• THE ANSWER - Everyday Demons
    SPV/Steamhammer
    Style : Hard Rock
    Origine : Irlande
    Sortie : 2010
    Site Web : www.theanswer.com

    THE ANSWER_Everyday Demons



    01. Demon Eyes / 02. Too Far Gone / 03. On & On / 4. Cry Out / 05. Why'd You Change Your Mind / 06. Pride / 07. Walk' In Mat / 08. Tonight / 09. Dead Of The Night / 10. Comfort Zone / 11. Evil Man / 12. High Water Or Hell

    Troisième album pour les Irlandais de THE ANSWER. Le groupe s'est fait connaître très tôt dans le microcosme des amateurs de Hard Rock 70'S style THE BLACK CROWES et influencé par CREAM, LED ZEP et consorts. Dès la sortie de leur premier album, ils ont attirés à eux la critique et les éloges des fans. Reconnaissons leur bonne maîtrise technique et le don de mâtiner de bonnes compos Classic Rock et Hard Rock. Everyday Demons ne déroge pas à la règle établie par ces "pilliers de pub". On retrouve les sensations Rock et l'approche seventies tout du long des 11 titres. Le point fort  du groupe est sans conteste la voix de Cormac Neeson, faîte pour chanter ce genre et seulement celui-ci, sans oublier Paul Mahon à la guitare délivrant ses riffs de manière éblouissante. Ne cherchez pas de refrain fédérateur ici ou de passages bien "tape à l'oeil" de Hard fm (sauf avec le titre "Pride", plus édulcoré) ; THE ANSWER est puriste et fonctionne avec des codes établis il y a plusieurs décénnies, juste une précision pour les fans de THUNDER ou GREAT WHITE (que je suis). Que dire de plus ! Si vous avez accroché à l'un des deux albums précédents, Everyday Demons ne vous étonnera pas (on ressent largement les emprunts fait à différent bands) mais vous contentera aisèment avec toujours cette touche Bluesy et le rythme dans la peau. Un bon "petit" groupe !

    Note : 7,5/10

    Chronique : Florent

     

    THE ANSWER_Everyday Demons_Band
     

    votre commentaire
  • SHINING – VII: Fodd Forlorare
    Spinefarm Records
    Style : Black Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.shiningasylum.com

    SHINING_VII Född Förlorare



    01. Förtvivlan, Min Arvedel / 02. Tiden Läker Inga Sår / 03. Människa O’Avskyvärda Människa / 04. Tillsammans Är Vi Allt / 05. I Nattens Timma (LANDBERK cover) / 06. FFF

    Depuis 1996, les Suédois de SHINING se sont fait une réputation qui a largement dépassé le cadre de la musique et notamment par les frasques de son frontman Niklas KVARFORTH adepte de la scarification et autres brutalités dirigées vers son public. L’avouant lui-même aujourd’hui, SHINING était récemment devenu un cirque ambulant allant de ville en ville à la rencontre de jeunes curieux s’attardant plus sur ce cirque censé choquer plutôt que la noirceur de sa musique. Changement de cap, avec VII: Fodd Forlorare (ndlr. qui signifie né perdant), un septième album écrit il y a un moment, en 2007 après Halmstad mais qui s’est vu griller la priorité par un VI: Klagopsalmer moins enthousiasmant du point de vue des fans. On retrouve ce Black sombre qui se rapproche d’EMPEROR dans sa construction sans en emprunter le côté technique et notamment sur "Tiden Läker Inga Sår", un titre direct qui ne surprendra pas les fans du groupe. La première moitié de VII: Fodd Forlorare se déroule dans une ambiance commune, alternance de Black sombre et plus ou moins rapide et parties acoustiques dont SHINING a le secret. L’innovation des Suédois se trouve dans le travail vocal avec une prédominance des voix claires peu habituelles, à la Ihsahn sur le titre d’ouverture "Förtvivlan, Min Arvedel", qui a fait l’objet d’un single, signature chez SPINEFARM oblige, où plus posée, sombre et intimiste sur les parties acoustiques. La deuxième moitié de l’album se fait plus mélancolique, mélodique et folk à la fois, "Människa O’Avskyvärda Människa" renferme par exemple des voix claires assez mainstream, du piano, des cordes pour un rendu très émotif, une facette adoucie pour rendre le message plus soft en apparence, pas impossible, Niklas KVARFORTH est un homme doué qui sait naviguer pour se faire entendre, à l’image de l’artwork soigné mais emprunt d’un fardeau lourd à porter et qui se ressent à l’écoute des 6 titres proposés. De même, l’ultime "FFF" dégage une atmosphère mélancolique avec toujours ce côté torturé qui mettra mal à l’aise les plus empathiques d’entre vous alors que juste avant, le groupe nous attirait avec un titre Folk au piano, "I Nattens Timma", une reprise du groupe Progressif LANDBERK qui ajoute encore au côté sombre de cet album. VII: Fodd Forlorare est un album plus sournois que ses ainés et c’est certainement en cela qu’il est une réussite même si sur la forme, on n’y trouvera rien d’exceptionnel, juste un excellent album de SHINING, un groupe dont la musique vous parle ou pas mais si c’est le cas, on en devient vite prisonnier, enfermé dans un système émotif qui vous tire inlassablement vers le bas. Reste à voir si l’homme saura se tenir sur scène pour ne pas retomber dans ses travers !

    Note : 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

    SHINING_Band 2011
     

    votre commentaire
  • AMBERIAN DAWN - End Of Eden
    Spinefarm Records
    Style : Symphonic Power Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2010
    Site Web : www.amberiandawn.com

    AMBERIAN DAWN_End Of Eden



    01. Talisman / 02. Come Now Follow / 03. Arctica / 04. Ghostly Echoes / 05. Sampo / 06. Blackbird / 07. Field Of Serpents / 08. City Of Corruption / 09. Virvatulen Laulu / 10. War In Heaven

    S'inscrivant dans la droite lignée de leurs compatriotes de NIGHTWISH, les Finlandais d'AMBERIAN DAWN n'ont eu de cesse de progresser album après album, et même si l'influence de l'ex-groupe de Tarja Turunen est toujours très perceptible, AMBERIAN DAWN n'en demeure pas moins un serieux outsider de la scène Metal symphonique à chant féminin. Le groupe revient aujourd'hui avec son troisième album End Of Eden, trois albums en trois ans, plutôt pas mal pour ce jeune groupe qui a tout de même subi plusieurs changements de line-up. Fidèle à la formule qui a fait ses preuves sur River Of Tuoni (2008) et The Clouds Of Northland Thunder (2009), AMBERIAN DAWN enfonce le clou avec End Of Eden, sans doute l'album le plus abouti que les Finlandais nous aient proposé à ce jour, n'hésitant plus à emprunter des chemins moins balisés, tantôt sombre ("Arctica", "War In Heaven") tantôt néo-classique ("Talisman")... tout est ici parfaitement maitrisé, la sublime voix lyrique d'Heidi Parviainen envoute toujours autant ("Arctica"), la belle à la crinière de feu ayant visiblement encore progréssée, tenant avec plus d'aisance les notes et modulant plus qu'à l'accoutumée sa voix. Bien que les traces d'innovation ne soient pas très nombreuses ici, on notera la présence du baryton Markus Nieminen pour un duo avec Heidi sur la très opératique ballade "Virvatulen Laulu" mettant en lumière tout le talent et la maitrise vocale de la soprano. Le groupe étant, tout au long de cet album, d'une technique sans faille. On regrettera néanmoins un ou deux titres moins inspirés ("Come Now Follow", "Sampo"), pas foncièrement mauvais mais juste moyens par rapport aux capacités des Finlandais. End Of Eden n'en demeure pas moins un très bon album qui reste dans la moyenne haute des sorties du genre et se révèle donc tout à fait recommandable !

    Note : 8/10

    Chronique : Nono666

    AMBERIAN DAWN_Band 2010

    votre commentaire
  • AMBERIAN DAWN - The Clouds Of Northland Thunder
    Spinfarm Records
    Style : Symphonic Power Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2009
    Site Web : www.amberiandawn.com

    AMBERIAN DAWN_The Clouds Of Northland Thunder



    01. He Sleeps In A Grove / 02. Incubus / 03. Kokko- Eagle Of Fire / 04. Willow Of Tears / 05. Shallow Waters / 06. Lost Soul / 07. Sons Of Seven Stars / 08. Saga / 09. Snowmaiden / 10. Lionheart / 11. Morning Star / 12. Birth Of The Harp

    The Clouds Of Northland Thunder fait suite à River Of Tuoni. 1 + 1 = 2, AMBERIAN DAWN est un jeune groupe de Metal symphonique qui a bien débuté avec son premier album. Si on peut classifier la musique du band dans le Metal à chanteuse, AMBERIAN DAWN oeuvre à la frontière du Power neo-classique aussi. Les Finlandais ont un jeu très technique et comme leur origine l'indique, la mélodie tient une grande place dans leur musique. La chanteuse Heidi Parviainen n'est pas à la traine et montre de belles capacités vocales, que ce soit dans les moments rapides ou plus calmes. Comme le groupe reste dans la tradition, un chant masculin accompagne ou répond à la voix féminine. On pense à NIGHTWISH qui rencontrerait SONATA ARCTICA et MALMSTEEN, toute proportion gardée. L'originalité n'est donc pas le fort d'AMBERIAN DAWN mais quel groupe actuel du style peut réellement prétendre se démarquer ? A part les leaders comme EPICA, qui ont d'ailleurs été taxé de suiveurs à leurs débuts mais ont réussi à creuser leur renommée, les Finlandais devront poursuivre leur route en persévérant. Le potentiel est là, il leur faudra néanmoins des morceaux encore plus accrocheurs, avec des refrains plus percutants, pour faire une quasi unanimité chez les fans du genre...comme les leaders...

    Note : 7/10

    Chronique : Florent

     

    AMBERIAN DAWN_Band 2009
     

    votre commentaire
  • ONSLAUGHT – Sounds Of Violence
    AFM Records
    Style : Thrash Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2011
    Site Web : www.onslaughtuk.com

    ONSLAUGHT_Sounds Of Violence



    01. Intro / Into the Abyss / 02. Born For War / 03. The Sound Of Violence / 04. Code Black / 05. Rest In Pieces / 06. Godhead / 07. Hatebox / 08. Antiheist / 09. Suicideology / 10. End Of The Storm / Outro / 11. Bomber (Motörhead Cover - Bonus track) / 12. Angels of Death (Bonus track)

    La sortie de Live Damnation en 2009 avait été l’occasion de rappeler combien les Britanniques d’ONSLAUGHT étaient revenus aux affaires regonflés comme jamais. La sortie de Sounds Of Violence va venir enfoncer le clou en ce début d’année 2011, le groupe, avec une recette déjà très utilisée, réussit à vous infliger une baffe comme EXODUS ou TESTAMENT en ont été capables récemment. Thrash jusqu’au bout des riffs acérés, ONSLAUGHT nous propose un savant mélange de KREATOR, EXODUS, TESTAMENT ou SLAYER, où les bonnes mélodies ("Born For War" ou "Code Black") côtoient sans problème les moments plus sauvages (quel début sur le punkisant "Hatebox" ou "Rest In Pieces" élevé à la dynamite). On retient facilement "Code Black", un titre très complet qui offre un Thrash bien rythmé avec quelques riffs plus modernes, un break basse/batterie avant une partie Heavy écrasante, un titre qui regorge d’idées percutantes à l’image de l’album avec  le break menaçant de "Born For War", le rythme élevé d’un "Suicideology" aux parties de guitares tour à tour mélodiques et agressives. Seul "Antiheist" parait un peu plus pale sur cet album, le cinquième, sans pour autant être mauvais, mais à côté du niveau proposé sur le reste, même un bon titre semble insuffisant. Les Anglais nous propose pour nous remettre de toutes ces émotions une version personnalisée du classique de MOTÖRHEAD qu’est "Bomber", encore une fois Sy KEELER fait preuve d’une facilité déconcertante lorsqu’il s’agit de faire du Thrash, sa voix est vraiment au top sur cet album qui est hautement recommandé pour les amateurs du genre. ONSLAUGHT récolterait-il enfin les lauriers qui lui sont dû, c’est bien le moindre mal qu’on lui souhaite. En attendant, Sounds Of Violence salue un groupe unique, composé de véritables acharnés terriblement inspirés, Killing Peace nous avait mis en garde, aujourd’hui il faut bien admettre que ce groupe est certainement le meilleur de la scène internationale, et le son concocté par Jacob HANSEN offre enfin au groupe ce dont il mérite, un son agressif, clair et équilibré pour mettre en valeur toutes les facettes d’ONSLAUGHT, un très bon travail du Danois, une fois de plus. Déçus de SLAYER ou KREATOR, je vous le redis, ONSLAUGHT est là !

    Note : 9/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    ONSLAUGHT_Band 2011
     

    votre commentaire
  • ONSLAUGHT – Live Damnation
    Candlelight Records
    Style : Thrash Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2009
    Site Web : www.onslaughtuk.com

    ONSLAUGHT_Live Damnation



    01. Killing Peace / 02. Let There Be Death / 03. Destroyer Of Worlds / 04. Metal Forces / 05. Seeds Of Hate / 06. Demoniac / 07. Burn / 08. Power From Hell

    Revoici les veterans d’ONSLAUGHT, après leur separation de 14 ans, Killing Peace a résonné tel un boulet de canon dans le monde du Thrash Metal dont on retrouve 3 titres sur ce Live Damnation (“Killing Peace”, “Destroyer Of Worlds” et “Burn”). Après le DVD Live Polish Assault 2007 et le best-of sorti l’année dernière, c’est avec un support CD de leur prestation au Damnation Festival que les Anglais viennent se rappeler à notre bon souvenir. Quiconque est fan de KREATOR, DESTRUCTION ou SODOM et n’a jamais posé une oreille sur ce groupe se doit d'écouter ce Live Damnation : titres endiablés (“Killing Peace”, “Let There Be Death”), titres mid-tempos aux mélodies hantées (“Destroyer Of Worlds”, “Demoniac”) ou l’incroyable “Power From Hell” qui clôt cette prestation sans temps mort. Amateur de live Old-School, sans remplissage pour en faire un double album imbuvable, ONSLAUGHT a pensé à vous en allant à l’essentiel. Il faut dire que Sy KEELER, évincé du groupe en 1988 par la maison de disques du groupe de l’époque, ce qui explique la non représentation de In Search Of Sanity (1989), est un monstre vocal, son interprétation de “Metal Forces” à l’arrière goût Heavy et notamment du "Aces High" d’IRON MAIDEN, fait froid dans le dos. Une très bonne façon de patienter en attendant le nouvel album que l’on espère pour bientôt d’autant plus que l’inédit “Seeds Of Hate” en donne un avant goût très prometteur. Ce live sortira également en version CD/DVD avec divers bonus, et lorsque l’on entend l’accueil du public, on imagine le résultat en image.

    Note : 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    ONSLAUGHT_Band 2009
     

    votre commentaire
  • DREAM THEATER - A Dramatic Turn Of Events
    Roadrunner Records
    Genre : Progressive Metal
    Pays : Etats-Unis
    Sortie : 2011
    Site Web : www.dreamtheater.net

    DREAM THEATER_A Dramatic Turn Of Events



    01. On The Backs Of Angels / 02. Build Me Up, Break Me Down / 03. Lost Not Forgotten / 04. This Is The Life / 05. Bridges In The Sky / 06. Outcry / 07. Far From Heaven / 08. Breaking All Illusions / 09. Beneath The Surface

    Depuis ses débuts, DREAM THEATER sait, à l’instar d’un IRON MAIDEN, proposer juste ce qu’il faut d’expérimentation sur chaque nouvelle sortie pour maintenir l’intérêt. Mais cette fois, ce n’est pas cette petite part d’inconnu qui sera au cœur des débats, le public du groupe étant trop occupé à analyser les conséquences du départ du batteur-leader Mike Portnoy. Et de ce point de vue, A Dramatic Turn Of Events (un titre symbolique ?) affirme fièrement la capacité de DREAM THEATER à survivre au départ de l’un de ses trois membres-clés. Malheureusement, ce nouveau répertoire à la fois complexe et accessible manque aussi d’un peu d’inspiration et de personnalité pour tenir la comparaison avec les meilleurs opus du groupe. Un constat qui n’est aucunement imputable au drum-hero Mike Mangini, remplaçant de choix très à l’aise dans les baskets de son prédécesseur. Nous aurions d’ailleurs préféré que le talentueux batteur bouscule encore plus le style du quintet ricain. Certes, cette nouvelle livraison est garnie d’excellents morceaux comme, entre autres, "On The Backs Of Angels" qui ouvre le disque de façon classique mais magistrale, ou encore le single en puissance "Build Me Up, Break Me Down" aux accents modernes très réussis. Mais la suite est plus inégale, faite de (très) bons moments, de démonstrations techniques stériles, de ballades trop sucrées ou autres longueurs. Les mauvaises langues diront que ces écueils ont toujours jalonné la musique du groupe, et elles n’auront pas totalement tort. Dommage, car on sent chez ce DREAM THEATER newlook une réelle envie d’en découdre, en particulier chez Jordan Rudess (claviers), carrément à la fête, et James LaBrie (chant), brillant. Est-il d’ailleurs utile de préciser que le niveau technique général est, comme d’habitude, éblouissant ? Pour en revenir à A Dramatic Turn Of Events, il s’agit au final d’un bon album que je vois un peu comme un disque de transition. Car s’il ne rompt pas brutalement avec le style plus « lisible » et accrocheur de Black Clouds And Silver Linings (2009), il n’est pas non plus l’album qui mettra tout le monde d’accord.

    Note : 7.5/10

    Chronique : Morbid S.

     

    DREAM THEATER_Band 2011
     

    .


    votre commentaire
  • DREAM THEATER - Black Clouds & Silver Linings
    Roadrunner Records
    Style : Progressive Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2009
    Site Web : www.dreamtheater.net

    DREAM THEATER_Black Clouds & Silver Linings



    01. A Nightmare To Remember / 02. A Rite Of Passage / 03. Wither / 04. The Shattered Fortress (I. Restraint / II. Receive / III. Responsible) / 05. The Best Of Times / 06. The Count Of Tuscany

    Pochette onirique dans le style Awake, seulement six longs titres comme le genre prog les affectionnent, le dernier DREAM THEATER ne rompt pas avec la tradition Metal progressif. DREAM THEATER est LE monolythe du style, celui qui sert de socle à des centaines de groupes disséminés de par la planète. Peu de bands peuvent se targuer d'avoir cette aura. AC/DC, les ROLLING STONES, IRON MAIDEN, HELLOWEEN et quelques autres... Alors, vous savez que la qualité technique sera présente, que la production fera honneur aux compositions, que l'écriture des morceaux aura été peaufiné... Après, il vous faudra juste savoir si le groupe accentue sur le côté mélodique ou penche vers un Metal prog plus pointu, plus expérimental. Le morceau d'ouverture, "A Nightmare To Remember", penche pour la deuxième option, avec une structure alambiquée et une atmosphère sombre, plein de technique. Le seccond, "A Rite Of Passage", est beaucoup plus facile à appréhender avec refrain et mélodie plus avenante mais bien sûr, la touche progressive est toujours présente. Idem avec "Wither", power ballade sympathique à défaut d'être géniale. La suite ravira les fans de Metal prog avec des solos de grattes monstrueux, une batterie qui ne donne pas que le rythme, un clavier classieux, des passages enchanteurs, un final épique... Bon, vous l'aurez deviné, Black Clouds & Silver Linings ne déparera pas dans la discographie du groupe. DREAM THEATER porte bien son nom de théâtre des rêves, les albums des Américains s'appréciant sur la longueur, avec une richesse d'élaboration très appréciable.

    Note : 8,5/10

    Chronique : Florent

     

    DREAM THEATER_Band 2009
     

    votre commentaire
  • OTARGOS - No God, No Satan
    Season Of Mist
    Style : Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site web : www.otargos-terror.com

    OTARGOS_No God No Satan



    01. Hoax – Virus God / 02. Cloning The Divine / 03. Workship Industrialized / 04. Hexameron / 05. I, Flesh Of God / 06. Origin / 07. Cuiusvis Hominis Est Errare / 08. I, Blood Of Satan / 09. XXI / 10. The Hulk Of Conviction And Faith

    Pas besoin de s’étendre ici sur le débat à propos de la catégorie dans laquelle classer OTARGOS. D’un point de vue strictement musical, c’est du Black, point barre. Maintenant que les futilités de chochottes sont traitées, concentrons nous sur l’essentiel. D’entrée de jeu, ou plutôt après une intro un peu kitsch, le rapide et brutal "Cloning The Divine" nous plonge direct dans le bain d’acide. C’est somme toute classique, mais tellement efficace ! La production est correcte, même si le son de batterie manque de puissance. OTARGOS ne base son propos sur aucun artifice, si ce n’est quelques effets vocaux bien sentis. Notons par ailleurs que la brutalité n’est pas systématique, le groupe bordelais préférant développer des ambiances cradingues à souhait plutôt que de tartiner à tout va. C’est particulièrement vrai sur le titre fleuve "Cuiusvis Hominis Est Errare" (chanté en français SVP !) ou sur le superbe final Black / Doom qu’est "The Hulk Of Conviction And Faith". No God, No Satan remplit donc très efficacement sa mission, sans toutefois innover de façon radicale. Voilà probablement ce que l’on appelle un disque « de genre ». Mais cela n’enlève rien, de toute façon, à ce très bon opus de Black Metal.

    Note : 8,5/10

    Chronique : Morbid S.

     

    OTARGOS_Band 2010
     

    votre commentaire
  • IZEGRIM – Code Of Consequences
    Listenable Records
    Style : Thrash/Death Metal
    Origine : Pays-Bas
    Sortie : 2011
    Site Web : www.izegrim.nl

    IZEGRIM_Code Of Consequences



    01. Victim Of Honor / 02. My Secret Society / 03. Incommunicado / 04. Center Of Mementum / 05. Deathstrip / 06. Final Farewell / 07. Fade Into Obscurity / 08. Psychopathic Mind / 09. Population Zero / 10. Code Of Consequences

    Je me rappelle d’un temps où ARCH ENEMY sortait de bons albums et bien aujourd’hui le groupe nous propose Code Of Consequences, leur… euh ! Non attendez, il y a une erreur, ce n’est pas ARCH ENEMY mais IZEGRIM, un groupe Néerlandais de Thrash/Death Metal où officie Marloes au chant (ndlr. Une fille !) qui nous envoie son troisième album. Alors cette entrée en matière est un peu réductrice, je le conçois, car d’une part, IZEGRIM existe depuis 1996 et n’a pas attendu après le succès de la bande à Angela GOSSOW pour faire du Thrash/Death, et d’autre part, ce que le groupe nous propose n’est pas totalement dans la même lignée. En effet, tout cela semble un peu plus spontané et notamment les solos, celui de "My Secret Society" par exemple fait du bien aux esgourdes. Certes l’entrée en matière qu’est "Victim Of Honour" est trompeuse mais la production tout de même peu enviable de Code Of Consequences n’a rien à voir avec celle d’un album de Mike AMOTT, même le plus mauvais, il est certain que les guitares sonnent brut de décoffrage mais toute la section rythmique n’a pas eu les faveurs du producteur Jörg UKEN. Les Néerlandais nous proposent tout de même un petit "Center Of Mementum" bien plus proche du Death Metal, de même que "Deathstrip" qui mettent un sacré coup de pied dans la fourmilière. Code Of Consequences n’est pas exactement l’album incontournable mais porte les couleurs du style suffisamment haut pour que les amateurs du genre, et d’ARCH ENEMY en tête, s’intéresse à ce cas alliant aisément rythmiques Thrash à des riffs Death avec quelques mélodies et des solos de tout horizon mais principalement du Heavy Metal ("Psychopathic Mind"), par contre pour ceux qui n’aiment pas la voix d’Angela GOSSOW, passez votre chemin, on est pas loin du copier/coller tout de même.

    Note : 7/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    IZEGRIM_Band
     

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique