Locomotive Breath (Jethro Tull Cover) / 14. I'll Go Alone

Mais comment fait Renaud Hantson pour être ainsi sur tous les fronts : carrière solo, école de chant et de batterie, 2 albums sortis avec SATAN JOKERS en 2009, l'organisation du SATAN'S FEST... ce mec n'est pas humain ! Et le voici déjà de retour avec son groupe de Big Rock FURIOUS ZOO et un cinquième album : A.nal O.riented R.ock ou pour faire court A.O.R.. Alors quoi de neuf du côté de nos Furieux Zozos, et bien pas grand chose en fait, si vous aviez aimé Furioso IV, il n'y a pas de raison pour que ça change, vous accrocherez immédiatement à cet A.O.R. aux relents de GUNS'N'ROSES, de ZZ TOP ou de BON JOVI... du bon Hard Rock pêchu comme on l'aime, chaque compo est axée sur le côté fédérateur, avec ses guitares massives, ses refrains accrocheurs et bien sûr le chant inimitable et chaud de Renaud Hantson. C'est en live que ces titres prendront leur réelle dimension, 14 titres sont ici présents mais on ne s'ennuie pas une minute, aucun remplissage, juste des compos imparables prêtes à vous faire passer du bon temps en tapant de pied et en secouant la tête, à ce titre "Big Boobies" en est un bon exemple, se révélant vraiment irresistible, tout comme "Who Is Who" ou "Insomnia"... Encore un très bon album de la part de Mr Renaud Hantson qui, décidément, ne déçoit jamais...

Note : 8/10

Chronique : Nono666

SATAN JOKERS - Fetish X
XIII Bis Records
Style : Heavy Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.hantson.com

01. Prélude 2010 / 02. Satan / 03. Ephémère / 04. Hypnotiseur / 05. Fetish X / 06. Illégal / 07. Presque Humains / 08. Chimères / 09. Bulldozer / 10. L'Enfer C'est Ici (I. L'Enfer C'est Ici / II. Dictateurs / III. Guerilla (Instrumental) / IV. Humanité Bafouée / V. Propoganda (Instrumental) / VI. Movimiento Nacional (Instrumental) / VII. L'Enfer C'est Ici - Final / 11. Les Fils Du Metal / 12. Pas Fréquentables

23 ans sans rien à se mettre sous la dent, du moins rien de réellement nouveau hormis le Best Of Live et Hardcore Collectors fait de raretés d'époque, puis arrive 2009 et SATAN JOKERS fait un retour inespéré et nous balance, à 7 mois d'intervalle, deux albums, que dis-je, deux bombes de Hard Rock/Heavy Metal prêtes à exploser. Comme Renaud HANTSON l'a déclaré, SJ 2009 n'était qu'un avertissement, une mise en bouche avant le plat de résistance qu'est ce nouvel opus. On aurait pu craindre des compositions torchées à la va-vite vu le temps très court qui sépare les 2 sorties... tout faux ! Fetish X se veut au contraire plus travaillé, technique et abouti, et se révèle bel et bien la bombe que l'on était en droit d'attendre d'un tel groupe. Renaud se charge comme à la grande époque de toutes les parties de batterie et se montre tout aussi impressionnant derrière son kit qu'au micro où il délivre une prestation vocale tout bonnement ahurissante de puissance et de maitrise. Dés l'ouverture de ce Fetish X, on se retrouve en terrain connu avec le "Prelude 2010" qui n'est autre que l'intro qui précédait "Les Fils du Metal" à l'époque. Déboule ensuite l'imparable "Satan" au refrain addictif ("Laisse Satan faire, reste en enfer...") bientôt suivi d'"Ephémère", une critique acerbe sur l'univers de la télé-réalité, un titre bien speed et rentre dedans tout comme peuvent l'être "Fetish X" ou "Bulldozer" qui tel un rouleau compresseur ecrase tout sur son passage. Mais le titre le plus impressionnant est sans conteste "L'Enfer C'est Ici", un morceau concept de 20 minutes divisé en 7 parties démontrant un imposant travail de composition pour un résultat des plus inspirés. Michael ZURITA tient une place de plus en plus importante au sein du combo, se montrant impérial en solo ("Ephémère", "Guerilla"...) tout comme Pascal MULOT vraiment digne du regrétté Laurent BERNAT ("Dictateurs", "Guerilla", "Propaganda"). Et l'album se conclue avec les hymnes que sont "Les Fils du Metal" et "Pas Fréquentables" dans des versions actualisées et réenregistrées par la formation actuelle prouvant, s'il en est besoin, que ces titres n'ont pas pris une ride et que, doté d'un son bien actuel, ont encore une place de choix dans le répertoire de SATAN JOKERS. En définitive, Fetish X est une pure tuerie, un véritable maitre-étalon du Metal Français. Vénérez SATAN JOKERS ou soyez damné par SATAN !!!

Note : 9,99/10

Chronique : Nono666

SATAN JOKERS - SJ 2009
XIII BIS Records
Style : Heavy Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.hantson.com

01. Silicone Baby / 02. U.S.A. (Union Sacrée Des Assassins) / 03. Voodoo / 04. Combat / 05. Paris Nuit / 06. Indien De Demain / 07. Mouroir / 08. Electrique / 09. 200 Chrono / 10. Addiction (Souffrir Avec Toi) / 11. Ma Guitare / 12. Lunettes Noires / 13. Professionnelle / 14. Sorcier (Remix 2008)

S'il est un album que l'on attendait pas forcément, c'est bien celui-là. Certes il y a bien eu quelques signes avant coureur comme la sortie courant 2005 de Best Of Live ou plus récemment, en 2008, de Hardcore Collectors, recueil de titres inédits ou live qui remettait SATAN JOKERS sur les rails de l'actualité. Aujourd'hui, Les Fils du Metal sont bel et bien de retour quelques 23 ans après l'arrêt du groupe. Renaud HANTSON, seul rescapé de la formation d'origine, revient accompagné d'un line-up tout neuf comprenant en ses rangs Pascal MULOT (TRIPLE FX, P. RONDAT) à la basse, Michael ZURITA (TAI PHONG, GOGOL 1er) et Olivier SPITZER (STATORS, REBEL) aux guitares ainsi que Marc VAREZ (VULCAIN, BLACKSTONE) à la batterie). Certains diront qu'il ne s'agit là que d'un projet de HANTSON souhaitant capitaliser sur le nom SATAN JOKERS... et bien rassurez-vous il n'en est rien, dès l'entame de ce SJ 2009 nous voilà replongé à la grande époque des 80's où SATAN JOKERS régnait en maitre aux côtés des WARNING, VULCAIN et autres BLASPHEME et SORTILEGE... D'emblée "Silicone Baby" annonce la couleur, Renaud HANTSON n'a pas chanté de manière aussi agressive depuis bien longtemps, ce titre est bati sur un tempo rapide et Heavy qui nous prouve, s'il en est besoin, que l'univers et l'âme de SATAN JOKERS sont bien présents. On continue avec "U.S.A. (Union Sacrée Des Assassins)", un morceau hyper efficace au refrain imparable appelé à devenir un classique du groupe... "Voodoo", quant à lui, rappelle dans l'esprit l'album III, un titre lourd et groovy assez lent. "Combat" est basé sur un mid tempo et est encore une fois doté d'un refrain accrocheur particulièrement efficace, tout comme "Mouroir" véritablement taillé pour la scène, un morceau qui n'aurait pas dépareillé sur l'album Trop Fou Pour Toi. "Paris Nuit" déboule sur un riff bien Heavy et des choeurs bien présents... encore un titre imparable... et tout l'album est dans la même lignée. Renaud HANTSON au chant n'a rien perdu de sa superbe, délivrant tout au long de ce SJ 2009 une prestation vocale des plus convaincantes comme sur "Indien de Demain", un duo enflammé aux côtés de Christian AUGUSTIN, Mr Zouille de SORTILEGE, autre chanteur mythique de la scène française des 80's. "Addiction (Souffrir Avec Toi)" se veut plus commerciale, ou plus Pop dirons nous, un peu dans l'esprit des titres les plus accessibles de Trop Fou Pour Toi. Seul "Ma Guitare" se montre un cran en dessous, ce titre aurait plus eu sa place sur un album solo de Renaud que sur ce SATAN JOKERS... Difficile d'extraire un titre plutôt qu'un autre tant nous avons ici un album homogène, HANTSON a su faire preuve d'un grand talent d'écriture, renouant sans mal avec l'esprit qui animait les premiers albums de SATAN JOKERS et finalement ce nouveau line-up se montre convaincant à plus d'un titre, Pascal MULOT rendant un vibrant hommage à son ami Laurent BERNAT (génial bassiste du combo décédé en 2004) avec des parties de 4 cordes absolument fantastiques ("Lunettes Noires"...), tout comme Michael ZURITA qui nous délivre des soli inspirés, impressionnant de maitrise et de technique. A noter une apparition de Stephane BONNEAU, guitariste d'origine, sur "Sorcier (Remix 2008)" que l'on pouvait déjà retrouver sur Hardcore Collectors. Un album énergique pour un retour fracassant d'un des chefs de file du Hard Rock des 80's. Chapeau Monsieur HANTSON !

Note : 9/10

Chronique : Nono666

LYNAM - Tragic City Symphony
Cool Green Recordings / Mascot
Style : Hard Rock Punkisant
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.lynammusic.com

01. Is This a Heartbreak or a Loaded Gun ? / 02. Enemy / 03. Lindsay Says / 04. Just Say Anything / 05. Save My Soul / 06. Porn Star / 07. Can't Do Anything / 08. If You Leave / 09. Make It Alright / 10. White Trash Superstar / 11. A Million Ways / 12. Suffer

Bien qu'étant la réédition de leur dernier album sorti en 2008, il faut bien avouer que nous n'avions guère entendu parler de LYNAM jusqu'à aujourd'hui... partons donc à la découverte de ce Tragic City Symphony... Une fois appuyé sur Play, nous avons la bonne surprise d'être accueilli par un excellent "Is This A Heartbreak Or A Loaded Gun ?" sonnant très DEF LEPPARD avec son refrain typique de la periode Hysteria. Le titre suivant, "Enemy", semble être du même tonneau, un bon Hard Rock rentre dedans et pêchu, malheureusement le plaisir est de courte durée, on part ensuite vers quelques ballades acidulées que n'aurait pas renié GREEN DAY ("Just Say Anything", "If You Leave") bien loin d'être transcendantes, il faut néanmoins reconnaitre à LYNAM quelques titres bien énergiques et efficaces comme "Make It Alright", "Porn Star" ou "Save My Soul" que bon nombre pourront apprécier... pour peu d'être fan de GREEN DAY. Quelques titres imparables ("Is This A Heartbreak Or A Loaded Gun ?") mais trop peu pour intéresser sur la longueur d'un album complet. LYNAM devrait à l'avenir se concentrer sur ce type de compos plutôt que de livrer à tout va des ballades insipides dont l'intérêt est plus que limité... Attendons de voir ce que donnera le prochain album pour se faire un avis définitif !

Note : 5/10

Chronique : Nono666