SAINTE OMBRE - Contes et Châtiments
NM Prod / Brennus Music
Style : Heavy symphonique
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.sainteombre.com

01. Ouverture / 02. Mr Le Comte / 03. Terre d'Espérance / 04. Abigail / 05. Martyrs / 06. Derrière Les Pierres / 07. Onirik / 08. Destination Finale / 09. Prière / 10. Prophetie

Deux ans après Croyances Eternelles, une première démo qui laissait entrevoir un certain potentiel, SAINTE OMBRE nous revient avec son premier album, Contes et Chatiments, qui s'inscrit en digne suite de leur précédente réalisation, on retrouve d'ailleurs 6 titres issus de la démo qui retrouvent ici une seconde jeunesse, enfin dôtés d'une production adaptée. Le groupe a, semble-t-il, mis tous les atouts de son côté, proposant un travail bien plus abouti d'où émergent des compositions équilibrées et très bien construites reposant principalement sur des ambiances sombres ("Abigail"...) ou d'autres plus directes et Heavy ("Mr Le Comte"), SAINTE OMBRE nous fait voyager entre Heavy classique et Metal symphonique, auquel vient s'ajouter un aspect que l'on peut qualifier d'épique et une approche quelque peu progressive afin de servir au mieux des compos inspirées. Si Croyances Eternelles pouvait laisser entrevoir quelques petits défauts de jeunesse, SAINTE OMBRE s'en affranchit presque complêtement aujourd'hui, livrant un premier album convaincant, peut-être pas des plus original mais suffisament personnel pour se révéler intéressant et maintenir l'attention de l'auditeur, et c'est bien là l'essentiel ! SAINTE OMBRE, un groupe à suivre et à soutenir...

Note : 7,5/10

Chronique : Nono666

ROYAL HUNT - X
Frontiers Records
Style : Progressive Metal
Origine : Danemark
Sortie : 2010
Site Web : www.royalhunt.com

01. Episode X (Arrival) / 02. End Of The Line / 03. King For A Day / 04. The Well / 05. Army Of Slaves / 06. Shadowman / 07. Back To Square One / 08. Blood Red Stars / 09. The Last Leaf / 10. Falling Down / 11. Episode X (Departure)

ROYAL HUNT a pris de l'envergure depuis ses débuts. Ce dernier album, nommé X pour saluer le dixième effort des Danois, est dans la même veine que Paradox II. Un opus abouti et maitrisé par le band de bout en bout... Je pourrais rajouter que ROYAL HUNT, à l'instar d'un SAVATAGE, déçoit rarement, leurs albums recèlent toujours de morceaux intéressants et étonnants. Peut-être un peu moins catchy au premier abord, X, dans son ensemble, se révèle plus doucement, laisse apparaître ses trésors de mélodies et techniques après quelques écoutes, à contrario de l'album précédent. Mark Boals tient toujours le micro et son implication n'en est que plus forte. L'amour immodéré pour le néo-classique reste un facteur important dans le jeu des guitares et claviers. ROYAL HUNT affirme sa personnalité avec un son connu et reconnu, marque de fabrique, où l'épique et le grandiose font partie commune. La musique forme un bloc d'où ressort le timbre de Mark Boals. X est de ces albums peaufinés à l'extrême, André Andersen tient la barre de main de maître. Les titres mélangent et brassent plusieurs courants du Metal au sens large, en premier lieu le néo-classique bien sûr, le Hard Rock, le Prog, le Heavy Metal et le symphonisme. Levez l'ancre et partez vers le grand large ; de "Episode X (Arrival)" jusqu'à bon port "Episode X (Departure)", le galion tient la mer et évite les récifs.

Note : 8,5/10

Chronique : Florent

HOLY CROSS - Under The Flag
Pure Steel Records
Genre : Heavy Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.holycrossmetal.com

01. King In Hell / 02. Iron Horse / 03. Lightning From The North / 04. Gates Of Time / 05. The Fortress Of Asgard / 06. Return To Asgard / 07. Twilight Of The Gods / 08. Hel The Damned / 09. The Last Survivors / 10. Holy Cross

Pur produit des acieries stephanoises, HOLY CROSS déboule avec un premier opus forgé dans un Metal dévastateur puisant sa source dans un Heavy au doux parfum des eighties, l'âge d'or du genre en d'autres termes. Under The Flag est une merveille à l'état brut, un concentré de titres à l'efficacité imparable ("The Fortress Of Asgard"...), rageur et direct aux refrains fédérateurs scandés en choeur ("Twilight Of The Gods"...) qui ne manqueront pas d'enflammer la fosse lors des futures prestations live du combo. Un des points forts d'HOLY CROSS se situe chez ses guitaristes fondateurs Loïc Chalindar et Adrien Liborio qui abattent un boulot phénoménal, balançant riffs et soli assassins d'une précision impressionnante ("Lightning From The North", "The Fortress Of Asgard", "Twilight Of The Gods") alliant puissance et mélodie, rendant ainsi l'ensemble particulièrement accrocheur. Ici rien à jeter, que du tout bon, Under The Flag est un album parfaitement homogène, un véritable brulot de Power/Heavy Metal qui ravira incontestablement les fans du genre.

Note : 9/10

Chronique : Nono666

PAPERBACK FREUD - All In A Day's Work
Longfellow Deeds Records
Style : Hard Rock'n'Roll
Origine : Suède
Sortie : 2009
Site Web : www.paperbackfreud.com

01. Boogie Up / 02. Hound Dog / 03. High Speed Rock'n'Roll / 04. Anthem / 05. My Frequency / 06. All In A Day's Work / 07. Straight Out Of Moscow / 08. Bad / 09. Killers

Attention ! PAPERBACK FREUD pourrait bien être l’une des meilleurs découvertes de l’année en matière de Classic Hard Rock’n’roll. Ce jeune groupe originaire de Stockholm puise sa source dans le Hard Rock des années 70, un Rock’n’roll high energy qui donne envie de bouger. Ecoutez donc le bien nommé "High Speed Rock’n’Roll", ça déménage, ça envoie grave, c’est dynamique, on est loin du Metal aux textes de dépressif et à l’ambiance triste à mourir, avec PAPERBACK FREUD, c’est la fête à tous les étages, une bonne bouffée d’oxygène façon POISON (des débuts) ou encore FASTER PUSSYCAT, on retrouve un côté Glam-Rock dans leur approche musicale mais aussi un peu dans le look. Sur des titres comme "All In A Day’s Work", qui donne son titre à l’album, ou "Bad", on imagine le groupe dans un club de Los Angeles en train de sauter dans tous les coins, ambiance de délire sur scène mais aussi dans le public... L’album se termine avec "Killers", un titre plus calme, attention ce n’est pas non plus une ballade, plutôt bluesy sur le fond, le solo est vraiment entrainant (sortez la guitare en carton, ça va bouger dans les chaumières). PAPERBACK FREUD est un très bon groupe, ce n’est que leur deuxième album mais la qualité est bel et bien au rendez-vous, ces gars ont tout assimilés de leur style, franchement un très bon opus. Juste une chose, pourquoi seulement 9 titres quand c'est aussi bon ???

Note : 9/10

Chronique : CeD

ARTILLERY - My Blood
Metal Mind Productions
Genre : Thrash Metal
Pays : Danemark
Sortie : Mars 2011
Site Web : www.artillery.dk

01. Mi Sangre (The Blood Song) / 02. Monster / 03. Dark Days / 04. Death Is An Illusion / 05. Ain't Giving In / 06. Prelude To Madness / 07. Thrasher / 08. Warrior Blood / 09. Concealed In The Dark / 10. End Of Eternity / 11. The Great / 12. Show Your Hate 2011 (Bonus) / 13. Eternal War 2011 (Bonus)

ARTILLERY est un groupe qui est toujours resté en seconde zone, oublié par bon nombre de Métalleux, pourtant nos thrashers du grand Nord nous sortent, tout comme leur précédent opus When Death Comes (2009), d’excellents albums, et My Blood, le petit dernier, confirme encore cette tendance. Nous retrouvons donc cette pochette (au demeurant très réussie) avec cette mascotte chère au combo : à savoir ce squelette que l'on croirait tout droit sorti de la trilogie du Seigneur des anneaux. Les Danois ont fait un sacré bout de chemin depuis la sortie de We Are The Dead, leur première démo datant de 1982, et surtout la sortie de leur premier album Fear Of Tomorrow aux compos, il faut bien l'avouer, assez inégales, évidemment les changements incessants de line-up ont sérieusement compromis l’avenir du groupe et surtout les a empêchés de se propulser au rang de leader de la scène Thrash, ce qui est bien dommage car ceux-ci ont tout de même un gros potentiel, et le label METAL MIND PRODUCTIONS a bien fait de miser sur ces vétérans du Thrash, car cet album est tout bonnement d'un excellent niveau. Tout d'abord la production, cet opus a été confié à Soren ANDERSEN et enregistré au Danemark aux Medley studios, le son  est bien là, c’est massif... Dés le premier morceau "Mi Sangre (The Blood Song)", une entrée en matière à la guitare acoustique aux mélodies arabisantes (surprenant) avant qu'un déluge de riffs Thrash ne s'abatte sur vous, la voix de Soren "Nico" ADAMSEN est excellente, les solo des deux guitaristes Michael et Morten STUTZER  fusent de toute part, "Monster" continue d’enfoncer le clou, les différents riffs s’enchaînent, franchement ARTILLERY a mis le paquet sur ce nouvel opus. Changement de tempo brutal sur des titres comme "Dark Days" ou "Prelude To Madness" et son intro acoustique appuyé par un lead bien inspiré qui déboule à fond la caisse par le morceau "Thrasher". "Death Is An Illusion" et "Warrior Blood" pourront faire penser à The Legacy, le premier album de TESTAMENT, même la guitare lead est dans cet esprit. Toujours cher au style de la Bay Area, le titre "Concealed In The Dark" continue sur la voie empruntée par les autres morceaux de l’album, c’est géant... l’album contient 11 titres mais deux morceaux supplémentaires "Show Your Hate" et son intro en palm mute rendant un aspect très lourd avant que les riffs ne viennent secouer le morceau et "Eternal War" ont été ajoutés à l'édition digipack. A tous les fans de Thrash, je conseille vivement ce nouvel album des Danois, tous ceux qui apprécient des groupes tels que TESTAMENT, EXODUS, DEATH ANGEL, EVIL ONE... ne seront pas déçus, chapeau bas ARTILLERY, My Blood est un grand album qui je l’espère permettra au groupe de monter enfin de division.
    
Note : 9/10

ALEX MASI - Theory Of Everything
Lion Music
Style : Guitar-Hero
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.alexmasi.net

01. Theory Of Nothing / 02. Ladies Of The House / 03. Queen Of Headfuck / 04. The Past / 05. Breakfast At Owsley's / 06. Big Bad Science / 07. Scratch The Meat / 08. Jam On Haunted Hill / 09. Have A Talk With God / 10. Soul Virus Hack

Loin d'être un débutant, Alex MASI sévit depuis 1987 avec pas moins de 14 albums à son actif ainsi qu'une nomination aux Grammies pour le meilleur album Rock instrumental. Guitariste en constante recherche de sonorités nouvelles, Alex MASI nous revient après 4ans d’absence, Late Nights At Desert’s Rimrock étant sorti en 2006, avec un nouvel album, Theory Of Everything, signé chez Lion Music, mais surtout ce nouvel opus confirme les choix de MASI de ne pas s’enfermer dans un genre bien étiqueté, en effet celui-ci passe avec brio d’un style à l’autre, mélangeant ainsi Hard Rock, néo-classique, fusion, jazz ou musique électronique. Entièrement enregistré par ses soins, sans le concours d’aucun autres musiciens, même pas le batteur John Macaluso pourtant excellent sur son travail antérieur ; le résultat est bluffant, même les parties de batterie programmée passent très bien, celui-ci a utilisé des milliers de samples, de boucles, de logiciels différents, et plusieurs types de machines en plus de ses guitares et amplis. "Theory Of Nothing" ouvre les hostilités, à la fois électronique avec quelques sonorités dans la veine de PRODIGY, mais surtout, la mélodie est très présente et les parties de guitare satisferont les amateurs de shred les plus exigeants. Poursuivons avec "Ladies Of The House" et ses sonorités arabisantes, là encore Alex MASI nous offre un morceau truffé de mélodies qui vous restent gravées en tête. En fait, cet album vous surprendra par la diversité de ses morceaux, on ne sait jamais de quel acabit sera fait le titre suivant, Alex allie un sens inné de la mélodie et de la technique. "Queen Of The Headfuck" projette une basse très funky, la guitare s’inscrit plus dans le style des premiers albums de Steve VAI, les parties solo sont décoiffantes. Que vous soyez attiré par les sonorités électro comme sur "Soul Virus Hack" ou Blues comme sur "Jam On Haunted Hill" voire même Jazz fusion à la façon du morceau "Have A Talk With God" (écoutez cette guitare très jazzy sur le milieu du morceau) et vous comprendrez l’étendue musicale de ce guitariste sous-estimé. Un album riche et passionnant qui comblera les amateurs de belles sonorités de guitare et surtout d'originalité, les passionnés de shred seront également conquis.

Note : 8/10

Chronique : CeD

PRO-PAIN - Absolute Power
SPV/Steamhammer
Style : Hardcore Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.pro-pain.com

01. Unrestrained / 02. Destroy The Enemy / 03. Stand My Ground (ft. Schmier) / 04. Road To Nowhere / 05. AWOL / 06. Hell On Earth / 07. Divided We Stand / 08. Gone Rogue (I Apologize) / 09. Rise Of The Antichrist / 10. Hate Coalition

Que dire de PRO-PAIN, véritable institution de la scène Hardcore New-Yorkaise ? Absolute Power marque le retour en forme du gang de Gary MESKIL avec un album sacrément burné aux allures de retour aux sources après No End In Sight qui amorçait un certain virage dans la carrière des Américains avec ses voix claires et ses choeurs, un aspect qui n'a pas totalement disparu sur ce Absolute Power ("Road To Nowhere", "Gone Rogue") mais qui se veut aujourd'hui bien mieux intégré à l'ensemble. On notera également quelques influences Death ("Hate Coalition") ou Thrash, notamment avec "Stand My Ground" qui voit la participation de Schmier (DESTRUCTION) ou "Unrestrained" aux forts relents de PANTERA. Absolute Power ne change pas l'optique de PRO-PAIN : voix enragée, riffs acérés, rythmique endiablée, on apprécie ce côté brutal contrebalancé par une mélodie ou des choeurs qui font passer le tout en douceur (enfin, façon de parler bien sûr !!!). Au final, ce nouvel album des New-Yorkais se révèle un must de Hardcore old school inspiré, compact et particulièrement intense, sans aucun doute un de leurs tous meilleurs albums... un retour en force remarqué !!!

Note : 9/10

Chronique : Nono666

ALMAH - Motion
AFM Records
Style : Power Metal
Origine : Bresil
Sortie : 2011
Site Web : www.almah.com.br

01. Hypnotized / 02. Living And Drifting / 03. Days Of The New / 04. Bullets On The Altar / 05. Zombies Dictator / 06. Trace Of Trait / 07. Soul Alight / 08. Late Night In '85 / 09. Daydream Lucidity / 10. When And Why

Trois ans après l'excellent Fragile Equality, les Bresiliens d'ALMAH reviennent avec Motion, un troisième album qui risque bien de créer la surprise tant ce nouvel opus s'éloigne du simple Power Metal habituellement pratiqué par le combo d'Edu FALASCHI. ALMAH emprunte ici une approche résolument plus moderne et agressive ("Zombies Dictator") lorgnant bien souvent du côté du Thrash, l'ensemble n'en est pas moins mélodique pour autant. Si sur le dernier album d'ANGRA on pouvait avoir quelques doutes quant aux capacités actuelles du chanteur, Edu FALASCHI est ici métamorphosé, faisant preuve d'une réelle polyvalence en adoptant un chant heavy bien plus musclé qu'à l'accoutumée, tout ceci conférant aux compos d'ALMAH un caractère et une personnalité bien plus affirmée que ce que les Brésiliens avaient pu nous proposer sur leurs deux précédentes réalisations qui penchaient encore un peu trop du côté d'ANGRA. Motion est donc une très bonne surprise qui permet à ALMAH de s'affirmer en tant que groupe et de ne plus être continuellement dans l'ombre de... Si l'on dit souvent que le cap du troisième album est un passage délicat et important, ça se vérifie ici avec cet opus à la maturité certaine.

Note : 8,5/10

Chronique : Nono666

PLACE VENDOME - Streets Of Fire
Frontiers Records
Style : Hard FM
Origine : Allemagne
Sortie : 2009
Site Web : www.michael-kiske.de

01. Streets Of Fire / 02. My Guardian Angel / 03. Completely Breathless / 04. Follow Me / 05. Set Me Free / 06. Believer / 07. Valerie (The Truth Is In Your Eyes) / 08. A Scene In Reply / 09. Changes / 10. Surrender Your Soul / 11. Dancer / 12. I'd Die For You

Quel plaisir de retrouver Michael Kiske dans un projet plus intéressant que les albums qu'il nous propose en solo ! Deuxième album du projet monté par Frontiers records en 2004, Streets Of Fire de PLACE VENDOME est le genre de sortie qui fait l'unanimité. Recette éprouvée à base de mélodie, juste ce qu'il faut de guitares tranchantes pour appâter l'amateur de bonnes sensations Metal. On ne reviendra pas sur la voix de Kiske, collant au tempo, juste et rappellant de joyeux souvenirs. Côté musique, on retrouve, comme d'habitude dans les offres Frontiers, le compositeur Magnus Karlsson (qui a collaboré entre autres pour ALLEN/LANDE, BOB CATLEY...), ainsi que Torsti Spoof (LEVERAGE), sans oublier Ronny Millianowicz (SAINT DAEMON) et Robert Sall (WORK OF ART...). De grands noms tous reconnus par les critiques pour la qualité de leur travail d'écriture. Les musiciens quant à eux, sont issus de PINK CREAM 69. Certes Streets Of Fire n'est pas un chef d'oeuvre ultime mais le travail bien fait, la voix de l'ancien vocaliste d'HELLOWEEN qui fait toujours son petit effet et passe parfaitement dans ce registre Hard FM font que l'on passe un bon moment à l'écoute de cet album. Comme le premier jet du groupe, ce Streets Of Fire possède les atouts pour enchanter le fan de FM léché avec des morceaux comme "Dancer", "Streets Of Fire" etc...

Note : 8/10

Chronique : Florent

BENEDICTUM - Dominion
Frontiers Records
Genre : Heavy Metal
Pays : Etats-Unis
Sortie : Fevrier 2011
Site Web : www.benedictum.net

01. Dominion / 02. At The Gates / 03. Seer / 04. Grind It / 05. Prodigal Son / 06. The Shadowlands / 07. Beautiful Pain / 08. Dark Heart / 09. Bang / 10. Loud Silence / 11. Epsilon / 12. Sanctuary (Bonus track) / 13. Overture - The Temples Of Syrinx (Bonus track)

Nouvel album de BENEDICTUM, Dominion arrive 3 ans après l'excellent Seasons Of Tragedy mais s'avère bien moins efficace que ne pouvait l'être son prédécésseur ! On a un peu de mal à se mettre dans le bain (à savoir 13 titres dont 2 bonus pour approximativement 1 heure de zique). Rien de vraiment transcendant, particulièrement sur le début de l'album ! "At The Gates", "Seer" ou "The Shadowlands" sortent un peu du lot sans être marquants pour autant. Toutefois plus les titres défilent et plus ça s'améliore ! A partir de "Bang" (quand Véronica nous dit "Bang your head with me", vu ses atouts vocaux et physiques, on dit "amen" et on fonce, on se remue !!!). "Loud Silence" et "Epsilon" enchainent avec aisance. Viennent ensuite les 2 bonus : "Sanctuary", une ballade acoustique avec la douce voix de Véronica et "Overture / The Temples Of Syrinx", morceau sur lequel des claviers se mélent subtilement à l'ensemble. Un titre particulièrement appréciable ! Pete Wells et Véronica Freeman (finalement BENEDICTUM c'est eux !) nous proposent un album bon, mais à 50% seulement, dommage !

Note : 6,5/10

Chronique : Nigel Stargazer