• BETRAYING THE MARTYRS – Breathe In Life
    Listenable Records / Sumerian Records
    Style : Deathcore
    Origine : France
    Sortie : 2011
    Site Web : www.facebook.com/WeAreBetrayingTheMartyrs

    BETRAYING THE MARTYRS_Breathe In Life



    01. Ad Astra / 02. Martyrs / 03. Man Made Disaster / 04. Because Of You / 05. Tapestry Of Me / 06. Liberate Me Ex Inferis / 07. Leave It All Behind / 08. Life Is Precious / 09. Love Lost / 10. Azalee / 11. When You're Alone

    Positiver, il faut positiver avec BETRAYING THE MARTYRS. Mais il faudra quand même nous donner le mode d'emploi pour le faire avec une musique aussi sombre et oppressante. Ensuite, inutile de s'attarder sur la philosophie prêchant la quête du bien-être prônée par BETRAYING THE MARTYRS, chacun est libre de véhiculer ou non certaines idées et d'autres de les accepter ou de les ignorer. Ce qui nous importe ici c'est la musique et quelle musique. Dans le style « rentre-dedans », Breathe In Life a la finesse d'un bulldozer. Ce n'est pas étonnant si la formation Parisienne s'est déjà créée une fan-base assez impressionnante et une attente à la hauteur d'une réputation non galvaudée. BETRAYING THE MARTYRS donne dans le Deathcore 100% baston, en prenant soin de vous éclater la boite crânienne avec une certaine élégance. En usant de structures torturées, mais qui ne se perdent jamais dans les méandres d'une musique trop technique, Breathe In Life vous fait voyager sur une route bordée sur un côté par un mur froid, agressif, et de l'autre, par un paysage plus mélancolique où le synthé et le chant clair apportent une autre dimension à l'univers de BETRAYING THE MARTYRS. A première vue, on pourrait avoir affaire à un beau « bordel organisé », mais il n'en est rien et la première partie de cet album est un régal pour celui qui aime se faire pétrir le cerveau. Mais dès que l'on arrive à la moitié de l'album et l’instrumental "Liberate Me Ex Inferis", quelque chose se grippe dans cette machine bien huilée. Cet instrumental, d'abord au relent glauque et linéaire, donne un franc coup d'arrêt à l'unité qui le précède. Les titres suivants s'avèrent plus fouillés, beaucoup trop pour retrouver l'intensité direct du début d'album. Les ambiances glaciales et le malaise ambiant, source de la musique de BETRAYING THE MARTYRS, prennent largement le dessus et nous font passer du stade de la jouissance à celui de la lassitude. On est presque énervé de ne pouvoir apprécier cet album en entier, de regretter ce virage à 180° au beau milieu de l'album. Non que la fin soit à jeter, mais elle ne va pas vraiment avec le début de Breathe In Life. On est véritablement face à deux entités accolées l'une à l'autre qu'il faut dissocier soi-même pour les apprécier indépendamment. On passera sous silence "Azalee", la touche fleurie de cet album, qui dénote complètement dans cet univers fait de noirceur. Cet album n'aurait comporté que cinq titres, il serait devenu la pierre angulaire d'une scène qui a trop tendance à se copier. Avec onze titres, Breathe In Life se révèle comme un disque de plus avec du bon et du moins bon. Je vois cette réalisation comme une simple erreur de jeunesse, un retard à l'allumage qui ne demande qu'un simple réglage tellement cette formation à un potentiel au dessus du lot.

    Note : 6,5/10

    Chronique : Fred Pichot

     

    BETRAYING THE MARTYRS_Band 2011
     
     

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  • BETRAYING THE MARTYRS – The Hurt The Divine The Light
    Autoproduction
    Style : Deathcore
    Origine : France
    Sortie : 2009
    Site Web : www.facebook.com/WeAreBetrayingTheMartyrs

    BETRAYING THE MARTYRS_The Hurt The Divine The Light



    01. Out Of Egypt / 02. The Covenant / 03. The Righteous With The Wicked / 04. The Hurt The Divine The Light / 05. Being Your Servant

    Le groupe Parisien se forme en 2008 autour d’Eddie CZAICKI (ex-DARKNESS DYNAMITE) et d’une foi commune. Un an plus tard le groupe s’est enfermé en studio avec Stéphane BURIEZ pour en sortir un premier EP 5 titres, The Hurt The Divine The Light. En effet, les Français se définissent comme un groupe de Christian Metal mais cela ne transparait absolument pas dans la musique brutalement moderne de BETRAYING THE MARTYRS, les riffs et rythmiques Deathcore répondent à des ambiances orchestrales Black très proche d’un DIMMU BORGIR, vous conviendrez que dans les textes, ce n’est pas réellement le même angle de vue et c’est là tout le paradoxe de ce groupe qui puise dans les musiques les plus violentes, négatives et parfois antichrétiennes, pour faire son Deathcore personnel. Quelques voix claires se font entendre sur les refrains, "Out Of Egypt" ou "The Covenant", mais aussi quelques traces de voix rappée sur le titre d’ouverture "Out Of Egypt" sans pour autant faire du LIMP BIZKIT, viennent alterner avec les growls plutôt convaincants d’Eddie. Le souci est que les 5 titres sont identiques, ambiances Black sur fond de blast, riffs Deathcore, quelques notes de piano (souvent les mêmes en plus), quelques réminiscences Hardcore plus fortes sur "Out Of Egypt " et "Being Your Servant". Alors si le mélange est audacieux, suffisamment pour se faire très rare dans le Metal, cela donne l’impression d’un fouillis plus qu’un EP aux multiples facettes, trop Hardcore pour les fans de Deathcore et trop Death pour les fans d’Hardcore, BETRAYING THE MARTYRS a le cul entre deux chaises et pourrait bien en tomber si sa musique ne mixe pas ses influences de façon un peu plus masquée. Réservé avant tout aux amateurs de Metal Moderne et jumpy, cet EP ne place pas forcément nos Français sur les meilleurs rails devant la quantité phénoménale de groupe qui émergent de partout dans ce style, un effort sur la variété des composition va être nécessaire pour que BETRAYING THE MARTYRS réussisse à s’imposer car il ne faut pas se voiler la face, le fait qu’ils affichent ouvertement leur foi Chrétienne leur donne déjà plusieurs longueurs de retard dans l’esprit étroit des Metalheads, c’est triste mais c’est malheureusement ainsi, dans un monde de poseur comme le milieu du Deathcore, ce n’est pas le genre d’argument qui aide.

    Note : 5.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

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  • VADER - Welcome To The Morbid Reich
    Nuclear Blast
    Style : Death Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2011
    Site Web : www.vader.pl

    VADER_Welcome To The Morbid Reich



    01. Ultima Thule / 02. Return To The Morbid Reich / 03. The Black Eye / 04. Come And See My Sacrifice / 05. Only Hell Knows / 06. I Am Who Feasts Upon Your Soul / 07. Don't Rip The Beast's Heart Out / 08. I Had A Dream... / 09. Lord Of Thorns / 10. Decapitated Saints / 11. They Are Coming... / 12. Black Velvet And Skulls Of Steel

    VADER poursuit, depuis 28 ans (!), son chemin contre vents et marées, et plus précisément contre d’incessants changements de line-up. Et cela n’a jamais empêché VADER de faire du VADER, bien au contraire, même s’il faut bien avouer que le groupe avait atteint un certain sommet en 2006, entre un disque brillant (Impressions In Blood) et des prestations scéniques pour le moins charismatiques. Mais Peter (chant, guitare) veut continuer d’avancer, et, à la manière d’IRON MAIDEN (toutes proportions gardées), il sait proposer juste ce qu’il faut de changement afin de maintenir l’intérêt de son public. Ainsi débarque ce neuvième essai, Welcome To The Morbid Reich, qui prouve une nouvelle fois la capacité qu’a son géniteur de mélanger les différentes écoles du Death en se faisant tour à tour brutal, old-school, accrocheur, technique, thrashy, etc.. Comme d’habitude, le nom de VADER est un gage de qualité en termes de production, avec un rendu sonore clair et puissant. Bon inutile de le cacher : arrivé aux deux tiers de Welcome To The Morbid Reich, on commence à trouver tout ceci un brun répétitif. Mais la triplette finale a tous les atouts pour relancer l’attention de l’auditeur, entre un "Decapitated Saints" assez fun (pas sûr que ce soit le but recherché…) sur lequel Peter propose un phrasé vocal supersonique, l’interlude "They Are Coming…" et un "Black Velvet And Skulls Of Steel" plus lent et mélodique. Qu’ils sont forts, ces Polonais ! Mais on se dit quand même que trente-sept minutes, c’est largement suffisant, sans quoi votre cerveau risque de subir des dommages irréversibles !

    Note : 8/10

    Chronique : Morbid S.

     

    VADER_Band 2011
     

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  • VADER – Necropolis
    Nuclear Blast
    Style : Death Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2009
    Site Web : www.vader.pl

    VADER_Necropolis



    01. Devilizer / 02. Rise Of The Undead / 03. Never Say My Name / 04. Blast / 05. The Seal / 06. Dark Heart / 07. Impure / 08. Summoning The Futura / 09. Anger / 10. We Are Horde / 11. When The Sun Drowns In Dark

    Impressions In Blood datait déjà de 2006 et sa qualité nous donnait vraiment envie d’en entendre plus, VADER et son Death bien lourd parfois aux allures de rouleau compresseur avait impressionné son petit monde et avait surtout rassuré les fans d’un groupe qui tournait en rond, enfermé dans son Death de moins en moins intéressant. Necropolis, nouvel album des Polonais, assure la continuité avec Impressions In Blood : même efficacité dans les riffs et dans la voix. Parfois relevé de mélodies efficaces comme sur “Devilizer” ou “Impure”, parfois rapide et proche de CANNIBAL CORPSE, comme “Blast” qui porte formidablement bien son nom, ou plus Old-School avec le fameux “Dark Heart”, le Death Metal de VADER est bien varié allant même jusqu’à un style plus Rock’n’Roll sur le final “When The Sun Drowns In Dark”. Un peu moins sombre que son prédécesseur, Necropolis est plus dynamique et plus varié, un très bon album dont l’ambiance glauque est assurée avec les instrumentaux “The Seal” et “Summoning The Futura”. Bien réfléchit et bien construit dans son tracklisting, VADER poursuit sur sa lancée et devrait encore enflammée les scènes et les pits avec des joyaux Death comme “Anger” et “We Are Horde” ou l’écrasant “Rise Of The Undead”, les boucheries ne manquent pas sur ce Necropolis hautement recommandable à tous les amateurs de Death bien burné.

    Note : 8.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    VADER_Band
     
     

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  • GRAVE DIGGER - The Clans Will Rise Again
    Napalm Records
    Style : Heavy Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2010
    Site Web : www.grave-digger.de

    GRAVE DIGGER_The Clans Will Rise Again



    01. Days Of Revenge / 02. Paid In Blood / 03. Hammer Of The Scots / 04. Highland Farewell / 05. The Clans Will Rise Again / 06. Rebels / 07. Valley Of Tears / 08. Execution / 09. Whom The Gods Love / 10. Spider / 11. The Piper McLeod / 12. Coming Home / 13. When Rain Turns To Blood

    Tout au long de ses trente ans de carrière, GRAVE DIGGER a toujours été une valeur sûre du Heavy Metal et malgré de nombreux changements de personnel qui ont émaillé son parcours, Chris Boltendahl, en bon capitaine qu'il est, a su garder le cap et nous proposer des albums de fort bonne facture, même si les dernières réalisations étaient moins inspirées, notamment Liberty Or Death (2007) et Ballads Of A Hangman (2009). Exit donc Thilo Hermann et Manni Schmidt, c'est maintenant Axel Ritt (DOMAIN) qui entre en jeu et récupère le poste de guitariste... et ce changement semble avoir été bénéfique aux Teutons qui, avec ce quinzième opus, semblent faire preuve d'un certain regain d'énergie. Le groupe ne nous avait plus habitué à telle fête depuis l'excellent Rheingold sorti en 2003. The Clans Will Rise Again marque le retour des cornemuses ("Days Of Revenge", "Highlands Farewell", "The Piper McLeod", "Coming Home") et d'une thématique chère au groupe : l'Ecosse, son peuple, ses mythes et légendes... qui nous rappeleront bien évidemment cet incontournable qu'est Tunes Of War (1996). Tous les ingrédients faisant l'identité GRAVE DIGGER sont encore une fois présents : la voix inimitable et si caractéristique de Chris Boltendahl, des choeurs guerriers et épiques, une section rythmique en béton armé... et Axel "Ironfinger" Ritt qui tire ici son épingle du jeu avec des soli flamboyants et des riffs tranchants. Comment ne pas succomber au puissant "Paid In Blood" : gros riff, grosse rythmique, un titre à l'efficacité immédiate, à "Highlands Farewell" où se cotoient riffs incisifs, refrain imparable et cornemuse... Que ce soit "Hammer Of The Scots", "Rebels", "Execution" ou "Coming Home", on ne dénote pas de réelles fautes de goût même si quelques longueurs peuvent se faire sentir en fin d'album avec notamment la ballade "When Rain Turns To Blood" quelque peu dispensable, mais ce n'est là qu'un détail tant cet album est une vraie réussite. Il y a bien longtemps que GRAVE DIGGER ne nous avait plus enthousiasmé de la sorte (depuis Excalibur pour être tout à fait honnête !). Les trente ans de carrière de nos fossoyeurs préférés marquent leur retour en grande forme, que demander de mieux ???

    Note : 9/10

    Chronique : Nono666

     

    GRAVE DIGGER_Band 2010
     
     

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  • BLACK LABEL SOCIETY – Order Of The Black
    Roadrunner Records
    Style : Southern/Sludge
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2010
    Site Web : www.blacklabelsociety.com

    BLACK LABEL SOCIETY_Order Of The Black



    01. Crazy Horse / 02. Overlord / 03. Parade Of The Dead / 04. Darkest Days / 05. Black Sunday / 06. Southern Dissolution / 07. Time Waits For No One / 08. Godspeed Hellbound / 09. War Of Heaven / 10. Shallow Grave / 11. Chupacabra / 12. Riders Of The Damned / 13. January

    Depuis 1999 et son Sonic Brew, Zack WYLDE a assis son BLACK LABEL SOCIETY sur le devant de la scène Heavy/Sludge à grands coups de riffs lourds et de voix mélodique mais couillue. L’homme a toujours su s’entourer, Mike INEZ, Robert TRUJILLO, James LOMENZO, Mike BORDIN ou Craig NUNENMACHER ont déjà épaulé le solide bucheron qui depuis quelques temps avait un peu perdu de sa superbe. Mafia ou Shot To Hell n’avaient pas conquis les fans comme les boucheries que furent The Blessed Hellride et plus encore le cultissime Stronger Than Death, jamais un album n’a aussi bien porté son nom. Mais là, en 2010, Zack semble revigoré, débarrassé de sa liaison avec OZZY OSBOURNE compliquée (sans jeter la faute sur l’un ou l’autre, l’histoire tournait en rond c’est tout !), BLACK LABEL SOCIETY redevenait la seule préoccupation musicale de ce Canadien hors-norme sans compter que le groupe bénéficie désormais de l’appui de Roadrunner Records qui semble croire au potentiel du groupe même après 10 ans de carrière en dents de scie. Order Of The Black débarque donc alors que l’on n'attend plus grand-chose de la part de BLACK LABEL SOCIETY qu’un autre album de plus et “Crazy Horse” qui ouvre l’album va vite faire taire les mauvaises langues, riff Heavy à souhait, solo inspiré, un feeling énorme, du Southern / Heavy Metal comme Zack a contribué à populariser. L’ambiance plus Rock’n’roll d’“Overlord” suffit à peine à faire baisser la pression que déjà le Heavy et très dynamique “Parade Of The Dead” enfonce le clou, là encore, Zack WYLDE, s’il s’inspire largement de Stronger Than Death pour la mélodie vocale, montre un peu plus d’inspiration. Mais après, Zack tend le bâton pour se faire battre avec la ballade à pleurer qu’est “Darkest Days”, totalement inutile, « il pleut dehors et je suis triste… » (à peine exagérée), voilà un titre bateau, raison du fiasco artistique des derniers albums, le grand bucheron est un grand sentimental qui pourtant sait sentir la transpiration et la bière séchée car “Black Sunday”, dans une veine similaire à “Overlord”, redonne un coup de fouet à Order Of The Black. Mais, “Time Waits For No One” repasse une couche de pleurniche, coincé entre “Southern Dissolution” et “Godspeed Hellbound” qui, sans être des titres géniaux, ont au moins le mérite de nous offrir notre dose de testostérones. BLACK LABEL SOCIETY réussit d’ailleurs très bien sur ce “Godspeed Hellbound” à nous proposer un break mélodique vraiment réussit et qui apporte quelque chose à l’album, voilà un moyen pour Zack de s’épancher sans faire perdre la face au groupe. Ce huitième album est donc le meilleur des Canadiens depuis The Blessed Hellride mais ne réussit pas à convaincre totalement, la faute à une production parfois un peu trop gentillette, on croirait parfois entendre ALICE IN CHAINS, cela passerait mieux si les titres en question étaient aussi inspirés que ceux des gars de Seattle mais c’est juste ce que l’on attend de BLACK LABEL SOCIETY, autant dire pas assez et puis il y a ces 3 ballades à pleurer totalement inutiles (la dernière, “January” est déjà un peu plus supportable), sans remise en question profonde du gaillard, BLACK LABEL SOCIETY va sérieusement commencer à tourner à la caricature, dommageable lorsque l’on connait le potentiel du groupe qui sans ces influences du GUNS N’ ROSES le plus mielleux serait bien plus efficace. Au-delà des goûts et des couleurs, une ballade, si elle est chiante, cela se remarque bien plus facilement qu’un titre Heavy et surtout il est difficile d’avaler que sur 48 minutes d’album, un quart soit aussi pauvre. Heureusement, BLACK LABEL SOCIETY reprend du poil de la bête sur la fin avec l’amusant “Chupacabra” qui voit Zack WYLDE faire preuve de tous ses talents à la guitare (ambiance western assurée !) ou un “Riders Of The Damned” Heavy à souhait où la voix de Zack se fait vraiment menaçante tout comme sa guitare lors d’un solo endiablée. Pas suffisant, Order Of The Black relève un peu la tête du groupe mais après 10 ans d’existence, on attend bien plus de la part de BLACK LABEL SOCIETY d’autant plus que la concurrence est rude désormais dans le Heavy/Sludge Metal, il est urgent que le groupe se réveille, en attendant des “Crazy Horse”, “Parade Of The Dead”, “Southern Dissolution” ou “Riders Of The Damned” font du bien aux esgourdes, c’est déjà ça.

    Note : 7,5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    BLACK LABEL SOCIETY_Zakk Wylde
     
     

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  • DEATHSTARS - Night Electric Night (Platinum Edition)
    Nuclear Blast
    Style : Electro/Goth-Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2010
    Site Web : www.deathstars.net

    DEATHSTARS_Night Electric Night_Platinum Edition



    Disc 1 : Night Electric Night : 01. Chertograd / 02. Night Electric Night / 03. Death Dies Hard / 04. Mark Of The Gun / 05. Via The End / 06. Blood Stains Blondes / 07. Babylon / 08. The Fuel Ignites / 09. Arclight / 10. Venus In Arms / 11. Opium
    Disc 2 : Decade Of Debauchery : 01. Opium - The God Particle Remix / 02. Trinity Fields - Drop's Synthetic Evolution / 03. Babylon - Underworld Lounge Remix / 04. Chertograd - Junkyard Baby Remix / 05. Opium - Nightfuture of Century Remix / 06. Babylon - Matt Laplant Remix / 07. Last Ammunition - Xe-None Remix / 08. New Dead Nation - Of These Hope / 09. The Fuel Ignites - Catronics Child of Light Mix / 10. Black Medicines / 11. Division X / 12. Revolution Exodus - Démo / 13. Our God The Drugs - Démo / 14. Genocide - Démo / 15. The Fuel Ignites - Fuel for Cowboys Remix / 16. Chertograd - Necrorock Remix / 17. The Fuel Ignites - Phoebus Remix

    Inutile de se pencher à nouveau sur le premier disque de ce double album qui n’est autre que l’album Night Electric Night (2009), disséqué par mon collègue Florent à sa sortie. Mieux vaut donc s’attarder sur le deuxième CD intitulé Decade of Debauchery, bien plus intéressant – pour le fan s’entend – et qui regroupe remixes, inédits et autres démos pour un total de 17 chansons : pas mal ! Saluons au passage l’initiative de Nuclear Blast qui rend cette compilation disponible séparément en VPC et pour un prix décent. Une manière comme une autre de soulager sa conscience après avoir sorti la troisième version du même album… Mais revenons à nos moutons cybernétiques. Si vous êtes imperméable au Metal indus’ des suédois, inutile de poser une oreille sur cette galette qui ne vous séduira pas davantage. On retrouve sans surprise cet électro (parfois) Metal à tendance gothique. S’agissant principalement de remixes, il va sans dire que le rendu est encore plus synthétique que d’habitude, voire carrément techno par moments. Les morceaux plus Metal ne relèvent pas particulièrement le débat et l’ensemble, peut-être trop copieux, tourne vite en rond. Toutefois DEATHSTARS soigne son auditoire en faisant apparaître trois remaniements réalisés par des fans à l’occasion d’un concours, ainsi que quelques surprises. Au final, Decade of Debauchery n’est pas foncièrement désagréable, mais s’adresse à une frange très limitée du public Metal.

    Note : 5,5/10

    Chronique : Morbid S.

     

    DEATHSTARS_Band_Night Electric Night Platinum Edition
     

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  • DEATHSTARS - Night Electric Night
    Nuclear Blast
    Style : Gothic/Indus
    Origine : Suède
    Sortie : 2009
    Site Web : www.deathstars.net

    DEATHSTARS_Night Electric Night



    01. Chertograd / 02. Night Electric Night / 03. Death Dies Hard / 04. Mark Of The Gun / 05. Via The End / 06. Blood Stains Blondes / 07. Babylon / 08. The Fuel Ignites / 09. Arclight / 10. Venus in Arms / 11. Opium / 12. Night Electric Night (The Fuel Ignites Remix - Bonus Track) / 13. Via The End (Piano Version - Bonus Track) / 14. Night Electric Night (featuring Adrian Erlandsson - Bonus Track)

    Les Suédois de DEATHSTARS et leur électro-Goth reviennent pour la troisième fois avec Night Electric Night. Passons outre leur look qui devrait plaire aux gamines pré-pubères ou aux japonais et intéressons nous à ce Rock gothique que je viens juste de découvrir. Formé en 2000, DEATHSTARS est bâti autour de membres de SWORDMASTER (Black/Thrash) et DISSECTION (Black/Death). La musique de DEATHSTARS est à des années-lumière de ces groupes car il s'agit là d'un Rock gothique avec des éléments indus'. Très peu complexe, avec des riffs simples, les compositions sonnent très moderne avec une bonne production (normal, ils disposent de l'appui d'un gros label). Comme de coutume dans le style, la voix du chanteur est grave, monocorde et langoureuse. Si le groupe a une étiquette Metal, Night Electric Night ne regorge pas de morceaux dynamiques, on parlera plutôt de Rock gothique ici. L'ambiance est bien sûr très sombre, avec des textes, comme d'hab, qui n'inspirent pas la joie de vivre ! Maintenant, pour ceux qui aiment ce style, bien que fort peu original, DEATHSTARS, aidé par un très bon son, distille des chansons bien structurées. Très professionnel dans son approche (peut être même trop), le groupe scandinave délivre un album correct, apte à séduire le public ciblé (qui a dit les minettes et les jeunes adolescents ?) avec ses titres accrocheurs et son ambiance cyber-goth.

    Note : 7/10

    Chronique : Florent

     

    DEATHSTARS_Band 2009
     
     

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  • SAGA - The Human Condition
    InsideOut Music
    Style : Progressive Rock
    Origine : Canada
    Sortie : 2009
    Site Web : www.saga-world.com

    SAGA_The Human Condition



    01. The Human Condition / 02. Step Inside / 03. Hands Of Time / 04. Avalon / 05. A Number With A Name / 06. Now Is Now / 07. Let It Go / 08. Crown Of Thorns / 09. You Look Good To Me

    Voilà une saga qui dure depuis maintenant plus de 30 ans... Le groupe canadien a une bonne cote de popularité dans le milieu du Rock progressif mais n'a jamais pu étendre sa renommée au delà. The Human Condition marque un virage important pour SAGA. Bizarrement, c'est le chanteur et membre fondateur Michael Sadler qui a cédé sa place en 2007. Le groupe n'en continue pas moins sa (déjà longue) route avec Rob Moratti, un remplaçant qui fait ici bonne figure, sauf lorsqu'il laisse traîner sa voix . Pour la musique, SAGA alterne avec le bon ("Step Inside") et souvent le moyen sur des titres ne prenant pas leur envol comme "Hands Of Time", "Now Is Now" ou du Rock progressif sans grande inspiration ("The Human Condition"). L'album reste agréable grâce aux guitares mises en avant mais je comprend les détracteurs ou ceux qui restent distants vis à vis de SAGA ; leur style hybride : Hard Rock, Rock progressif, Pop... demande une alchimie et un savoir-faire qui ne souffrent d'aucun défaut. Dans le genre, MAGNUM fait beaucoup mieux. Cet album reste ciblé pour les fans de SAGA pas trop déçu par le départ de Sadler mais ne marquera pas l'histoire. Un album moyen dans la discographie du groupe qui peut (ou pouvait) faire beaucoup plus enthousiasmant.

    Note : 6,5/10

    Chronique : Florent

     

    SAGA_band 2009
     

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  • SEBASTIAN BACH - Kicking & Screaming
    Frontiers Records
    Genre : Hard Rock
    Pays : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.sebastianbach.com

    SEBASTIAN BACH_Kicking & Screaming



    01. Kicking & Screaming / 02. My Own Worst Enemy / 03. TunnelVision (feat. John 5) / 04. Dance On Your Grave / 05. Caught In A Dream / 06. As Long As I Got The Music / 07. I'm Alive / 08. Dirty Power / 09. Live The Life / 10. Dream Forever / 11. One Good Reason / 12. Lost In The Light / 13. Wishin'

    Voici  enfin Kicking And Screaming, nouvel albun de SEBASTIAN BACH et digne successeur d'Angel Down sorti en 2007, et disons le tout de suite, SEBASTIAN BACH n’a pas fait les choses à moitié, cet album est dans la grande lignée de ce qu'il faisait avec SKID ROW dans les eighties. Le gros son est bien présent, mais pas seulement, ce serait un peu réducteur tant les morceaux sont excellents, avec même un invité surprise sur "Tunnelvision" puisque c’est John 5 qui se charge du solo, évidemment SEBASTIAN BACH s’est entouré de musiciens talentueux et l’on retrouve donc Bobby JARZOMBECK (HALFORD, RIOT) derrière les fûts et le jeune Nick STERLING à la guitare mais aussi à la basse. D’entrée de jeu "Kicking And Screaming" vous en met plein la face, force est de constater que Sebastian BACH n’a rien perdu de sa voix, on retrouve donc ce timbre particulier qui le différencie de bon nombre de chanteurs, celui-ci passant sans problème d’une voix très mélodieuse sur les ballades à un concentré de hargne sur des morceaux violents ; le second morceau "My Own Worst Enemy" est plus mélodique, en fait l’album alterne entre des morceaux plus rentre-dedans et des compos où l’accent est mis sur la mélodie, en témoigne les deux ballades "I’m Alive" et "Dream Forever" de bonne facture, surtout la dernière. Avec "One Good Reason", on est assez proche des compos de Slave To The Grind (SKID ROW), l’album se termine avec "Wishin’", un titre au registre plus axé Pop / Rock assez formaté pour les radios US. SEBASTIAN BACH poursuit sa carrière solo avec brio, une carrière que bon nombre d’artistes pourraient envier, sans parler de ses nombreuses participations dans des séries télévisées ou comédies musicales, quant à l’appréciation de ce nouvel opus, je reste un peu sur ma faim étant nostalgique des deux premiers albums de SKID ROW, si l'on s'en rapproche à certains moments, on ne retrouve pas encore la valeur des compositions de cette époque, à vous de juger…

    Note : 8/10

    Chronique : CeD

     

    SEBASTIAN BACH_2011
     

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