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Par Nono666 le 29 Décembre 2014 à 19:15
ELUVEITIE – Helvetios
Nuclear Blast
Style : Folk Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2012
Site Web : www.eluveitie.ch
01. Prologue / 02. Helvetios / 03. Luxtos / 04. Home / 05. Santonian Shores / 06. Scorched Earth / 07. Meet The Enemy / 08. Neverland / 09. A Rose For Epona / 10. Havoc / 11. The Uprising / 12. Hope / 13. The Siege / 14. Alesia / 15. Tullianum / 16. Uxellodunon / 17. Epilogue
Cela fait maintenant quelques temps que les Suisses d’ELUVEITIE ont stabilisé leur line-up et cela s’en ressent au niveau de la présence de ce groupe. En effet, voilà déjà le cinquième album en 10 années d’existence, Helvetios est un opus gavé de 17 titres de Folk Melodic Death Metal avec quelques plages totalement Folk comme ce "Scorched Earth", un chant a capela basé sur l’émotion et sur lequel la voix tremblante donne un vrai cachet à ce titre. Ce nouvel album souffre malheureusement d’une production moyenne, un manque de précision criant sur les guitares et une cohabitation pas toujours facile entre les moments Folk et le Melodic Death Metal directement inspiré par DARK TRANQUILITY ("Helvetios" ou "Meet The Enemy" le premier single de l’album), que ce soit dans le tracklisting puisque le passage de "Scorched Earth" à "Meet The Enemy" est délicat, tout l’impact du premier est annihilé par l’introduction sauvage du deuxième, même si les deux titres sont plutôt bons, ou même au sein d’un même morceau et là l’exemple de "Luxtos" est parlant puisque c’est l’air de "J’entends Le Loup, Le Renard et La Belette" qui sert de trame à ce morceau qui ressemble plus à un gag qu’autre chose, une sorte d’ULTRA VOMIT du Folk, dommage. Dommage car, finalement ces Suisses proposent un style que peu osent proposer car l’esprit Folk est vraiment mis en avant, on pense à KIVIMETSAN DRUIDI mais l’apport d’instruments folkloriques apporte une chaleur supplémentaire, même si elle est bien difficile à appréhender, la faute à cette production. Pour le reste, les riffs de guitare typés Metal, la voix Death, tout est classique, pour quiconque connait DARK TRANQUILITY, une influence un brin encombrante tout de même. "A Rose For Epona" est cependant un titre à part avec son approche électro, pas dit que ce soit une future orientation mais cette petite escapade en dehors des sentiers battus est un courant d’air frais appréciable, même si là encore le titre n’est pas des plus original, mais ça fonctionne et c’est bien là le principal, tout comme un "Alesia" que l’on croirait échapper d’un album d’EVANESCENCE, volonté de racoler ou simple hasard, cet éparpillement stylistique laisse planer un doute et surtout donne un Helvetios manquant cruellement d’homogénéité, une constante chez ce groupe et qui l’empêche de franchir le pas supplémentaire vers une reconnaissance plus établie. Voilà qui reste un album gentillet mais sans plus.
Note : 6.5/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 29 Décembre 2014 à 19:05
ELUVEITIE - Everything Remains As It Never Was
Nuclear Blast
Style : Folk Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2010
Site Web : www.eluveitie.ch
01. Otherworld / 02. Everything Remains As It Never Was / 03. Thousandfold / 04. Nil / 05. The Essence Of Ashes / 06. Isara / 07. Kingdom Come Undone / 08. Quoth The Raven / 09. (Do)minion / 10. Setlon / 11. Sempiternal Embers / 12. Lugdùnon / 13. The Liminal Passage
ELUVEITIE est devenu un groupe majeur de la scène Folk Metal, Pagan Metal ou Viking Metal selon votre définition du genre. Avec pour thème le monde celtique, les Suisses, à travers quatre albums, ont su s'allier les critiques et les fans. Everything Remains As It Never Was revient à un Folk plus Metal, Evocation I - The Arcane Dominion étant plus à prendre comme une parenthèse artistique de la part du band helvétique. Les morceaux, plus vindicatifs, sont donc fabriqués dans le même moule que les deux premiers albums. On note toutefois un emploi plus appuyé des instruments folkloriques, donnant à ce nouvel album un cachet encore plus authentique. ELUVEITIE mélange savoureusement guitare et batterie avec le violon, la mandoline, la flûte et la harpe, un vocal masculin grondant et une voix féminine. Les fans de Slania y retrouveront l'ambiance et les mélodies jamais occultées même lors des passages plus costauds comme "Kingdom Come Undome" ou "(Do)minion". Ce quatrième album est une réussite, du niveau de Slania, avec des titres forts: "Nil", "Thousandfold", "Selton"... Teutates, Cernunnos et autres divinités celtes peuvent accorder leur bienveillance à ELUVEITIE qui fait revivre leur monde et mode de vie trop souvent oublié ou zappé...
Note : 8,5/10
Chronique : Florent
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Par Nono666 le 29 Décembre 2014 à 18:48
ELUVEITIE - Evocation I - The Arcane Dominion
Nuclear Blast
Style : Pagan/Folk Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2009
Site Web : www.eluveitie.ch
01. Sacrapos - At First Glance / 02. Brictom / 03. A Girl Oath / 04. The Arcane Dominion / 05. Within The Grove / 06. The Cauldron Of Renascence / 07. Nata / 08. Omnos / 09. Carnutian Forest / 10. Dessumiis Luge / 11. Gobanno / 12. Voveso In Mori / 13. Memento / 14. Ne Regv Na / 15. Sacrapos - The Disparaging Last Gaze
ELUVEITIE remise les grosses guitares et sort un album que l'on pourrait qualifier d'acoustico-pagan. Les Helvètes ne sont pas devenus des asticots du manche, ils ont juste choisis, à l'instar d'ELVENKING, de montrer une facette plus simple de leur musique. On enlève la technologie et l'on se retrouve plonger dans une musique au doux son d'instruments traditionnels ; seul un growl belliqueux se fait entendre au début de l'album. La chanteuse, Anna Murphy, chante en ancien gaulois et on l'imagine bien tournoyant dans une danse mystique lorsqu'elle s'exécute. Je rappelle juste que la langue de nos ancêtres et la culture celte en général s'est en grande partie perdue car les écrits n'étaient pas tolérés (ou appris). Le savoir se transmettait par contact, on parle d'une civilisation de tradition orale ! Donc l'interprétation qu'en donne ELUVEITIE ne doit pas être pris comme édifiante mais découle davantage d'une pensée personnelle. Le groupe s'est donné la peine de chanter les écrits découverts par une fouille archéologique. Tout à leur honneur ! Les suisses gardent le son global que l'on avait apprécié sur Slania. La plupart des morceaux résonnent dans un contexte éthéré. Pas mal de guests comme Alan Nemtheanga (PRIMORDIAL), d'anciens membres du groupe, sont là pour apporter leur oeuvre à ce bel édifice. Evocation I - The Arcane Dominion ravira les amateurs de musique celtique, comblera les fans de Pagan par son respect de l'imagerie. Si Slania offrait une facette plus virulente, évoquant les batailles où le belliqueux gaulois exprimait son courage, The Arcane Dominion nous plonge tour à tour dans les sombres forêts en présence des druides, ou sur les plateaux neigeux du massif central, au coin d'un feu de bois en la présence d'un vieil homme nous contant l'histoire de son dieu cornu... Alors si vous n'êtes pas réfractaires à cette démarche plus posée, cet album sera la bande son idéale de vos vacances culturelles à la rencontre des sites de Bibracte, Gergovie et Alesia.
Note : 8/10
Chronique : Florent
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Par Nono666 le 29 Décembre 2014 à 18:36
THE MILESTONES - Devil In Me
Tempo Music
Style : Hard Rock'n'Roll
Origine : Finlande
Sortie : 2010
Site Web : www.themilestonesmusic.com
01. Queen To Me / 02. Devil In Me / 03. Ghost Town / 04. So Alive Today / 05. I Follow The Sun / 06. Rattlin' Blues / 07. Street Soul / 08. Waves Of The Stormy Love / 09. Green Valley / 10. Rage Against The Limits
Dès le premier morceau "Queen To Me", THE MILESTONES annonce la couleur : du Hard Rock’n’Roll de bonne facture, en effet ce groupe Finlandais n’en est pas à son coup d’essai puisque deux autres opus ont vu le jour (Vol 1 en 1996 et Souvenirs en 1999) et voici désormais le troisième album intitulé Devil In Me. Avec une touche empruntée aussi bien à THE BLACK CROWES qu'à AC/DC, le premier titre est une vrai bombe, ça vous déboule en pleine face, ça swingue à tout va... "Devil In Me" est tout simplement LE titre de l’album, un morceau plus mid-tempo et surtout la voix captivante de Olavi Tikka avec une intonation très Blues, un excellent morceau ; nous restons dans le même registre avec "Ghost Town", du bon Rock. Un moment plus calme avec "So Alive Today", une ballade qui commence à l’acoustique dans un registre très Rock sudiste, les deux guitaristes, Tomi Julkunen et Marko Kiviluoma, utilisent la Slide à tout va, c’est chaud et agréable ! "Rattlin’", au riff très LED ZEPPELIN voire WHITESNAKE, est un bon condensé de ce que peuvent nous sortir THE MILESTONES avec les guitares, s’effaçant durant le solo pour laisser place à l’harmonica, un excellent choix pour un titre très mélodique. Les deux titres suivants "Street Soul" et "Waves Of The Stormy Love" sont de la même veine que les morceaux précédents, rien à ajouter. Olavi Tikka nous la joue solo en poussant la voix à capella sur "Green Valley", faut avouer que celui-ci à une très belle intonation et un réel talent, le titre est plus aérien, plus calme que les autres morceaux et ce n’est pas pour déplaire, et toujours cette touche d'harmonica très Rock sudiste mais cette fois alternée avec les guitares. THE MILESTONES possède une très bonne section rythmique composée de Veli Palevaora à la batterie et de Tommi Manninen à la basse. "Rage Against The Limits" conclue l'album avec une alternance phase énervée et plus calme, un condensé de pur Rock’n’Roll tout simplement génial, le solo emprunte le style à CHUCK BERRY, que du bon, en concert, le public va bouger avec ce morceau, c’est le carton assuré pour THE MILESTONES, d’ailleurs l’album aussi... Un bon album qui trouvera sa place dans votre cédéthèque coincé entre THE BLACK CROWES, AC/DC, AIRBOURNE ou BAD COMPANY…
Note : 8/10
Chronique : CeD
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Par Nono666 le 29 Décembre 2014 à 18:26
KISSIN' DYNAMITE - Money, Sex & Power
AFM Records
Style : Sleaze/Glam Rock
Origine : Allemagne
Sortie : 2012
Site Web : www.kissin-dynamite.de
01. Money, Sex & Power / 02. I Will Be King / 03. Operation Supernova / 04. Sex Is War / 05. Club 27 / 06. Dinosaurs Are Still Alive / 07. She´s A Killer / 08. Sleaze Deluxe / 09. Ego-Shooter / 10. Six Feet Under
Intitulé Money, Sex & Power, voici le troisième album des Allemands de KISSIN' DYNAMITE. Pour la petite histoire, ces jeunes musiciens originaires de Baden Württenberg ont formé le groupe en 2007, mené par les deux frangins Hannes BRAUN (chant) et Andreas BRAUN (guitare), et après un premier opus sorti en 2008 ont récidivé avec Addicted To Metal en 2010. C’est maintenant l’heure du bilan pour KISSIN’ DYNAMITE, un troisième album marque bien souvent un virage dans une carrière artistique. C'est le morceau-titre qui ouvre l’album, autant dire que c’est Rock plutôt énervé, avec le look très Glam Rock/Sleaze des musicos qui ne devrait pas déplaire à tout bon glammer qui se respecte. Le second morceau "I Will Be King" est excellent, très californien dans l’esprit, de plus le refrain se retient vraiment facilement... La section rythmique formée de Steffen HAILE (basse) et Andreas SCHNITZER (batterie) envoie sévère, c’est bougrement efficace et ça pilonne sur "Ego-Shooter". La ballade de circonstance n’a pas été oublié avec "Six Feet Under", c’est plutôt entraînant, teinté d'une touche Pop, et la voix d'Hannes BRAUN se prête bien au style. KISSIN' DYNAMITE devrait réussir son pari avec cet album qui m’a bien séduit sur l’ensemble, car homogène et sans morceaux « bouche-trou » comme c'est malheureusement bien trop souvent le cas sur certains albums, un titre comme "She’s A Killer" a vraiment tout pour cartonner en concert. Vous l’aurez compris, Money, Sex & Power est une bien agréable surprise.
Note : 7,5/10
Chronique : CeD
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Par Nono666 le 29 Décembre 2014 à 18:14
KISSIN' DYNAMITE - Addicted To Metal
EMI
Style : Hard'N Heavy
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.kissin-dynamite.de
01. Addicted To Metal (feat. Udo Dirkschneider) / 02. Run For Your Life / 03. Supersonic Killer / 04. High Enough / 05. Love Me Hate Me / 06. Hysteria / 07. All Against All / 08. In The Name Of The Iron Fist / 09. Assassins Of Love / 10. Why Can't You Hear Me ? / 11. We Want More / 12. Metal Nation
Voici un jeune groupe, tant au niveau de l'age de ses membres que de son existance, les gars de KISSIN' DYNAMITE ont en moyenne entre 17 et 19 ans et ceux-ci en sont déjà à leur deuxième album. Ce groupe Allemand très prometteur vient de signer chez EMI, et pour ce nouvel opus, nous avons en invité Udo Dirkschneider sur le titre "Addicted To Metal". Dans un style très ciblé Hard Rock, ces jeunes métalleux, sans inventer la poudre, font mouche à tous les coups, le chant d'Hannes est très correct, les guitares assurent ce qu’il faut sans excès, nous avons même droit à un peu de tapping sur le solo de "Run For Your Life", quoi demander de plus... le titre "Supersonic Killer" possède un bon riff légèrement Heavy, avec une voix nettement plus poussée dans ses derniers retranchements et un solo bien relevé. Egalement la traditionnelle reprise, "High Enough" de DAMN YANKEES, en plus musclé, là j’aime moins, l’original étant franchement mieux au niveau des voix, de plus le solo a était franchement remanié, cela dit, cette nouvelle version aura sans doute plus d’impact en live, c’est un choix de la part de KISSIN' DYNAMITE. On continue avec "Hysteria", un titre un peu dans le style SCORPIONS, où l’étendue vocale de Hannes est assez impressionnante, rappelant justement Klaus MEINE, puis une ballade vient s’imposer "Why Can’t Your Hear Me", assez conventionnelle (il y a mieux dans le genre ("Every Rose Has Its Thorn" de POISON, pour n'en citer qu’une), on termine avec "Metal Nation", un titre qui lorgne un peu du côté d'HAMMERFALL, agréable à écouter. KISSIN' DYNAMITE, malgré son jeune âge, maîtrise parfaitement le registre musical très Hard Rock / Heavy Metal qui est le sien, voilà un groupe qui peut vraiment aller loin, en tout cas ils en ont les moyens. A surveiller et à conseiller…
Note : 7,5/10
Chronique : CeD
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Par Nono666 le 17 Décembre 2014 à 13:23
SIXX:A.M. - This Is Gonna Hurt
Eleven Seven Music
Style : Modern Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.sixxammusic.com
01. This Is Gonna Hurt / 02. Lies Of The Beautiful People / 03. Are You With Me / 04. Live Forever / 05. Sure Feels Right / 06. Deadlihood / 07. Smile / 08. Help Is On The Way / 09. Oh My God / 10. Goodbye My Friends / 11. Skin
Nikki SIXX, à lui seul le nom du sulfureux bassiste nous replonge dans l'univers d'un des groupes les plus Sex, Drugs & Rock’n’Roll du Hard Rock : MÖTLEY CRÜE. Mais c’est aujourd'hui de SIXX:A.M., son projet parallèle, dont il est question ; ce second opus est une nouvelle fois signé chez Eleven Seven Music et nous arrive sous le nom de This Is Gonna Hurt. Celui-ci voit le jour après la sortie en 2008 d'un live 8 titres, Live Is Beautiful, lui-même faisant suite au premier album The Heroin Diaries datant de 2007. Quatre ans séparent les deux albums, alors voyons si l'attente en valait la peine... Dès l'ouverture avec le morceau-titre, on est surpris par le gros son de cet album mais aussi par le coté un peu indus du morceau, cela reste néanmoins mélodique, en fait le point fort de cet album se résume par cette recherche constante de mélodie et de titres très différents les uns des autres comme l’excellent "Goodbye My Friends" ou encore le commercial "Are You With Me" avec son allure Hard / Pop. "Oh My God" ressemble dans sa globalité aux anciens morceaux de U2 (années 80), évidemment nos rockeurs font la part belle aux ballades (un peu à la manière de Zakk WYLDE), puisque les titres "Skin" et "Sure Feels Right", sans oublier "Smile", sont soit au piano soit à la guitare acoustique et sont, de plus, très bons. Le trio formé de Nikki SIXX à la basse, une basse monstrueuse sur "Lies Of The Beautiful People", le chanteur (multi-instrumentiste et producteur) James MICHAEL et le guitariste Dj ASHBA, nous a concocté un album étonnant et excellent, surtout n'y recherchez pas du MÖTLEY CRÜE, nous sommes ici dans un registre très différent, pas Rock’n’roll, mais de bons gros riffs pointent tout de même le bout de leur nez d’une manière efficace et subtile ("Live Forever"). Donc au final, mention très bien pour ce second album de SIXX:A.M. !
Note : 8/10
Chronique : CeD
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Par Nono666 le 11 Décembre 2014 à 21:22
AC/DC – Black Ice
Columbia Records
Style : Hard Rock
Origine : Australie
Sortie : 2008
Site Web : www.acdc.com
01. Rock'n'Roll Train / 02. Skies On Fire / 03. Big Jack / 04. Anything Goes / 05. War Machine / 06. Smash'n'Grab / 07. Spoilin' For A Fight / 08. Wheels / 09. Decibel / 10. Stormy May Day / 11. She Likes Rock'n'Roll / 12. Money Made / 13. Rock'n'Roll Dream / 14. Rocking All The Way / 15. Black Ice
Beaucoup de rumeurs ont circulé sur AC/DC depuis la sortie de Stiff Upper Lips en 2000, de l’album refusé par la maison de disques à l’arrêt du groupe sans nouvel album. Sony essayant par tous les moyens de nous rappeler qu’AC/DC existait par des rééditions d’album et DVD à tout va. Et la musique dans tout ça ? Et bien la réponse des Australiens est sans concession, AC/DC est vivant et bien vivant, nous servant un Black Ice très inspiré mêlant titres classiques (“Rock'n'Roll Train”, “Big Jack”) à des titres moins habituels (la guitare slide de “Stormy May Day”, la voix posée et bluesy de Brian Johnson sur “Rocking All The Way”). Chaque titre trouve sa place dans cette inspiration Hard Rock Bluesy, et pourtant on nous en a trouvé des nouveaux AC/DC mais le roi reste roi et possède une classe qui transpire sur ce Black Ice et qui lui donne encore une bonne longueur d’avance sur les autres groupes. Bizarrement, Black Ice propose plus de titres que ses ainés et pourtant il n’y a pas de remplissage, le challenge sera donc de taille pour le prochain album. En fait, AC/DC agît à sa guise sans se soucier de ce qui se passe autour de lui, c’est cela qui fait qu’il est toujours le maître du Rock ‘N Roll. Maintenant si vous voulez les titres à écouter d’urgence, prenez le tracklisting complet, poussez le son (la basse est énorme) et tapez du pied à en réveiller vos voisins. Moi qui ai écouté cet album sans grandes attentes, juste un album de plus pour AC/DC, renforcé dans mon idée par le single, je vous dis ALBUM OBLIGATOIRE… que dire de plus ? Que les morceaux sont tous sur le même tempo à peu près, OK c’est vrai, c’est pour cela que ce n’est pas encore l’album totalement parfait.
Note : 9/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 11 Décembre 2014 à 15:25
IN FLAMES - Sounds Of A Playground Fading
Century Media Records
Style : Modern Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.inflames.com
01. Sounds Of A Playground Fading / 02. Deliver Us / 03. All For Me / 04. The Puzzle / 05. Fear Is The Weakness / 06. Where The Dead Ships Dwell / 07. The Attic / 08. Darker Times / 09. Ropes / 10. Enter Tragedy / 11. Jester's Door / 12. A New Dawn / 13. Liberation
Une simple note ne suffira jamais à résumer le contenu d’un album entier. Impossible en effet d’évaluer le dixième opus d’une formation comme nous noterions un premier essai, et à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’un groupe qui compte – ou qui a compté, c’est selon – tel qu’IN FLAMES. Autant tuer le suspens d’entrée : le départ du fondateur Jesper Strömblad n’a eu qu’un impact limité sur Sounds Of A Playground Fading, à savoir la raréfaction des mélodies de guitares entêtantes. A chacun de décider si c’est là un point positif ou négatif. Outre ce changement, on constate que le quintet suédois poursuit avec talent ses diverses expérimentations ("Jester’s Door"), mais qu’il continue aussi d’évoluer vers des territoires Rock / Métal de plus en plus mainstream. Anders Fridén, par exemple, s’éloigne encore un peu plus de son agressivité d’antan. Et si le bonhomme s’affirme progressivement comme un vrai chanteur, les limites de son registre n’en sont aussi que plus voyantes. Cela donne parfois des lignes de chant un peu bancales ("The Puzzle"). De plus, et comme sur les deniers albums en date, quelques titres sont assez anecdotiques, et une légère monotonie se fait ressentir dans les ambiances. Car si IN FLAMES renouvelle sans cesse son approche, sa musique (je ne me suis pas penché sur les textes) véhicule finalement les mêmes émotions. Difficile pourtant de trouver Sounds Of A Playground Fading mauvais, tant ses arrangements, sa production et son interprétation (quel batteur ce Daniel Svensson !) volent haut. Le son est en outre plus punchy que sur les deux albums précédents. Bah, espérons que, comme A Sense Of Purpose avant lui, Sounds Of A Playground Fading révèlera ses qualités au fil des écoutes. A défaut, il nous restera quand même les superbes "Deliver Us" et "A New Dawn". Soundtrack To Your Escape demeurerait ainsi le dernier disque marquant d’IN FLAMES. Le dernier, en tout cas, à avoir montré une réelle évolution.
Note : 7/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 11 Décembre 2014 à 15:02
SATANIC WARMASTER – Nachzehrer
Werewolf Records
Style : Black Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/satanic.war.terror
01. Intro / 02. Satan's Werewolf / 03. Vampires / 04. Warmaster Returns / 05. One Shining Star / 06. Bestial Darkness / 07. Rotting Raven's Blood / 08. Utug-Hul
Satanic Tyrant, ex-HORNA, perpétue la tradition Black Old-School depuis 1999 sous le nom de SATANIC WARMASTER et les Metalheads ardus de ce style connaissent forcément ce one-man band cru que certains nomment True Black Metal. Nachzehrer est le quatrième album du Finlandais qui nous gratifie de bon nombre de split entre chaque sortie, et cet album va ravir les amateurs de SATANIC WARMASTER, croisé de BURZUM par son côté dépouillé, MAYHEM ou encore EMPEROR, cet album n’invente rien mais se permet toutefois quelques belles parties comme cette mélodie qui relève "Warmaster Returns", l’un des meilleurs titres de cet opus. Pour le reste c’est cru, sale et dérangeant, la production respecte parfaitement les codes alors que "Utug-Hul" clôt cet album par des claviers sombres avec un brin de mélancolie parfaitement dosée. On pourra toujours regretter l’immobilisme d’une certaine scène, mais on attendait cet album depuis 2005, alors on goute notre plaisir avec des hymnes Black tels que "Satan’s Werewolf" ou "Bestial Darkness". Derrière cette apparente facilité dans la brutalité, Nachzehrer renferme un travail de composition que la production ne permet pas de saisir à la première écoute mais il est certain qu’il possède cette touche de magie, cette ambiance qui vous colle à la peau mais aussi à l’âme bien après l’écoute, signe que SATANIC WARMASTER nous offre un grand cru. Bien entendu, cet album reste cependant réservé aux initiés, si vous n’avez jamais entendu une note du early-BATHORY, early-EMPEROR, MAYHEM ou BURZUM, passez votre chemin. Voilà du Black dans la plus pure tradition mais qui garde une certaine personnalité, c’est déjà peu courant dans ce style pour le signaler.
Note : 7.5/10
Chronique : Aymerick Painless
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