• Lifeforce Records annonce la signature des Finlandais de THE CHANT (Atmospheric Rock), un groupe à recommander aux fans d'ANATHEMA, KATATONIA, PARADISE LOST, PORCUPINE TREE ou A PERFECT CIRCLE. ..

    the chant_band

    L'album A Healing Place sera disponible dés le 20 Aout 2012 en Europe.

    THE CHANT_A Healing Place

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  • OFFENDING – Age Of Perversion
    Deepsend Records
    Style : Death Metal
    Origine : France
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.offending.fr

    OFFENDING_Age Of Pervertion



    01. Infected By His Burden / 02. Within this World / 03. Modern Enslavement / 04. Dominion / 05. Religion Depravity / 06. Age Of Perversion / 07. Hopeless Submission / 08. Raped By Religion / 09. Devotion

    Deuxième album pour les Français d’OFFENDING formé par des membres de SETH, REVERENCE ou ASMODEE qui œuvrent dans un Death Metal à la fois brutal et Old-School. Toutefois, quelques bribes de choses plus modernes font leur apparition et notamment sur "Dominion" où les parties de guitares s’intensifient techniquement sans jamais virer à la démonstration et vite contrebalancées par un solo des plus Old-School par exemple. Le groupe varie parfaitement le propos pour donner une certaine dynamique à l’ensemble et on perçoit bien les changements de tempo malgré une production qui étouffe un peu les guitares hormis lorsque des solos s’extirpent de la torpeur et le travail sur les quelques leads mélodiques qui jalonnent cet Age Of Perversion rappellent ce que SOUL DEMISE a pu proposer mais c’est clairement CANNIBAL CORPSE ou les débuts d’HATE ETERNAL qui sont visés avec ce que propose ce quintet affûté. Alors si les 9 titres n’ont rien de surprenant pour les amateurs des groupes cités ci-dessus, il faut admettre que c’est carrément bien fait, carré, écrasant, dynamique, un album complet à l’artwork très explicite quant au contenu des paroles qui vont avec ce Death Metal assez inspiré pour intéresser les amateurs du genre.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    offending_groupe_1

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  • PARADISE LOST – Tragic Idol
    Century Media
    Style : Gothic Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.paradiselost.co.uk

    PARADISE LOST_Tragic Idol



    01. Solitary One / 02. Crucify / 03. Fear Of Impending Hell / 04. Honesty In Death / 05. Theories From Another World / 06. In This We Dwell / 07. To The Darkness / 08. Tragic Idol / 09. Worth Fighting For / 10. The Glorious End

    Cela fait maintenant plusieurs albums que PARADISE LOST fait plus ou moins l’unanimité chez les fans comme dans la presse, avec un style redevenu plus agressif, les Anglais se sont octroyé une nouvelle jeunesse, eux que l’on croyait définitivement maudits. Après l’épisode Draconian Times joué entièrement sur scène l’an passé, après l’escapade de Greg MACKINTOSH avec VALLENFYRE, lui le compositeur de PARADISE LOST s’acoquinant de nouveau avec le Death Metal Old-School qu’il aime tant, on se demandait ce que nous réservait le groupe avec son treizième album studio. Et bien la réponse est tonitruante et résonne parfaitement à travers le titre d’ouverture qu’est "Solitary One" qui voit les rythmiques plombées du Doom se mettre en avant, de même qu’un clavier aux notes mélancoliques et un Nick HOLMES alternant toujours aussi bien les voix claires, presque monotones, sur le refrain, avec sa voix plus hargneuse qu’on lui connait bien. Voilà une entrée en matière qui rappelle beaucoup In Requiem dans l’esprit mais l’étape Draconian Times a laissé des traces dans les leads de guitare de Greg MACKINTOSH, que ce soit "Honesty In Death" ou "To The Darkness" qui cache pourtant un cœur des plus Doom. Cet album est aussi le premier avec Adrian ERLANDSON derrière les fûts et c’est sans aucune surprise que le gaillard s’approprie le style des Anglais, on avait déjà pu s’en rendre compte en live, le style de ce gars colle parfaitement à PARADISE LOST, peut être la fin de la malédiction des batteurs au sein du groupe… Musicalement, il faut voir cet album comme le travail le plus Doom depuis Icon peut être car si les Anglais avaient alourdi le son avec des guitares sept cordes, ils n’avaient encore pas autant alourdi le tempo et "Crucify" est certainement le single le plus écrasant du groupe depuis bien longtemps avec son faux rythme qui se prolonge sur "Fear Of Impending Hell" où l’on retrouve un Nick HOLMES et sa voix claire sur les couplets cachant un refrain réussi et imparable lui permettant de lâcher un peu les chevaux. On remarque également que les rythmiques d’Aaron AEDY ne sont plus aussi systématiques, le déhanché du grand chauve sera peut être un peu moins de circonstance sur scène avec ces titres là et notamment "Solitary One" où Greg MACKINTOSH lui a réservé quelques parties un peu plus mises en avant. Si à la première écoute ce Tragic Idol laisse une impression mitigée, l’écoute en profondeur et l’impact des mélodies vocales, la richesse du riffing des gratteux finissent par nous convaincre à 100%. En fait, on s’attend tellement à une évolution nette à chaque album avec les Anglais que lorsqu’ils s’inscrivent dans la continuité, ils finissent par nous prendre à revers aussi. C’est de nouveau Jens BOGREN qui s’est occupé du son du groupe, un son que PARADISE LOST semble avoir maintenant défini comme le style qu’il avait adopté après bien des tâtonnements, un album qui est clairement dans la continuité d’In Requiem et Faith Divides Us – Death Unites Us même si quelques évolutions se font sentir, pour Tragic Idol cette évolution se traduit par un esprit Doom même si quelques accélérations sur "In This We Dwell" notamment font un bien fou et rappelle les travaux les plus récents du groupe.   
    Un mot sur les différentes versions possibles, la standard avec les 10 titres, le digipack avec un inédit un peu moins lourd que le reste, "Ending Through Changes" et une reprise du "Never Take Me Alive" de SPEAR OF DESTINY, une version japonaise avec 3 titres live en plus des deux bonus tracks ("True Belief", "One Second" et "Say Just Word") et le coffret réunissant la version vinyle, le 45 tours avec les 2 bonus, la version CD, un poster, une casquette, bref une ultimate version de l’album qui a au moins l’intérêt de tout réunir, une attention louable pour les fans. Il vous reste à faire votre choix dans toutes ces versions car de toute façon, il vous faut cet album dont l’artwork est là aussi une vraie réussite…

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

    PARADISE LOST_band2012

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  • UNCOLORED WISHES – Fragrance
    M & O Music
    Style : Progressive Rock/Metal
    Origine : France
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.uncoloredwishes.com

    UNCOLORED WISHES_Fragrance



    01. Penitents On The HighWire / 02. Children Of Contempt / 03. Dear Adelie / 04. Stars & Stripes On Iwo Jima / 05. Sakountala / 06. Paradoxical Dream / 07. Fragrance / 08. Red Doll Romanov / 09. Spiritual Food / 10. Hudson Lowe

    Groupe Lyonnais déjà auteur d’un premier album, World Under Control, en 2006, UNCOLORED WISHES est comme une bonne frange des groupes laissés sur le carreau par les problèmes de THUNDERING RECORDS. Pour autant, cinq années de silence, c’est long, alors l’arrivée de Fragrance, le deuxième album du combo, est avant tout un soulagement. Connu pour ses influences Progressive Metal, UNCOLORED WISHES nous dévoile un visage plus Rock/Metal avec ce deuxième essai qui navigue entre l’immédiat comme "Penitents On The HighWire" et son refrain qui devrait faire mouche sur scène, le côté direct et Rock d’un "Children Of Contempt" et l’esprit Progressif d’un "Pardoxical Dream". UNCOLORED WISHES nous montre aussi des prédispositions théâtrales à l’image de ce "Dear Adelie" comme premier point d’orgue de cet album, régulièrement appuyées par des claviers qui se transforment en cordes pour une facette très intéressante de ce groupe. La musique est très variée, bien produite, le chant de Marc TARI, même s’il souffre encore légèrement de l’accent bien français dans son chant anglais, est également varié mais l’homme sait s’effacer lorsque des moments de musicalité se profilent comme ce "Fragrance" qui est dans la tradition Progressive Metal que l’on connait du groupe, un titre aux couleurs moyen-orientales inspirées, un deuxième point d’orgue pour cet album qui voit les Français revenir très en forme et extrêmement remontés. En effet, sous ses faux airs Rock, le message reste assez dur et on se surprend souvent à headbanger. Et puis le groupe nous dégaine un mélodique "Red Doll Romanov" qui peine un peu par moment mais dont l’aspect général est assez réussi et avec un propos aussi varié, on pourrait rapprocher ces UNCOLORED WISHES de FIFTY ONE’S qui proposait aussi une mixture de Rock/Metal à la palette assez large, un album à découvrir.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 7.5/10

     

    Uncolored Wishes_photoWEB

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  • ACID DEATH – Eidolon
    Noisehead Records
    Style : Death Metal
    Origine : Grèce
    Sortie : Avril 2012
    Site Web :
    www.myspace.com/aciddeathgr

    ACID DEATH_Eidolon



    01. Blind Reflection / 02. Crossing The Line / 03. Towards Hate / 04. Convict 655321 / 05. Inside My Walls / 06. No Sky Above / 07. Eidolon / 08. Odious Maggots / 09. Dying Alone / 10. Sole Truth (instrumental)

    Après 10 années de séparation, les Grecs d’ACID DEATH se sont reformés en 2011 à travers une démo 3 titres qui aboutie à un album, le troisième du groupe, appelé Eidolon. Si les gaillards sont restés en dehors de la scène sous ce nom, certains ont un peu bourlingués dans différents groupes underground mais surtout, il semble qu’ils se soient tenus au courant de ce qui se passait dans le style Thrash/Death. En effet, si le début de l’album, et notamment "Blind Reflection" et "Crossing The Line", montre un groupe œuvrant dans un Thrash/Death évoquant très largement STRAPPING YOUNG LAD tant dans les guitares que dans la voix, la suite est un Thrash/Death très groovy et malheureusement beaucoup moins inspiré. Sautillant à l’image d’un "Odious Maggots" à la rythmique proche de PANTERA ou plus proche d’un DARK TRANQUILLITY actuel sur "Inside My Walls", les Grecs ne nous démontrent pas grand-chose de bien plus convaincant que ce que d’autres ont déjà montré et la nécessité de reformer ACID DEATH se pose très franchement. On s’ennuie au fur et à mesure que l’album se déroule, plans rythmiques entendus des milliards de fois, un chant peu inspiré et très banal, il n’y a vraiment que les deux premiers titres qui sauvent cet album qui se noie le temps d’un "Dying Alone" où quelques nappes de clavier couvrent l’unique blast d’Eidolon, le tout, sur un rythme pas vraiment carré, un jugement un peu dur, certes, mais un constat malheureusement sans appel. Une reformation pour un album très inégal voilà ce qu’ACID DEATH a à nous offrir en 2012.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 5.5/10

     

    ACID DEATH_Band

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