• La septième édition du BLACK METAL IS RISING se tiendra le 1er Juillet 2012 au Glazart à Paris. A l'affiche : BETHLEHEM, NIGHTBRINGER , FORTERESSE, BORGNE, THE GREAT OLD ONES, ACHERONTAS et ANUS MUNDI.

    BLACK METAL IS RISING VII

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  • EVOKEN (Funeral Doom) sortira son nouvel album intitulé Atra Mors le 31 juillet chez Profound Lore. Vous pouvez d'ores et déjà en découvrir l'artwork ci-dessous. Un nouveau titre est disponible via Youtube :  Aphotic Devastation

     

    EVOKEN_Atra Mors

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  • KILL DEVIL HILL – Kill Devil Hill
    SPV / Steamhammer
    Style : Heavy/Sludge Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.killdevilhill.com

    KILL DEVIL HILL_Kill Devil Hill



    01. War Machine / 02. Hangman / 03. Voodoo Doll / 04. Gates Of  Hell / 05. Rise From The Shadows / 06. We`re All Gonna Die / 07. Strange / 08. Time & Time Again / 09. Old Man / 10. Mysterious Ways / 11. Up In Flames / 12. Revenge

    Nouveau projet réunissant le batteur Vinny APPICE et le bassiste Rex BROWN qu’il n’est pas utile de présenter, KILL DEVIL HILL débarque avec son premier album. Etant donné le calme entourant DOWN, le bassiste a pu se retrouver avec le cogneur de BLACK SABBATH, DIO et HEAVEN AND HELL accompagnés par Mark ZAVON à la guitare, qui était passé très rapidement dans WASP, et l’ex-chanteur de PISSING RAZORS, Jason BRAGG. Le résultat de cette union est un Metal largement teinté des influences de DOWN, ALICE IN CHAINS ou SOUNDGARDEN, emmené sur un tempo majoritairement mid tempo, on se prend à la face des riffs plombés qui laissent passer quelques mélodies et notamment sur les premiers titres de l’album que sont "War Machine" ou "Hangman". La réunion que l’on pouvait attendre de la section rythmique se fait entendre sur "We’re All Gonna Die" à la batterie typiquement BLACK SABBATH, le tout enrobé par un bon mix de DOWN et d’ALICE IN CHAINS, encore un titre mid-tempo qui peut aussi rappeler A PALE HORSE NAMED DEATH. La voix de Jason BRAGG est vraiment à rapprocher d’un William DUVALL plus que d’un Layne STALEY, pour les puristes, et on trouve une ambiance décontractée qui peut aussi évoquer un certain UGLY KID JOE, un Metal Américain 100% burnes, sueur et alcool, un programme électoral qui devrait trouver un écho retentissant en Amérique. "Strange" dévoile un riff plus proche de PANTERA avec ce groove unique, même si seul Dimebag DARELL est capable d’un tel groove, on s’en approche tout de même pas mal, et ce premier album éponyme avec des titres classiques mais efficaces devient vite un parasite qui squatte un coin de votre tête et qui ne vous lâche plus et les "Hangman", "Gates Of Hell" ou "Strange" n’aident pas au sevrage tant ils donnent envie de taper du pied façon pachyderme. C’est lourd mais avec une approche Rock, c’est mélodique mais dans une couleur grisâtre jamais plus claire, un album sur lequel on sent que le quatuor se fait plaisir et ne cherche absolument pas le coup médiatique en nous balançant quelques bonnes surprises plus enlevées comme "Old Man", un titre un peu plus léger qui apporte encore un peu plus de variation (tout comme le très Pop "Mysterious Ways") au propos de ce groupe que l’on espère vraiment voir perdurer.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    KILL DEVIL HILL_Band 2012

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  • OOMPH ! – Des Wahnsinns Fette Beute
    Sony Music
    Style : Industrial Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.oomph.de

    oomph_des wahnsinns fette beute



    01. Unzerstörbar / 02. Zwei Schritte vor / 03. Such mich find mich / 04. Bis der Spiegel zerbricht / 05. Die Geister die ich rief / 06. Bonobo / 07. Deine Eltern / 08. Kleinstadtboy / 09. Regen / 10. Kosmonaut / 11. Komm zurück / 12. Aus meiner Haut / 13. Seemannsrose / 14. Unendlich / 15. Fütter mich / 16. Der Tod ist ein Herzschlag entfernt

    Groupe maudit mais totalement génial, OOMPH! débarque avec son 12ème album en 23 années au service de l’Indus’ Metal et des albums comme pierre angulaire du genre. Au-delà de la compétition instauré par certains avec RAMMSTEIN, ce trio n’est pas du tout dans le même créneau, pas du tout prisonnier d’un style, OOMPH! s’ouvre des horizons multiples à chaque album avec plus ou moins de réussite, mais très régulièrement pour notre bonheur. Des Wahnsinns Fette Beute débarque avec en ouverture un titre tout à fait conventionnel, "Unzerstörbar" qui reflète parfaitement ce que les Allemands nous ont proposé récemment, des titres immédiats qui rentrent vite dans le crâne. Mais déjà les plus ardus d’entre-vous ont entendu le premier single, "Zwei Schritte Vor", qui, on passe sur le clip incompréhensible pour ne pas dire raté, qui illustre ce titre, pour s’attarder sur le côté purement musical de ce titre qui montre bien l’intention d’OOMPH! de frapper un grand coup. On avait retenu une certaine sévérité des derniers opus du groupe, ici c’est plus léger (sauf dans le discours graveleux…), presque dansant et nous sommes bien loin des standards de l’Indus’ Metal. Ce titre n’est pas isolé et pour exemple citons un "Bis der Spiegel zerbricht" aux sonorités plus Electro Rock que profondement Indus’ ou "Komm zurück" à la ligne de chant inhabituelle ou encore les scratches et les voix légèrement rapées sur "Bonobo", autre titre immédiat qui montre une nouvelle facette des Allemands. Bien sur, avec ce nouvel album on s’éloigne de ce pour quoi on aime ce groupe mais cela aurait pu être un excellent album s’il n’y avait pas eu ce manque de rythme certain avec des titres extrêmement mid-tempo voire un peu mou du genou comme ce "Regen" sans saveur et maintes fois entendu déjà. En voulant prendre le contre-pied de ce dans quoi on avait tendance à enfermer le groupe, OOMPH! s’est un peu perdu en route, alors on imagine que Des Wahnsinns Fette Beute est plus le cri d’une bête en quête de liberté et qu’une fois cette liberté retrouvée, ces génies reprendront leurs habitudes, à savoir nous assommer à grand coup de riffs et de rythmique Indus’ au second degré certain. Malheureusement, là où leurs compères gardent une certaine élégance dans le kitsch et le second degré, OOMPH! plonge tête baissée dans les grosses ficèles d’un style qui ne lui va pas si bien que cela, allez on garde espoir mais avec la compilation Truth Or Dare, on voit ce groupe s’engager sur une mauvaise pente.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 6.5/10

     

    OOMPH_Band 2012

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  • 69 CHAMBERS - Torque
    Massacre Records
    Style : Metal Alternatif
    Origine : Suisse
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.69chambers.com

    69 CHAMBERS_Torque


    1. Cause and Effect / 2. Bring on the Flood / 3. Naughty, Naughty, Naughty / 4. Anhedonia / 5. Burn Some Gasoline / 6. The Peep Hole / 7. Ring a Bell / 8. Closure / 9. And Then There Was Silence / 10. Temple Down / 11. Your Fool / 12. The Doom of Her Power / 13. Grace / 14. Elegy

    Après nous avoir surpris l’an dernier en live, puis sur disque grâce à la découverte tardive de War on the Inside (2009), 69 CHAMBERS requiert toute notre attention pour la sortie de son deuxième essai baptisé Torque. Dès la première écoute, on comprend que ce second volume ne diffère que peu du précédent puisque l’on a toujours affaire à ce mélange façon « Tori Amos fait du Metal », un Metal rampant, relativement moderne et sombre, que l’on peut qualifier d’alternatif, voire de Grunge ou de Doom selon les morceaux. Un Metal qui a également droit à une place bien plus grande que sur l’album précédent, notamment grâce à de superbes parties de guitares très « chirurgicales ». L’ensemble se distingue également par une direction plus claire, une homogénéité plus marquée. Nous avions pu le constater sur scène, ce line-up est au sommet de son art, et l’on se félicite de l’intégration officielle du guitariste Tommy Vetterli (CORONER). Cependant, 69 CHAMBERS a décidé de ne pas remplacer la bassiste / choriste Maddy Madarasz, récemment évadée, dont l’instrument sera repris sur scène par la frontwoman Nina Vetterli-Treml. Espérons donc que, malgré la présence d’une seule guitare, aucun vide ne se fera sentir… Pour en revenir au contenu de Torque, il est un peu dommage de constater que, si la progression est bien présente, les reproches à lui adresser sont les mêmes que pour son grand frère : quelques longueurs et deux ou trois passages un brin trop pop à notre goût. Le reste n’est que plaisir et professionnalisme. Mention spéciale à cette très surprenante version de « Grace » de Jeff Buckley !

    Chronique par Morbid S.

    Note : 8/10

     

    69 Chambers_band2012

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