• THUNDER - The EP Sessions 2007-2008
    Metal Heaven
    Style : Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2009
    Site Web : www.thunderonline.com

    THUNDER_The EP Sessions 2007-2008



    01. Survivor / 02. Yesterday's News / 03. Chain Reaction / 04. Midlife Crisis / 05. Dirty Dream (Live) / 06. What A Beautiful Day (Live) / 07. Make My Day / 08. Bette Davis Meltdown / 09. I Believe / 10. Last Man Standing (Live) / 11. Like A Satellite (Live) / 12. See My Baby Walking / 13. So Sad Today / 14. Only You Can Make Me Cry / 15. Yesterday's News (Naked Version) / 16. I Believe (Missionary Position Version)

    Ce EP Sessions 2007-2008 sonne comme le clap de fin pour THUNDER. Regroupant les trois derniers EPs que les Britanniques ont sortis (Six Of One, Half Of Dozen Of The Other et The Joy Of Six), ce dernier album nous laissera une bonne impression de ce groupe formé à la fin des années 80. La carrière de THUNDER avait bien débuté avec un premier album de Hard Rock au son Pop et bluesy qui est resté la marque de fabrique du band. Après 20 ans au service du Hard Rock, ce groupe, performant sur scène et envoûtant sur album, peut être fier d'avoir joué de bons titres. Sur The EP Sessions 2007-2008, les fans qui, comme moi peu friand de simples EPs, étaient peut-être passés à côté, pourront se rattrapper et entendre les dix morceaux inédits et se pencher sur le son live du groupe avec quelques titres ayant égrainés leur parcours comme "Dirty Dream" et "What A Beautiful Day". Toujours mélodique avec "Chain Reaction" ou "Survivor", THUNDER ne décroche pas la lune avec toutes les mélodies de ces faces B mais ravira l'amateur qui avait flashé sur un album comme Robert Johnson's Tombstone par exemple.

    Note : 8/10

    Chronique : Florent

     

    THUNDER_Band 2008
     
     

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  • UFO - The Visitor
    SPV / Steamhammer
    Style : Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2009
    Site Web : www.ufo-music.info

    UFO_The Visitor



    01. Saving Me / 02. On The Waterfront / 03. Hell Driver / 04. Stop Breaking Down / 05. Rock Ready / 06. Living Proof / 07. Can't Buy A Thrill / 08. Forsaken / 09. Villains And Thieves / 10. Stranger in Town

    UFO, légende du Rock, sort un nouvel album et monte avec The Visitor son total à 20 ! Avec un Vinnie Moore à la guitare depuis maintenant trois albums et crédité à la composition des morceaux, les britanniques se portent bien. Le dénominateur commun de cet album est le Blues. Les titres sont imprégnés du style Rock blues, la guitare slide est mise à l'honneur  sur "Rock Ready". L'association Moore / Phil Mogg (chanteur) fonctionne et l'on prend en pleine tronche une production bien calibrée où le son de la gratte nous éclate avec son pendant, la voix suddern rock de Mogg. A noter l'absence d'un membre fondateur, Pete Way, absent pour raison médicale. Les puristes vont peut être râler sur l'orientation "pro-blues" mais ils pourront se consoler en écoutant "Stop Breaking Down" avec la patte UFO d'antan plus affirmée. The Visitor n'est pas exempt de défauts, comme ce "Living Proof" sans éclat de génie, juste sauvé par le talent du "guitar hero". D'ailleurs ce morceau marque une séparation dans l'album avec une fin de partie moins Blues, plus traditionnelle. Voilà donc une bonne sortie, peut être pas un CD essentiel mais si le Hard Rock bluesy vous tente, The Visitor mérite une écoute.

    Note : 7/10

    Chronique : Florent

     

    UFO_Band 2009
     
     

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  • SOLEFALD – Norrøn Livskunst
    Indie Recordings
    Style : Viking Post-Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : 2010
    Site Web : www.solefald.no

    SOLEFALD_Norrøn Livskunst



    01. Song Til Stormen / 02. Norrøn Livskunst / 03. Tittentattenteksti / 04. Stridsljod / Blackabilly / 05. Eukalyptustreet / 06. Raudedauden / 07. Vitets Vidd I Verdi / 08. Haugferdi / 09. Waves Over Vallhalla (An Icelandic Odyssey, Part 3) / 10. Til Heimen Yver Havet

    Fondé en 1995, le groupe Norvégien SOLEFALD a depuis su créer son propre style, le faire évoluer sans jamais renier ses racines. Ainsi le mélange de Black Metal, de Pagan Metal et de structures totalement barrées que Cornelius JAKHELIN exploite déjà au sein de STURMGEIST alors que l’autre moitié du duo s’attarde sur la partie Pagan au sein de BORKNAGAR, ainsi vous avez une vision de ce qu’est SOLEFALD. Norrøn Livskunst est le septième album du groupe et fait surtout suite à l’histoire An Icelandic Odyssey développée sur les deux derniers opus dont on retrouve la partie numéro 3 l’espace d’un titre avec "Waves Over Valhalla" presque simpliste par rapport aux 9 autres titres de cet album. L’écart stylistique fait toujours office sur Norrøn Livskunst, on navigue aisément entre le Black Metal up-tempo chargé en chœurs et en pistes vocales différentes sur "Norrøn Livskunst" et le Pagan Metal le plus pur sur "Song Til Stormen" où l’ambiance Viking est assurée par les guitares et les voix ou sur l’épique "Eukalyptustreet" où flûte, basse, saxophone, piano ou guitare Doomisante s’acoquinent pour un résultat étonnant mais terriblement efficace, un grand moment musical qui expose toutes les facilités de composition dont dispose le duo. Et pourtant, la première écoute, comme pour un album de STURMGEIST, va inévitablement provoquer un mouvement de recul et un questionnement sur le bien fondé d’une telle musique, mais l’efficacité des mélodies et le talent de SOLEFALD finit par parler en sa faveur. Ainsi, comment dompter un titre tel que "Tittentattenteksti" et ses délires vocaux pourtant hypnotisant, un "Raudedauden" qui fait croire l’espace d’un instant à un titre inspiré par BORKNAGAR sauf que la folie du duo intervient encore une fois pour personnaliser ce titre. Cet album nécessitera donc plusieurs écoutes avant d’être appréhender, un véritable supplice pour la génération actuelle dévoreuse de MP3 jetables, mais un véritable bonheur pour les amateurs de musique, d’art, car la recherche musicale faite ici est bien de l’art, après reste l’éternelle question de savoir si l'on est touché par cela ou pas, en attendant, Norrøn Livskunst se situe clairement dans les meilleures sorties du duo Norvégien.

    Note : 8.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    SOLEFALD_Band 2010_Norrøn Livskunst
     
     

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  • YORBLIND – Reflexions
    Manitou Music
    Style : Thrash/Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.facebook.com/yorblind

    YORBLIND_Reflexions



    01. Media Oppression / 02. Extinction Of All Religions / 036. Suicide / 04. To Feel Despised / 05. Human Stupidity / 06. You're Blind / 07. Blood Sucker / 08. Eradicate The Human Race / 09. Clone / 10. Madness To Kill

    Formé en 2002 en région Parisienne, YORBLIND ne nous avait plus donné signe de vie depuis son premier album, Melancholy Souls, en 2005. En 2010, nouveau line-up, nouveau logo, bien plus appréciable et nouvel album surtout avec Reflexions. Et le temps de la réflexion, le groupe a eu le temps de le prendre et ça s’entend. “Media Oppression”, qui ouvre l’album, offre une ambiance mid-tempo particulièrement lourde sur laquelle Cédric fait état de tout son talent à la batterie, sans en faire de trop, il réussit à insuffler une vraie dynamique dans un titre mid-tempo, pas évident. “Extinction Of All Religions” verse lui dans un Death plus Old-School bien pêchu, on pense à une incarnation moderne d’IMMOLATION alors que “Suicide” nous mène d’un Death moderne et brutal à un Death mélodique à la DARK TRANQUILITY où le refrain se fait particulièrement groovy, voilà vous l’aurez compris, Reflexions débute sous les meilleurs auspices avec une variété dans le propos musical. On se prend alors des décharges Thrash/Death virulentes avec “To Feel Despised” “Human Stupidity” et “Blood Sucker” qui ne sont pas sans rappeler CARNAL FORGE avec un “You’re Blind” au milieu de tout ça dans un style Death Metal ambiancé et de nouveau un son Heavy. Car si on peut reprocher une chose à YORBLIND c’est un son de guitare un tout petit peu léger dans les parties les plus brutales, le côté rouleau compresseur est un peu atténué mais c’est là chercher la petite bête, vous en conviendrez. Dans la lourdeur, le groupe sait y aller donc avec un “You’re Blind”, qui est pour moi la plus belle réussite de cet album, sur lequel Adrien (HACRIDE) vient pousser la chansonnette, ou avec un ultime “Clone” old-school à souhait et bien rentre dedans où c’est Seb d’ABORTED qui vient hurler. Masterisé par Tue MADSEN, comme beaucoup de groupes Français désormais, Reflexions bénéficie surtout d’une production claire qui met bien en valeur les vertus mélodiques de son Thrash/Death inspiré. Dans un style engorgé, YORBLIND réussit à tirer son épingle du jeu en variant un petit peu le tempo et les ambiances. Tout comme ses camarades de label, OBDURATED, YORBLIND se révèle être une valeur sure avec laquelle il va falloir compter à l’avenir. Enfin, en ultime bonus bien caché en fond de piste après le détonant “Madness To Kill”, les Parisiens nous offrent une reprise du classique de METALLICA qu’est “Creeping Death”, fidèle à l’original, les voix Death en plus, mais une maitrise totale affichée. Quelque peu Deathéifiée et eightisée (dans le son de guitare lead surtout), la version de YORBLIND rend hommage aux Américains et ce n’est pas toujours le cas avec les reprises, et puis ces solos… impeccables. Bref ! Vous cherchiez un bon album de Thrash/Death pour vous remettre quelques cervicales en place, un voilà un très bon, Reflexions de YORBLIND.

    Note : 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    YORBLIND_Band 2009
     
     

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  • MELECHESCH – The Epigenesis
    Nuclear Blast Records
    Style : Black/Death Metal
    Origine : Israel
    Sortie : 2010
    Site Web : www.melechesh.com

    MELECHESH_The Epigenesis



    01. Ghouls Of Nineveh / 02. Grand Gathas Of Baal Sin / 03. Sacred Geometry / 04. The Magickan And The Drones / 05. Mystics Of The Pillar / 06. When Halos Of Candles Collide / 07. Defeating The Giants / 08. Illumination - The Face Of Shamash / 09. Negative Theology / 10. The Greater Chain Of Being / 11. The Epigenesis

    Quatre années ont été nécessaires à MELECHESH pour proposer un cinquième album, The Epigenesis, qui voit le jour chez NUCLEAR BLAST, exit donc OSMOSE PRODUCTIONS, le label historique des Israéliens, exit également le bassiste Al’Hazred, dont le remplaçant n’a tenu qu’un an avant que n’arrive Rahm qui assure donc la basse sur ce nouvel album. Le groupe qui proposait un Black/Death donne ici une dimension progressive à l’ensemble avec un Folk Moyen Oriental très présent. Outre deux instrumentaux "When Halos Of Candles Collide" et "The Greater Chain Of Being" très imprégnés de cette culture, le groupe nous propose quelques breaks, sur "Mystics Of The Pillar" pour n’en citer qu’un, quelques introductions pertinentes, celle de "The Magickan And The Drones" par exemple, qui donne une dimension grandiose à cet album très ambitieux. En effet, au-delà de sa durée, 71 minutes (ndlr c’est un pavé énorme c’est clair), MELECHESH fricotte donc largement avec le Progressif avec un titre comme "Ghouls Of Nineveh" qui ouvre l’album dans une ambiance mid-tempo plutôt pesante et dont la fin est un petit bijou de travail sur les arrangements. Mais le groupe nous réserve également un "The Epigenesis" en fin d’album assez époustouflant par sa maitrise musicale, une direction que ses fans les plus durs verront peut être d’un mauvais œil mais il faut bien reconnaitre que la tentative est une réussite. Au milieu de tout cela, reste des titres Black/Death très relevé avec  "Grand Gathas Of Baal Sin" et ses mélodies très courtes à la guitare ou sa rythmique appuyée par des percussions qui donnent une profondeur dans le son déjà bien pesant grâce à une production qui sied à merveille à cet album. The Epigenesis est donc ambitieux et se rapproche parfois de ce que peut proposer ORPHANED LAND ou ROTTING CHRIST, avouez que cela peut être déroutant et pourtant ça marche, sans dénaturer ce qu’est MELECHESH, le groupe ouvre (enfonce même) les portes là où un groupe comme NILE est beaucoup moins aventureux, une position louable qui aboutit à un album hautement recommandable. On regrettera toutefois, la légère baisse de régime en milieu d’album avec "Defeating The Giants"  ou "Illumination – The Face Of Shamash" qui aux côtés des pépites de l’album font un peu pale figure malgré une qualité indéniable et respectable. Un excellent album, un de plus de la part de MELECHESH, et c’est peut être là le drame, habitué à avoir une très haute qualité de la part de ce groupe on finit par en attendre un peu de trop...

    Note : 9/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    MELECHESH_Band 2010
     
     

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  • HOLDING SAND – Ebb & Flow
    Autoproduction
    Style : Hardcore
    Origine : France
    Sortie : 2009
    Site Web : www.holdingsand.com

    HOLDING SAND_Ebb & Flow



    01. Breathe / 02. Superman / 03. The Burden / 04. Black Is The New Black (Live Acoustic version)

    Formé en 2007, HOLDING SAND clame l’influence de GLASSJAW et de REFUSED, un bon début qui se vérifie très vite à l’écoute de Ebb & Flow, premier EP 4 titres à paraitre en téléchargement gratuit en ce mois d'octobre 2009, car la voix principale est assurément inspirée de REFUSED voire même d’HELMET dans la façon de laisser planer les notes que Clément Horvath utilise tout au long des trois titres sur les quatre que j’ai pu écouter, “Black Is The New Black” sera à découvrir au moment de la sortie, et musicalement également, les mélodies indirectes mais entêtantes telle une chanson Pop, sont les clefs du succès utilisés par HOLDING SAND. Si sur “Superman” et “The Burden”, qui possèdent tous deux un bon côté mélodique très agréable, la sauce prend plutôt bien, sans tomber dans le génie non plus, sur “Breathe”, le titre d’ouverture, les backing vocals assurés par Coralie Fumard, également bassiste, sont pénibles en plus d’être répétitifs, ils n’apportent rien et alourdissent l’ensemble. Toutefois, il vous sera très facile de vous faire un avis sur HOLDING SAND en allant écouter ces titres sur scène car le quatuor semble très présent dans ce domaine.

    Note : 6/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

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  • CRUACHAN – Blood On The Black Robe
    Candlelight Records
    Style : Folk Metal
    Origine : Irlande
    Sortie : 2011
    Site Web : www.facebook.com/cruachanclan

    CRUACHAN_Blood On The Black Robe



    01. To War / 02. I Am Warrior / 03. The Column / 04. Thy Kingdom Gone / 05. An Bean Sidhe / 06. Blood On The Black Robe / 07. Primeval Odium / 08. The Voyage Of Bran / 09. Brian Boru's March / 10. Pagan Hate / 11. The Nine Year War

    A pied d’œuvre depuis 1992, CRUACHAN est une institution du Folk Metal qui propose avec Blood On The Black Robe, son sixième album. Les Irlandais fort d’un Metal extrême, surtout dans le chant de Keith O’FATHAIGH qu’il soit plutôt Black ou simplement hargneux, nous font voyager à travers des éléments folkloriques principalement celtiques comme ce violon sur "Thy Kingdome Gone" pourtant très Thrash dans son ensemble. Depuis 2008, le groupe s’est séparé de sa vocaliste Karen GILLIGAN, chacun se fera son opinion sur ce que CRUACHAN y a perdu ou gagné mais la musique du groupe s’est logiquement intensifiée sans pour autant se dénaturer totalement, les fans reconnaitront cette patte, et puis le chant féminin n’a pas totalement disparu puisque "An Bean Sidhe" est prétexte à un violon/voix sur toute sa première moitié avant que les guitares et la batterie ne fassent leur apparition pour un titre mélodique et mid tempo, la ballade de l’album en quelque sorte car la fin est plus intense et Black dans l’esprit. La fin de l’album tire clairement sur le Black Metal avec "Pagan Hate" ou "Primeval Odium", donnant à cet album de CRUACHAN un air de déjà entendu qui manque de pertinence surtout pour un groupe qui affiche 20 ans au compteur. Les amateurs de Folk Metal se délecteront de ce Blood On The Black Robe de bonne facture mais très classique, pour les autres, il est tout de même difficile d’entrer totalement dans cet album bien ciblé.

    Note : 7/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    CRUACHAN_Band 2011
     
     

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  • BLIND GUARDIAN - At The Edge Of Time
    Nuclear Blast
    Genre : Epic Heavy Metal
    Pays : Allemagne
    Sortie : 2010
    Site Web : www.blind-guardian.com

    BLIND GUARDIAN_At The Edge Of Time



    01. Sacred Worlds / 02. Tanelorn (Into The Void) / 03. Road Of No Release / 04. Ride Into Obsession / 05. Curse My Name / 06. Valkyries / 07. Control The Divine / 08. War Of The Thrones (Piano) / 09. A Voice In The Dark / 10. Wheel Of Time

    Hansi Kürsch nous a prévenu lors de l’interview qui figure sur ce site, le fan de BLIND GUARDIAN doit se satisfaire d’un album du groupe tous les quatre ans. Mais lorsque l’album en question est d’une telle qualité, a-t-on le droit de se plaindre ? Car dès l’intro de "Sacred Worlds", on réalise la masse de travail qu’un tel album a dû demander à nos gardiens Teutons. Ce premier titre (que les gamers connaissent depuis son apparition dans le jeu vidéo Sacred 2) est réellement imposant, tant par sa durée qui dépasse les neuf minutes que par son feeling héroïque exacerbé. De plus, les orchestrations de ce morceau sont magnifiques, ce qui ne gâche rien. La suite propose des titres variés, tantôt directs et agressifs (voire speed), tantôt plus posés ou carrément Folk. On peut donc donner raison à André Olbrich lorsqu’il affirme que l’on tient là une excellente introduction à l’univers de BLIND GUARDIAN. Malheureusement, et comme ses deux prédécesseurs les plus récents, At The Edge Of Time renferme aussi deux ou trois chansons légèrement moins marquantes, ce qui l’empêche de crever le plafond et d’être un chef d’œuvre absolu. Je ne nommerai pas ces morceaux, car il peut tout aussi bien s’agir d’une histoire de goûts. Pour le reste, on se prend une baffe monumentale en fin de parcours avec le single viril "A Voice In The Dark" et la longue descente du Nil que constitue "Wheel Of Time". Ce dernier titre est aussi ambitieux que "Sacred Worlds" mais développe une ambiance très différente. La fin de cette ultime cascade, incroyablement puissante, met en évidence le fait que BLIND GUARDIAN vient de frapper fort et qu’il laisse une nouvelle fois la concurrence dite « Power Metal » sur le carreau avec At The Edge Of Time.

    Note : 8,5/10

    Chronique : Morbid S.

     

    BLIND GUARDIAN_Band 2010
     

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  • EVERGREY – Glorious Collision
    SPV/Steamhammer
    Style : Dark/Power Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.evergrey.net

    EVERGREY_Glorious Collision



    01. Leave It Behind Us / 02. You / 03. Wrong / 04. Frozen / 05. Restoring The Loss / 06. To Fit The Mold / 07. Out Of Reach / 08. The Phantom Letters / 09. The Disease... / 10. It Comes from Within / 11. Free / 12. I'm Drowning Alone / 13. ...And The Distance / 14. ...And the Distance (ft. Carina Englund) (Bonus track)

    Valeur sure d’un Dark Heavy Metal, les Suédois d’EVERGREY ont opté depuis quelques albums pour un Power Metal plus moderne largement porté par la voix hors norme de Tom S. ENGLUND. Torn, le précédent album, avait vu le groupe ressortir les grosses guitares pour quelques moments de bravoures mais depuis le chanteur guitariste s’est retrouvé bien seul avec Rickard ZANDER, le claviériste qui l’accompagne depuis 2002. Out Henrik DANHAGE et Jonas EKDHAL présents depuis quelques années, voilà qui sème le doute sur la teneur de ce huitième album, Glorious Collision, qui aura mis 3 ans à débouler. Ce nouvel opus s’ouvre sur un titre des plus classiques d’EVERGREY, "Leave It Behind Us", mais sur lequel la recette marche une nouvelle fois avec ce clavier sur le refrain qui renforce le côté mélancolique de la voix de Tom. Hannes VAN DAHL, nouveau batteur du groupe, s’en donne à cœur joie et frappe comme un forcené sur sa caisse claire, la batterie est d’ailleurs très mise en avant dans le mix ainsi que la voix naturellement. Si cela permet d’imprimer le rythme, cela devient un petit défaut lorsque les guitares se font moins traditionnelles comme sur "You" pas aussi simple qu’au premier abord. Alors pour aller au fond des choses et pour tout vous avouer, je suis un inconditionnel de la voix de Tom S. ENGLUND, ce gars là fait passer l’émotion, le feeling comme personne, capable de transformer un titre banal en réussite, sauf que l’on a tout de même bien l’impression que le groupe tourne un peu en rond, comme s’il n’osait pas mettre en avant les petites expérimentations instrumentales, et surtout au clavier, souvent discret mais terriblement efficace dans la couleur qu’il donne aux titres, comme si le groupe avait pris acte qu’EVERGREY c’était avant tout une voix, ne serait-ce pas là les raisons des départs répétitifs des différents musiciens ? Et pourtant, ce Glorious Collision est d’une sacrée bonne trempe, certes la production est clean, beaucoup trop clean, la batterie ne serait elle pas triggée ? Certes, les titres manquent parfois de punch et notamment sur la fin de l’album mais ils contrebalancent des titres comme "Frozen" au refrain imparable mais aux couplets bien brutaux (là encore notre ami VAN DAHL ne retient pas ses coups) alors finalement après un léger mouvement de recul sur la première écoute, Tom S. ENGLUND vous enlace de sa voix envoutante et finit par vous attirer dans son monde où l’on est tout de même drôlement bien. On imagine très bien l’impact live d’une rythmique en béton sur laquelle se pose la voix délicate sur "Restoring The Loss" furieusement moderne. On retient également que le son de basse est énorme, amenant l’ambiance générale dans des profondeurs peu recommandables où les Suédois s’aventurent pourtant avec une grande facilité, le groupe concrétise finalement ce qu’il a entrepris depuis 16 ans déjà, capable de réunir les fans des différents albums, le côté Dark des débuts, la mélodie Popisante du début des années 2000 et la modernité des derniers opus, tout y est. Sans révolutionner son style, EVERGREY réussit pourtant la prouesse de nous servir un excellent album et de nous faire vibrer, alors quel groupe est capable de vous servir régulièrement la même recette et vous la faire redécouvrir à chaque album comme ces Suédois ? Du grand, grand EVERGREY...

    Note : 8.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    EVERGREY_Band 2011
     
     

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  • STARGAZERY - Eye On The Sky
    Pure Legend Records
    Genre : Heavy Metal
    Pays : Finlande
    Sortie : 2011
    Site web : www.stargazery.com

    STARGAZERY_Eye In The Sky



    01. Dying / 02. Puppet On A String / 03. I Am The Night / 04. Eye On The Sky / 05. How Many Miles / 06. Judah / 07. S.O.S / 08. Every Day I Dream Of You / 09. Jester Of Kings / 10. Headless Cross (Black Sabbath Cover)

    STARGAZERY, déja un nom qui me plait ! Une reprise de BLACK SABBATH sur l'album, encore une chose qui m'attire ! Sorti sur Pure Legend Records, nous voici donc en présence du premier album de STARGAZERY : Eye On The Sky. Que du beau monde, la preuve : Jari Tiura au chant (MSG, SNAKEGOD), Pete Ahonen à la guitare, Jussy Ontero aux drums (BURNING POINT, GHOST MACHINERY), Jukka Jokikokko à la basse (BURNING POINT) et Marco Sneck aux claviers (POISONBLACK, KALMAH). Tout ceci présage du meilleur, et je l'espère, du percutant mais avec classe ! Et bien, tel est le cas car nous voici en présence d'un Heavy Metal mélodique de haute voltige, et dès l'entame de l'écoute, je suis aux anges, je me dis que fort heureusement il existe encore des groupes capables de nous faire frémir. J'ai craqué pour Eye On The Sky qui ne m'a pas déçu un seul moment, compos, interprétation, réalisation, tout est nickel. J'aurais envie de dire du DIO, un peu de WHITESNAKE et de RAINBOW avec une touche actuelle, voilà approximativement le cocktail en place. Jari Tiura est tout bonnement parfait , sa voix est d'une force subtile et exquise, les rytmiques sont en acier trempé, les solos font mouche tel un snipper et la présence des claviers est sublime. Rien à jeter, de la power ballade "Everytime I Dream Of You" au destructeur "Judah (The Lion)" en passant par l'excellent "Puppet On A String" et "Headless Cross", cover de BLACK SABBATH habilement jouée, qui clos l'album, aucun titre ne démérite, absolument parfait du premier au dernier. J'ai adoré, tout simplement ! Bien évidemment un tel avis n'engage que moi mais Eye On The Sky est mon grand coup de coeur (+0.5 pour la note) de ce début 2011 et il surclasse largement certaines nouveautés de "stars" du Metal.

    Note : 9.5/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    STARGAZERY_Band 2011
     

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