• NITROGODS - Nitrogods
    SPV / Steamhammer
    Style : Hard Rock'n'Roll
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2012
    Site Web : www.nitrogods.de

    NITROGODS_Nitrogods



    01. Black Car Driving Man / 02. Demolition Inc. / 03. At Least I'm Drunk / 04. Gasoline / 05. Whiskey Wonderland (feat. Dan McCafferty) / 06. Licence To Play Loud / 07. Lipsynch Stars / 08. The Devil Dealt The Deck / 09. Rifle Down / 10. Riptide / 11. Wasted In Berlin (feat. Fast Eddie Clarke) / 12. Zombietrain

    Formé à l'initiative d'Henny Wolter (ex-PRIMAL FEAR) à la guitare et rejoint par Klaus Spelling (FREEDOM CALL, ex-PRIMAL FEAR) à la batterie, notre duo de metallurgistes qui, après des années passées à jouer du Heavy 100% pur jus, semble vouloir se recentrer sur l'essentiel, une sorte de retour aux sources, un retour aux basiques, à savoir un Hard Rock'n'Roll graisseux à souhait et qui envoie direct... Alors certes les influences sont décelables à la première écoute, une évidence s'impose à nous, NITROGODS vénère MOTÖRHEAD, c'est un fait certain, c'en est même parfois troublant, et ce jusque dans la voix de Claus 'Oimel' Larcher, copie conforme de celle du père Lemmy ("Licence To Play Loud", "Riptide"...), rodée à la clope et au whiskey et lustrée au papier de verre. L'ombre de ROSE TATTOO ("Lipsynch Stars") et ZZ TOP ("Rifle Down") plane également sur ce Nitrogods certes pas original pour un rond mais terriblement efficace. Signalons également la présence de deux guests de renom : Dan McCafferty qui donne une couleur très NAZARETH à "Whiskey Wonderland" tandis que Fast Eddie Clarke (ex-MOTÖRHEAD) se charge du solo de "Wasted In Berlin". Au final, nous sommes en présence d'un premier album plus que convaincant... Si vous aimez les choses simples et pas prise de tête comme le gros Hard Rock qui envoie sévère, vous savez ce qu'il vous reste à faire, ruez vous sur ce Nitrogods de fort bonne tenue, il ne fait aucun doute que vous ne le regretterez pas !

    Note : 7,5/10

    Chronique : Nono666

     

    NITROGODS_Band2012
     

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  • ANTHRAX - Worship Music
    Nuclear Blast
    Style : Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.anthrax.com

    ANTHRAX_Worship Music



    01. Worship / 02. Earth On Hell / 03. The Devil You Know / 04. Fight ‘Em ‘Til You Can’t / 05. I’m Alive / 06. Hymn 1 / 07. In The End / 08. The Giant / 09. Hymn 2 / 10. Judas Priest / 11. Crawl / 12. The Constant / 13. Revolution Scrams / 14. New Noise (Refused Cover - Bonus track)

    L’album de Thrash le plus attendu de ces dernières années est enfin dans les bacs ! La gestation fut longue et douloureuse, mais la délivrance n’en est que meilleure !... En effet, le précédent album studio d’ANTHRAX remonte tout de même à 2003 avec le génial We’ve Come For You All (si l’on fait abstraction de l’album Greater Of Two Evils qui proposait un florilège de morceaux de l’époque Neil TURBIN/Joey BELLADONNA chantés par John BUSH et légèrement ré-arrangés pour l’occasion), suivi l’année suivante par le monstrueux live en CD/DVD : Music Of Mass Destruction. Le Alive 2 : The Reunion proposant la réunion du mythique line-up des 80’s (Dan SPITZ compris, au grand dam de Rob CAGGIANO) qui eut lieu l’année suivante n’avait que peu convaincu avec le fantôme d’un Joey BELLADONNA qui s’excusait presque d’être là. Après moultes périples dans la recherche d’un remplaçant de John BUSH démissionnaire, le choix s’est finalement porté sur… Joey BELLADONNA ! Sa prestation sur le BIG FOUR avait rassuré tout le monde, et la motivation du chanteur historique d’ANTHRAX a enfin permis la sortie du tant attendu Worship Music. Et ben vous savez quoi ? ANTHRAX IS BACK !!! Le combo new-yorkais nous avait promis un putain d’album et la promesse est tenue, et même bien tenue ! ANTHRAX puise son inspiration à la fois dans les époques BELLADONNA et BUSH, mais aussi dans celle du moment, pour nous proposer des nouveaux riffs méga tueurs et des mélodies dont seul le groupe a le secret, et ça le fait grave ! De nouvelles sonorités ajoutées à leur son puissant, speed et lourd, aucun doute là-dessus, TOUS les fans d’ANTHRAX seront comblés !!! Si faire mieux que We’ve Come For You All relevait de l’exercice de haute voltige tant la qualité dudit album ne faisait aucun doute, force est de constater qu’ANTHRAX a réussi le pari haut la main avec cet excellentissime Worship Music, ce qui leur vaut tous les honneurs et mes louanges ! Maintenant j’en suis convaincu, ANTHAX IS FUCKING BACK !!!! Sûr que ça va être chaud pour faire au moins aussi bien pour le prochain album !

    Note : 9,5/10

    Chronique : Denix666

     

    ANTHRAX_Worship Music_Band
     
     

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  • JADED HEART - Perfect Insanity
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock/Heavy Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2009
    Site Web : www.jadedheart.de

    JADED HEART_Perfect Insanity



    01. Intro / 02. Love Is A Killer / 03. Fly Away / 04. Blood Stained Lies / 05. Tonight / 06. Freedom Call / 07. One Life One Death / 08. Rising / 09. Hell Just Arrived / 10. Psycho Kiss / 11. Come To The Feast / 12. Exterminated

    JADED HEART reste sur la lancée de Sinister Mind, à savoir un Hard Fm qui se transforme en Heavy mélodique. Le départ de Michael Bormann sonne le glas d'un Fm léché pour une musique costaude et énergique. Le chanteur Johan Fahlberg n'a bien sûr pas le même charisme que son prédécesseur mais il assure bien sa part de boulot. Le niveau d'ensemble est sympa mais rien ne distingue l'album par rapport à Sinister Mind. La production est en béton, le groupe nous sort de bons riffs mais on reste sur sa faim. Si vous croquez les albums comme les dragées, en avalant sorties après sorties, Perfect Insanity se retrouvera vite au milieu d'une pile d'où il sera dur de le ressortir, surtout si le Hard Fm est votre priorité. Néanmoins, dans le style Hard/Heavy genre PRETTY MAIDS, JADED HEART assure bien, avec des compositions au son moderne. "Fly Away" ou "Love Is a Killer" font preuve de mélodicité, de technique et de fougue mais d'autres sont beaucoup plus classiques. Si vous êtes enfin prêt à oublier l'ancien JADED HEART, ou pour un néophyte, Perfect Insanity se révèle un bon album et seulement cela. Plongé dans un océan de sorties avec des requins redoutables dans le lot, Perfect Insanity risque bien de se faire manger par plus gros que lui.

    Note : 7/10

    Chronique : Florent

     

    Jaded Heart_Band 2009
     
     

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  • ELECTRIC WIZARD – Black Masses
    Rise Above Records
    Style : Doom/Stoner Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2010
    Site Web : www.electricfuckinwizard.com

    ELECTRIC WIZARD_Black Masses



    01. Black Mass / 02. Venus In Furs / 03. Night Child / 04. Patterns Of Evil / 05. Satyr IX / 06. Turn Off Your Mind / 07. Scorpio Curse / 08. Crypt Of Drugula

    Witchcult Today commençait à avoir de la bouteille, même si le split avec REVEREND BIZARRE avait démontré que le groupe n’était pas mort, les fans sont pourtant habitués à ces délais, mais comme avec ELECTRIC WIZARD on n’est jamais déçu, on a fini par admettre que 3 ans étaient nécessaire aux Anglais pour proposer un bon album. Si Witchcult Today avait alourdi le propos avec des tempos extrêmement lents, ce Black Masses renoue en quelques sortes avec les racines Stoner du quatuor avec les 2 premiers titres "Black Mass" et "Night Child". La production est identique aux récents travaux d’ELECTRIC WIZARD, la basse omniprésente, le groupe accueille un nouveau bassiste sur cet album en la personne de Tas (ex-GREAT COVEN) qui supporte à merveille les guitares au son vintage alors que la voix de Jus OBORN se fait lointaine et est relevée d’un très large écho. "Night Child" reprend une structure un peu plus répétitive qui joue bien plus sur l’ambiance que sur l’énergie comme peut le faire "Patterns Of Evil" et ses effets de guitare astucieux et qui apportent un brin de mélodie à l’ensemble. Comment ne pas penser à REVEREND BIZARRE à l’écoute des titres les plus Doom tels que "Satyr IX", un Doom traditionnel qui cohabite avec le psychédélisme ambiant sur le début de l’album ou sur l’excellent "Turn Off Your Mind". Les Anglais proposent donc avec ce septième album un bon condensé de ce qu’ils savent faire qui réjouira les novices mais qui laissera un peu sur leur faim les fidèles qui auront l’impression que ce Black Masses marque un temps d’arrêt dans la progression du groupe, mais cela reste un excellent album où l’ambiance propre à ELECTRIC WIZARD fait encore merveille et où la voix envoutante de Jus OBORN nous maintient dedans alors que les dernières notes de l’ambiant "Crypt Of Drugula" finissent de résonner. Un album pas si facile à appréhender finalement...

    Note : 8.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    Electric+Wizard+black+masses
     
     

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  • MACHINE HEAD – Unto The Locust
    Roadrunner Records
    Style : Modern Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.machinehead1.com

    MACHINE HEAD_Unto The Locust



    01. I Am Hell (Sonata in C#) I) Sangre Sani / II) I Am Hell / III) Ashes To The Sky / 02. Be Still And Know / 03. Locust / 04. This Is The End / 05. Darkness Within / 06. Pearls Before The Swine / 07. Who We Are

    Que ce soit en bien ou en mal, l'essentiel n'est-il pas que l'on parle de MACHINE HEAD pour faire monter la pression à l'aube de la sortie d'Unto The Locust. Dire que cet album est attendu, c'est peu dire par rapport aux trépignements d'impatience des fans devant les portes des forums Metal du Web, à la recherche de la moindre info sur ce nouveau disque. Sans compter que tout est orchestré pour faire monter le rythme cardiaque, la méthode permet d’affirmer, sans explicitement le dire, que cet album sera du MACHINE HEAD pur jus dans tous les sens du terme... Mais en laissant planer un léger doute tout de même. Lorsque les interrogations croisent le fer avec les inquiétudes, il faut savoir lire entre les lignes. Le style ne change pas d'un pouce, mais la forme oui. D'un album à l'autre, MACHINE HEAD n'a jamais fait la même chose et ils ne vont pas commencer maintenant ! Tel le digne successeur de The Blackening dans le temps, Unto The Locust ne supporte aucune comparaison avec celui-ci... Ni avec les autres. Cela étant dit, on peut passer à autre chose et se plonger au cœur de cette bestiole verdâtre qui sert de pochette. Sans tourner autour de cette entité venue d'ailleurs plus longtemps, il est clair qu'Unto The Locust sera l'album marquant de cette rentrée, tant sa diversité est impressionnante sans être lassante. Cela n'a pas toujours été le cas chez MACHINE HEAD, mais on évitera de remuer le couteau dans l'insecte venu de l'espace plus longtemps.  Unto The Locust ne va pas forcément plaire aux fans du précédent, alors que dans le même temps, il ouvre de larges portes sur les possibilités de création pure de MACHINE HEAD. On se moque maintenant pas mal de savoir comment chante Rob Flynn et dans quel état psychologique il se trouve, c'est un aspect du groupe qui passe au second plan devant le foisonnement d'idées proposées. Sur cet album, la musique est ultra dominante et on peut l’appréhender les oreilles grandes ouvertes, en sachant pertinemment que la formation d'Oakland n'a pas versé du jour au lendemain dans un style complètement déroutant ! Toujours très Heavy et hargneux (n'est-ce pas là la marque de fabrique indélébile?), MACHINE HEAD a laissé la porte grande ouverte aux harmonies, aux arrangements et à la mélodie. En fait, cette brave petite bête sur la pochette vous fracasse avec douceur. Une tendre cruauté qui vous enfile sept titres démolisseurs dans la tête... et des refrains qui n'arrêtent pas de revenir sans cesse à l'esprit. Et s'il vous reste encore des questions avant d'apprécier à sa juste valeur ce Unto The Locust, plongez-vous directement dans "Who We Are", le dernier titre de ce CD. La question est suivie d'une réponse tonitruante : Raz de marré de guitares, son très Heavy et des refrains Metal dignes des heures de gloire de la NWOBHM...

    Note : 8,5/10

    Chronique : Fred Pichot

     

    MACHINE HEAD_Unto The Locust_Band 2011
     
     

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  • OBITUARY – Darkest Day
    Candlelight Records
    Style : Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2009
    Site Web : www.obituary.cc

    OBITUARY_Darkest Day



    01. List Of Dead / 02. Blood To Give / 03. Lost / 04. Outside My Head / 05. Payback / 06. Your Darkest Day / 07. This Life / 08. See Me Now / 09. Fields Of Pain / 10. Violent Dreams / 11. Truth Be Told / 12. Forces Realign / 13. Left To Die

    Frozen In Time (2005) et Xecutioner’s Return (2007) laissaient présager le meilleur pour OBITUARY mais malheureusement les problèmes rencontrés par Alan WEST ont jeté un froid dans l’engouement des Américains. Le projet TARDY BROTHERS est alors arrivé avec une réussite artistique plutôt moyenne mais les frangins Tardy avaient prévenu que cet album était uniquement fait pour se faire plaisir. Et pourtant à l’écoute de ce Darkest Day, il semblerait que les deux têtes pensantes ne soient pas totalement sorties du projet puisque plusieurs titres gardent cette optique Rock’N’Roll dégagée sur Bloodline (“List Of Dead”, “Blood To Give”) très bien relevée par les solos d’un Ralph SANTOLLA, véritable poumon de ce groupe tout comme il l’était au sein d’un DEICIDE désormais bien moribond. Le Death lourd et mid-tempo fait une nouvelle fois mouche ici, “Outside My Head” ou “Truth Be Told” résonnent tels des coups de massues alors que le Doom/Death “Your Darkest Day” enfonce le clou dans le Old School. Car OBITUARY semble être resté bloqué dans les années 90, Death mid tempo lourd et lancinant, voix monocorde et linéaire, avec quelques relents de Doom et un titre expéditif avec “Violent Dreams” qui nous ramène quelques années en arrière. Le problème avec l’option de stagner prise par OBITUARY, c’est que ses titres sont linéaires, ils finissent comme ils commencent (“Payback” est un très bon exemple), très peu de variations de tempo, y compris d’un titre à l’autre, il faut attendre les interventions des solos de guitare pour avoir un peu de prise de risque, ce Darkest Day est donc très sympathique mais c’est tout et de la part d’un groupe avec une telle expérience ce n’est que trop peu. La production n’est pas non plus d’un niveau exceptionnel, le son des guitares est étouffé par les basses et la caisse claire de la batterie est mixée bien trop en avant par rapport au reste. Où sont donc passé la fraîcheur, l’énergie et la dynamique qui se dégageaient sur les deux albums précédents ? Ce n’est pas une faute de parcours car l’album se laisse écouter mais on attend bien mieux de la part d’OBITUARY, un album avant tout réservé aux fans donc.

    Note : 6.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    OBITUARY_Band 2009
     
     

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  • DARKENHÖLD – A Passage To The Towers...
    Ancestral Productions
    Style : Atmospheric Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.facebook.com/darkenhold

    DARKENHÖLD_A Passage To The Towers...



    01. A Passage... (Overture) / 02. Ghouls And The Tower / 03. Marble Bestiary / 04. Citadel Of Obsidian Slumber / 05. Chains Of The Wyvern Shelter / 06. In The Crystal Cavern (Interlude) / 07. Cleaving The Ethereal Waves / 08. Crimson Legions / 09. Darkenhöld / 10. Sorcery

    Né des cendres d’ETHERYÄL, DARKENHÖLD est un quatuor au sein duquel on retrouve Aldébaran, qui fût un temps guitariste d’ARTEFACT. En 2010, sort le premier album du groupe qui, depuis 2008, a déjà proposé 2 splits avec FHOI MYORE et NAADSTRAND dont on retrouve les 4 titres originaux dans des versions toutefois différentes. Sur ces 2 splits figuraient 4 covers très révélatrices du style pratiqué par les Niçois et notamment celles de WALLACHIA et MEPHISTOPHELES car sur ces 10 titres c’est clairement ce Black Metal à tendance atmosphérique du milieu des années 90 que DARKENHÖLD nous propose. Enregistré au Cox In Hell Studio puis au Drudenhaus Studio pour quelques retouches, A Passage To The Towers... bénéficie d’une production caractéristique du style et les amateurs n’auront aucun mal à rentrer dans cet album qui navigue entre parties atmosphériques ("A Passage… (Overture)", "In The Crystal Cavern (Interlude)") parfois appuyées par des chœurs ("Ghouls And The Tower") et Black plus rentre dedans mais non dénué de mélodie comme ce "Chains Of The Wyvern Shelter" efficace. Le groupe va droit au but et ne se perd pas dans des titres inutilement longs, les plages atmosphériques ne sont pas non plus étirées jusqu’à l’écœurement, DARKENHÖLD s’inscrit plus dans la magnificence du Black que dans la haine brutale, les nostalgiques apprécieront alors que le style paraissait il y a encore peu comme passé et totalement mort, la vision du Black Metal d’Aldébaran et de Cervantes (chant) donne pourtant ce que WALLACHIA a proposé il y a 15 ans et c’est avec un certain plaisir que l’on voit ce style renaitre en France alors qu’ANOREXIA NERVOSA a laissé la place depuis longtemps. Dans un style qu’Ancestral Productions affectionne tout particulièrement à la vue des sorties proposées par le label, la qualité étant en plus de mise, DARKENHÖLD nous propose un premier album nostalgique certes, mais loin, très loin, d’être dépassé, avec une musicalité bien mise en valeur et ce côté Old-School poussé jusque dans l’artwork signé Metalex.

    Note : 7/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    DARKENHÖLD_Photo
     
     

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  • PENDRAGON - Passion
    Madfish Music
    Genre : Progressive Rock
    Pays : Royaume-Uni
    Sortie : Avril 2011
    Site Web : www.pendragon.mu

    PENDRAGON_Passion



    01. Passion / 02. Empathy / 03. Feeding Frenzy / 04. This Green And Pleasant Land / 05. It's Just A Matter Of Not Getting Caught / 06. Skara Brae / 07. Your Black Heart

    Après le sulfureux Pure, PENDRAGON enchaine avec Passion, son nouvel opus ! Que dire si ce n'est que la combinaison des titres (dans les deux sens) s'avére indiscutable. Pure m'avait mis à genoux et Passion m'apporte le coup de grace ! Nick Barrett a trouvé l'arme absolue avec cet album, un Prog/Rock "médaille d'or" de l'année 2011, nul doute, à moins qu'un ovni du style nous tombe du ciel, mais j'en doute ! Pour les amateurs du genre et de PENDRAGON en particulier, vous aurez affaire à un somptueux mélange mélodique recherché, raffiné, envoutant et enivrant. L'ami Nick a affuté ses cordes vocales et par moment on retrouve un peu de Ray Wilson dans son intonation. Cordes de guitares également affutées au micron prés, Peter Gee utilise sa basse avec l'admirable efficacité qu'on lui connait, Clive Nolan est aux claviers avec une délicatesse et un rendu d'ambiances extraordinaire, derrière les drums, un Scott Highman performant comme un athlète de haut niveau, voilà une équipe de choc qui donne vie aux compos de Barrett. 7 titres au compteur, et une entame de disque qui vous fait comprendre la teneur de la galette : richesse et subtilité, c'est d'ailleurs ce que renferme l'intégralité de Passion avec des passages plus fins, plus délicats. "This Green And Pleasant Land", un titre empreint d'émotions fortes, le final et ses claviers magnifiques vaut à lui seul son pesant d'or. Le sens rythmique n'est pas en reste car ça percute avec maitrise, "Feeding Frenzy" ou "It's Just A Matter Of Not Getting Caught" qui est plus dans un univers électrique et mélancholique, "Skara Brae" est une "pure" merveille, interprétée avec "passion", mon titre préféré, bourré de sensibilité, d'un punch qui oscille avec une plongée dans un univers musical vertigineux, une claque monumentale, on est tout autant dans un Prog classique que moderne, (l'empreinte de GENESIS et Tony Banks n'est pas loin du tout), c'est tout simplement ahurissant, j'en frémis encore ! Vous aurez tout au long de votre écoute le loisir d'apprécier le jeu des protagonistes qui est divinement distillé, quel que soit l'orientation musicale du titre. Le dernier titre, "Your Black Heart", aux accents Floydien est d'une sensualité impeccable. A noter que ce merveilleux album sort avec un DVD bonus assez symphatique qui nous révèle d'une part la conception de Passion et d'autre part des petites infos perso sur Nick Barrett, le tout est entrecoupé de scènes live, un documentaire plaisant et trés intéressant pour les fans. Je termine cette chro en m'inclinant humblement devant le génie et le talent de l'ami Barrett qui nous prouve encore une fois que quand un opus est aussi divin, ça devient alors un hymme au bonheur.

    Note : 9.5/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    PENDRAGON_Band 2011
     

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  • ORANGE GOBLIN - A Eulogy For The Damned
    Candlelight Records
    Genre : Extra-Heavy Rock
    Pays : Royaume-Uni
    Sortie : Fevrier 2012
    Site Web : www.orange-goblin.com

    ORANGE GOBLIN_A Eulogy For The Damned



    01. Red Tide Rising / 02. Stand For Something / 03. Acid Trial / 04. The Filthy & The Few / 05. Save Me From Myself / 06. The Fog / 07. Return To Mars / 08. Death Of Aquarius / 09. The Bishops Wolf / 10. A Eulogy For The Damned

    Le précédent ORANGE GOBLIN, Healing Through Fire (2007), n’était pas un mauvais album, loin s’en faut, mais sa production brouillon n’a certainement pas fait l’unanimité et il faut bien admettre que sa sortie est quelque peu passée inaperçue. Gageons que A Eulogy For The Damned va rectifier le tir en donnant un coup de fouet à la carrière de la bébête orange tant la qualité est au rendez-vous. Déjà, le gang a appris de ses erreurs et a doté ce nouvel opus d’un son en béton. Tout juste pourrait-on râler à propos de cette batterie un poil too much et encore, ce serait-là chipoter. Deuxièmement, les nouveaux morceaux, bien que n’apportant rien de foncièrement nouveau, sont variés et plus jouissifs les uns que les autres. Impossible de ne pas taper du pied ! ORANGE GOBLIN aime toujours mélanger les styles et Rock sudiste, Heavy Metal, Hard Rock, Doom et Stoner font bon ménage dans cette orgie musicale pleine de groove et qui fleure bon l’urgence Punk. Moins surprenant mais plus abouti que Thieving From The House Of God (2003), A Eulogy For The Damned marque également une progression dans l’approche mélodique, dans les guitares comme dans le chant de Ben Ward. Mais que les fans se rassurent, il ne s’agit pas d’une orientation globale mais davantage d’arrangements bien sentis, et le géant vocaliste reste doté de cette voix râpeuse si originale que l’on aime ou que l’on déteste. Enfin, il nous faut absolument saluer le travail abattu par le guitariste Joe Hoare, écoeurant de classe sur la totalité de l’album. Non, vraiment, on ne voit pas comment ORANGE GOBLIN pourrait manquer son retour aux affaires avec un tel disque sous le bras, d’autant que son nouveau label, Candlelight Records, semble être à fond derrière son poulain. Maintenant que GRAND MAGUS  a troqué ses couilles contre un Heavy Metal plus poli, il est rassurant de pouvoir continuer à compter sur ORANGE GOBLIN comme l’un des derniers piliers européens du style...

    Note : 9/10

    Chronique : Morbid S.

     

    Orange Goblin_Band 2012
     
     

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  • ORANGE GOBLIN - Rise Above Albums Box-set
    Rise Above Records
    Genre : Stoner/Doom référentiel
    Pays : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.orange-goblin.com

    ORANGE GOBLIN_Rise Above Albums_Boxset



    Nous sommes en 1997. Le monde sait déjà que la reformation de BLACK SABBATH avec Ozzy n’est qu’un feu de paille mais la relève se prépare, même si elle ne jouira jamais du même prestige. CATHEDRAL s’engouffre dans une voie de plus en plus Rock n’ Roll et son leader, Lee Dorrian, est bien décidé à imposer, via son label Rise Above Records, ses propres coups de cœur. C’est ainsi qu’il va aider à la révélation du combo anglais ORANGE GOBLIN.

    Ecouter aujourd’hui le premier album de la bande, Frequencies From Planet Ten, c’est être en premier lieu impressionné par tant de maîtrise. Voilà du gros Rock, avec des tempos enlevés qui swinguent, même si on sent bien quelques affinités avec des choses plus lourdes. Si vous ne tombez pas immédiatement sous le charme du registre vocal râpeux et des lignes de chants directes d’un Ben Ward biberonné au Jack, pas la peine d’aller plus loin ! Entraînant.

    Time Travelling Blues est dans la même lignée, même s’il joue également un rôle de transition en adoptant des tournures plus pesantes et hypnotiques. Malgré un son de caisse claire un peu fluet, l’ensemble reste très accrocheur. La meilleure suite qui pouvait être donnée au premier album.

    The Big Black, qui sort en 2000, est LA réussite d’ORANGE GOBLIN. Ce disque donne en effet l’impression que le groupe s’est trouvé en optant pour une approche plus sombre et agressive, et un son bien plus crade. Cette nouvelle orientation lui sied à ravir et l’aide à propulser quelques jolis morceaux de bravoure, à l’image de ce morceau-titre foncièrement Doom. En bonus, la reprise de BLACK SABBATH, "Into The Void", fait un malheur !

    Coup de Grâce paraît, en comparaison avec ce petit bijou, un peu moins inspiré. Déjà, la production très crue, avec un chant mixé en avant (ce qui ne rend assurément pas justice à Ward), est un poil en dessous. En outre les morceaux, parfois assez Punk, sont un peu moins marquants. Mais l’ensemble s’écoute néanmoins avec plaisir. Notons la présence, sur deux titres, d’un invité de marque en la personne de John Garcia, l’ex-chanteur de KYUSS. Sans concession !

    Thieving From The House Of God est, à mon humble avis, l’un des deux meilleurs albums du GOBLIN avec The Big Black. Toutes les qualités du groupe sont présentes, et sa musique est sublimée par une production et des arrangements au diapason. Le groove est à la fête et jamais les morceaux n’ont été aussi catchy. Dommage cependant que le côté Doom ait été partiellement mis sur la touche. Thieving From The House Of God n’en est pas moins une conclusion idéale aux années Rise Above de la formation. Voici donc que se termine ce tour d’horizon forcément subjectif, notamment à cause du fait que j’ai moi-même découvert certains de ces disques pour l’occasion.

    Pas besoin de rentrer en détail dans les bonus de cette rétrospective. Sachez simplement qu’ils sont assez copieux et comprennent versions différentes, démos et autres reprises. Les acquéreurs de la box-set (les cinq albums sont aussi dispo séparément) auront aussi droit à un joli patch brodé. La totalité de ces rééditions a, bien entendu, été remasterisée et leur son est excellent, bien que je laisse aux connaisseurs le soin de comparer avec les versions originales. Au final, ce coffret est une excellente initiative de la part de Rise Above puisqu’il vous permettra de rattraper votre retard et de devenir incollable sur ce combo mésestimé. En société, ça peut servir ! Puisse ORANGE GOBLIN nous fournir encore longtemps des œuvres de cette trempe...

    Chronique : Morbid S.

    Frequencies From Planet Ten : 01. The Astral Project / 02. Magic Carpet / 03. Saruman's Wish / 04. Song Of The Purple Mushroom Fish / 05. Aquatic Fanatic / 06. Lothlorian / 07. Land Of Secret Dreams / 08. Orange Goblin / 09. Star Shaped Cloud / Bonus : 10. Saruman's Wish (Démo Version) / 11. Aquatic Fanatic (Démo Version) / 12. Black Shapes Of Doom
     
    Time Travelling Blues : 01. Blue Snow / 02. Solarisphere / 03. Shine / 04. The Man Who Invented Time / 05. Diesel (Phunt) / 06. Snail Hook / 07. Nuclear Guru / 08. Lunarville 7, Airlock 3 / 09. Time Travelling Blues / Bonus : 10. Nuclear Guru (Man's Ruin Version) / 11. Blue Snow (Live At The BBC) / 12. Hand Of Doom
     
    The Big Black : 01. Scorpionica / 02. Quincy The Pigboy / 03. Hot Magic, Red Planet / 04. Cozmo Bozo / 05. 298 KG / 06. Turbo Effalunt (Elephant) / 07. King Of The Hornets / 08. You'll Never Get To The Moon In That / 09. Alcofuel / 10. The Big Black / Bonus : 11. Quincy The Pigboy (Alternative Version) / 12. Scorpionica (Live At The BBC) / 13. Into The Void (Black Sabbath Cover)
     
    Coup de Grâce : 01. Your World Will Hate This / 02. Monkey Panic / 03. Rage Of Angels / 04. Made Of Rats / 05. Whiskey Leech / 06. Getting High On The Bad Times / 07. Graviton / 08. Red Web / 09. Born With Big Hands / 10. Jesus Beater / 11. We Bite / 12. Stinkin'O'Gin / Bonus : 13. No Law / 14. No Class / 15. Freelance Fiend
     
    Thieving From The House Of God : 01. Some You Win, Some You Lose / 02. One Room, One Axe, One Outcome / 03. Hard Luck / 04. Black Egg / 05. You're Not The One (Who Can Save Rock'N' Roll) / 06. If It Ain't Broke, Break It / 07. Lazy Mary / 08. Round Up The Horses / 09. Tosh Lines / 10. Just Got Paid / 11. Crown Of Locusts / Bonus : 12. White Night Cyanide / 13. New Rose / 14. Bad Blues

     

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