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EMERGENCY GATE - The Nemesis Construct
EMERGENCY GATE - The Nemesis Construct
Twilight Zone Records
Style : Thrash sauce Suédoise
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.emergency-gate.de
01. Alternative Dead End / 02. Nothing To Lose / 03. Dark Side Of The Sun / 04. Story Of A Psychopath / 05. An End To The Age Of Man / 06. Point Zero / 07. Excite! / 08. As My Bride Cries Blood / 09. This Time / 10. The Green Mile / 11. Diary Of Nightmares... / 12. InVain / 13. World Escape
Selon la biographie d'EMERGENCY GATE, il faut considérer ce The Nemesis Construct comme le troisième album du groupe allemand, le disque éponyme paru en 2000 devant donc davantage être perçu comme une démo. La recette utilisée sur cette nouvelle galette est efficace mais maintes fois utilisée : des vocaux tantôt écorchés, tantôt clairs posés sur une musique qui se veut moderne, souvent speed ("Alternative Dead End", "Excite !"), mais aussi accessible et mélodique (notamment sur les plus modérés "Point Zero" et "Dark Side Of The Sun"). Bref, on pense évidemment à une descendance du « son Gothenburg », et même à une nette affiliation avec le SOILWORK de Natural Born Chaos. Rien à dire sur la production comme l’interprétation, c’est du solide. L’ex-SUIDAKRA Matthias Kupka (chant) est plutôt convaincant dans ces deux registres, y compris au cours d’un duo avec Tom Englund (EVERGREY) sur "Dark Side Of The Sun". Les sonorités synthétiques sont très présentes ; logique puisque le groupe compte deux claviéristes. Si The Nemesis Construct est plutôt direct, les morceaux n’en sont pas pour autant simplistes et gardent une approche étoffée avec des breaks apportant du relief. Par contre - et même si on est encore loin de SONIC SYNDICATE - le tout n’affiche aucune noirceur, avec notamment ces refrains souvent entraînants, difficile donc de rapprocher EMERGENCY GATE de la scène extrême. C’est peut-être ce côté trop « gentil » allié au manque d’originalité, qui empêche d’apprécier pleinement le bon boulot fourni par les Allemands...
Note : 7,5/10
Chronique : Morbid S.
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