• SPLIT HEAVEN - Street Law
    Pure Steel Records
    Style : Heavy Metal
    Origine : Mexique
    Sortie : 2011
    Site Web : www.splitheaven.net



    01. Time Warrior / 02. The Devil Isn't Fool / 03. Night Of The Jaguar / 04. Street Law / 05. Servants Of The Night / 06. Lonewolf / 07. Road To Nowhere / 08. Red Light District / 09. Nightfall / 10. The Obscure

    Nos amis de Pure Steel Records ont eu l'excellente idée de sortir le nouvel et troisiéme album de SPLIT HEAVEN car la galette proposée est bien garnie musicalement. Ca rue dans les brancards avec un Heavy carré, speed et dynamique, mais la base est bel et bien dans nos fameuses 80's qui restent quoi qu'il en soit un vivier formidable. Aucune influence majeure ne m'a parue ressortir de ce Street Law mais c'est plutôt un mélange de ce que nos mexicanos ont écoutés et aimés. D'emblée le ton est donné et vous savez de suite la direction que votre GPS auditif va vous afficher... "Time Warrior" ouvre le bal, la voix de José Valenzuela, bien dans les aigus, est l'une des meilleures que l'on ait pu découvrir depuis quelques années, elle est celle dont les compos avaient besoin, il n'y a pas de doute. On soulignera l'efficacité redoutable de la partie rythmique avec un bassiste impressionnant, quant aux solos de guitares ils sont terribles et frappent comme des missiles. L'essence même d'un Heavy Metal avec une extrême fraicheur. "Night Of The Jaguar" est redoutable, "Street Law" divin, "Lonewolf" d'enfer et le reste n'en est pas moins efficace, pas de temps mort ! Nous ne pourrons que vous conseiller d'y préter attention car SPLIT HEAVEN a tout d'un grand, et Street Law pourrait mettre la pâté à certaines réalisations bien lisses de certains cadors se croyant intouchables dans leur canapé doré. Un achat qui ne peut vous décevoir si c'est votre breuvage métallique.

    Note : 8/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     


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  • SPLIT HEAVEN - Psycho Samurai
    High Roller Records
    Style : Heavy/Speed Metal
    Origine : Mexique
    Sortie : 2010
    Site Web : www.splitheaven.net



    01. Forged By Steel / 02. Immortal / 03. White Death / 04. Psycho Samurai / 05. The Wizard / 06. Iron Witch / 07. The Golden Times / 08. Motorblade / 09. My Soul Burns Forever / 10. Steel Liver / 11. Split Heaven (Bonus track) / 12. Eternal Life (Bonus track)

    Originellement sorti sur le label Blower Records en 2008, Psycho Samurai, le second album des Mexicains de SPLIT HEAVEN, se voit aujourd'hui réédité par High Roller Records, et le moins que l'on puisse dire c'est que nos gringos savent y faire en matière de Heavy Metal old school, reussissant même, dans un style où tout ou a déjà été dit ou presque, à apporter une touche personnelle à leur musique ; riffs bien speed, soli magnifiques, passages mélodiques très réussis, le tout est savamment composé, apportant une grande efficacité à des titres inspirés comme "Psycho Samurai", "The Golden Times" ou l'excellent bien que plus calme "My Soul Burns Forever" emmené par un chanteur au registre haut perché capable d'atteindre des notes vraiment aigues avec une aisance impressionnante. Un album fortement conseillé si vous êtes fan de Heavy/Speed à l'ancienne, n'hésitez pas à vous pencher sur cet excellent et savoureux Psycho Samurai vous ne serez pas déçu... SPLIT HEAVEN se doit d'être enfin reconnu à sa juste valeur !

    Note : 8/10

    Chronique : Nono666

     


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  • IRON MASK - Black As Death
    AFM Records
    Style : Néo classical Power Metal
    Origine : Belgique
    Sortie : 2013
    Site Web : www.iron-mask.com



    01. From Light Into The Dark / 02. Black As Death / 03. Broken Hero / 04. Feel The Fire / 05. Genghis Khan / 06. God Punishes, I Kill / 07. Rebel Kid / 08. Blizzard Of Doom / 09. The Absence / 10. Magic Sky Requiem / 11. Nosferatu / 12. When All Braves Fall / 13. Evil Strikes In Silence (Bonus track European version)

    Black As Death est le quatrième opus d'IRON MASK, un des deux groupes (avec MAGIC KINGDOM) de Dushan PETROSSI, guitariste virtuose considéré comme le Yngwie MALMSTEEN belge. Ce nouvel album voit le line-up évoluer, et ce n'est pas moins que Mark BOALS (chant) et Mats OLAUSSON (claviers), tous deux ex-YNGWIE MALMSTEEN, qui viennent unir leurs forces à PETROSSI et rejoindre l'équipe constituée de Roma SIADLETSKI (chant extrême), Vassili MOLTCHANOV (basse) et Ramy ALI (batterie)... Le résultat de cette équation de talents conjugués en est un Power Metal épique à tendance néo-classique, tantôt speed ("Feel The Fire", "Blizzard Of Doom") ou plus mid tempo (le très Maidenien "God Punishes, I Kill")... IRON MASK sait toutefois varier les plaisirs, se tournant également vers un Hard/Heavy mélodique d'excellente facture ("Broken Hero", "The Absence") et n'hesite pas à s'aventurer en territoire plus agressif le temps d'un "Nosferatu" menaçant... Alors certes cette quatrième réalisation d'IRON MASK se situe dans la droite lignée de son prédécésseur Shadow Of The Red Baron et se révèle somme toute très "classique" mais il faut bien reconnaitre que toutes les compos sont ici d'un excellent niveau, dotées de mélodies accrocheuses et de refrains imparables ("Broken Hero")... Un Black As Death certes convenu mais d'une efficacité jamais prise à défaut, n'est ce pas là aussi le signe d'un album réussi ???

    Note : 7,5/10

    Chronique : Nono666

     


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  • IRON MASK - Shadow Of The Red Baron
    Lion Music
    Style : Néo-classical Power Metal
    Origine : Belgique
    Sortie : 2010
    Site Web : www.iron-mask.com



    01. Shadow Of The Red Baron / 02. Dreams / 03. Forever In The Dark / 04. Resurrection / 05. Sahara / 06. Black Devil Ship / 07. We Will Meet Again / 08. Universe / 09. My Angel Is Gone / 10. Only The Good Die Young / 11. Ghost Of The Tzar

    Le band de Dushan Petrossi sort son troisième album avec pour trame le parcours du Baron rouge, pilote allemand de la première guerre mondiale, considéré à son époque comme un as de l'aviation... IRON MASK reste bien sûr fidèle à son style, le Metal néo-classique à la MAGIC KINGDOM (autre groupe de Petrossi), AT VANCE, voire ROYAL HUNT lorsque la musique se fait plus épique. L'album commence fort avec le titre éponyme d'ouverture "Shadow Of The Red Baron", classique dans sa structure mais parfaitement exécuté avec, comme de bien entendu dans le genre, un solo dantesque. La bonne surprise est "Forever In The Dark" et son couplet à la POWERWOLF et son refrain aéré. Les guitares mitraillettes sont bien couplées avec le moteur batterie au fil des morceaux. L'opus prend son envol immédiatement même si il faudra quelques heures de vol pour l'apprécier dans son ensemble. La touche mélodique qui s'était accrue avec Hordes Of The Brave, le deuxième effort du groupe, garde la même intensité. IRON MASK est fort techniquement mais ne se scratche pas en voulant trop en faire, les musiciens et son leader Petrossi gardent en ligne de mire le plaisir d'écoute des fans. Pas surprenant mais très bien carossé, ce Shadow Of The Red Baron fera patienter les amateurs de néo-classique jusqu'à l'arrivée prochaine du ROYAL HUNT et se glisse en duelliste convaincant des maîtres du genre.

    Note : 8/10

    Chronique : Florent

     


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  • WILD DAWN - Double Sided
    Autoproduction
    Style : Rock/Hard
    Origine : France
    Sortie : 2011
    Site Web : www.wilddawn.com



    01. Now Or Never / 02. One Louder / 03. We All Need The Same Thing / 04. Gettin' High / 05. Call Of The Wild / 06. Old School Machine / 07. Beginning Of Your End / 08. Garden Of Madness / 09. Pray For Me / 10. Behind The Mirror / 11. I've Got The Rock / 12. Wild Dawn

    Formation assez jeune mais talentueuse, WILD DAWN nous vient d'Orléans et c'est avec Double Sided que le quatuor nous embarque dans son univers Heavy / Hard et Rock dans l'âme. Après une démo et un EP pour se mettre en jambe, les gars ont peaufiné la composition et la réalisation de cette galette copieuse. C'est bien produit, varié et foutrement entrainant dans l'interprétation des douze titres qui oscillent parfois dans différents styles, et c'est sans doute cela qui apporte une certaine richesse à l'ensemble. On peut y aller d'un Metal plus "old school" en passant par un Hard/Heavy plus moderne, quelques touches US mais toujours, et je pense que c'est "l'ingrédient" majeur du groupe, avec une énergie Rock pur jus. WILD DAWN maitrise assez bien son sujet et arrive, tout au long de l'écoute, à transmettre sa fougue, un atout qu'ils ont distillé en live, rodage et école indispensable pour se forger une identité. Chaque membre a sans doute sa propre petite préférence et si l'univers musical est bien dans l'esprit Metal, ce judicieux mélange fait le dynamisme de ce Double Sided efficace. Les musiciens ont des atouts, que ce soit par une rythmique carrée, des solos calibrés ou par la voix de Greg qui se révéle puissante et incisive, se fondant "pile poil" dans les compos. Voilà une écoute énergique et bourrée d'électricité qui confirmera le potentiel des gars d'Orléans. "Now And Never", "One Louder", "Call Of The Wild", "Old School Machine", "Garden Of Madness", "Pray For Me" ou "Wild Dawn" donnent bien la tonalité de l'opus, mais les douze titres n'ont pas de lacunes flagrantes et s'écoutent d'une traite avec une bonne dose de vitamines à la clef. Si votre feuille d'imposition vous fait flipper, si l'essence est trop chère, si votre boss vous fait chier et si la météo vous déprime, penchez vous sur ce Double Sided car WILD DAWN mérite bien quelques encouragements.

    Note : 8/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     


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  • ALESTORM - Back Through Time
    Napalm Records
    Style : Pirate Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.alestorm.net



    01. Back Through Time / 02. Shipwrecked / 03. The Sunk'n Norwegian / 04. Midget Saw / 05. Buckfast Powersmash / 06. Scraping The Barrel / 07. Rum / 08. Swashbuckled / 09. Rumpelkombo / 10. Barrett's Privateers (Stan Rogers cover) / 11. Death Throes Of The Terrorsquid (ft. Ken Sorceron of Abigail Williams) / 12. I Am A Cider Drinker (The Wurzels cover - Bonus Digipack) / 13. You Are A Pirate (Lazy Town cover - Bonus Digipack)

    ALESTORM et son Black Sails At Midnight avaient laissé une belle impression, Back Through Time reprend t-il les ingrédients qui avaient fait le succés du précédent opus ? Indéniablement oui, le Metal folkisant des pirates Ecossais est bien présent dans cette nouvelle réalisation. A titre de comparaison (bizarre je l'avoue !) mais c'est un peu comme les guinguettes du bord de Marne d'il y a bien longtemps, l'aspect festif et l'amusement sont de rigueur. L'accordéon cher à André Verchuren et Yvette Horner laisse sa place aux riffs de guitares mais l'instrument foklorique n'est pas en reste. Donc Rackam Le Rouge et le capitaine Haddock ont troqués leur costard pour un perfecto dans cette "pirate" et joyeuse galette. De suite le ton RUNNING WILD est présent, ce qui s'avère de bonne augure, mais c'était déjà le cas avant, pas de surprise ! A cela viennent s'ajouter claviers et instruments du cru pour envoyer la sauce aux relents de bière et de rhum, que l'abordage commence ! 11 titres (+ 2 bonus pour l'édition digipack) qui s'avérent plein de vigueur. Le titre éponyme ouvre le bal, bruit de vagues, cris d'assaut et yo l'attaque déboule, batterie speed et rythmes de guitares, c'est bigrement entrainant, "Shipwrecked", intro de guitare et ambiance pub, voix destroy, refrains juteux, arrière plan bien Metal, un parfait mélange, "The Sunk'n Norwegian", folk d'entrée, vient vite faire virevolter les chopes de Guiness (one more drink !). Une petite chose qui n'a pas échappée lors des précedentes réalisations et qui est toujours présente, c'est cette touche à la THE POGUES qui ajoute au côté délire joyeux des compos. "Midget Saw" est du même moule avec un peu plus de speed, "Buckfast Powersmash" fast and furious et guilleret ! "Scraping The Barrel" est le titre idéal pour se balancer de droite à gauche en se tenant par les épaules, sans lacher son godet bien sur, un titre bien rafraichissant. "Rum", qui veut sans doute dire rhum, est toujours dans la lignée proposée, "Swashbuckled" agréable et simple, "Barrett's Privateers" est le must d'un délire boosté aux degrés d'alcool que même un alcooltest standard ne pourrait déceler (refrains de bringue totale !), "Death Troes Of The Terrorsquid", genre Black épique, est d'une subtilité indéniable. Voilà la globalité d'un album joyeux jusqu'au fin fond de la cale du navire et qui prouve que les scandinaves n'ont pas le monopole du style. On pourra peut-être reprocher un certain "classicisme" et un léger manque de fraicheur innovante, mais ce serait là chipoter ! Toujours est-il que pour une écoute dans laquelle la fiesta auditive a sa place, ce Back Through Time fera l'affaire.

    Note : 7,5/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     


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  • ALESTORM - Black Sails At Midnight
    Napalm Records
    Style : Pirate Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2009
    Site Web : www.alestorm.net



    01. The Quest / 02. Leviathan / 03. That Famous Ol' Spiced / 04. Keelhauled / 05. To The End Of Our Days / 06. Black Sails At Midnight / 07. No Quarter / 08. Pirate Song / 09. Chronicles Of Vengeance / 10. Wolves Of The Sea / 11. Weiber und Wein / 12. Heavy Metal Pirates

    Le Speed Metal mélodique avait les défunts RUNNING WILD pour hisser haut le pavillon de la flibusterie metallique ; la nature ayant horreur du vide, c'est aujourd'hui ALESTORM qui reprend le pavillon noir avec la même joie musicale, comme si les musiciens jouaient leur musique après avoir ingurgité de grosses rasades de rhum. Deuxième album des écossais, Black Sails At midnight reste sur le même schéma, à savoir un happy Metal, comme si le groupe était issu d'une nuit d'ivresse entre FREEDOM CALL, pour le Heavy-Speed à claviers, et ELVENKING pour le côté Folk festif. Dès les premières notes de "The Quest" on retrouve la double pédale, les choeurs pour un gros refrain, le clavier qui fait "tut tut", tout ce qu'il faut pour bourlinguer sur une mer agitée où l'aventure épique nous attend. "Leviathan" continue le voyage avec, en plus, un joli solo de guitare. Une accalmie arrive à la cinquième piste avec un mid tempo, "To The End Of Our days", étrangement le titre le moins intéressant, les Ecossais seraient-ils dépourvus de finesse ? Black Sails At Midnight ne provoquera pas le sabordage d'ALESTORM, au contraire, le band peut partir à l'abordage des jeunes guerriers metalleux pas encore au fait de leur arrivée sur la scène. Si vous accrochez à une de leur pièce, le schéma identique de la composition vous assurera d'aimer l'album complet. Voilà donc un album à prendre au second degré, pour se détendre, refrains simplistes mais bien trouvés, cousin de FREEDOM CALL, ALESTORM peut tirer sa carte du jeu.

    Note : 8/10

    Chronique : Florent

     


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  • EPYSODE - Obsessions
    AFM Records
    Style : Progressive Metal
    Origine : Belgique
    Sortie : 2011
    Site Web: www.epysode.com

    EPYSODE_Obsessions



    01. File 41807 / 02. Silences Of Dawn / 03. First Blood / 04. Obsessions / 05. Invisible Nations / 06. Gemini Syndrome / 07. Fallen's Portrait / 08. Season Of Redemption / 09. The Other Side / 10. Shadow Lord / 11. One Chance / 12. Divine Whispers / 13. March Of The Ghosts / 14. Last Sunset

    C'est autour de Samuel Arkan qu'est né EPYSODE et l'album Obsessions, le bougre est bien connu pour diverses collaborations mais également comme fondateur et guitariste du groupe VIRUS IV. C'est chez AFM que cette première réalisation voit le jour, sur la base d'un thriller concept et 14 titres pour 1h05 de musique. L'ensemble se situe dans un Progressive Heavy Metal mélodique fort subtilement dosé. Moults guests sont présentes pour les vocaux (féminins comme masculins), chaque "singer" posséde son rôle dans l'histoire de ce Heavy thriller, et chaque intervention se déroule selon la trâme écrite par Samuel. Les timbres vocaux des différents protagonistes sont adaptés aux besoins de cette galette, puissants, aérés, jouant sur la complémentarité et l'alternance de ces messieurs et dames présents. Très, très bien, notamment les parties féminines qui donnent un petit côté limite sympho d'un très bel effet ("Gemini Syndrom" et son petit côté Kate BUSH). L'album est bourré de petites ambiances pour bien nous plonger dans l'univers sombre et prenant, il faut dire que rarement une réalisation de plus de 60 minutes a réussi à nous tenir en haleine sans un petit coup de mou, c'est pourtant le cas ici car les variatons tendance softs ou hargneuses dissipent l'aspect lourd et ennuyeux. La prod est, elle aussi, de bien belle facture. Samuel Arkan officie bien évidemment à la six cordes et pour se faire aider, il a fait appel à ses pôtes musiciens qui, dans leur registre, font merveille : la section basse / batterie de PAIN OF SALVATION (Kristoffer Gildenlöw et Léo Margarit) efficaces et présents, Christophe Godin (MORGLBL TRIO) et sa guitare supplait son ami et Julien Spreutels (ETHERNITY) est à l'unisson dans sa façon de distiller les parties de claviers et les touches de piano. Musicalement on est dans de la qualité, c'est frais, énergique et recherché, voila ce qui pourrait résumer la globalité des envolées, riffs, modulations et autres ingrédients. L'album se prend et se savoure dans son ensemble, du tout bon de A à Z, et l'idée de base s'avère fort judicieuse pour offrir Obsessions et sa pléiade de guests qui donne une belle dimension à l'opus. On s'échappe un peu du routinier et c'est fort agréble, l'ami Samuel Arkan a réussi son pari, celui de proposer un album riche, intéressant et aussi prenant qu'un roman d'Agatha Christie (ou autre, on vous laisse le choix !)

    Note : 8.5/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    EPYSODE_Samuel Arkan
     

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  • DEICIDE – To Hell With God
    Century Media Records
    Style : Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.facebook.com/OfficialDeicide

    DEICIDE_To Hell With God



    01. To Hell With God / 02. Save Your / 03. Witness Of Death / 04. Conviction / 05. Empowered By Blasphemy / 06. Angels Of Hell / 07. Hang In Agony Until You're Dead / 08. Servant Of The Enemy / 09. Into The Darkness You Go / 10. How Can You Call Yourself A God

    Depuis combien de temps DEICIDE n’a-t-il pas sorti un bon album de Death capable de terrifier ceux que tonton Glenn déteste temps, les religieux ? Til Death Do Us Part tournant plutôt à la mascarade avec ses parties de guitare sans grand intérêt, les Américains sont-ils enfin sur la voix de la rédemption avec To Hell With God, dixième album tout de même ? Première chose, DEICIDE a cessé de vouloir trouver un son énorme gonflé aux hormones de synthèse et se concentre sur une production plus brute mais tellement plus organique, les riffs comme les parties vocales respirent et l’impact des blasts de Steve ASHEIM sonnent comme des bulldozers en action. Et puis, il y a cette paire de guitaristes Ralph SANTOLLA et Jack OWEN qui s’étaient tout de même bien perdu en route sur les trois derniers albums avec des parties techniques qui juraient tellement alors que "Conviction" respire là l’esprit Old-School sans pour autant omettre de faire remarquer que ces gaillards là ont les doigts affutés, cela faisait juste quatorze ans que l’on n'avait pas entendu cela, depuis un certain Serpents Of The Light. On préfère largement lorsque Glenn BENTON crie sa haine en musique plutôt qu’à travers des frasques totalement débiles comme on a pu y avoir droit lors des récentes tournées du groupe (ndlr. Etait-ce encore un groupe ?), et pour montrer l’état de forme de DEICIDE, écoutez "Hang In Agony Until You’re Dead" où nos amis retrouvent un semblant d’âme de leurs débuts. Alors DEICIDE ne réinvente pas ce qu’il a déjà inventé, mais a su équilibrer son propos en balayant un peu tout ce qu’ils ont pu faire jusque là et de toute façon qui, très franchement, attend de DEICIDE, qu’ils fassent avancer le Death Metal, non, on attend d’eux qu’ils nous explosent le crâne avec des riffs lacérés, des mélodies ciselées et une voix explosive, c’est ce qui nous est offert avec To Hell With God, le meilleur album de DEICIDE depuis trop longtemps et ça fait énormément de bien, "Save Your", "Into The Darkness You Go" ou "How You Can Call Yourself A God", nouvelles armes à la disposition de Sir BENTON pour son discours toujours aussi anti-religieux, un sentiment que l’on vous laissera seul juge en fonction de vos affinités. En attendant, To Hell With God voit DEICIDE revenir en forme, enfin !

    Note : 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    DEICIDE_Band 2011
     

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  • RHAPSODY OF FIRE - From Chaos To Eternity
    Nuclear Blast
    Style : Symphonic Power Metal
    Origine : Italie
    Sortie : 2011
    Site Web : www.rhapsodyoffire.com



    01. Ad Infinitum / 02. From Chaos To Eternity / 03. Tempesta di Fuoco / 04. Ghosts Of Forgotten Worlds / 05. Anima Perduta / 06. Aeons Of Raging Darkness / 07. I Belong To The Stars / 08. Tornado / 09. Heroes Of The Waterfall's Kingdom / 10. Flash Of The Blade (Iron Maiden Cover - Digipack Bonus Track)

    Après avoir sorti un album, The Frozen Tears Of Angels, et un Ep, The Cold Embrace Of Fear, en 2010, RHAPSODY OF FIRE continue sur sa lancée et déverse son énergie avec From Chaos To Eternity. Ce dernier opus intrigue avant son écoute pour une raison très simple, RHAPSODY allait-il faire du super dans le style qu'il pratique merveilleusement ou allait-il modifier son approche ! Et bien rassurez vous, ils sont dans une forme olympique nos amis Italiens et dès l'intro narrative envoutante du grand Christopher Lee, ça booste avec l'excellent "From Chaos To Eternity", plein de rythmes, de refrains grandioses et de ciselages de guitare, attestant de la pêche de Luca Turilli. Le fameux "Hollywood Metal" est en marche, l'album est bourré de phases symphoniques, d'ambiances, sans oublier pour autant la partie guerrière et musclée. Parties rythmiques Metal et rondeurs des claviers sont divinement survolées par la six cordes de Turilli et la partie vocale du sieur Fabio Lione qui ne faiblit à aucun moment. "Tempesta di Fuoco" est le premier des deux titres chantés en Italien, il confirme la bonne impression de l'entame de la galette, "Ghosts Of Forgotten Worlds", trés pêchu, breaks bienvenus, excelle dans le sympho-lyrique et donne un dynamisme puissant et enjoué. "Anima Perduta", le second titre en italien, apporte sa touche de douceur, Fabio Lione nous montre sa double facette vocale, celle ci étant très agréable. "Aeons Of Raging Darkness", intro basse/guitare, fait figure de bombe au sein de ce CD, le chant est rugueux, genre Black Metal, puissance et rapidité sont au rendez-vous, avec un arrière plan sympho faisant de ce titre une fusée métallique... Toutes les parties musicales et leurs applications ainsi que celles des vocaux font preuve d'un professionnalisme d'une parfaite qualité. "I Belong To The Stars", toujours dans l'optique sympho, se veut plus modéré dans l'interprétation. "Tornado" ne fait pas mentir sur l'énergie distillée, il est assez typiquement Metal dans sa globalité. "Heroes Of Waterfall's Kingdom" est le morceau de bravoure de l'opus : narrations de Mr Lee, attaques vocales et musicales en douceur et puis après c'est tout RHAPSODY OF FIRE (et ses multiples qualités) qui déferle pour notre plus grand plaisir, un morceau de choix pour un bien bel album. Neuf titres qui illustrent à merveille ce que savent faire nos amis Italiens : une alchimie de haut niveau.

    Note : 8/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     


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