• KRUGER – For Death, Glory And The End Of The World
    Listenable Records
    Style : Sludge/Death'n'Roll
    Origine : Suisse
    Sortie : 2010
    Site Web : www.kruger.ch

    KRUGER_For Death, Glory And The End Of The World



    01. The Ox / 02. Return The Huns / 03. Anthem Of Pretended Glory / 04. Villains / 05. Centre / 06. Our Cemetary Is Full Of Strangers / 07. Muscle / 08. Dukes Of Nothing / 09. Turpitudes

    Après des débuts où le groupe utilisait énormément l’imagerie Stoner à la FU MANCHU, KRUGER s’est, petit à petit, rapproché d’un univers plus proche du Postcore. Avec For Death, Glory And The End Of The World, le quatrième album des Suisses, le propos se radicalise encore un peu, on s’éloigne du Death’n’Roll qui réussit tout de même à se frayer un chemin avec "The Ox" ou "Dukes Of Nothing" pour laisser place à un Sludge/Postcore, à mi-chemin entre TEXTURES et HACRIDE ("Anthem Of Pretended Glory") avec des parties Sludge bien grasses. Le son de basse est d’ailleurs bien gras et bien mis en avant ("The Ox" ou "Anthem Of Pretended Glory") et le groove peu se faire très moderne, l’approche rappelle d’ailleurs les avant-gardistes de SHOVEL. Si le début de l’album a une pêche d’enfer avec, par exemple, "Return The Huns", "Villains" marque le début d’une partie plus atmosphérique, comme HACRIDE ou GOJIRA, et notamment sur "Muscle" où Joe DUPLANTIER fait une apparition et dont la musique est bien plus tournée vers le groupe des Landes que sur les autres titres de ce For Death, Glory And The End Of The World. L’album tourne donc rapidement en un Postcore émotionel bien construit et plutôt mélodique, mais si les titres sont d’un très bon niveau, on en garde pas grand-chose en mémoire. Assez compact et hermétique, cet album se dévoile très difficilement et manque de titres puissants et imparables. Toutefois, le break mélodique et posé de "Villains" réussit à attirer l’attention de nos oreilles avec son instrumentation dans la droite lignée d’HACRIDE. Le son de guitare est très gras et pas très net, une production qui fait la part belle au Postcore et au Sludge le moins accessible avec un mix costaud assuré par Kurt BALLOU aux USA. A défaut d’un album totalement innovant, nous avons un album qui rend un grand hommage au Sludge et au Rock’n’Roll, et c’est déjà pas mal. KRUGER continue d’avancer et de se forger un son, en proposant un album plus mature où la structure des morceaux fait preuve de la maturité musicale du groupe. Supérieur à Redemption Through Looseness (2007), For Death, Glory And The End Of The World ravira les fans du groupe et les amateurs de Postcore, de TOOL, TEXTURES ou HACRIDE.

    Note : 7.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    KRUGER_Band
     
     

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  • EMERGENCY GATE - The Nemesis Construct
    Twilight Zone Records
    Style : Thrash sauce Suédoise
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2010
    Site Web : www.emergency-gate.de

    EMERGENCY GATE_The Nemesis Construct



    01. Alternative Dead End / 02. Nothing To Lose / 03. Dark Side Of The Sun / 04. Story Of A Psychopath / 05. An End To The Age Of Man / 06. Point Zero / 07. Excite! / 08. As My Bride Cries Blood / 09. This Time / 10. The Green Mile / 11. Diary Of Nightmares... / 12. InVain / 13. World Escape

    Selon la biographie d'EMERGENCY GATE, il faut considérer ce The Nemesis Construct comme le troisième album du groupe allemand, le disque éponyme paru en 2000 devant donc davantage être perçu comme une démo. La recette utilisée sur cette nouvelle galette est efficace mais maintes fois utilisée : des vocaux tantôt écorchés, tantôt clairs posés sur une musique qui se veut moderne, souvent speed ("Alternative Dead End", "Excite !"), mais aussi accessible et mélodique (notamment sur les plus modérés "Point Zero" et "Dark Side Of The Sun"). Bref, on pense évidemment à une descendance du « son Gothenburg », et même à une nette affiliation avec le SOILWORK de Natural Born Chaos. Rien à dire sur la production comme l’interprétation, c’est du solide. L’ex-SUIDAKRA Matthias Kupka (chant) est plutôt convaincant dans ces deux registres, y compris au cours d’un duo avec Tom Englund (EVERGREY) sur "Dark Side Of The Sun". Les sonorités synthétiques sont très présentes ; logique puisque le groupe compte deux claviéristes. Si The Nemesis Construct est plutôt direct, les morceaux n’en sont pas pour autant simplistes et gardent une approche étoffée avec des breaks apportant du relief. Par contre - et même si on est encore loin de SONIC SYNDICATE - le tout n’affiche aucune noirceur, avec notamment ces refrains souvent entraînants, difficile donc de rapprocher EMERGENCY GATE de la scène extrême. C’est peut-être ce côté trop « gentil » allié au manque d’originalité, qui empêche d’apprécier pleinement le bon boulot fourni par les Allemands...

    Note : 7,5/10

    Chronique : Morbid S.

     

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  • MR. BIG - One Acoustic Night - Live From The Living Room
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.mrbigsite.com

    MR. BIG_One Acoustic Night - Live From The Living Room



    01. Undertow / 02. Still Ain't Enough For / 03. As Far As I Can See Me / 04. Voodoo Kiss / 05. Take Cover / 06. Around The World / 07. Stranger In My Life / 08. All The Way Up / 09. To Be With You / 10. Nobody Left To Blame

    Nouvel album live pour MR. BIG qui, avec ce One Acoustic Night - Live From The Living Room, est tout de même le neuvième live des Américains, ça commence à faire beaucoup ! Bon cette fois-ci, il est presque entièrement acoustique et se base principalement sur l'excellent dernier opus What If... avec pas moins de sept titres sur les dix que contient ce Live From The Living Room, evitant ainsi le piège de la redite par rapport aux précédentes réalisations enregistrées en concert, quelques titres supplémentaires de versions acoustiques de standards du groupe n'auraient toutefois pas dénotés sur cette galette live. Cependant, ayant encore les versions studio "électriques" dans les oreilles, on ne peut vraiment apprécier ce live à sa juste valeur, What If... étant sorti il n'y a même pas un an, pourquoi vouloir nous en donner des versions acoustiques si rapidement ? Dans l’ensemble il s'agit d'un bon album, avec des musiciens que l’on ne présente plus et qui ont toujours cette maitrise technique irréprochable, Paul GILBERT et Billy SHEEHAN, impressionnants de feeling, tout comme Pat TORPEY, même si plus discret, ce qui se comprend vu qu'il s'agit là d'un enregistrement acoustique, nous place de légers accompagnements toujours efficaces ! Eric MARTIN, quand à lui, même s'il ne nous livre pas la performance de l’année, n’en reste pas moins un chanteur d’exception. A noter qu'à partir de "Stranger In My Life", les instruments à cordes font leur apparition, apportant une touche assez sympathique à l'ensemble, tandis que "Nobody Left To Blame" voit revenir la guitare électrique ainsi que des instruments traditionnels japonais (ce qui, quelque part, est normal quand on connait les liens qui unissent MR. BIG au japon) et donne à ce titre une saveur particulière. On pourra toutefois regretter un certain manque de ferveur de la part du public (qui reste un peu trop poli à mon gout). Au final, même si ce Live From The Living Room est un album plutôt sympathique, il se révèle quelque peu décevant, notamment dû au fait que certaines compos issues du dernier album aient parfois un peu de mal à s'adapter au registre acoustique de ce live. Loin d'être un indispensable, cet album s'adresse avant tout aux inconditionnels de MR. BIG... A écouter allongé sur une peau d’ours devant une flambée avec sa dulcinée...

    Note : 5.5/10

    Chronique : Christ59 (R.I.P.)

     

    MR. BIG_Band_Live From The Living Room
     

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  • MR. BIG - What If...
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.mrbigsite.com

    MR. BIG_What If...



    01. Undertow / 02. American Beauty / 03. Stranger In My Life / 04. Nobody Takes The Blame / 05. Still Ain't Enough For Me / 06. Once Upon A Time / 07. As Far As I Can See / 08. All The Way Up / 09. I Won't Get In My Way / 10. Around The World / 11. I Get The Feeling / 12. Unforgiven (Bonus track)

    L’album que les fans de MR. BIG n’osaient plus espérer arrive enfin dans les bacs en ce mois de janvier 2011 ! Après un reunion-tour de la formation originelle du combo californien qui fit l’objet d’un excellent live en double CD et double DVD, Back To Budokan, sorti en 2009 et qui réunit les meilleurs morceaux du groupe, Eric MARTIN (chant), Paul GILBERT (guitare), Billy SHEEHAN (basse) et Pat TORPEY (batterie) ont passé l’année dernière en studio à ciseler de nouvelles compositions pour ce nouvel album : What If…. Quel bonheur de retrouver MR. BIG en grande forme et toujours aussi pétri de talent ! Le quatuor est allé chercher l’inspiration dans la veine du Hard Rock technique et mélodique de leurs premiers albums et une chose est sure, on ne s’en lasse pas !!! Les fans de la première heure peuvent se rassurer et se jeter les yeux fermés sur ce What If... qui fut jadis promis « quand les cochons auront des ailes ! ». Le CD renferme des titres Hard Rock ("Undertow", "As Far As I Can See"…), Heavy Rock ("American Beauty", "Still Ain’t Enough For Me", "Once Upon A Time"…), du Pop Rock ("All The Way Up"…), des ballades ("Stranger In My Life"…), avec des riffs mêlant le heavy, le groovy et le swing, toujours de cette grande qualité technique dont seul le combo a le secret et qui fait la touche MR. BIG, mettant en valeur les vocaux aux harmonies riches, soignées et puissantes. Alors réjouissons-nous ! MR. BIG IS BACK !

    Note : 9/10

    Chronique : Denix666

     

    MR. BIG_Band 2011
     
     

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  • SCAR SYMMETRY - The Unseen Empire
    Nuclear Blast
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.facebook.com/scarsymmetry

    SCAR SYMMETRY_The Unseen Empire



    01. The Anomaly / 02. Illuminoid Dream Sequence / 03. Extinction Mantra / 04. Seers Of The Schaton / 05. Domination Agenda / 06. Astronomicon / 07. Rise Of The Reptilian Regime / 08. The Draconian Arrival / 09. Alpha and Omega

    SCAR SYMMETRY, c’est un peu l’archétype du groupe de qualité qui peine à marquer les esprits. La faute à une personnalité trop générique ? Oui, mille fois oui ! Aucun doute, la qualité est bien là, que ce soit dans la composition ou l’instrumentation, car on s’y connaît plutôt pas mal en matière de shredding chez Jonas Kjellgren & Co. Les deux vocalistes sont assez doués dans leurs domaines respectifs (vocaux harsh pour l’un et chant clair pour l’autre) sans pour autant déborder d’originalité. Même constat pour la production, très bonne mais assez passe-partout elle aussi. Quelques refrains réussissent certes à se frayer un chemin vers nos petits cœurs d’artichauts, et ça tartine pas mal à l’occasion. On est à plusieurs reprises impressionné par la capacité qu’a SCAR SYMMETRY de proposer une musique si fluide et technique à la fois. Mais quelque chose ne colle pas. Peut-être est-ce tout simplement dû à ce côté assez moderne (voire commercial par instants), mais il y a peu de chances que le métalleux dit « old school » adhère à la démarche. Et il n’y a finalement pas grand-chose sur The Unseen Empire qui n’ait pas déjà été proposé par d’illustres compatriotes (SOILWORK anyone ?). Certains me trouveront un poil sévère, mais un disque de cette trempe qui manque à ce point d’émotion, moi, j’appelle ça du gâchis.

    Note : 6/10

    Chronique : Morbid S.

     

    SCAR SYMMETRY_Band
     
     

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  • SCAR SYMMETRY – Dark Matter Dimensions
    Nuclear Blast
    Style : Heavy / Melodic Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2009
    Site Web : www.facebook.com/scarsymmetry

    SCAR SYMMETRY_Dark Matter Dimensions



    01. The Iconoclast / 02. The Consciousness Eaters / 03. Noumenon And Phenomenon / 04. Ascension Chamber / 05. Mechanical Soul Cybernetics / 06. Nonhuman Era / 07. Dark Matter Dimensions / 08. Sculpture Void / 09. A Parenthesis In Eternity / 10. Frequencyshifter / 11. Radiant Strain

    Pas le temps de se reposer sur ses lauriers, SCAR SYMMETRY enchaine les albums. Dark Matter Dimensions, quatrième album des Suédois en cinq ans d’existence, déboule en fanfare. Basé sur un Death Metal moderne, on pense surtout à “Nonhuman Era” proche de la mouvance Metalcore dans le discours musical, SCAR SYMMETRY, par l’intermédiaire de Lars Palmqvist et de ses voix claires qui font mouche pratiquement à chaque fois, ajoute une grosse dose de Heavy Metal que les guitares se plaisent à enfoncer sur quelques solos bien menés. Si “The Iconoclast” peut faire craindre le pire avec son refrain joyeux échappé d’un titre d’HAMMERFALL, la suite est plus réussie, l’intro du single “The Consciousness Eaters”, le rythme syncopé de “Mechanical Soul Cybernetics”, le passage old-school sur “Dark Matter Dimensions”. Si les growls dominent, la place laissée aux voix claires est importante et surtout ces interventions sont pertinentes et apportent un vrai plus à SCAR SYMMETRY. C’est comme si AMORPHIS ajoutait du Death (bien lourd et nerveux) et du groove à son Metal mélodique, une belle réussite qui voit le groupe exploiter le côté mainstream d’un SONIC SYNDICATE sans être aussi agaçant, “Ascension Chamber” parait plus que parlant à ce sujet. Il manque pourtant cette ambiance Death très crade, tout ici est carré et minutieusement calculé. Ce manque de spontanéité fait que Dark Matter Dimensions passe sans provoquer d’autres réactions que l’envie de jumper sur le groove des guitares et de la section rythmique. Il est donc plus qu’évident que le terrain de prédilection de SCAR SYMMETRY est la scène où sa musique prend toute sa dimension. En attendant, ce quatrième album est conseillé aux amateurs de Death moderne et mélodique mais surtout de Heavy sévèrement burné car c’est bien le Heavy qui domine Dark Matter Dimensions, une nouveauté qui met les Suédois un peu plus à leur avantage.

    Note : 7.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    SCAR SYMMETRY_Band 2009
     

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  • SLASH - Slash
    Roadrunner Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2010
    Site Web : www.slashonline.com

    SLASH_Slash



    01. Ghost / 02. Crucify The Dead / 03. Beautiful Dangerous / 04. Back From Cali / 05. Promise / 06. By The Sword / 07. Gotten / 08. Doctor Alibi / 09. Watch This Dave / 10. I Hold On / 11. Nothing To Say / 12. Starlight / 13. Saint Is A Sinner Too / 14. We're All Gonna Die

    Voilà typiquement le genre d’album Rock qui peut vous faire tomber dans l’obsession, et ce, dès la première écoute. SLASH vient de sortir une palette de titres accrocheurs pour ce premier essai en solo avec, en prime, une pléiade d’invités de renom pour pousser la chansonnette. Le premier titre "Ghost" est interprété par Ian Astbury (THE CULT) mais la guitare rythmique est assuré par le comparse de Slash, le bien nommé Izzy Stradlin, un excellent morceau typé Rock en ouverture de l’album ; "Crucify The Dead" est entre les mains du prince des ténèbres, Ozzy Osbourne, un morceau plus mid-tempo qui commence presque comme une ballade, je vous rassure cela change vite, à vrai dire le morceau aurait figuré sur un album du Madman que cela n'aurait pas surpris. Pour "Beautiful Dangerous" chanté par Fergie (BLACK EYED PEACE), je serais plus mitigé, c’est moins rebelle, moins Rock, par contre le solo est jouissif, on continue avec "Promise" avec, au chant, Chris Cornell (SOUNDGARDEN, AUDIOSLAVE), une bonne voix un peu rocailleuse qui colle parfaitement au morceau, on se laisse facilement transporter par l’atmosphère qui en émane. "By The Sword" sort en single, avec une orientation plutôt typé année 70, un gros riff rentre-dedans, une voix à la LED ZEPPELIN, une sonorité de gratte au solo mélangeant fuzz et wah-wah en combinaison d’effet, un titre original, presque un retour en arrière, et surtout beaucoup de talent de la part de SLASH. L'écoute se poursuit et je tombe sur "Doctor Alibi", et là cette voix reconnaissable entre toutes, pas de doute, c’est celle de Lemmy (MÖTÖRHEAD), super, en plus celui-ci joue de la basse sur le morceau, que demander de plus, Slash se lâche en solo, un très bon morceau Rock’n’Roll assez fidèle à  l’esprit de MÖTÖRHEAD. Le titre suivant est une petite perle à lui seul "Watch This Dave", un instrumental avec une grosse rythmique, une basse de fou, mes amis, bon,d’accord c’est Duff McKagan qui assure l’instrument mais Slash se lache franchement en lead avec une tonne de wah-wah, que du très bon. "I Hold On" est un morceau mid-tempo très mélodique avec des chœurs féminins, le tout servi par le chant de Kid Rock, efficace, si vous appréciez le dernier album de VINCE NEIL vous aimerez ce titre, et votre copine aussi... "We’re Gonna Die" enfonce une nouvelle fois le clou, servi sur un plateau par l’iguane alias Iggy Pop au chant, un titre qui lui colle à la peau, très Rock, une rythmique en son clair juste avant que ne se déchaîne la distorsion. Il n’est ici question que de Rock’n’Roll qui sent bon la chaleur des lampes des Marshall et le sustain des Gibson. Amateurs de Métal, passez votre chemin, par contre pour les inconditionnels des GUNS’N'ROSES, MÖTLEY CRÜE, KISS, AIRBOURNE, etc…vous serez comblés, c’est du costaud que l’ami SLASH nous propose, dés le premier morceau ça vous reste en tête, vous voilà avertis…

    Note : 8,5/10

    Chronique : CeD

     

    SLASH_2010
     
     

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  • MANIGANCE - Recidive
    XIII Bis Records

    Style : Melodic Heavy Metal
    Origine : France
    Sortie : 2011
    Site Web : www.manigance.org

    MANIGANCE_Recidive



    01. Intro / Aura / 02. Larme de l'Univers / 03. Dernier Allié / 04. Mercenaire / 05. L'Ombre d'Hier / 06. Chant de Bataille / 07. Secret de l'Ame / 08. Recidiviste / 09. Illusion / 10. Sentiers de la Peur / 11. Vertiges / 12. En Seigneur / 13. Déserteur / 14. Delivrance / 15. Sans Détour

    Mon dieu, quel bel album nous a pondu MANIGANCE, voilà qui d'emblée a au moins le mérite d'être clair ! Quasiment cinq ans après L'Ombre et la Lumière, les Palois reviennent avec un Recidive hautement jouissif. Le groupe s'étant octroyé un long break, nous étions en droit de nous poser quelques questions quant à ce nouvel opus, disons le tout de suite, que les septiques se rassurent, les craintes n'ont plus lieu d'être, ce crû 2011 est definitivement un grand crû, MANIGANCE a rechargé les accus et est près à en découdre de nouveau. Recidive va droit à l'essentiel, moins progressif que ne l'était son prédécésseur, l'ensemble n'en demeure pas moins très travaillé et particulièrement soigné ; qu'il est bon de retrouver les Français à un tel niveau de maitrise, tant instrumentale que vocale, écoutez donc "Larme de l'Univers", "Dernier Allié", "Recidiviste" ou "Déserteur", autant de joyaux ciselés dans un Heavy mélodique de haute volée. Didier Delsaux réalise ici une prestation vocale tout bonnement impressionnante, et que dire de la paire de guitaristes, François Merle et Bruno Ramos, somptueux d'un bout à l'autre de l'album ("Vertiges"...). Là où l'on aurait pu craindre qu'un certain ennui finisse par poindre, Recidive frôle tout de même les 70 minutes, c'est tout le contraire qui se produit, tant cet opus se révèle passionnant tout au long de ces 15 compositions des plus inspirées, le groupe se frottant même, avec réussite, à l'exercice de la ballade avec un "Sans Détour" acoustique cloturant cet album sur une touche d'émotion. Avec Recidive, MANIGANCE sort un album difficilement attaquable, de mon humble avis le meilleur de la discographie des Palois... Ni plus ni moins !

    Note : 9/10

    Chronique : Nono666

     

    MANIGANCE_Band 2011
     
     

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  • HAMMERFALL - Infected
    Nuclear Blast
    Style : Heavy Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.hammerfall.net

    HAMMERFALL_Infected2



    01. Patient Zero / 02. Bang Your Head / 03. One More Time / 04. The Outlaw / 05. Send Me A Sign / 06. Dia De Los Muertos / 07. I Refuse / 08. 666 - The Enemy Within / 09. Immortalized / 10. Let's Get It On / 11. Redemption

    Que de frayeurs en voyant la pochette d'Infected, le nouvel opus d'HAMMERFALL ! Loin des anciennes illustrations fleurant bon le True Metal, on est dans le déja vu et ça casse un peu l'ambiance d'entrée de jeu, rien à voir avec l'image d'Hector ancrée dans notre mémoire de fan. Peut être nos amis Suédois prennent-ils un nouveau virage ? D'ailleurs derriére les manettes le fidèle Charlie Bauerfeind est remplacé par James Michael (SCORPIONS, MOTLEY CRUE...), nouvelle approche ? Ceci étant dit, le groupe et son chanteur de feu Joacim Cans tiennent toujours la route quand à leurs qualités d'interprétation. L'album débute par "Patient Zero" avec une intro annoncant je ne sais quel désastre et sans temps mort le morceau prend une tournure plus sombre, moins joviale/Power et s'emballe d'un coup. De suite "Bang Your Head" remet les pendules à l'heure, "One More Time", classique dans le genre mais très efficace, "The Outlaw" enthousiaste et plein de peps, "Send Me A Sign", une ballade sans intéret, "Dia De Los Muertos" bon mais manquant de fraicheur, "I Refuse", lourd, basique et qui passe bien sauf le refrain "I Refuse" qui ne sonne pas top, "666 - The Enemy Within" changeant dans ses rythmes et d'une ambiance particulière, "Immortalized" dans le moule, "Let's Get It On" sans envergure réelle et qui parait un peu longuet, "Redemption" et ses claviers, alterne puissance et douceur étrange. 11 titres qui oscillent et sonnent différemment du pur HAMMERFALL des débuts. Une première écoute destabilisante qui, soit vous emballera, soit vous décevera mais Infected est un album qui doit se maitriser par plusieurs séances auditives. Si les compos ne brillent pas toujours, elles restent dans le correct et le groupe sait les présenter musicalement. Fan des premières heures, j'ai été quelque peu dérouté, en restant objectif je dirais que l'effet True Metal laisse parfois la place à une orientation moins directe, plus alambiquée. Ce doit être la volonté du groupe de vouloir changer sans bouleverser véritablement. Vous seul serez juge !

    Note: 6,5/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    HAMMERFALL_Band 2011
     
     

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  • HAMMERFALL - No Sacrifice, No Victory
    Nuclear Blast
    Style : Heavy Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2009
    Site Web : www.hammerfall.net

    HAMMERFALL_No Sacrifice, No Victory



    01. Any Means Necessary / 02. Life Is Now / 03. Punish And Enslave / 04. Legion / 05. Between Two Worlds / 06. Hallowed Be My Name / 07. Something For The Ages / 08. No Sacrifice, No Victory / 09. Bring The Hammer Down / 10. One Of A Kind / 11. My Sharona (The Knack cover)

    Depuis 1997, HAMMERFALL promène son marteau de Thor à la rencontre des fans de True Heavy Metal. Inutile de revenir sur le "Buzz" qu'à provoqué GLory To The Brave et la déjà longue carrière du groupe Suèdois. Il suffit de reconnaître que le combo a moins d'éclat désormais et pas mal de fans de la première heure commencent à se lasser du manque de mordant des derniers albums. Plus conscensuel, HAMMERFALL l'est assurément. No Sacrifice, No Victory, avec sa production en béton armé et ses titres plus symphoniques qu'à l'accoutumée, va déranger. D'ailleurs le premier titre envoie la sauce metallique entre symphonisme et Heavy ravageur. Travaillé et plein d'allant, ce morceau est le meilleur de l'album. Le deuxième fait illusion, mais ensuite tout cela devient moyen, sans réèlle touche de génie ou de grandes capacitées mélodiques. Si No Sacrifice, No Victory nous venait d'un jeune groupe ou d'une obscure formation de division 2, nous serions porté à plus d'enthousiasme et de mansuétude. Mais voilà, HAMMERFALL s'érige en tête de file du revival Heavy Metal et le fan est en droit d'attendre autre chose que des refrains peu percutant, des soli et rythmique écullés seulement sauvés par la production. HAMMERFALL ne m'a pas convaincu, on sent que le groupe essaye de ne pas s'embourber dans le pur style Heavy Metal de base et à l'instar de la mode metallique actuelle (les derniers JUDAS PRIEST, MANOWAR, PRIMAL FEAR...), de donner une dimension plus grandiose à leur musique. Malheureusement, il leur manque actuellement l'inspiration de base pour nous envoyer des soli et des passages mémorables que l'on ne retrouve qu'à de trop rares occasions. Le cul entre deux chaises, HAMMERFALL n'a pas pousser aussi loin que ses congénères l'ingérence du symphonisme dans sa musique, d'où un résultat très mitigé qui fait pâle figure face aux bonnes sorties de 2008... et dire qu'il sort en 2009 !

    Note : 6/10

    Chronique : Florent

     

    HAMMERFALL_Band 2009
     

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