• YES - In The Present - Live From Lyon
    Frontiers Records
    Style : Progressive Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.yesworld.com

    YES_In The Present-Live From Lyon



    Disc 1 : 01. Siberian Khatru / 02. I’ve Seen All Good People / 03. Tempus Fugit / 04. Onward / 05. Astral Traveller / 06. Yours Is No Disgrace / 07. And You and I / 8. Corkscrew (Acoustic Solo)
    Disc 2 : 01. Owner Of A Lonely Heart / 02. South Side Of The Sky / 03. Machine Messiah / 04. Heart Of The Sunrise / 05. Roundabout / 6. Starship Trooper

    YES, groupe mythique formé en 1969 et qui a eu dans ses rangs des musiciens aussi talentueux que Steve HOWE (guitare), Trevor RABIN (clavier), Bill BRUFORD (batterie), Jon ANDERSON (chant), Peter BANK (guitare) ou Rick WAKEMAN (clavier) etc... Un groupe qui est l’une de ces formations légendaires qui peut se vanter d’avoir une sacrée discographie avec bon nombre d'albums passés à la postérité : Yes (1969), Fragile et Close To The Edge (1972) ou Going For The One (1977) pour n'en citer que quelques uns. Aujourd’hui composé des trois piliers que sont Steve HOWE (guitares), Chris SQUIRE (basse) et Alan WHITE (batterie, percussions), rejoints par oliver WAKEMAN (claviers et fils de !), et Benoit DAVID, clone officiel de Jon ANDERSON, reprenant le micro à celui-ci évincé pour cause de maladie. Son timbre de voix se rapprochant tellement de celui d'ANDERSON qu’à certains moments on a l’impression d’entendre Jon lui même... Les revoilà donc aujourd'hui avec un double album live enregistré lors d’un show à Lyon en 2009.... Alors certes l'intérêt est plutôt limité, notamment pour l’heureux possesseur de Yessong (1973) ou des deux volets de Keys To Ascension sortis respectivement en 1996 et 1997. Le seul véritable intérêt résidant en la présence dans la setlist de "Fugit Tempus" et "Machine Messiah", deux morceaux extraits de Drama (1980), album que Jon ANDERSON s'est toujours refusé d’interpréter en live. À l’écoute de ce In The Present - Live From Lyon, on se rend compte que le groupe, même s'il n'a pas encore trouvé tous ses repères, reste une machine très bien huilée en live avec certains morceaux comme "Onward" (Tormato) ou "Machine Messiah" (Drama) qui sortent du lot, malheureusement à d’autres moments le soufflet retombe et on s’ennuie ferme, pour preuve ce "Astral Traveller" (Time And A Word) mou du genou, coupé par un solo de batterie franchement dispensable. En revanche, Live From Lyon dispose d’une bonne production, d’un artwork soigné signé Roger Dean, déjà auteur de nombreuses pochettes pour YES. On regrettera toutefois l'absence de ce petit grain de folie qui a fait la réputation du groupe en live (écoutez donc Yessong et vous comprendrez, la comparaison est édifiante !). Il aurait sans doute été plus judicieux pour le groupe d’enregistrer une date en fin de tournée, ceci ayant à n'en point douter amené une plus grande cohésion entre les musiciens. En résumé, un album réservé aux puristes du groupe, ne serait-ce que par la présence des deux titres issus de Drama, pas franchement indispensable pour les autres, à moins d'être à court de somnifères...

    Note : 6/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    YES_Band Live
     
     

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  • YES - Fly From Here
    Frontiers Records
    Style : Progressive Rock
    Pays : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.yesworld.com

    YES_Fly From Here



    01. Fly From Here - Overture / 02. Fly From Here Pt. I - We Can Fly / 03. Fly From Here Pt. II - Sad Night At The Airfield / 04. Fly From Here Pt. III - Madman At The Screens / 05. Fly From Here Pt. IV - Bumpy Ride / 06. Fly From Here Pt. V - We Can Fly / 07. The Man You Always Wanted Me To Be / 08. Life On A Film Set / 09. Hour Of Need / 10. Solitaire / 11. Into The Storm

    Retour de YES, groupe mythique de la scène Rock progressif avec son 21ème album Fly From Here. Dix ans après Magnification qui ne figure pas dans les meilleurs réalisations, sans Jon Anderson (chanteur emblématique) et sans Rick Wakeman (claviers), YES tente de conquérir ou reconquérir les fans du style. Pari risqué quand on sait que deux des têtes pensantes ne sont plus là mais c'est sans compter sur la détermination des vieux briscards que sont Steve Howe aux guitares, Chris Squire à la basse, Geoff Downes aux claviers et Alan White à la batterie accompagnés du petit nouveau Benoit David au chant. La production a été confié à Trevor Horn, pote de l'ami Downes, d'ailleurs ils sont à l'origine des BUGGLES (groupe au succés planétaire avec "Video Killed The Radio Star") et le tout sort via Frontiers Records. Alors certes, la polémique va aller bon train sur cet album, d'une part par le changement de chanteur, d'autre part sur la capacité que peut avoir YES de nous distiller des compos de haut niveau. Ayant découvert le groupe avec l'album Relayer, à l'époque sur une cassette, je me souviens avoir été quelque peu largué au début et qu'il m'a fallu un certain temps pour rentrer dans l'univers de YES, par contre une fois installé, on s'y sent bien, tout du moins ce fut mon cas. Bien sûr Fly From Here n'est pas comparable à Close To The Edge, Relayer ou Going For The One, je le trouve plus abordable tout en étant bien structuré et riche. Le titre éponyme (scindé en 6 parties) est d'aillleurs une compo des 80's, revue et dépoussiérée. Je me doute que l'anarchie va régner dans les divers commentaires sur cet album et que chacun y donnera de sa nostalgie, de ci, de là, du regret de, du manque de etc... et bien moi, je l'aime bien cet opus car sans révolutionner, sans défigurer son style, YES fait bien son boulot et se veut plus facile d'approche au regard d'albums plus anciens. Benoit David ne peut et ne pourra jamais remplacer Jon Anderson et pourtant il se débrouille pas mal du tout, son timbre a quelques affinités avec son illustre prédécesseur, Steve Howe a encore une belle souplesse dans les doigts et les touches claviers / piano de Downes font sensiblement jeu égal avec Wakeman, moins démonstratives peut être. J'ai adoré le titre "Fly From Here " et sa strucure bien décomposée en six parties, riche, sachant taper dans le titre accrocheur mais bien copieux dans son ensemble. Marrant d'ailleurs, le jeu de Howe fait penser à l'ami Gilmour sur la part 2 ! Sans rentrer dans un détail ennuyeux, la totalité s'écoute de façon agréable et même si ce Fly From Here ne sera sans doute pas adulé dans la discographie de YES, il n'en reste pas moins un très bel album qui permet de se poser et qui donne une vision assez sympathique du groupe. Pas de transcendance musicale mais un plaisir d'écoute non négligable.

    Note : 8.5/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    YES_Band 2011
     
     

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  • UNISONIC - Ignition
    earMusic
    Style : Hard Rock
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.unisonic.de

    UNISONIC_Ignition



    01. Unisonic / 02. My Sanctuary / 03. Souls Alive (Démo version) / 04. I Want Out (Live version)

    Destiné à préparer le terrain avant la sortie du premier véritable album, Ignition est le premier contact discographique que nous avons avec UNISONIC, supergroupe constitué de Michael Kiske (ex-HELLOWEEN, PLACE VENDOME), Dennis Ward et Kosta Zafiriou (PINK CREAM 69), Mandy Meyer (KROKUS, GOTTHARD) et... Kai Hansen (GAMMA RAY, ex-HELLOWEEN)... Pensez donc, plus de vingt ans que l'on avait plus revu les deux ex-HELLOWEEN au sein d'un même groupe, voilà qui a de quoi susciter quelques émois et attiser la curiosité des fans. Que ceux qui pensent avoir à faire à un HELLOWEEN bis passent leur chemin car même si "Unisonic", premier single des Allemands, peut évoquer le HELLOWEEN de Pink Bubbles Go Ape, dès le second titre "My Sanctuary", la musique des Teutons se teinte d'une coloration plus Hard Rock que Power/Speed Metal, rien de revolutionnaire mais plutôt bien fichu tout de même... C'est ensuite "Souls Alive" au registre Heavy/Rock, un titre à l'état de démo composé avant que Kai Hansen ne se soit joint à l'aventure UNISONIC, et enfin, cerise sur le gateau pour les fans du HELLOWEEN de la grande époque, "I Want Out" en version live referme ce premier EP. Michael Kiske y livre une prestation ponctuée de montées dans les aigüs tout bonnement époustouflante, le vocaliste n'a rien perdu de sa superbe et nous le prouve ici ! Il va sans dire que trois titres c'est un peu juste pour juger du réel potentiel d'un groupe, on attendra donc l'album pour se prononcer définitivement... Ignition est en tous cas un premier pas fort sympathique et encourageant qui ne demande qu'a être confirmé !

    Note : 7,5/10

    Chronique : Nono666

     

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  • SEPTICFLESH – The Great Mass
    Season Of Mist
    Style : Atmospheric Death Metal
    Origine : Grèce
    Sortie : 2011
    Site Web : www.septicflesh.com

    SEPTICFLESH__The Great Mass



    01. The Vampire From Nazareth / 02. A Great Mass Of Death / 03. Pyramid God / 04. Five-Pointed Star / 05. Oceans Of Grey / 06. The Undead Keep Dreaming / 07. Rising / 08. Apocalypse / 09. Mad Architect / 10. Therianthropy

    Qui en 2007 aurait dit que les Grecs de SEPTICFLESH fraîchement reformés seraient en mesure de nous proposer un condensé de Death Metal atmosphérique et aux ambiances Mésopotamiennes bien ficelées ? Pas grand monde et pourtant, Communion est encore aujourd’hui un des albums les plus costauds dans la discographie du quartet qui revient avec The Great Mass, qui enfonce le clou et qui permet surtout au groupe de refouler les planches, endroit où il brille particulièrement de part l’intensité qu’ils impriment à leur set. SEPTICFLESH a réussi a se forger un son, une personnalité sur une base Death Metal très disparate sur lequel vient s’appliquer tout un tas d’ambiances, de chœurs aussi grandiloquents soient ils, donnent une dimension extraordinaire à une musique qui sait se faire brute et violente à l’image de la fin d’un "Oceans Of Grey" au début pourtant très ambiant ou encore le titre d’ouverture "The Vampire From Nazareth" et ses claviers virevoltants. Clairement assumée, la personnalité de SEPTICFLESH prend encore plus de dimension sur ce huitième album qui ne renferme pas vraiment de véritable single, de titre facilement mémorisable comme "Annubis" ou "Sunlight Moonlight" sur Communion, les parties atmosphériques intègrent totalement la musique du groupe et ce The Great Mass s’écoute en un bloc indissociable et bien fichu, le plus immédiat "Rising" permettant par exemple au public le moins averti de retoucher terre. Ceux qui suivent la carrière du groupe savent très bien que SEPTICFLESH ne sort pas d’album moyen et qu’une musique sans cesse en mouvement pour éviter de tourner en rond est le moteur qui alimente Sotiris, tête pensante de ce groupe, alors évidement que certains albums s’éloignent du Death Metal mais à chaque fois, SEPTICFLESH a fait mouche, et c’est de nouveau le cas avec The Great Mass qui n’a foncièrement pas les caractéristiques d’un album de Death qui puise son essence dans ce style. On regrettera toutefois que les ambiances aient régulièrement pris le dessus sur le reste à l’image d’un "Persepolis" sur l’album précédent, les morceaux fourmillent d’idées aux claviers, presque trop, brisant également la dynamique de l’album mais c’est là le seul défaut de cet album à l’artwork sublime.

    Note: 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    SEPTICFLESH_Band 2011
     
     

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  • TESLA - Alive in Europe
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2010
    Site Web : www.teslatheband.com

    TESLA_Alive In Europe



    01. Forever More / 02. I Wanna Live / 03. Modern Day Cowboy / 04. Heaven's Trail / 05. What A Shame / 06. Shine Away / 07. Love Song / 08. What You Give / 09. The Way It Is / 10. Breakin' Free / 11. Hang Tough / 12. So What ! / 13. Signs / 14. Lil' Suzie / 15. Into The Now

    Frontiers Records nous propose de (re)découvrir TESLA à travers un album live enregistré , comme son nom l'indique, en Europe pendant la tournée faisant suite au dernier album Forever More. Le son est brut, collant parfaitement à l'esprit d'un live. Les retouches sont inexistantes, du moins à l'oreille ! On a le sentiment que TESLA a voulu offrir un contenu le plus réaliste possible à ses fans. Quinze morceaux composent ce live, porté par la voix de Jeff Keith, qui n'a rien perdu de sa superbe et les guitares de Frank Hannon et Dave Rude qui distillent les soli bluesy sur la basse ronronante de Brian Wheat. On n'oubliera pas de citer le vétéran Troy Luccketta, à l'aise derrière ses fûts, et l'on aura comme cela le groupe au complet ! Les Californiens déroulent, leurs compositions sont en béton armé dans un style (pour les malheureux, ignorants de l'excellence de leur musique) Hard Rock à tendance bluesy : un mélange d'AEROSMITH et de Hard US. Le Hard Rock est entraînant, la set-list proposant un très bon panel de la discographie du band. Les duels de guitares entre Hannon et le p'tit nouveau Rude sont de la partie, Jeff keith assure de sa voix éraillée les classiques comme "Modern Day Cowboy", "Little Suzi", "What You Give". Le charismatique chanteur est en forme, à l'image du show dynamique offert par TESLA. Dans l'absolu, ce live n'est pas indispensable au fan déjà détenteur de Comin' Atcha Live ; mais il a pour lui le fait d'être enregistré sur notre continent. Un bon point quand on connait la difficulté du groupe à s'arracher à son Amérique natale. De plus, le parti pris avec ce son enregistré dans l'instant rappelle (en mieux !) les cassettes  et CD pirates de concert ! Le néophyte y trouvera du Hard US dans toute sa splendeur, sans chichi au niveau de la production ; en contrepartie, il y dénichera des refrains, la voix et les guitares d'un géant du Hard ricain : TESLA !

    Note : 8,5/10

    Chronique : Florent

     

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  • TESLA - Forever More
    Tesla Electric Company Recordings
    Style : Hard Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2008
    Site Web : www.teslatheband.com

    TESLA_Forever More



    01. Forever More / 02. I Wanna Live / 03. One Day At A Time / 04. So What! / 05. Just In Case / 06. Fallin' Apart / 07. Breakin' Free / 08. All Of Me / 09. The First Time / 10. Pvt. Ledbetter / 11. In A Hole Again / 12. The Game / 13. My Way (Bonus track) / 14. What A Shame (Live - Bonus track)

    Ah ! TESLA ! Voici un groupe qui a sorti des albums remarquables à ses débuts. Le ton particulier de l'excellent chanteur Jeff Keith, une musique qui lorgne vers AEROSMITH en gardant ses propres inspirations ; ce groupe américain sait doser sa musique. Leur Hard Rock assez speedé à leurs débuts mais toujours très mélodique, avec cet esprit bluesy s'était un peu atténué sur le dernier opus en date Into The Now. Forever More redonne de la vigueur à ces vétérans. Depuis son retour, TESLA incorpore à sa musique une touche moderne qui assombrit les compositions. On retrouve néanmoins la touche typique du combo avec un titre comme "Just In Case", la power-ballade de rigueur "Fallin' Appart" et le très bon "Breakin' Free". Je ne vous cache pas que la qualité de cet album, quoique bonne, ne peut rivaliser avec les premiers albums. Est-ce le côté plus moderne de leur musique qui me donne la nostalgie des premiers élans des Américains ? Cette guitare plus lourde, ces mélodies plus sombre ? Ce dernier opus est travaillé et taillé pour s'ouvrir le marché Rock aux States. Les fans y retrouveront de bonnes choses mais les purs nostaliques de Hard Rock mélodique trouveront ailleurs leur dose de riffs et refrains made in 80. Cet album passe largement au dessus des deux derniéres sorties studio des ricains, donc vous pouvez y jeter une oreille... De plus comme on dit, il faut savoir vivre avec son temps !

    Note : 7,5/10

    Chronique : Florent

     

    TESLA_Band 2008
     

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  • LACUNA COIL – Dark Adrenaline
    Century Media Records
    Style : Alternative Rock/Metal
    Origine : Italie
    Sortie : 2012
    Site Web : www.lacunacoil.it

    LACUNA COIL_Dark Adrenaline



    01. Trip The Darkness / 02. Against You / 03. Kill The Light / 04. Give Me Something More / 05. Upside Down / 06. End Of Time / 07. I Don't Believe In Tomorrow / 08. Intoxicated / 09. The Army Inside / 10. Losing My Religion (REM cover) / 11. Fire / 12. My Spirit

    Mon Dieu, Marty! L’espace temporal est encore en disfonctionnement, nous sommes en 2012 et voilà un album burné de LINKIN’ PARK qui sort… Mais non, Doc c’est le nouvel album de LACUNA COIL ! Rentre la DeLoreane au garage, on reste en 2012. Voilà quel pourrait être le début d’un nouvel épisode de Retour Vers Le Futur car ce nouvel album, Dark Adrenaline, signé LACUNA COIL rapproche encore un peu plus les Italiens de LINKIN’ PARK car en plus de la production assurée par le même manitou, Don GILMORE, le style plus direct que sur l’album précédent, Shallow Life (2009) renvoie un groove que l’on connait par cœur. Toutefois, ceci est surtout vrai jusque "End Of Time" et son développement plus mélodieux qui succède à un "Give Me Something More" bien plus Rock que les titres précédents, car la suite nous replonge un peu dans l’album précédent et notamment "The Army Inside" qui renvoie plus à EVANESCENCE avec une attention toute particulière sur les mélodies vocales plus douces. Il faut bien avouer que sur le début de l’album, les guitares se font lourdes et puissantes (utiliseraient-ils des guitares sept cordes ?) et associé aux refrains immédiats à l’image d’un "Trip The Darkness", premier single de l’album. LACUNA COIL nous montre un visage qui change quelque peu avec un "Fire" ou la reprise de "Losing My Religion", énorme hit de REM, ici peu reconnaissable hormis le refrain, pas certain que les amateurs de ce groupe apprécient la version revue et corrigée par LACUNA COIL mais on peut tout de même noter que ce titre se fond plutôt bien dans l’ensemble. Alors, même constat qu’avec Shallow Life, ce nouvel album, le sixième, n’est absolument pas mauvais, la production est puissante et bien équilibrée, la prestation vocale des 2 protagonistes ne souffre d’aucune fausse note si ce n’est le manque de personnalité en modernisant les parties vocales, mais on est ici de plus en plus loin du Metal qui nourrit ce webzine. Cependant, tant que LACUNA COIL sera aussi gracieux pour proposer des albums bien ficelés, on ne peut que vous encourager à découvrir ce groupe qui dans son style excelle particulièrement, n’en déplaise aux bien pensants qui ne voient en ces Italiens que des vendus, pour nous LACUNA COIL trace juste son chemin et Dark Adrenaline est une bien belle étape qui devrait une nouvelle fois leur permettre de renforcer leur position aux USA, pour l’Europe…

    Note : 7.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    Lacuna Coil_Promo
     
     

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  • FATAL SMILE - World Domination (Special Edition)
    Sound Pollution
    Style : Glam / Rock'n'Roll
    Origine : Suède
    Sortie : 2010
    Site Web : www.facebook.com/FatalSmile

    Fatal Smile_World Domination_Special Edition



    01. S.O.B. / 02. Stranger / 03. Primed & Ready / 04. Too Far Down / 05. No Tomorrow / 06. Out Of My Head / 07. Run For Your Life / 08. Fatal Smile / 09. Straight To Hell / 10. Eve Of War / 11. Six String Gun (Bonus track) / 12. Pissed Off (Bonus track)

    FATAL SMILE a tout du groupe Glam Rock’n’Roll des années 80 tant tous les clichés sont respectés : look, attitude, fun, et même le producteur : Michael Wagener (POISON, MÖTLEY CRÜE, OZZY...). Le combo Suédois nous envoie une réédition de son troisième album World Domination de 2008, en édition spéciale comprenant 2 morceaux bonus ("Six String Gun" et "Pissed Off") ainsi que 2 clips ("S.O.B" et "Run For Your Life"). Dés le premier titre, "S.O.B", ça envoie du bon gros riff très accrocheur, première surprise : la voix de Blade, leur nouveau chanteur, est très différente des chanteurs Glam habituels, là, c’est plutôt "bikers" avec des paroles axées Sex, Drugs & Rock’n’Roll, le groupe n’évite décidemment pas les clichés du style. "Stranger" fait un peu penser à WRATCHILD, le très extravagant groupe Anglais des 80's. En revanche, des titres comme "No Tomorrow" ou "Too Far Down", plus lourds dans le rythme et moins Rock’n’Roll, peinent quelque peu à décoller. Si les solos ne sont pas ceux de Slash, Y n'en demeure pas moins un soliste plutôt créatif ayant un bon touché. FATAL SMILE fait preuve d'un réel potentiel qui reste néanmoins à confirmer avec un album qui les fera vraiment décoller, je ne pense pas que ce sera celui-ci, il va falloir encore attendre... car même si tous les titres ne sont pas égaux, World Domination reste un opus plutôt sympathique. Un album a conseiller aux fans de HANOÏ ROCK, MÖTLEY CRÜE, PAPERBACK FREUD ou encore CRASHDIET.

    Note : 7/10

    Chronique : CeD

     

    FATAL SMILE_Band
     

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  • ARCH ENEMY - Khaos Legions
    Century Média Records
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.archenemy.net

    ARCH ENEMY_Khaos Legions



    01. Khaos Overture / 02. Yesterday Is Dead And Gone / 03. Bloodstained Cross / 04. Under Black Flags We March / 05. No Gods, No Masters / 06. City Of The Dead / 07. Through The Eyes Of A Raven / 08. Cruelty Without Beauty / 09. We Are A Godless Entity / 10. Cult Of Chaos / 11. Thorns In My Flesh / 12. Turn To Dust / 13. Vengeance Is Mine / 14. Secrets / 15. The Zoo (Scorpions Cover - Bonus Digipak) / 16. Snow Bound (Acoustic - Bonus Digipak)

    Cinquième album du line-up « classique » d’ARCH ENEMY, Khaos Legions aura demandé au combo suédois une gestation de trois ans et demi. Ce laps de temps aura beau avoir servi à la publication d’un live et d’un disque de réenregistrements, on était en droit de s’attendre à une touche de remise en question. Eh bien non, ARCH ENEMY persiste et signe dans un style Death Metal (très) mélodique. Des mélodies qui semblent d’ailleurs de plus en plus mielleuses avec le temps, en particulier sur les refrains. Et même quand le groupe se fait plus menaçant ("Under Black Flags We March", le très réussi "Through The Eyes Of A Raven") ou plus agressif ("Bloodstained Cross", "Cult Of Chaos"), l’auditeur n’est pas dupe et devine que c’est pour mieux revenir à la charge avec une mélodie néo-classique bien formatée. Bon, il ne faut pas non plus cracher dans la soupe : l’ensemble reste hyper carré et catchy à souhait, les frangins Amott demeurant de fins compositeurs. Par contre, le retour d’Andy Sneap au mixage, renforce, selon moi, cette impression de « déjà entendu ». Au moins, Rise Of The Tyrant (2007), s’il était irrégulier niveau composition, avait un son plus cru qui apportait un peu de fraîcheur. Alors, ARCH ENEMY se contente-t-il d’appliquer une recette ? Ceux qui l’ont déjà vu sur scène (notamment sur DVD) seront probablement de cet avis... A moins que ce groupe ait simplement dit tout ce qu’il avait à dire...

    Note : 7/10

    Chronique : Morbid S.

     

    ARCH ENEMY_Band 2011
     
     

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  • ARCH ENEMY – The Root Of All Evil
    Century Media Records
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2009
    Site Web : www.archenemy.net

    ARCH ENEMY_The Root Of All Evil



    01. The Root Of All Evil / 02. Beast Of Man / 03. The Immortal / 04. Diva Satanica / 05. Demonic Science / 06. Bury Me An Angel / 07. Dead Inside / 08. Dark Insanity / 09. Pilgrim / 10. Demoniality / 11. Transmigration Macabre / 12. Silverwing / 13. Bridge Of Destiny

    Après un Rise Of The Tyrant en demi-teinte qui a tout de même permis à ARCH ENEMY d’assoir encore un peu plus sa suprématie sur la scène Thrash/Death mélodique, les Suédois nous proposent The Root Of All Evil. Comme l’indique son titre, cet album se veut être le récit de la génèse de ce qu’est ARCH ENEMY aujourd’hui, pour cela quoi de mieux qu’un best-of des 3 premiers albums réenregistré avec le line-up actuel ? En plus d’accéder à une requête récurrente des fans, le groupe s’offre un petit répit sans se faire oublier du public. La production des 13 titres est tout simplement excellente, agressive et dynamique, elle supporte à merveille les bombes que sont “The Immortal”, “Diva Satanica”, “Pilgrim” et “Demonic Science” ou “Bury Me An Angel” largement connues des die-hard fans et des autres. Cependant, là où cela devient plus problématique, c’est que ces albums ont déjà bénéficiés de rééditions avec divers bonus, des covers et des versions live, avec un son pratiquement aussi bon. De plus, les versions ici proposées sont identiques aux originaux, quel est alors l’intérêt ? Nous montrer qu’Angela est une super chanteuse, pas besoin de cela, on le sait déjà, quiconque a déjà vu ARCH ENEMY sur scène le sait, pourquoi ne pas réactualiser ces titres sans les défigurer, un peu d’audace aurait été apprécié pour ce genre d’exercice. Voilà un album qui aurait pu couvrir un peu de repos bien mérité, mais sachant que le groupe repart sur les routes Australiennes avec SUFFOCATION et WINDS OF PLAGUE, cela ne semble pas en être la raison, une fin de contrat avec Century Media ou bien donner enfin aux fans ce qu’ils attendent, c’est à dire un retour en arrière ? Toutefois, toutes ces considérations n’enlèvent rien à la qualité des titres ici proposés et pour ceux qui ne connaissent pas ces albums, c’est une bonne façon d’en découvrir une partie par contre si vous disposez déjà de Stigmata, Burning Bridges et Black Earth, vous pouvez faire l’impasse sur The Root Of All Evil.

    Note : 7/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    ARCH ENEMY_Band 2009
     
     

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