• HAVOK – Time Is Up
    Candlelight Records
    Style : Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.havokband.com

    HAVOK_Time Is Up



    01. Prepare For Attack / 02. Fatal Intervention / 03. No Amnesty / 04. D.O.A. / 05. Covering Fire / 06. Killing Tendencies / 07. Scumbag In Disguise / 08. The Cleric / 09. Out Of My Way / 10. Time Is Up

    Retour des petits Thrashers de Denver après un premier album paru en 2009, Time Is Up déboule sans crier gare et devrait directement taper aux tympans des amateurs de DEATH ANGEL. En effet, entre les titres up tempo comme "Prepare For Attack" ou "No Amnesty" et les mid tempo comme "D.O.A.", la patte est bel et bien là jusqu’à l’influence plus Heavy par moment ou Punk sur d’autres comme "Scumbag In Disguise". La production est au rendez-vous, permettant aux assauts des riffs tranchants de faire leur effet, Pete Webber n’est pas en reste dans un style qui colle parfaitement au Thrash énergique d’HAVOK. Alors lorsque l’on se prend l’ultime "Time Is Up" en pleine poire, ses chœurs d’un classique confondant, certes, mais terriblement efficaces et propices à de belles passes d’armes sur scène (les gaillards vont notamment tourner avec MALEVOLENT CREATION, attention aux bouchers !), on se dit que l’on prendrait bien encore une petite décharge et vous pouvez choisir ce qui vous tente, "Out Of My Way", "Covering Fire" ou "Killing Tendencies", HAVOK sait thrasher et vous fait un exposé en 10 chapitres clairs, simples de compréhension et directs, pas de théorie nouvelle à l’horizon, que des choses déjà connues, voilà qui fait de Time Is Up un parfait manuel de révision.  

    Note : 7,5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    HAVOK_Band 2011
     

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  • HAVOK – Burn
    Candlelight Records
    Style : Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2009
    Site Web : www.havokband.com

    HAVOK_Burn



    01. Wreckquiem / 02. The Root Of All Evil / 03. Path To Nowhere / 04. Morbid Symmetry / 05. Identity Theft / 06. The Disease / 07. Scabs Of Trust / 08. Ivory Tower / 09. To Hell / 10. Category Of The Dead / 11. Melting The Mountain / 12. Afterburner

    HACKNEYED, MANTIC RITUAL ou EVILE, le Thrash Old-School est sur le retour avec des jeunes groupes nourris à la Bay Area ou à la scène Allemande, c’est selon, certains verront d’un mauvais œil ce revival mais il faut bien admettre que si l’originalité n’est pas au rendez-vous, la qualité y est la plupart du temps. Les Américains d’HAVOK (à ne pas confondre avec les Death Metalleux Suédois du même nom) comptent bien se payer une part du gâteau avec Burn, premier album du groupe de Denver. Largement influencé par la scène de la Bay Area, METALLICA en tête, HAVOK distille son Thrash Old-School clairsemé de solo comme on en trouve sur Ride The Lightning ou Kill ‘Em All (“Path To Nowhere”) ou chez MEGADETH comme la fin de “Category Of The Dead” dont la structure alternant solos rapides et rythmiques Thrash pêchues est très parlante. On y trouve quelques références à SLAYER, le début de “Category Of The Dead”, à MEGADETH, l’intro de “The Disease”, à EXODUS, “The Root Of All Evil” et à ANTHRAX avec une certaine décontraction dans les riffs et des mélodies festives comme le gang de Scott Ian les apprécie. Il est certain que ce n’est pas la révolution avec ce Burn mais l’album est terriblement efficace avec une basse énormément présente dans le mix, prenant même le lead sur “Morbid Symmetry”, dommage que la production de David SANCHEZ, guitariste chanteur du groupe, soit faiblarde même si l’équilibre entre tous les instruments est très bon. Burn mérite que vous y jetiez une oreille.

    Note : 7/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    HAVOK_Burn_Line Up
     

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  • CULTURA TRES – La Cura
    Autoproduction
    Style : Sludgecore
    Origine : Vénézuela
    Sortie : 2008
    Site Web : www.culturatres.com

    CULTURA TRES_La Cura



    01. A Brighter Light / 02. Libertad / 03. Crosses And Lines / 04. Lost / 05. My Word / 06. No Mas Sangre / 07. South America Sickness / 08. Third World Sentence / 09. Muere / 10. And Then I Woke Up / 11. Down South / 12. La Cura / 13. Stolen Youth / 14. El Ultimo Dia

    Attention découverte HEAVY SOUND ! CULTURA TRES est un groupe Vénézuélien formé en 2006 qui propose un premier album. Certes, cet album date de 2008 mais comme il n’est jamais trop tard pour vous faire découvrir un bon album de Metal, voici donc La Cura, 14 titres sévèrement burnés. Présenté comme un collectif Sludge Metal, il faut bien avouer que les gaillards n’ont pas grandi en écoutant que du BLACK SABBATH en effet les années 90 ont définitivement marqué ces 4 gaillards et plus particulièrement un groupe, SEPULTURA. Aujourd’hui, CULTURA TRES tire plus vers SOULFLY que l’actuel SEPULTURA avec ce Thrash moderne et cette voix d’Alejandro LONDOÑO qui s’inspire largement de Sir CAVALERA. Les guitaristes envoient quelques sons de guitare bien triturés, “Third World Sentence” renferme par exemple une ligne mélodique que l’on pense être de l’orgue et vous me direz alors : “Mais où est le Sludge dans tout cela ?” et je répondrais “Par-tout !”. Tout d’abord les guitares, si elles peuvent paraitre tirer sur le Hardcore, le Thrashcore par moment, elles lorgnent sévèrement sur la lourdeur d’un CROWBAR, les mélodies d’un CATHEDRAL ou d’un BLACK SABBATH, le tout avec une modernité impressionnante, “Crosses And Lines” par exemple, en voilà un titre Sludge avec cette guitare lead aérienne, un son Heavy et mid-tempo avec pourtant au beau milieu, un riff moderne dissonant et quelque peu alambiqué tout simplement excellent. “And Then I Woke Up” avec sa voix parlée sur quelques notes dissonantes qui avec une autre production plus roots auraient pu prendre un visage plus Blues mais voilà que surgit un emballement de la machine tout aussi excellent et qui offre une bonne dose de lourdeur. CULTURA TRES dévoile déjà une forte personnalité qu’il est urgent de découvrir, le chant Hardcore, sur “South American Sickness” par exemple, pourra en rebuter plus d’un mais les amateurs d’un NEUROSIS peuvent également succomber au chant de CULTURA TRES, les quelques titres plus Thrash pourront également en rebuter quelques uns, “South American Sickness” et “Muere” sont définitivement à classer dans ces titres et pourtant que ces titres sont efficaces. Il faut donc appréhender cet album sans aucune attente, sans arrière pensée, juste en vous laissant guider par la musique plutôt nerveuse dans la voix mais souvent mid-tempo à la batterie. La batterie, justement, qui n’est pas en reste avec quelques apparitions de percussions, une identité Sud-Américaine de suite reconnaissable, La Cura  bénéficie en plus d’un son excellent, le mastering est d’Attie BAUW (GOREFEST…), c’est lourd mais pas trop, pour ne pas étouffer les trouvailles guitaristiques, et puis la basse n’est pas sur-mixée pour ne pas paraitre trop groovy à l’instar d’un SOULFLY sauteur. Un petit buzz semble opérer autour de ce groupe, ce qui lui a valu de venir s’exprimer sur les scènes européennes et japonaises, la République Tchèque ou l’Angleterre ont eu la possibilité de voir ces Vénézuéliens en début d’année 2010, et il y a fort à parier que ce groupe ne restera pas longtemps sans contrat. En tout cas, l’essentiel est là, le talent et la bonne musique, il ne manque plus que votre soutien et croyez moi vous pouvez y aller les yeux fermés.

    Note : 8/10

    Chronique  : Aymerick Painless

     

    CULTURA TRES
     

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  • MAX PIE - Initial Process
    Ultimhate Records
    Style : Progressive Heavy Metal
    Origine : Belgique
    Sortie : 2011
    Site Web : www.maxpie.be

    MAX PIE_Initial Process



    01. A Soldier's Dead / 02. Formatted Mind / 03. When You're Gone / 04. Like A September Day / 05. Crawlin / 06. Come To My Grave / 07. Lords Of Darkness / 08. In The Air

    Nos amis belges de MAX PIE nous présentent leur première réalisation Initial Process. Après une période de mise en jambe avec des reprises des 80's, diverses prestations scéniques pour roder les titres, c'est avec l'aide précieuse de l'excellent Simone Mularoni (DGM) à la production que les cinq membres du groupe se sont attelés à ficeler cet album qui se veut d'une bien belle richesse. La qualité est au rendez vous dans un style Heavy Metal recherché, travaillé et appliqué, une des forces de l'opus réside dans la variation, les changements et virages pris qui insufflent une dose de prog, une bonne fraicheur mélodique, dynamique et pleine de jus. 8 titres pour 41 minutes (un peu léger), mais il vaut mieux 8 belles compos que du remplissage sans saveur, et là nos compères ne se sont pas fait avoir, impeccable suite de morceaux qui ne fléchissent pas, à aucun moment le doute ne s'installe sur une éventuelle baisse de régime. Notons tout de même dans l'approche du style une légére touche de modernité, tant au niveau musical que vocal, ce qui est loin d'être déplaisant, bien au contraire, ça dynamise l'ensemble. Il ne faudrait pas que l'âme et l'essence qui booste MAX PIE ne s'échappe de ses bases car ça fausserait l'identité et la force de conviction que l'on peut pleinement ressentir ici. La maitrise des musiciens est palpable, ça fusille de la gratte, frappe de la rythmique, s'assouplit de quelques claviers, et vocalement le père Tony Carlino ne se laisse pas distancer, il assure en permanence, y allant de quelques belles échappées. Au fil des écoutes, on découvre toujours un petit truc supplémentaire qui renforce le plaisir, très riche musicalement. Citons, juste à titre indicatif car tout est bon, les titres les plus marquants : "A Soldier's Dead", "Formatted Mind", "Like September Day", "Crawlin'", "Come To My Grave", "Lords Of Darkness". Certes nous évoluons dans un Metal recherché et approfondi mais l'ensemble reste néanmoins abordable quand on y plonge sans retenue... Et pour ne rien gacher Initial Process est doté d'un sublime artwork, alors que demander de plus ?

    Chronique : Nigel Stargazer

    Note : 8/10

     

    MAX PIE_Band 2011
     

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  • DELAIN - April Rain
    Roadrunner Records
    Style : Symphonic Metal
    Origine : Pays-Bas
    Sortie : 2009
    Site Web : www.delain.nl

    DELAIN_April Rain



    01. April Rain / 02. Stay Forever / 03. Invidia / 04. Control The Storm / 05. On The Other Side / 06. Virtue And Vice / 07. Go Away / 08. Start Swimming / 09. Lost / 10. I'll Reach You / 11. Nothing Left

    Pluie d'avril, hausssement des sourcils ! Je commence par un dicton de ma création pour entamer cette chronique du nouvel album de DELAIN. Scotché par leur première sortie, avec une pléiade de chanteuses stars, un son symphonique et un album cohérent, je me retrouve fort dépourvu pour vous conter April Rain qui contient moins d'atouts à mes yeux et surtout pour mes oreilles. Projet monté par Martijn Westerholt à la base, DELAIN est devenu un vrai groupe après le succès de Lucidity. Ce deuxième album sonne moins symphonique, c'est à dire que les gros claviers pompeux se font plus discrets, l'esprit est plus Rock ; les guitares sont misent en avant. Malgré cela, DELAIN sonne et donne une image plus Pop que sur son premier CD. La voix de Marco Hietala (NIGHTWISH) vient épauler Charlotte Wessels sur "Control The Storm" et "Nothing Left", à part ceci, on ressent une émotion mitigée, peu de surprises, pas de coup de coeur. April Rain ne marque pas une ascension dans la jeune carrière de DELAIN. L'impression d'entendre des chansons formatés se dégagent, la concurrence étant redoutable, d'autres sorties récentes m'ont plus enthousiasmé (LUNATICA, SIRENIA,...). April Rain souffre donc de la comparaison et des parti-pris comme la voix de la chanteuse, trafiquée ou doublée. Le fan pourra quand même y trouver son compte mais l'album ne doit pas devenir une priorité d'achat.

    Note : 7/10

    Chronique : Florent

     

    DELAIN_April Rain_Band
     

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  • WHITE WIZZARD - Over The Top
    Earache Records
    Style : Heavy Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2010
    Site Web : www.whitewizzardofficial.com

    WHITE WIZZARD_Over The Top



    01. Over The Top / 02. 40 Deuces / 03. High Roller / 04. Live Free Or Die / 05. Iron Goddess Of Vengeance / 06. Out Of Control / 07. Strike Of The Viper / 08. Death Race / 09. White Wizzard

    Tout droit venu de Los Angeles, WHITE WIZZARD déboule avec son premier album, Over The Top. Les Américains nous proposent 9 titres d'un Heavy tout ce qu'il y a de plus traditionnel (une version avec 2 titres bonus est également disponible, avec notamment une reprise du "Heading Out To The Highway" de JUDAS PRIEST). Si le groupe est associé à la New Wave Of Traditionnal Metal, en référence à la fameuse New Wave Of British Heavy Metal, ce n'est franchement pas usurpé, Wyatt "Screaming Demon" Anderson a un timbre de voix qui le rapproche d'un certain Vic Wright (TOKYO BLADE), et pour tout dire, les compositions du groupe sont également dans la veine de TOKYO BLADE période Night Of The Blade. Ecoutez "High Roller" ou encore "40 Deuces", ce n'est que du très bon, sans compter une production très correcte. Musicalement, si vos préférences vont vers JUDAS PRIEST, MERCYFUL FATE, SAXON, ACCEPT ou TOKYO BLADE alors vous serez comblé, Over The Top est un excellent album qui n'est pas prêt de quitter votre platine. Au final, nous avons des musiciens qui maîtrisent parfaitement leur sujet, un chanteur bougrement efficace (celui-ci assure sacrément bien, même sur la reprise de JUDAS PRIEST, et ce n'est pas chose aisée de passer derrière Rob Halford !), une rythmique pas lourdingue mais plutôt rapide sur la majeure partie des titres, il n'y a pas à dire, avec Over The Top, WHITE WIZZARD a tous les atouts en main pour devenir un des fers de lance du renouveau Heavy Metal traditionnel.

    Note : 8/10

    Chronique : CeD

     

    WHITE WIZZARD_Over The Top_Band
     

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  • WHITESNAKE - Live At Donington 1990
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.whitesnake.com

    WHITESNAKE_Live At Donington 1990



    Disc 1 : 01. Slip of the Tongue / 02. Slide It in / 03. Judgement Day / 04. Slow an Easy / 05. Kitten’s Got Claws / 06. Adagio for Strato / 07. Flying Dutchman Boogie / 08. Is This Love / 09. Cheap an’ Nasty / 10. Crying in the Rain' (ft. Tommy Aldridge)
    Disc 2 : 01. Fool for Your Loving / 02. For the Love of God / 03. The Audience Is Listening / 04. Here I Go Again / 05. Bad Boys / 06. Ain’t No Love in the Heart of the City / 07. Still of the Night
    Disc 3 : DVD (Digipack Edition) : 01. Slip of the Tongue / 02.Slide It in / 03. Judgement Day / 04. Slow & Easy / 05. Kitten's Got Claws / 06. Adagio for Strato / 07. Flying Dutchman Boogie / 08. Is This Love / 09. Cheap & Nasty / 10. Crying in the Rain / 11. Fool for Your Loving / 12. For the Love of God / 13. The Audience Is Listening / 14. Here I Go Again / 15. Bad Boys / 16. Ain't No Love in the Heart of the City / 17. Still of the Night

    Si le Serpent Blanc possède encore une sacrée réserve de venin, d'ailleurs il nous l'a prouvé avec son Forevermore sorti récemment, que dire de ce Live At Donington 1990 si ce n'est que WHITESNAKE et son frontman étaient au top de leur forme. Tout d'abord par le line up en activité à cette période: Adrian Vanderberg et Seve Vai aux guitares, Tommy Aldridge à la batterie, Rudy Sarzo à la basse, sans oublier bien sur David Coverdale au sommet de sa voix. 2 CDs et 17 titres sont au progamme de ce concert des Monsters of Rock qui a du faire triper bien des fans présents ce jour là, et qui doit encore les faire saliver aujourd'hui dans la mesure où l'ensemble du live est présent sur le DVD de l'édition limitée. Pour les autres, ce n'est ni plus ni moins que le témoignage du grand, du très grand WHITESNAKE ! Absolument génial tant dans la sélection des titres que dans l'interprétation grandiose, et grand plus dans tout cela, la qualité de son, du feu de dieu ! Forcément certains hits du groupe ne sont pas présents mais il faudrait un "double" double live (si je peux dire) pour satisfaire les aficionados du reptile. Grosse claque, grand bonheur et que ce soit "Jugdement Day", " Slow An Easy" (dément le Steve Vai), "Is This Love", "Fool For Your Lovin", "Here I Go Again", "Crying In The Rain" (solo ravageur d'Aldridge), "Ain't No Love In The Heart Of The City"..., ce n'est que du plaisir, ça défile à vitesse grand V car la prestation est à la hauteur des espérances d'un mordu du groupe qui ne laisserait passer aucune faiblesse ou défaillance. Tout simplement impressionnant. Le peu de monde ne connaissant pas encore le Snake possédera avec ce coffret un formidable condensé du talent des protagonistes en excercice et du talent de WHITESNAKE. Inutile de vous faire une chronique à rallonge (pour la plupart, le Serpent Blanc n'a plus de secret) car pour faire simple, cet album figurera de façon indiscutable parmi vos live favoris. A noter pour l'anecdote que Steve Vai interprète deux titres perso ("For The Love Of God" et "The Audience Is Listenning"). Le dandy David a réussi une belle opération en sortant ce Live At Donington 1990 tant il est venimeux à souhait.

    Note : 9/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    WHITESNAKE_Live At Donington 1990_Band
     

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  • WHITESNAKE - Forevermore
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock
    Pays : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.whitesnake.com

    WHITESNAKE_Forevermore



    01. Steal Your Heart Away / 02. All Out of Luck / 03. Love Will Set You Free / 04. Easier Said Than Done / 05. Tell Me How / 06. I Need You (Shine a Light) / 07. One of These Days / 08. Love and Treat Me Right / 09. Dogs in the Street / 10. Fare Thee Well / 11. Whipping Boy Blues / 12. My Evil Ways / 13. Forevermore

    Bonne nouvelle, le serpent blanc est de retour avec Forevermore. Ca attaque fort avec "Steal Your Heart Away" et la suite est dans la même veine, avec toutefois quelques petits repos auditifs, constitué par 4 ballades. Doug Aldrich pête le feu et ses acolytes le secondent à merveille. Ca tire dans tous les sens en oscillant dans les différents styles du Snake, et il faut bien reconnaitre que l'on y prend un grand plaisir. Musicalement, c'est très bien envoyé et les 13 titres sont bien foutus, je n'en ressortirais pas de plus ou moins bons car c'est globalement un album digne du dandy David. Petit bémol, la voix du sieur Coverdale a perdu un peu de sa fraicheur d'antan, mais peut-on lui en vouloir ! Mes souvenirs de lui au sein de DEEP PURPLE et des premiers WHITESNAKE gomment cette petite défaillance. Point de long discours, vous aimez le reptile blanc alors Forevermore vous plaira !

    Note : 8,5/10

    Chronique : Nigel Stargazer

     

    WHITESNAKE_Band 2011
     

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  • GHOST – Opus Eponymous
    Rise Above Records
    Style : Psychedelic Heavy Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2010
    Site Web : www.ghost-official.com

    GHOST_Opus Eponymous



    01. Deus Culpa / 02. Con Clavi Clon Dio / 03. Ritual / 04. Elizabeth / 05. Stand By Him / 06. Satan Prayer / 07. Death Knell / 08. Prime Mover / 09. Genesis

    Créé en 2008, GHOST est un projet entouré de mystère. On sait que ce sont des Suédois qui en sont à l’origine mais l’identité des cinq musiciens est secrètement gardée. Ca ne vous rappelle rien ? THE DEVIL’S BLOOD, tout à fait, et l’approche est similaire si ce n’est que la musique de GHOST est plus portée par le Heavy Metal. Après une introduction "Deus Culpa" à l’orgue, "Con Clavi Con Dio" nous plonge dans l’ambiance, chargée en chœurs et relevée d’un solo au son improbable, cette chanson émerveille. Si le propos dans les textes semblent sataniques, l’apparente lumière qui se dégage de la majorité des titres comme "Elizabeth" ou "Satan Prayer" peut surprendre. "Ritual" ou "Prime Mover" sont un peu plus sombres et peuvent évoquer KING DIAMOND dans l’ambiance. Les amateurs de Metal 70’s, comme THE DEVIL’S BLOOD a pu mettre en lumière, devraient se retrouver dans leur élément avec Opus Eponymous, premier album d’un groupe à la qualité qui fait clairement penser que ces Suédois n’en sont pas à leur premier groupe, ce mystère peut agacer ou attirer, musicalement c’est du costaud, un groupe à suivre de prêt pour une des révélations 2010.

    Note : 9/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    GHOST_Opus Eponymous Band
     

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  • DARK TRANQUILLITY – We Are The Void
    Century Media
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2010
    Site Web : www.darktranquillity.com

    DARK TRANQUILLITY_We Are The Void



    01. Shadow In Our Blood / 02. Dream Oblivion / 03. The Fatalist / 04. In My Absence / 05. The Grandest Accusation / 06. At The Point Of Ignition / 07. Her Silent Language / 08. Arkangelsk / 09. I Am The Void / 10. Surface The Infinite / 11. Iridium

    L’irrégularité de la qualité de ses albums et surtout une espèce de fidélité à un son Européen n’a pas permis à DARK TRANQUILLITY de prendre le même wagon que ses compatriotes d’IN FLAMES et de SOILWORK. En 2007, les Suédois balancent Fiction en guise d’énorme majeur à leurs détracteurs, bien plus convaincant que Character ou que Damage Done, DARK TRANQUILLITY retrouve des couleurs et propose un DVD l’an passé, Where Death Is Most Alive pour célébrer ces tournées couronnées de succès mérité, alors lorsqu’arrive We Are The Void, on se prend à rêver que le groupe va revenir remonté comme des coucous Suisses, déjà l’artwork refroidi de suite, dessin peu probable qui doit certainement caché une signification mais passons, là n’est pas le principal, car musicalement on peine à retrouver nos amis Suédois. "Shadow In Our Blood" surprend par son introduction mid-tempo toute gentillette, presque Pop qui laisse ensuite place à un riff dansant que l’on croirait échappé du dernier album de SYBREED. Ensuite, la production semble particulièrement petite, en fait, elle est clean, trop clean pour ne pas dire lisse et met en valeur l’ambiance Rock qui règne sur ce We Are The Void. "Dream Oblivion" dévoile un DARK TRANQUILLITY plus moderne et très mélodique avec une forte présence des claviers, ce qui est le cas sur la globalité de l’album, avec des introductions ou des breaks ("Arkhangelsk", "At The Point Of Ignition"…). Alors vous l’aurez compris, ce neuvième album souffre du passé du groupe bien ancré dans toutes les mémoires et le mid-tempo régnant sur cet album semble fade à côté de ce que l’on sait de quoi est capable le groupe, rares sont les accélérations, on apprécie d’autant plus les couplets d’"In My Absence" ou le court riff catchy d’"At The Point Of Ignition" et surtout "I Am The Void", seul titre à pouvoir soutenir la comparaison avec un The Mind’s I par exemple tout comme "Surface The Infinite" qui renferme le seul blast de l’album, ce n’est pas un gage de qualité je vous l’accorde mais c’est révélateur du rythme de sénateur auquel DARK TRANQUILLITY nous fait voyager. Cependant, il est impossible de remettre en question la qualité musicale de chacun des titres de cet album, c’est là tout le paradoxe des Suédois sur We Are The Void, offrir 11 bons titres et ne pas réussir à convaincre, les musiciens sont expérimentés, presque trop pourrait-on dire et il manque cette part de folie qui fait d’un bon titre un classique. Le côté Dark/Gothique de DARK TRANQUILLITY est ici renforcé par l’utilisation de piano et de claviers orchestrés, on pense à l’atmosphérique "Arkangelsk" ou à l’ultime "Iridium" qui n’est pas sans rappeler MOONSPELL, ainsi que l’utilisation de voix claires sur le break de "The Grandest Accusation", sur "Her Silent Language" ou sur "Iridium". Il reste vrai que DARK TRANQUILLITY est toujours un groupe de grande qualité même s’il se fond plus dans la masse avec cet album, vrai également que Michael STANNE est certainement l’un des meilleurs vocalistes Death mélodique du circuit mais cela ne suffit plus, les fans du groupe de toute façon ne se poseront pas de question, pour les autres, ceux qui aiment la partie la plus soft de DARK TRANQUILLITY devraient trouver leur compte avec We Are The Void, qui, encore une fois, n’est pas foncièrement mauvais mais manque juste d’un peu de peps, quelques titres relevés, dommage, encore un rendez-vous manqué pour DARK TRANQUILLITY, une mauvaise habitude décidément.

    Note : 6.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    DARK TRANQUILLITY_Band 2010
     

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