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Par Nono666 le 17 Juillet 2013 à 15:37
JUDAS PRIEST - A Touch Of Evil - Live
Epic/Sony Music
Style : Heavy Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2009
Site Web : www.judaspriest.com
01. Judas Rising / 02. Hellrider / 03. Between The Hammer And The Anvil / 04. Riding On The Wind / 05. Death / 06. Beyond The Realms Of Death / 07. Dissident Aggressor / 08. A Touch Of Evil / 09. Eat Me Alive / 10. Prophecy / 11. Painkiller
"PRIEST ! PRIEST ! PRIEST !" hurle la foule sur les soli de Glenn Tipton et K.K. Downing. Le groupe vétéran a voulu offrir à ses fans un live différent et un répertoire réduit avec un Rob Halford, la harley et le cuir qui va avec... JUDAS PRIEST a toujours eu une bonne réputation en live, après une écoute sérieuse du son et de l'énergie déployée, ce A Touch Of Evil - Live ne dénotera pas dans leur discographie et ne gâchera pas leur réputation. La grande force du PRIEST est l'excellence du duo de guitaristes et de leurs soli magnifiques de puissance, de vitesse et de technique. Rob Halford en démontrerait encore à plus jeune que lui malgré une perte de puissance de sa voix. Il se cale bien sur les morceaux avec un savoir faire qui lui permet de moduler et de préserver sa voix tout en laissant la puissance du Heavy mélodique du groupe s'exprimer. Le son est lourd et le mur de guitare massif ne souffre d'aucune lacune de production ou de prise de son. Dommage que la set list soit réduite et qu'aucune logique guide les titres (l'album est un condensé de tournées sur plusieurs années). Je regrette, pour ma part, le peu de titres du dernier album studio Nostradamus... Sinon, rien à redire, "A Touch Of Evil", "Painkiller", "Judas Rising"... Un Heavy Metal en grande pompe pour nous donner un coup de pied au cul et nous booster !
Note : 8/10
Chronique par Florent
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Par Nono666 le 12 Juillet 2013 à 01:38
PANZERCHRIST – Regiment Ragnarok
Listenable Records
Style : Black/Death Metal
Origine : Danemark
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/panzerchristofficial
01. Prevail / 02. Panzer Regiment Jylland / 03. Metal Tribes / 04. Impact / 05. For The Iron Cross / 06. We March As One / 07. The Armour Of Armageddon / 08. Ode To A Cluster Bomb / 09. King Tiger / 10. Feuersturm / 11. Time For The Elite / 12. Trenches
PANZERCHRIST avait juste proposé 2 des meilleurs albums de Death du début du XXIème siècle avec Room Service et l’impitoyable Batallion Beast sorti en 2006. A l’époque, il y avait Bo SUMMER (ILLDISPOSED) qui tenait le micro aux côtés de deux ex-ILLDISPOSED, mais depuis, le chanteur s’en est allé et avec lui une bonne partie du line-up puisqu’il ne reste que Michael ENEVOLDSEN à la basse et Rasmus HENRIKSEN à la guitare, les 2 ex-membres d’ILLDISPOSED. C’est un certain Magnus JØRGENSEN qui prend la relève au chant sur ce Regiment Ragnarok, sixième album des Danois, au propos toujours aussi Black/Death et aussi virulent. En effet, "Panzer Regiment Jylland" ou "Impact", qui n’est pas sans rappeler le MARDUK de la grande époque, ne faiblissent pas (même le break plus atmosphérique sur ce dernier titre se montre violent dans son ambiance) et le blast ultra rapide y est roi, mais que les fans du groupe se rassurent, la marque de fabrique est bel et bien là, à savoir des mélodies plaquées sur un Black/Death généralement rapide, des mélodies imparables qui ont fait de Batallion Beast, l’un des meilleurs albums de Death de 2006. Quelques variations plus Heavy sont toujours là également, on pense à "For The Iron Cross" par exemple, en tout cas son introduction car ensuite sur la sauvagerie qui refait surface, alors, oui PANZERCHRIST n’a jamais été aussi rapide mais non, les Danois ne publient pas là leur album le plus brutal. En effet, le côté sournois des deux albums précédents avait son charme, une intelligence pour capter l’attention de n’importe quel amateur de Metal extrême, là Regiment Ragnarok paie le départ de Bo SUMMER car, si Magnus JØRGENSEN est un bon chanteur de Black/Death, son prédécesseur avait cette voix unique qui donnait à la musique une folie supplémentaire, comme si le groupe était incontrôlable. Et puis, il y a cette production clinique qui aurait pu tuer cet album si Regiment Ragnarok n’était pas aussi varié et solide, quelques zones d’ombre se font entendre et notamment lorsque la batterie est au plus rapide sur la double, une batterie un peu trop propre qui ne reflète pas le côté primitif et instantané que l’on connaissait jusque là. Toutefois, ne vous méprenez pas ce sixième album est très bon, juste moins impressionnant que ses prédécesseurs et moins inspiré en mélodie ravageuse typiquement Black. La bonne nouvelle est, tout de même, que le groupe va jouer live après 11 ans de disette, avec des membres plus disponibles et concentrés sur PANZERCHRIST nous aurons au moins récupéré cela.
Note : 8/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 20:27
AUTOPSY - All Tomorrow's Funerals
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.autopsydeathmetal.com
01. All Tomorrow's Funerals / 02. Broken People / 03. Mauled To Death / 04. Maggot Holes / 05. The Tomb Within / 06. My Corpse Shall Rise / 07. Seven Skulls / 08. Human Genocide / 09. Mutant Village / 10. Horrific Obsession / 11. Feast Of The Graveworm / 12. Funerality / 13. Fiend For Blood / 14. Keeper Of Decay / 15. Squeal Like A Pig / 16. Ravenous Freaks / 17. A Different Kind Of Mindfuck / 18. Dead Hole / 19. Retribution For The Dead / 20. Destined To Fester / 21. In The Grip Of The Winter / 22. Sign Of The Corpse
Peaceville est passé maître dans l'art d'exploiter à fond le catalogue de ses artistes. AUTOPSY se voit donc aujourd’hui accorder « l'honneur » d'une nouvelle compilation reprenant l'intégralité de ses EP (Retribution For The Dead – 1991, Fiend For Blood – 1992, The Tomb Within – 2010 ...), ainsi que le single Horrific Obsession (2009) et une version alternative du titre "Funereality". Le tout est agrémenté de quatre nouveaux morceaux et une outro. Niveau contenu, pas de surprise, AUTOPSY n'a jamais changé radicalement de style et a toujours proposé un Death cradingue et spontané, empruntant parfois au Grind, souvent au Doom. Les ambiances sont malsaines au possible et les différentes productions assez rudimentaires. A côté de ces enregistrements, ASPHYX donne dans la surproduction ! Il appartiendra à chacun de choisir sa période préférée. Personnellement je trouve que Retribution For The Dead et The Tomb Within sont les pièces (à rôtir) les plus abouties, tant en termes de compositions que de productions. Par ailleurs, le chant un peu « foufou » de Chris Reifert vaut toujours son pesant de bacon pourri, même s’il est parfois outrageusement mixé en avant. Notons que les nouveaux morceaux – qui renferment tout de même un réenregistrement de la relique "Mauled To Death" – n'apportent pas grand-chose au schmilblick, malgré l’excellent titre éponyme. Pour en revenir à l'intérêt d'une telle compilation, celui-ci varie en fonction de votre approche de l’œuvre des sadiques californiens. En d’autres termes, si tous les morceaux présents ici sont trouvables ailleurs, mais la difficulté de la tâche peut varier. Toujours est-il que Peaceville ferait bien de prendre exemple sur Century Media et ses coffrets de type « complete recordings » afin de ne pas saturer l’offre.
Note : 7.5/10
Chronique : Morbid S.
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 20:07
AUTOPSY - Macabre Eternal
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.autopsydeathmetal.com
01. Hand Of Darkness / 02. Dirty Gore Whore / 03. Always About To Die / 04. Macabre Eternal / 05. Deliver Me From Sanity / 06. Seeds Of The Doomed / 07. Bridge Of Bones / 08. Born Undead / 09. Sewn Into One / 10. Bludgeoned And Brained / 11. Sadistic Gratification / 12. Spill My Blood
Après un excellent EP, The Tomb Within, AUTOPSY continue de prouver aux old schoolers qu’ils n’ont pas besoin de se pincer pour y croire : la légende est bel et bien (mort-) vivante ! Ce Macabre Eternal est une fois de plus une leçon de Death cradingue, spontané et macabre au possible. C’est du classique certes, mais du lourd, du gras, du qui dégouline. Comment ne pas s’incliner devant tant de haine ? Le père Reifert (chant, batterie) ne ménage pas ses efforts afin de pondre des parties vocales qui filent immanquablement le frisson. Les riffs font figure de modèles du genre, les soli sont insensés et la production est parfaitement adaptée. Comme prévu, tout cela flirte souvent avec le Doom, sans jamais se départir de ce groove unique qui fait la force de la formation ricaine. Si on doit absolument émettre une réserve, ce sera sur la durée de la rondelle : plus d’une heure, c’est peut-être un peu trop pour le style. Pourtant, loin de moi l’idée de critiquer le superbe "Sadistic Gratification" malgré ses onze minutes au compteur. Que dire de plus ? Si le Death Metal vous branche un tant soit peu, il vous faut IMPERATIVEMENT écouter ce Macabre Eternal.
Note : 8,5/10
Chronique : Morbid S.
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 19:57
AUTOPSY - The Tomb Within
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.autopsydeathmetal.com
01. The Tomb Within / 02. My Corpse Shall Rise / 03. Seven Skulls / 04. Human Genocide / 05. Mutant Village
C’est au tour du légendaire AUTOPSY de nous faire le coup de la reformation. Reste plus qu’à cloner Chuck Schuldiner (les Experts Miami devraient pouvoir nous arranger ça à partir d’un poil pubien retrouvé sur la lunette des WC d’un vieux tour bus) et à reformer DEATH et la scène Death Metal originelle aura retrouvé la plupart de ses piliers ! Blague à part, on pourrait débattre indéfiniment sur le bien-fondé de ces reformations, alors autant se concentrer sur du concret, à savoir la musique. Et de ce côté-ci pas de problème : AUTOPSY, avec ce nouveau EP baptisé The Tomb Within, reste fidèle au style en proposant du classique certes, mais de l’efficace avant tout. Du bon vieux Death macabre et catchy, flirtant ci et là avec le Grind ou le Doom. Loin de moi l’idée de comparer cette sortie avec le(s) reste(s) de la discographie du groupe : d’une part c’est inutile et secundo je n’étais pas né lorsque les albums précédents sont sortis (si, si !). Sachez simplement que l’absence de fioritures, le son approximatif (idéal dans ce contexte) et la spontanéité de l’interprétation font de ce EP une totale réussite.
Note : 9/10
Chronique : Morbid S.
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 19:28
KING KOBRA - King Kobra
Frontiers Records
Style : Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/officialkingkobra
01. Rock This House / 02. Turn Up the Good (Times) / 03. Live Forever / 04. Tear Down The Walls / 05. This Is How We Roll / 06. Midnight Woman / 07. We Got A Fever / 08. Tope Of the World / 09. You Make It Easy / 10. Cryin' Turns To Rain / 11. Screamin' For More / 12. Fade Away
Abonné aux reptiles, après WHITESNAKE c'est le Roi Cobra qui vient titiller mes oreilles ! Pour moi KING KOBRA, c'est Carmine Appice et 2 magnifiques albums : Ready To Strike et Thrill Of A Lifetime. Alors qu'en est-il de ce bien nommé King Kobra ? Autour du moustachu Carmine, on retrouve la fine équipe, hormis Mark Free remplacé par Paul Shortino (ROUGH CUTT entre autre). Dans sa globalité, c'est un album digne de ce nom, c'est du KING KOBRA plutôt bien balancé. Du Hard US, souple et svelte mais bougrement pêchu. Des rythmiques bien ficelées, des riffs qui s'affirment, voila le résumé de ce nouvel opus du Cobra ! Paul Shortino s'en sort admirablement, sans toutefois réussir à faire oublier Mark Free. "Rock This House", "Tears Down The Walls", "This Is How We Roll", " Midnight Woman", " You Make It Easy" ou " Screamin' For More" donnent parfaitement le ton de cet album. Un p'tit bémol sur quelques titres comme ces deux ballades, une seule aurait peut-être été suffisante, mais cela n'altére en rien la qualité de ce King Kobra.
Note: 7,5/10
Chronique : Nigel Stargazer
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 18:35
JON OLIVA'S PAIN - Festival
AFM Records
Style : Progressive Power Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.jonoliva.net
01. Lies / 02. Death Rides A Black Horse / 03. Festival / 04. Afterglow / 05. Living On The Edge / 06. Looking For Nothing / 07. The Evil Within / 08. Winter Haven / 09. I Fear You / 10. Now / 11. Peace (Bonus track Digipack)
Je vais vous faire une confidence, je n'ai jamais aimé le cirque et les fêtes foraines. Alors entendre la traditionnelle musique qui représente le cirque et qu'on nous rabâche souvent dans les albums se référant à ce concept m'énerve. JON OLIVA'S PAIN n'échappe pas à la règle, on entend ce gimmick sur le morceau éponyme "Festival" (malheureusement) mais le reste de l'album permet d'oublier cette méloppée convenue. Festival, nouveau jalon sur le parcours musical de l'ex-SAVATAGE est un album à la croisée de ses premières sorties solo. On y retrouve le côté expérimentation progressive de Global Warning mais le penchant reste nettement en faveur du Power Metal de Maniacal Renderings et 'Tage Mahal. De plus, il est toujours agréable de retrouver la voix de Jon OLIVA. L'ensemble sonne Power avec la touche mélodique habituelle et les soli lumineux, marque de fabrique de SAVATAGE et de JON OLIVA'S PAIN. Autres techniques connues du père OLIVA, la montée en puissance progressive d'un titre ; ça a toujours fonctionné et il n'est pas de raisons que son talent de songwriter s'émousse sur ce plan là. "Afterglow" ou "Winter Haven" sont de cette veine. La grosse différence de Festival se situe dans les refrains, moins épiques et plus bruts. Cela n'empêche pas d'apprécier ce nouvel album qui ravira les amateurs de Power sans trop de concessions. Pas le meilleur de la discographie de SAVATAGE ou du JON OLIVA'S PAIN mais digne de figurer sur l'étagère d'un metalleux sans (Pain)... peine !
Note : 7,5/10
Chronique : Florent
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 18:19
ORPHANED LAND – The Never Ending Way Of ORwarriOR
Century Media
Style : Middle eastern Metal
Origine : Israel
Sortie : 2010
Site Web : www.orphaned-land.com
01. Sapari / 02. From Broken Vessels / 03. Bereft In The Abyss / 04. The Path Part 1 - Treading Through Darkness / 05. The Path Part 2 - The Pilgrimage To Or Shalem / 06. Olat Ha'tamid / 07. The Warrior / 08. His Leaf Shall Not Wither / 09. Disciples Of The Sacred Oath II / 10. New Jerusalem / 11. Vayehi Or / 12. M I ? / 13. Barakah / 14. Codeword: Uprising / 15. In Thy Never Ending Way (Epilogue)
S’il existe un groupe dont la qualité discographique est indiscutable, c’est bien ORPHANED LAND. Depuis le mythique Sahara, le groupe Israélien a, à chaque nouvel album, surpassé le précédent, Mabool était bien mieux construit qu’El Norra Alila déjà stupéfiant lors de sa sortie en 1996. Aujourd’hui, quinze ans après leurs débuts discographiques, ORPHANED LAND nous propose The Never Ending Way Of ORwarriOR, une pièce massive dont le son a été confié à l’homme aux mains d’or, Steven WILSON, imaginez le talent de composition des Israéliens au service de l’approche so British de la tête pensante de PORCUPINE TREE et vous aurez une idée de ce que ce nouvel album peut vous offrir. L’approche Progressive est bien sûr de mise mais les guitares Heavy, voire encore Death par moment (“The Pilgrimage To Or Shalem” ou “Codeword : Uprising” agressif à souhait) font encore mouche tout comme les voix tout aussi variées et maitrisées que la musique. Les instruments et la musique traditionnels habituels sont de nouveau présents mais leur intégration à la musique Metal est plus fluide, “Bereft In The Abyss” et “Olat Ha’tamid” sont des instrumentaux comme ORPHANED LAND sait les faire mais elles s’intègrent dans la continuité de l’excellent “From Broken Vessels”, sur lequel le groupe fait étalage de toutes ses compétences, passages mid-tempo, riffs agressifs et lourds, chœurs masculins très graves, ce titre est un sommet, un véritable bijou de musicalité, il suffit d’écouter les détails qui fourmillent sur les pistes de chant pour se rendre compte du boulot abattu par le groupe et Steven WILSON, et du coup on comprend également pourquoi la gestation de cet album fut si longue et pourquoi il fallait absolument un gars de la trempe du Britannique pour rendre justice à ces compositions solides et remarquables. Pourtant, il ne faut pas voir dans cet album, la tranquillité et le calme qui régnaient sur Mabool, “Sapari”, qui ouvre l’album, fait le ménage, l’évolution du groupe se trouve plus dans le son que dans la musique en elle-même qui, mis à part des envolées instrumentales et quelques riffs plus pêchus, reste sur la même lignée que Mabool, d’ailleurs “Sapari” assure le lien avec l’album précédent et y aurait eu sa place. ORPHANED LAND sort encore grandi avec cet album et s’il faut laisser 5 ans au groupe entre chaque album pour obtenir ce résultat, laissons leur ce temps car, vraiment, The Never Ending Way Of ORwarriOR a tout du classique, incontournable selon moi.
Note : 9,5/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 18:00
THE QUIREBOYS - Live In London
Global Music
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.quireboys.com
01. C'mon / 02. Misled / 03. Hey You / 04. This Is Rock 'n' Roll / 05. There She Goes Again / 06. Show Me What Ya' Got / 07. Tramps & Thieves / 08. I Don't Love You Anymore / 09. Turn Away / 10. 7 O' Clock / 11. Whippin Boy / 12. Sex Party
Pas spécialement grand connaisseur des Londoniens de THE QUIREBOYS, je plonge dans l'écoute de ce Live In London at The Marquee s'iouplait ! L'édition se veut être double, à savoir un twin pack renfermant un CD live et sa copie conforme (les mêmes titres) en version DVD permettant d'apprécier l'énergie déployée par le groupe sur scène. Si vous êtes un inconditionnel des QUIREBOYS, ça vaut sans doute le coup, pour les autres pas trop sûr. 12 titres puisés au gré de leur carrière mais principalement sur les premiers albums et qui sont dans une mouvance Rock, Hard, Glam etc... sans revendiquer un style majoritaire. Les vocaux éraillés de Spike se fondent sur des titres comme "C'mon", l'incontournable "Hey You", "Tramps And Thieves", "7 O'clock", "Whippin Boy" ou "Sex Party", et si l'ensemble est loin d'être désagréable, ce Live In London est plus, selon moi, à prendre comme un "best of". THE QUIREBOYS en est à son cinquième live, une compilation et un best of, alors vous avez un large éventail pour faire connaissance avec le groupe, et si vous n'êtes pas un fan assidu (comme votre serviteur), cela vous permettra d'avoir sur un CD la majorité des morceaux qui ont marqué la carrière des Londoniens. Je ne doute pas du potentiel du gang pour faire voltiger les tee-shirts des demoiselles ou transformer les strings en confettis, mais par contre je doute vraiment de l'utilité de ce live au demeurant pas mauvais...
Note : 6/10
Chronique : Nigel Stargazer
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Par Nono666 le 11 Juillet 2013 à 16:54
CHILDREN OF BODOM - Relentless Reckless Forever
Spinefarm Records
Style : Heavy/Black mélodique
Origine : Finlande
Sortie : 2011
Site Web : www.cobhc.com
01. Not My Funeral / 02. Shovel Knockout / 03. Roundtrip To Hell And Back / 04. Pussyfoot Miss Suicide / 05. Relentless Reckless Forever / 06. Ugly / 07. Cry Of The Nihilist / 08. Was It Worth It? / 09. Northpole Throwdown / 10. Party All The Time (Eddie Murphy cover - Bonus Track)
Ouf ! On avait peur, suite à un Blooddrunk (2008) moyennement inspiré, que les garnements finnois ne suivent tranquillement leur « Bodom de chemin » en se reposant sur leurs lauriers et les frasques pénibles d’Alexi « fuckin’ fuck motherfucker » Laiho. Nous voilà rassurés avec ce Relentless Reckless Forever définitivement plus catchy. Ok, cette recette caractéristique à base de Heavy/Speed, de chant Black et de soli de guitares et claviers omniprésents a tendance à sentir un peu le réchauffé. Mais le fan n’en aura cure, trop heureux de retrouver CHILDREN OF BODOM en aussi bonne forme. J’en entends déjà se plaindre qu’au moins Blooddrunk adoptait une approche différente… Qu’à cela ne tienne, ce nouveau bébé bénéficie partiellement de ces « errances » en conservant le côté plus tortueux de certains riffs. Alors, heureux ? Parlons un peu de la production à présent. On a beau entendre parler à tout va de la participation de Matt Hyde, celui-ci n’a pas révolutionné le son du groupe. Tout juste remarque-t-on un chant différemment mis en valeur par instants, ainsi qu’un son de batterie plus consistant que sur le précédent opus. Bref, des améliorations appréciables mais pas flagrantes. Relentless Reckless Forever n’en est pas moins un excellent cru, qui a en outre le mérite d’être une bonne introduction à la musique de CHILDREN OF BODOM. Vous serez donc sous le charme, à condition bien entendu que vous soyez réceptif à ce style si personnel qui condamne le groupe à d’éternelles controverses.
Note : 9/10
Chronique : Mordis S.
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