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Par Nono666 le 10 Février 2015 à 16:26
NOBODY’S STRAIGHT – Bicéphale
Raffal Productions
Style : Hardcore Metal
Origine : France
Sortie : 2012
Site Web : http://nobody5straight.bandcamp.com
01. Sors de ma Tête / 02. Pandemonium / 03. Pas Assez de Temps / 04. Rien Ne Change / 05. Tout pour Rien (feat. Stephane Buriez - Loudblast) / 06. Génocide / 07. Respect / 08. Sans Regret / 09. Raffal / 10. Ouroboros
Ce groupe originaire d’Alençon n’est pas totalement inconnu pour quiconque traine ses guêtres dans le milieu Hardcore Français. Actif depuis 2007, le quartet avait jusque là enchainé les participations à des compilations, des démos ou un split en 2010 avec OUR SPIRIT, HOLYSHIT et COMEBACK ATTACK. En mars 2012, c’est Raffal Productions, dont le groupe est dans le giron depuis ses débuts, qui sort donc le premier album de ce groupe, Bicéphale, enregistré avec Stéphane BURIEZ (LOUDBLAST) au E-Factory (TAGADA JONES). Inutile de préciser qu’avec un tel talent derrière les manettes, les capacités du groupe à faire sonner son Hardcore largement teinté de Metal s’en trouvent décuplées, et c’est bien là l’une des forces de ce premier album. Musicalement, Bicéphale est sans réelle surprise pour ceux qui apprécient LOFOFORA ou TAGADA JONES, du Hardcore aux riffs aiguisés, une couleur Metal qui pourra les rapprocher de groupes comme HATESPHERE par exemple, malheureusement comme de nombreux albums dans le style, nous avons droit à des titres très similaires qui accentuent le côté bulldozer caractéristique du style, la durée limitée de cet album nous sauve tout de même de la redite ennuyeuse car l’énergie reste puissante tout au long des 10 titres, une puissance sur laquelle la voix typiquement Hardcore trouve un écho intéressant. Alors voilà, NOBODY’S STRAIGHT, pour son premier album, ne révolutionne rien mais fait vivre le style sans avoir à rougir de sa prestation, bien au contraire ! Amateurs de Hardcore, voilà un groupe qu’il vous faut découvrir car si le groupe fait dans le traditionnel, il montre une capacité à alourdir le ton encore un peu plus sur l’ultime "Ouroboros". NOBODY’S STRAIGHT est à découvrir sur son terrain de jeu privilégié, la scène !
Note : 7/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 10 Février 2015 à 16:12
NOBODY'S STRAIGHT - Tolérance
United Winds Records
Style : Hardcore Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : http://nobody5straight.bandcamp.com
01. Intro / 02. Le Sang / 03. Extraction / 04. What a Fuck / 05. Mepris / 06. Contrôle
Voila un EP qui fait vraiment du bien ! Après avoir sorti une première démo, le groupe d'Alençon, NOBODY'S STRAIGHT, nous revient avec un EP nous faisant decouvrir le réel univers du Metal Hardcore, tout en gardant cette petite touche Punk bien agréable. Tolérance est le titre de ce nouveau skeud, et disons-le de suite, ça envoie bien comme il faut ! Rien à dire de négatif sur ces 6 titres. Tout est bien fait ; riffs, enchainements, montée en puissance,...etc... Pour les amateurs du genre, foncez ! Trouvons quand même un petit quelque chose, le chant français, je ne suis certes pas contre, mais il n’amène peut-être pas autant d’agressivité qu'un chant anglais, d’un autre coté, on comprend les textes, ce qui n’est jamais négligeable. Donc on peut dire de NOBODY'S STRAIGHT est dans la lignée des LOFOFORA et autres L'ESPRIT DU CLAN ..., ce qui reste une reference en la matière. En définitive, un EP bien sympathique qui devrait sans mal permettre à NOBODY'S STRAIGHT de se faire rapidement un nom au sein de la scène Hardcore française.
Note : 8.5/10
Chronique : Will
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Par Nono666 le 3 Février 2015 à 15:14
ELVENSTORM - Of Rage And War
Infernö Records
Style : True Heavy/Speed Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.elvenstorm.com
01. Winds Of War / 02. Rebirth / 03. Witchhammer / 04. Struggle Within / 05. Black Visions / 06. Kill The Deceivers / 07. Raven In A Blackened Sky / 08. Stand Thy Fall / 09. Legions Of Steel
Nouvelle signature d'Infernö Records, label connu pour ses productions underground toujours d'excellente qualité (VASTATOR, HELLHOUND, LEGIONS OF WAR...), ELVENSTORM nous propose aujourd'hui leur premier album, Of Rage And War, celui-ci fait suite à la démo Storm 'Em All sortie en 2010 qui, bien que prometteuse, révélait quelques imperfections... Renforcé par l'arrivée de Felix BÖRNER (ex-LONEWOLF) à la batterie, ELVENSTORM est enfin prêt à en découdre, comme le prouve ce Of Rage And War détonnant... Emmené par Laura FERREUX qui se révèle une vocaliste de tout premier ordre, le combo grenoblois nous assène, à grands coups de riffs tranchants et de rythmique implaccable, son Heavy Speed Metal épique et puissant, un style que l'on pourrait aisément qualifier de French Teutonic Heavy Metal tant les influences du groupe sont à rechercher de l'autre côté du Rhin avec des groupes comme GRAVE DIGGER, RUNNING WILD, STORMWARRIOR, PARAGON ou HELLOWEEN (période Walls Of Jericho), le tout allié à une touche de NWOBHM empruntée à IRON MAIDEN ou JUDAS PRIEST ("Raven In A Blackened Sky")... L'interprétation est sans faille et laisse transparaitre un enthousiasme évident. Chaque titre semble avoir été conçu dans un souci d'efficacité, afin d'apporter le maximum d'impact à un album en tout point remarquable... La Pologne avait CRYSTAL VIPER, la Finlande BATTLE BEAST, maintenant la France peut être fière d'avoir enfanté ELVENSTORM !!!
Note : 8,5/10
Chronique : Nono666
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Par Nono666 le 27 Janvier 2015 à 16:46
EXODUS – Exhibit B : The Human Condition
Nuclear Blast
Style : Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.exodusattack.com
01. The Ballad Of Leonard And Charles / 02. Beyond The Pale / 03. Hammer And Life / 04. Class Dismissed (A Hate Primer) / 05. Downfall / 06. March Of The Sycophants / 07. Nanking / 08. Burn, Hollywood, Burn / 09. Democide / 10. The Sun Is My Destroyer / 11. A Perpetual State Of Indifference / 12. Good Riddance / 13. Devil's Teeth
Parcours semé d’embuches que celui d’EXODUS, un des pionniers de la Bay Area aux côtés des METALLICA, MEGADETH et autres groupes cultes. Parcours parallèle à celui de TESTAMENT également (Formation Of The Damned n’est il pas la réponse à Tempo Of The Damned ?) car si musicalement les deux groupes sont assez proches c’est aussi parce que les membres font régulièrement la navette entre les deux, et tout comme leurs compatriotes, ils ont toujours su s’entourer d’excellents batteurs, John TEMPESTA, Chris KONTOS, Nicholas BARKER, Paul BOSTAPH, sans oublié Tom HUNTING, batteur d’origine qui frappe de nouveau sur Exhibit B : The Human Condition, dixième album d’un groupe qui affiche 30 ans d’existence mais beaucoup moins en activité, la faute à plusieurs séparations. Gary HOLT, indéboulonnable guitariste, déclare que le but d’EXODUS est un combat incessant contre les effets du temps et les papis du Thrash ont bien l’intention d’infliger une sévère correction à quiconque mettrait leur vigueur en doute. “The Ballad Of Leonard And Charles” commence en douceur et en acoustique avant que le Thrash virulent et Old-School ne vienne tout écraser, ce premier titre rappelle de par sa structure étirée le dernier album d’OVERKILL (largement recommandé d’ailleurs…) et ce n’est pas “Beyond The Pale” qui va calmer les ardeurs du quintet et là aussi, l’ombre de TESTAMENT plane sur ce titre relevé d’un solo au rythme endiablé, Gary HOLT aurait-il vendu son âme au diable contre une éternelle capacité à pondre des solos de grande classe. “Hammer And Life” aux relents plus Heavy fait penser à ANNIHILATOR alors que “Class Dismissed (A Hate Primer)” fait l’effet d’un rouleau compresseur, une boucherie Thrash comme on n’en fait plus, la fin allant même jusqu’à évoquer un certain STRAPPING YOUNG LAD et son œuvre la plus Heavy (SYL), ces 4 premiers titres placent la barre très haute et on se rassure en découvrant des titres passant aisément la barre des 6 minutes sans une seconde de remplissage, si ça ce ne sont pas des papis vous bottant le cul, alors vous n’avez certainement pas aimé le dernier TESTAMENT, le dernier OVERKILL ou le nouvel album d’ANNIHILATOR, entre ces 2 derniers et Exhibit B : The Human Condition, le choix de l’album Thrash de l’année vire au cauchemar. Avec une production impeccable signée Andy SNEAP, les guitares trouvent un écho dans un son carré et agressif alors que la batterie cogne sévèrement, menant ainsi la section rythmique vers une violence maitrisée. Le riff de “March Of The Sycophants” s’annonce déjà comme un temps fort sur scène avec un arrière goût rappelant ANTHRAX, la mélodie est entêtante et le rythme effréné alors que Rob DUKES enchaine les parties vocalement éraillée, c’est que le gaillard est désormais bien à l’aise au sein de ce groupe dont l’empreinte de Paul BALOF restera à jamais apposé sur la musique du groupe. Lorsque l’on sait que ce groupe a fait la première partie de MEGADETH qui célébrait en mars les 25 ans du culte Rust In Peace aux côtés de TESTAMENT, imaginez un peu la boucherie à laquelle a assisté le public Américain… En attendant de les voir par chez nous, EXODUS offre un album extrêmement varié, avec quelques relents proches de SLAYER (“Nanking”), légèrement plus mélodique que les dernières productions mais beaucoup plus carré, Exhibit B : The Human Condition est certainement le meilleur album du groupe depuis son retour au début du 21ème siècle, bien entendu sa discographie 80’s est intouchable aux yeux des fans mais voilà un album qui illustre à merveille les propos de Gary HOLT, le temps ne semble pas avoir d’emprise sur les membres d’EXODUS, et si le secret de la vie éternelle était de pratiquer le Thrash Metal…
Note : 8.5/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 27 Janvier 2015 à 16:30
EXODUS - Let There Be Blood
Zaentz Records
Style : Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2008
Site Web : www.exodusattack.com
01. Bonded By Blood / 02. Exodus / 03. And Then There Were None / 04. A Lesson In Violence / 05. Metal Command / 06. Piranha / 07. No Love / 08. Deliver Us To Evil / 09. Strike Of The Beast / 10. Hell's Breath (Bonus track)
Ne vous réjouissez pas trop vite ! Let There Be Blood n'est pas un nouvel opus du célèbre groupe ricain mais le réenregistrement de leur premier album, Bonded By Blood, paru en 1985 ! Qui dit nouvelle version dit son actualisé, donc plus propre, apte à séduire une nouvelle clientèle (euh, je veux dire des jeunes fans de Thrash old school !). Le son a été confié à Andy Sneap qui a notamment travaillé pour MEGADETH et TESTAMENT. Autant dire que le "gazier" s'y connait en matière de Thrash. Bon, en 1985, ce Let There Be Blood renommé avait fait son effet dans le monde du Metal. En 2008, bientôt 2009, les jeunes gens habitués au Death mélo et aux styles mieux structurés du metal moderne (ceci n'est pas une régle universelle) vont devoir se réhabituer à des compositions ne laissant que peu de place à des intermèdes (début de quelques secondes à la guitare acoustique sur "No Love"), ponts, changements de rythmes... dont nous avons pris le pli en écoutant les groupes d'extrême modernes. Eternels rivaux de METALLICA, surtout sur les deux premiers albums, EXODUS a toujours été à la traîne question notoriété et surtout vente mondiale. Cet album est un pur concentré de ce que l'on nomme Thrash Metal : Riffs basiques, un rouleau compresseur lancé à fond sur une route de campagne. Les anciens thrashers doivent le posséder dans sa version originale, celle-ci ne leur apportera rien de neuf. Les fans de Thrash old school doivent savoir ce qu'était une sortie culte de l'époque, cette version les concernent ...les autres doivent passer leur chemin car cet album leur paraîtra sans doute daté.
Note : 7/10
Chronique : Florent
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Par Nono666 le 27 Janvier 2015 à 14:54
BULLET - Highway Pirates
Black Lodge / Sound Pollution
Style : Hard Rock / Heavy Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.bulletrock.com
01. Highway Pirates / 02. Back On The Road / 03. Stay Wild / 04. Blood Run Hot / 05. Fire And Dynamite / 06. Down And Out / 07. Knuckleduster / 08. Heavy Metal Dynamite / 09. Citylights / 10. Into The Night
Comment faire d'un album somme toute fort peu original une réussite ? C'est ce que réalisent pourtant les Suèdois de BULLET avec leur troisième album, Highway Pirates. Le propos n'a pas changé d'un iota depuis l'excellent Bite The Bullet sorti il y a 3 ans, on retrouve donc avec plaisir ce Hard Rock basique, direct et efficace, à tendance Heavy, "Into The Night" ayant un petit côté IRON MAIDEN pas désagréable. L'influence d'AC/DC est clairement perceptible, un peu trop diront certains ("Back On The Road", "Stay Wild", "Blood Run Hot"...) tout comme celle d'ACCEPT, d'ailleurs la voix éraillée et hargneuse de Dag Hell Hofer, qui éructe comme le Udo des grands jours, n'y est pas étrangère ("Citylights", "Highway Pirates"...). La paire de gratteux, constituée de Hampus Klang et Erik Almström, nous livre des riffs et soli old school dignes des frères Young ("Fire And Dynamite", "Down And Out"...)... Rien de bien nouveau donc mais un savoir-faire indéniable. Tout comme le géant Australien pour qui BULLET a d'ailleurs déjà ouvert, les Suédois n'innovent pas, préférant s'inscrirent dans une sorte de continuité privilegiant un aspect direct et immédiat qui, finalement, sied à merveille aux compositions de ce Highway Pirates qui confirme tout le potentiel entrevu sur les précédentes sorties... Qu'on se le dise, BULLET est un excellent groupe, cet album hautement jouissif en est la preuve.
Note : 8,5/10
Chronique : Nono666
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Par Nono666 le 15 Janvier 2015 à 07:58
LAST BARONS – Elephantyasis
Correctomundo! Records
Style : Stoner Rock
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.lastbarons.fr
01. M.A.B / 02. Wallstreet Men / 03. Shoot The Dreamer / 04. Ethanol Blues / 05. Guru's Rules / 06. In The Woods / 07. Fathernature / 08. Fat Boy / 09. Ovies Aries / 10. Dead Rain
Attention les oreilles, LAST BARONS est un nouveau groupe qui se trouve au croisement de QUEENS OF THE STONE AGE, ALICE IN CHAINS et FAITH NO MORE dont les plans Jazzy font merveilles sur Elephantyasis, un premier album très prometteur. Leur Stoner Rock trouve également écho dans un esprit psychédélique que ce soit sur "M.A.B." ou sur "Dead Rain" avec des influences bluesy furieusement roots, et la slide sur l’intro de "Fathernature" répond à une section rythmique particulièrement costaud. En effet, les Français n’hésitent pas à utiliser un son bien gras dans les guitares et "Shoot The Dreamer" est très révélateur de l’envie du groupe de ne pas se contenter du Rock pour balancer quelques down-tempi appréciables. C’est vrai que l’ambiance de l’album est assez uniforme, certains diront trop pour ce qui est du rythme et c’est vrai que des envolées rageuses se font rares mais le groupe varie énormément les plaisirs. Que ce soit les jazzy "Wallstreet’s Men" ou "Ethanol Blues" évoquant largement FAITH NO MORE, tant musicalement que vocalement, ou un "In The Woods" dont l’esprit Desert Rock renvoie inévitablement à KYUSS. LAST BARONS est bourré de talent et le montre très largement sur Elephantyasis enregistré chez Francis CASTE en 2009 par Damien LANDEAU, des guitares très affûtées, une section rythmique solide et un vocaliste Julien qui illumine cette première galette qui en appelle d’autres. On retrouve ici l’esprit d’un "Rooster" d’ALICE IN CHAINS ou d’Album Of The Year de FAITH NO MORE, à ne pas manquer pour les amateurs de Stoner Rock, une belle réussite de la part de ces Normands qui façonnent leur son depuis cinq ans maintenant.
Note : 8,5/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 10 Janvier 2015 à 20:33
WOLF – Legions Of Bastards
Century Media Records
Style : Heavy Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.wolf.nu
01. Vicious Companions / 02. Skull Crusher / 03. Full Moon Possession / 04. Jekyll & Hyde / 05. Absinthe / 06. Tales From The Crypt / 07. Nocturnal Rites / 08. Road To Hell / 09. False Preacher / 10. Hope To Die / 11. K-141 Kursk
Ravenous, couronné de succès, n’avait toutefois pas retenu toute notre attention lors de sa sortie en 2009. En effet, si le talent des Suédois pour planter le décor 80’s dans son Heavy Metal est indiscutable, sa capacité à faire ressortir sa personnalité l’est beaucoup moins, et voilà que débarque Legions Of Bastards, déjà sixième album de WOLF. Reconnaissons le de suite, les gaillards ont mouillé le maillot et se sont sortis les doigts comme on dit vulgairement. Alors, certes, on reste dans un Heavy Metal traditionnel largement inspiré par JUDAS PRIEST tant musicalement que vocalement ("Vicious Companions", "Full Moon Possession" ou "Tales From The Crypt"), mais aussi par ACCEPT à l’image d’un "Skull Crusher" qui porte bien son nom ou "False Preacher" et son refrain que les Allemands n’auraient pas renié, ou par HELLOWEEN sur le refrain de "Tales From The Crypt" sans oublié bien entendu IRON MAIDEN dans une moindre mesure sur cet album, même si l’ultime "K-141 Kursk" transpire l’ambiance d’un Powerslave et des débuts de Bruce DICKINSON au sein de la Vierge de Fer. Mais les surprises viennent de 2 titres qui tirent sur le Power Metal avec "Absinthe", un titre très pêchu, bien agréable, et "Nocturnal Rites", un mid tempo qui précède une autre petite nouveauté avec "Road To Hell" et son riff principal inspiré par MOTÖRHEAD, le tout joué à la sauce JUDAS PRIEST, une belle petite inspiration qui devrait faire son effet sur scène. Sans réellement se renouveler, mais en proposant des titres inspirés et non des resucées de standards du Heavy Metal, WOLF nous propose un album fort agréable, clairement destiné aux amateurs de Heavy Metal Old-School sans pour autant s’inscrire dans la même logique qu’un STEELWING ou qu’ENFORCER par exemple, un bon album à défaut d’être totalement indispensable.
Note : 7/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 10 Janvier 2015 à 16:04
LOFOFORA - Monstre Ordinaire
At(h)ome
Style : Fusion Rock/Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.lofofora.com
01. Utopiste / 02. Les Evadés / 03. Elixir / 04. Les Conquérants / 05. La Merde en Tube / 06. Le Visiteur / 07. Ma Folie / 08. Un Mec Sans Histoire / 09. Cannibales / 10. Frustrasong / 11. La Beauté et La Bête
Vingt ans et pas une ride ! LOFOFORA rugit comme au premier jour, Reuno et sa bande ont les crocs toujours aussi acérés et nous le prouvent avec ce septième album au doux nom de Monstre Ordinaire. Quatre ans après le décrié Mémoire de Singes, LOFO remet les pendules à l'heure et nous revient plus enragé que jamais. Dès les premières secondes du direct et efficace "Utopiste", ça déboite sévère et il va en être de même tout au long de ce Monstre Ordinaire rageur. On retrouve les thèmes chers à LOFOFORA : les maux qui rongent notre société moderne à la dérive : mondialisation ("Les Conquérants"), paranoia ("Le Visiteur"), Autodestruction ("Cannibales"), le bien/le mal, la connerie humaine ("La Beauté et La Bête")... Comme à son habitude Reuno Wangermez, charismatique vocaliste, déclame ses textes avec conviction, se faisant tantôt punk ("La Merde en Tube"), tantôt conteur ("Le Visiteur", "Un Mec Sans Histoire")... Le propos est acide, plus brut que jamais, LOFOFORA emprunte une voie plus foncièrement Rock/Metal ("Les Conquérants") que Punk/Hardcore, et ça lui réussit plutôt bien ! C'est lourd, puissant et ça déborde d'énergie. Avec Monstre Ordinaire, LOFOFORA nous asséne un bon coup de pelle dans la tronche (référence à la pochette) dont on aura bien du mal à se relever... Sans aucun doute le meilleur opus de LOFOFORA depuis Dur Comme Fer (1999).
Note : 8,5/10
Chronique : Nono666
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Par Nono666 le 3 Janvier 2015 à 18:45
AUDREY HORNE - Audrey Horne
Indie Recordings
Style : Hard Rock/Alternative Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2010
Site Web : www.audreyhornemusic.com
01. These Vultures / 02. Charon / 03. Circus / 04. Down Like Suicide / 05. Blaze Of Ashes / 06. Sail Away / 07. Bridges And Anchors / 08. Pitch Black Mourning / 09. Firehose / 10. Darkdrive / 11. Godspeed
C’est au tour des Norvégiens d’AUDREY HORNE de nous faire le coup de l’album éponyme, un classique dans les sphères Metal. Je ne sais pas si ce disque est sensé représenter au mieux le groupe, mais si c’est le cas, on tient là une belle carte de visite. Car le Rock / Metal distillé ici est classieux et envoutant, contemplatif sans être réellement sombre. Et surtout, il n’y a rien à jeter, tant la plupart des morceaux ressemblent à des tubes en puissance sans pour autant paraître commerciaux (cherchez l’erreur !). Les chansons se succèdent de la manière la plus fluide tout en étant variées. Des titres enlevés ("Blaze Of Ashes" que n’aurait pas renié Bruce Dickinson sur son Skunkworks, "Bridges And Anchors") succèdent à des moments plus Heavy ("Pitch Black Mourning") ou plus posés ("Sail Away", "Godspeed"). Décrire la musique d’AUDREY HORNE n’est pas simple : du Hard Rock éclectique mâtiné d’alternatif ("Down Like Suicide") et de psychédélisme, et recourant à des sons de claviers vintages ? Mouais, un peu vague… Mais le principal reste l’émotion, et elle est bien présente, par le biais de très belles mélodies et de vocaux habités et quelque peu nasillards, qui rappellent parfois Ozzy OSBOURNE, voire MASTODON. Mais ce chant, souvent doublé ou paré d’effets, pourra peut-être en rebuter certains, et on peut légitimement émettre des doutes quant à sa retranscription en live. Un bien maigre défaut au regard de la qualité générale de ce Audrey Horne.
Note : 8/10
Chronique : Morbid S.
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