• STEEL PANTHER - Feel The Steel
    Universal
    Style : Glam Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2009
     
    Steel Panther_Feel The Steel
     
    01. Death To All But Metal / 02. Asian Hooker / 03. Community Property / 04. Eyes Of A Panther / 05. Fat Girl (Thar She Blows) / 06. Eatin' Ain't Cheatin' / 07. Party All Day (Fuck All Night) / 08. Turn Out the Lights / 09. Stripper Girl / 10. The Shocker / 11. Girl From Oklahoma / 12. Hell's On Fire
     
    STEEL PANTHER reprend tous les clichés de la vague Hard Rock/Hair Metal des années glorieuses. Le comportement de poseurs, les fringues avec le look glameur ainsi que le thème générateur de leurs compositions qui tient en trois ou quatre lettres suivant la langue : SEX, in english (pour la traduction française aidez vous d'un Harrap's). Groupe à prendre au second degré, STEEL PANTHER, emmené par le leader Michael Starr, délivre une musique piochant dans un répertoire allant du Sleaze au Hard Rock classique en passant par le Fm. Un amateur y trouvera sans peine son plaisir car le band sait concocter de bonnes mélodies avec des refrains fédérateurs. Pour vous donner une îdée, sachez que les morceaux vous rappelleront tour à tour KISS, MÖTLEY CRÜE, DEF LEPPARD... et beaucoup d'autres, notamment des bands s'apparentant à leur attitude comme WIG WAM, THE POODLES,... Bref, pas de prise de tête, une bonne musique bien balancée avec une grosse dose d'énergie, alors ne boudez pas votre plaisir.
     
    Note : 8/10
     
    Chronique : Florent
     
    STEEL PANTHER_2009
     
     

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  • MORTALICUM – Progress Of Doom
    Metal on Metal Records
    Style : Heavy/Doom Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2010
    Site Web : www.mortalicum.com
     
    MORTALICUM_Progress Of Doom
     
     
    01. Guiding Star / 02. Into The Night / 03. Progress Of Doom / 04. A Darker Power / 05. Power And Control / 06. The Voyager / 07. Revolution In Vain / 08. Darkness All Around / 09. Inner Peace / 10. Damnation Of The Soul
     
    Formé en 2006 comme un projet studio par Patrick BACKLUND, MORTALICUM se trouve après 2 ans de travail un line-up solide qui enregistrera plusieurs titres démos qui ne verront jamais le jour. En 2009, le groupe a perdu son chanteur Robert WIKLANDER et c’est Henrik HÖGL qui prend la suite pour l’enregistrement du premier album du groupe Suédois, Progress Of Doom. Dans le genre nostalgique, les gaillards se placent là avec ces 10 titres 70’s au possible, on pense à BLACK SABBATH, PENTAGRAM ou CANDLEMASS pour les parties les plus Heavy mais la voix d’Henrik et plusieurs autres éléments tels que le son, quelques riffs, ramènent directement à DEEP PURPLE, une influence qui ne s’est jamais aussi bien fait sentir dans un groupe de Doom. Pourtant, les Suédois ne restent pas cantonnés à une ligne directrice vieille de plus de 30 ans, la modernité qui habite et dynamite un “A Darker Power” est simplement jubilatoire, ça rock comme à Meudon pourrait dire Michel SARDOU et “Guiding Star” n’est pas non plus sans rappeler l’œuvre de DIO, un Heavy 70’s clairement trempé dans le Hard Rock vintage. Alors soyez prévenus car ce Progress Of Doom est tout simplement la claque de ce début d’année, oubliez tous les groupes ayant grandi avec les 70’s d’après leur biographie, les Suédois de MORTALICUM y vivent encore, le temps s’est arrêté du côté de Sundsvall et on comprend mieux pourquoi METAL ON METAL très habitué à nous sortir quelques pépites de cette trempe s’est penché sur le cas MORTALICUM. “Progress Of Doom” est plus tourné vers un Doom classique, “Into The Night” renvoie à l’œuvre de BLACK SABBATH et “The Voyager” et “Revolution In Vain” font clairement référence aux balbutiements du Heavy Metal tel qu’on le connait aujourd’hui. Enregistré à la maison entre novembre 2009 et janvier 2010, l’album a pratiquement entièrement été produit et mixé par le groupe lui-même, le son n’est certes pas d’une puissance affolante, c’est d’ailleurs un axe de travail pour le groupe, mais il permet largement de saisir toute l’essence de ce premier essai hautement prometteur. Enfin comment ne pas finir par “Damnation Of The Soul” une pièce de plus de 9 minutes dont la lourdeur ne fait pas de quartier, la voix est pourtant posée sur une guitare qui l’est tout autant, un titre qui ne jurerait pas dans une setlist d’HEAVEN AND HELL. Progress Of Doom est donc un concentré de Hard/Heavy 70’s inspiré auquel il ne manque qu’une production à la hauteur et une voix peut être un peu plus variée, à surveiller de très, très près.
     
    Note : 8.5/10
     
    Chronique : Aymerick Painless
     
     
    MORTALICUM_Band 2010
     

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  • LOUDBLAST – Frozen Moments Between Life And Death
    XIII Bis Records
    Style : Thrash/Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2011
    Site Web : www.loudblast.org

    LOUDBLAST_Frozen Moments Between Life And Death



    01. Frozen Moments Between Life And Death / 02. Never Endin' Blast / 03. Emptiness Crushes My Soul / 04. Cold Blooded Kind / 05. Towards Oneness / 06. The Bitter Seed / 07. Nosce Te Ipsum / 08. Hazardous Magic / 09. To Bury An Empire

    Voilà 7 longues années que Pandemonium avait concrétisé le retour de LOUDBLAST que les plus anciens amateurs de Death Metal n’espéraient plus. Ce long silence avait tout d’un retrait définitif mais en 2010, le groupe tourne de nouveau et un nouvel album est annoncé sans que l’on sache ce que les vétérans du Death Metal en France avaient à proposer. Aujourd’hui, le Death s’est teinté de Thrash et s’est orné de très bons leads de guitare qui ramènent régulièrement vers HYPOCRISY, on pense notamment à "Never Endin’ Blast" ou "Towards Oneness" avec son approche qui évoque le Black Metal mid-tempo d’IMMORTAL. Le ton est donné, ce sixième album est un excellent cru et les passages Thrash font bonne figure et promettent une réaction immédiate du public, ce break qui relance "Cold Blooded Kind" notamment, et puis il y a le Death Metal classique à l’image de "The Bitter Seed", rentre dedans mais non dépourvu de mélodies bien ficelées. Stéphane BURIEZ affiche une forme vocale étincelante et varie quelque peu les voix, qu’elles soient gutturales sur "Nosce Te Ipsum" ou plus Thrashy sur "Hazardous Magic", LOUDBLAST va droit à l’essentiel avec un album d’à peine 42 minutes, aucun moment faible, et signe enfin un retour en forme à la hauteur des capacités de ce groupe qui impose encore le respect. DESTINITY, OBDURATED ou YORBLIND ont de quoi puiser encore un peu leur influence avec ce Frozen Moments Between Life And Death très travaillé, aux arrangements très pertinents, les plus assidus remarqueront au fil des écoutes quelques subtilités à la guitare qui sont la marque des grands groupes, et LOUDBLAST est grand ! Quelque chose me dit que ce fameux moment entre la vie et la mort, LOUDBLAST n’est pas prêt de le vivre, ou revivre, puisque ces gars là sont plus vivants et plus forts que jamais, n’en déplaise aux jaloux qui snobent ce groupe.

    Note : 9/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    LOUDBLAST_Band 2011

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  • ENTHRONED – Pentagrammaton
    Regain Records
    Style : Black Metal
    Origine : Belgique
    Sortie : 2010
    Site Web : www.enthroned.be

    ENTHRONED_Pentagrammaton



    01. In Missi Solemnibvs / 02. The Vitalized Shell / 03. Rion Riorrim / 04. Ornament Of Grace / 05. Magnvs Princeps Leopardi / 06. Pentagrammaton / 07. Nehas't / 08. The Essential Chaos / 09. Ad Te Clamamvs Exsvles Morvua Liberi / 10. Unconscious Minds

     Avec un line-up qui n’a plus rien à voir avec le premier album, ENTHRONED continue sa quête, laissant sur le bord les frères d’arme tombés, et réussissant encore et toujours à trouver quelques têtes brûlées pour se mettre en première ligne. L’indéboulonnable Nornagest (guitare lead et chant) est donc le seul rescapé de la première vie du groupe belge. En 2009, c’est le retour de Neraath DAEMON (guitare) parti en 2004, et l’arrivée de Garghuf (ex-GORGOROTH et GOD SEED) en lieu et place d’Ahephaim derrière les fûts. ENTHRONED symbolise vraiment cette deuxième vague de groupes de Black Metal avec le côté crade et old-school toujours présent mais un riffing bien plus percutant que ce que MAYHEM ou DARKTHRONE proposait (propose ?), et le nouvel album, Pentagrammaton, le huitième du groupe, continue ce voyage dans un monde sombre et oppressant. Tout d’abord l’artwork de cet album s’inscrit dans la continuité de ce que les Belges proposaient sur Tetra Karcist en 2007 alors que musicalement, ce nouvel essai se veut plus Heavy, plus sombre et d’une intensité jamais obtenu avec les titres Raw Black Metal. Après une introduction ambiante c’est le brutal “The Vitalized Shell” qui donne le ton et qui assure le lien avec Tetra Karcist puisqu’il s’agit du titre le plus violent de Pentagrammaton alors que “Rion Riorrim” introduit les belles mélodies à la guitare sur fond de blast que les Belges maitrisent à la perfection, c’est un élément que l’on retrouve aussi sur “Magnvs Princeps Leopardi”, titre très réussi, l’un des meilleurs de cette offrande. Mais ENTHRONED sait se faire bien plus vicieux avec l’oppressant “Ornament Of Grace” qui bénéficie d’une mise en son impeccable comme sur tout l’album, et pour vous donner une idée, à la fin de chaque morceau, on peut même entendre le souffle des amplis… impossible de me rappeler depuis quand je n’avais pas entendu cela, au niveau ambiance crade, le groupe sait y faire. La musique garde pourtant toujours ce côté religieux, il y a ces quelques lignes lyriques sur la chanson titre, d’une intensité et d’une noirceur excellemment mises en scène avec ces quelques phrases parlées, il y a aussi tous ces passages ambiants très religieux, obscurément  religieux, qui contrastent avec cette voix unique à la limite de l’étranglement par moment, une part d’humanisme au milieu d’une musique qui en est totalement dépourvue. Enfin, pour les amateurs d’old-school Black Metal, vous trouverez l’excellent “Unconscious Minds” en fin d’album, un titre mid-tempo au riff simple mais efficace coupé par une plage ambiant assez bruitiste. Pentagrammaton est donc pour moi une belle réussite qui sans de véritable “Through The Cortex” réussit à imposer sa brutalité, plus psychologique, plus tourmentée mais tellement plus efficace. Une belle réussite.

    Note : 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    ENTHRONED_Band

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  • SINBREED - When Worlds Collide
    Ulterium Records
    Style : Power Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2010
    Site Web : www.sinbreed.com

    SINBREED_When Worlds Collide



    01. Newborn Tomorrow / 02. Book Of Life / 03. When Worlds Collide / 04. Dust To Dust / 05. Infinity's Call / 06. Through The Dark / 07. Enemy Lines / 08. Room 101 / 09. Arise / 10. Salvation

    SINBREED est plus un projet personnel qu'un véritable groupe. Flo Laurin (guitare), à l'origine de ce nouveau band de Power mélodique, s'est adjoint les services de vétérans du circuit, et pas des moindres puisque l'on retrouve un membre de BLIND GUARDIAN, Frederik Ehmke, à la batterie, le chanteur de SEVENTH AVENUE, Herbie Langhans, et des guests de renom comme Morten Sandager (PRETTY MAIDS), Joost Van Den Broek, qui n'est pas coureur cycliste mais travaille avec Lucassen (AYREON et STAR ONE) ainsi que Thomas Rettke (HEAVEN'S GATE), groupe malheureusement en arrêt ! La force de SINBREED est la puissance de son Metal conjuguée avec des refrains et pré-refrains superbes comme le démontre le premier morceau "Newborn Tomorrow". Les musiciens qu'a rameuté Flo Laurin ont cru à sa musique et ce n'est pas pour rien qu'ils se sont déplacés. La production est en béton, signée, là encore, par un maître en la matière, Markus Teske (NEAL MORSE, VANDEN PLAS, SYMPHONY X...). Agressif avec un vocal plein de hargne et doux par ce côté mélodieux des riffs et refrains, ce When Worlds Collide est un très bon album de Power Metal, un croisement de GAMMA RAY et PRIMAL FEAR. Sans franchement révolutionner le genre, SINBREED se montre convaincant et incisif en proposant des titres accrocheurs comme "Infinity's Call". Le son permet de s'immerger dans l'écoute en ressortant laminé par l'intensité qui s'en dégage. Bref, SINBREED est une très bonne découverte, on espère d'autres albums de cet accabit à l'avenir de la part du musicien Flo Laurin...

    Note : 8/10

    Chronique : Florent

     

    SINBREED_Band 2010

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  • WOLFMOTHER – Cosmic Egg
    Modular Recordings
    Style : Hard Rock
    Origine : Australie
    Sortie : 2009
    Site Web : www.wolfmother.com

    WOLFMOTHER_Cosmic Egg



    01. California Queen / 02. New Moon Rising / 03. White Feather / 04. Sundial / 05. In The Morning / 06. 10,000 Feet / 07. Cosmic Egg / 08. Far Away / 09. Pilgrim / 10. In The Castle / 11. Phoenix / 12. Violence Of The Sun / 13. Back Round (Bonus Track)

    Après le premier album sorti en 2006, Chris ROSS et Myles HESKETT ont décidé d’aller voir ailleurs, laissant Andrew STOCKDALE seul aux commandes du navire WOLFMOTHER. Le capitaine a pourtant remis l’embarcation à flots et voici le groupe, désormais en quatuor, qui nous livre un deuxième album intitulé Cosmic Egg. Cette nouvelle réalisation se veut plus mature et dévoile quelques parties barrées comme LED ZEPPELIN savait les faire, l’exemple de “10,000 Feet” est très parlant avec ses cordes et son rythme rappelant largement le “Kashmir” de qui vous savez, c’est d’ailleurs une influence un peu trop perceptible, “White Feather”, “In The Morning” qui navigue entre LED ZEPPELIN et PEARL JAM ou “Cosmic Egg”, on pense également à AUDIOSLAVE bien entendu, “California Queen” par exemple, mais fort heureusement les Australiens proposent autre chose comme le Stoner “New Moon Rising” particulièrement jouissif, le 70’s “White Feather” qui dégage un aspect un peu Classic Rock ou, pour ceux qui auront le titre bonus, “Back Round”, la désinvolture de THE WHO. Toutefois, la musique fait toujours mouche, un talent de composition non négligeable existe chez Andrew STOCKDALE et ce n’est pas juste 13 titres de Hard Rock comme beaucoup de groupes peuvent le faire auquel nous avons droit, pour ceux qui ne connaissent pas LED ZEPPELIN (ça existe ???), WOLFMOTHER vous permettra d’assurer la jonction entre le Hard Rock moderne et le Hard Rock 70’s car les Australiens se trouvent entre les deux, en revanche, pour ceux qui ont déjà gouté à LED ZEPPELIN, ce Cosmic Egg risque fort de provoquer chez vous un sentiment de déjà entendu. Si le talent est là, une personnalité reste encore à développer. Un très bon album au demeurant que les amateurs de Hard Rock doivent au moins écouter, il permet au moins à WOLFMOTHER de revenir à la vie, c’est déjà ça.

    Note : 7/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

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  • BIGELF - Cheat The Gallows
    Custard Records
    Style : Progressive Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2008
    Site Web : www.bigelf.com

    BIGELF_Cheat The Gallows



    01. Gravest Show On Earth / 02. Blackball / 03. Money, It's Pure Evil / 04. The Evils Of Rock & Roll / 05. No Parachute / 06. The Game / 07. Superstar / 08. Race With Time / 09. Hydra / 10. Counting Sheep / 11. Demon Queen Of Spiders

    BIGELF, tout comme à moi, ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose ; pourtant lorsque l'on se penche d'un peu plus près sur leur biographie, on se rend compte que le groupe de Los Angeles est présent sur la scène progressive depuis plus de dix ans. Une carrière commencée avec un premier album en 1996 ! Cheat The Gallows est déjà le quatrième de la formation ricaine. BIGELF enrichie son Rock progressif avec un son tout droit tiré des seventies. Leur musique est assez puissante et l'ambiance globale ainsi que les mélodies vocales nous rappellent cette période avec ses envolées de guitares typiques. La force de BIGELF, sur cet album, est de réussir à paraître moderne avec une musique ancienne. Les musiciens forment un groupe cohérent d'où ressort la voix de Damon Fox et le talent du guitariste Ace Mark. On pourrait décrire BIGELF comme la rencontre de SPOCK'S BEARD avec les BEATLES et le Hard 70's. Le groupe à un côté grandiloquent qui me plaît bien, certaines compositions, pleine d'emphase, accrochent véritablement. Bref si vous aimez le Progressif, le son et la mélodicité de la fin des 60's et les 70's alors ce Cheat The Gallows va vous faire bouger !

    Note : 8/10

    Chronique : Florent

     

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  • AKROMA – Seth
    Thundering Records
    Style : Symphonic Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2009
    Site Web : www.akroma-metal.net

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    01. L'eau changée en Sang / 02. Les Grenouilles / 03. Les Moustiques / 04. Les Taons / 05. La Peste du Bétail / 06. Les Ulcères / 07. La Grêle / 08. Les Sauterelles / 09. La Mort des Premiers Nés / 10. Les Ténèbres

    Formé en 2003 à Nancy autour d’Alain GERMONVILLE qui officiait sur Luminiferous et Translucence de SCARVE, AKROMA nous propose Seth, leur deuxième album, trois ans après Sept, leur premier essai publié en 2006. Soyons clair de suite, la musique d’AKROMA n’est pas accessible à tous, avec ce mélange de Black Metal, de Metal Gothique et de musique symphonique, les Lorrains proposent également un chant criard que je ne supporte pas très bien. Mais étant une question de goût, plus que de justesse faisant défaut, je ne m’attarderais donc pas sur cet aspect qui pourrait en rebuter plus d’un. Cette voix masculine est régulièrement secondée par la voix de Lulu, parlée sur des parties symphoniques (“L’eau changée en Sang”), chuchotée comme sur l’intro de “Les Grenouilles” ou plutôt gothique sur “Les Taons”, personnellement je n’accroche pas à cette approche vocale et seuls ceux qui aiment MISANTHROPE par exemple, pourront apprécier à sa juste valeur le travail d’AKROMA. Musicalement, on pense beaucoup à CRADLE OF FILTH, les chœurs et la musique sur “L’eau changée en Sang” évoque largement le “Babylon A.D.” des Anglais alors que le riff de guitare de l’intro de “Les Moustiques” présente de fortes similitudes avec le “Trust” de MEGADETH. Principalement axé sur le Metal extrême, cet album renferme également quelques parties acoustiques et/ou symphoniques (“Les Moustiques”, “La Mort des Premiers Nés”) qui s’éloignent petit à petit du travail de CRADLE OF FILTH qui a largement influencé le titre d’ouverture. On effleure également le Metal Gothique avec le mélodique “Les Taons” mais on retient surtout le concept, basé sur les 7 pêchés capitaux et sur les 10 Plaies d’Egypte, plus que des titres en particulier, concept qui prend énormément de place donc, trop à mon goût. Destiné aux prétendus intellectuels du milieu Black Metal, cet album referme vite la porte à ceux, non initiés, qui tenteraient d’entrer... Plus masturbatoire que jubilatoire.

    Note : 5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

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  • SARGEIST – Let The Devil In
    Moribund Records
    Style : Black Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2010
    Site Web : www.facebook.com/thetruesargeist

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    01. Empire Suffering / 02. A Spell To Awaken The Temple / 03. From The Black Coffin Lair / 04. Burning Voice Of Adoration / 05. Nocturnal Revelation / 06. Discovering The Enshrouded Eye / 07. Let The Devil In / 08. Sanguine Rituals / 09. Twilight Breath Of Satan / 10. As Darkness Tears The World Apart

    Les Finlandais de SARGEIST jouissent d’une certaine réputation sur la scène Black Metal, en effet depuis les débuts en 1999 avec la démo Nockmaar où le groupe n’était alors que le projet solo de Shatraug (guitares) qui officie également au sein de HORNA, des musiciens sont venus grossir les rangs et 2 albums dont le dernier, Disciple Of The Heinous Path en 2005. Entre temps Shatraug a été occupé avec HORNA avec notamment 3 albums, des EP et des Splits à volonté, le guitariste revient donc avec un Black moins cradingue et Old-School que peut être celui de HORNA et continue sur la lancée des autres productions de SARGEIST. Sauf bien entendu que l’écriture du gaillard s’est bonifiée en 5 ans et cela s’entend, si les structures restent simplistes, les riffs de guitares offrent un spectre mélodique encore jamais atteint sans pour autant regner la brutalité que le Black Metal réclame, surtout lorsque le propos Nihiliste et Satanique se veut aussi virulent, les paroles de "A Spell To Awaken The Temple" sont réellement équivoque, je vous laisse donc le plaisir de les découvrir par vous-même. Heureusement, il n’y a pas que le propos qui tient la route, la production froide est réellement fidèle au standard du genre, un très léger écho sur la voix est plaqué, Hoath TOROG (BEHEXEN) se sent vraiment à l’aise et nous offre une bonne prestation alors que la batterie sait varier le tempo pour laisser respirer les guitares et l’ambiance s’installer. A signaler également que c’est Vajnaja, batteur de HORNA qui tient la basse désormais au sein de ce groupe qui, avec Let The Devil In, nous offre un troisième album qui est de loin le meilleur, une confirmation qui nous permet de ranger ce groupe aux côtés d’un certain TAAKE.

    Note : 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

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  • ASIA - Omega
    Frontiers Records
    Style : Progressive Rock
    Origine : Royume-Uni
    Sortie : 2010
    Site Web : www.officialasia.com

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    01. Finger On The Trigger / 02. Through My Veins / 03. Holy War / 04. Ever Yours / 05. Listen, Children / 06. End Of The World / 07. Light The Way / 08. Emily (Bonus track) / 09. I'm Still The Same / 10. There Was A Time / 11. I Believe / 12. Don't Wanna Lose You Now

    L'Oméga antique grecque qui marque la fin de leur alphabet ne dénote pas l'arrivée en phase terminale de l'inspiration d'ASIA ; seulement une continuité dans les noms donnés à leurs sorties : Asia, Alpha, Astra... Les vétérans Anglais prouvent une nouvelle fois qu'ils savent composer un album de Rock progressif en préservant une facilité d'accès appréciable par tout un chacun. Depuis le retour du groupe en 2006, le quatuor d'artistes talentueux, John Wetton, Geofrrey Downes, Carl Palmer et Steve Howe nous surprennent avec un son imposant tout en gardant leurs racines bien ancrées dans le Rock prog des 80'. Le fond ne change donc pas, ASIA garde le cap d'un Rock progressif très prenant comme les deux titres du début, "Finger On The Trigger" et "Through My Veins". La mélodie et le easy listening sont privilégiés sur quelques morceaux avant que le band ne se recentre sur une musique à l'aspect plus progressif et plus intimiste dans la plus pure tradition d'ASIA. Omega est un excellent cru, comme d'habitude dans le genre, la technique est omniprésente, le professionnalisme est sans défaut et les compositions sont carrées. Les vieux fans verront d'un bon oeil la forme olympique du groupe, revivifié après un passage difficile de la décennie 90. Les jeunes pourront goûter au prog stylé 80 avec un son moderne... et ceux qui n'ont jamais accroché au Rock sucré d'ASIA, rien ne changera ! De toute façon, il y a bien longtemps qu'ils ne lisent plus les chroniques du groupe !

    Note : 8/10

    Chronique : Florent

     

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