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Par Nono666 le 28 Novembre 2013 à 14:26
RHAPSODY OF FIRE - The Cold Embrace Of Fear - A Dark Romantic Symphony
Nuclear Blast
Style : Hollywood Metal
Origine : Italie
Sortie : 2010
Site Web : www.rhapsodyoffire.com
01. Act I - The Pass of Nair-Kaan / 02. Act II - Dark Mystic Vision / 03. Act III - The Ancient Fires of Har-Kuun / 04. Act IV - The Betrayal / 05. Act V - Neve Rosso Sangue / 06. Act VI - Erian's Lost Secrets / 07. Act VII - The Angel's Dark Revelation
RHAPSODY OF FIRE publie, quelques mois seulement après la sortie de son dernier album, ce EP composé d’un seul morceau, lui-même divisé en sept actes, pour une durée de trente cinq minutes. L’occasion idéale, pour un groupe à fond dans le trip heroic fantasy, de se lâcher. Eh bien non ! En fait, The Cold Embrace Of Fear n’est pas le feu d’artifice que l’on aurait pu craindre de la part des Italiens et donne même dans une relative (ben oui, on se refait pas) sobriété. Ici, la priorité semble être donnée au scénario, et une large place est laissée à la narration, avec notamment l’habituel guest star qu’est Christopher Lee (z’ont signé un deal à vie ou quoi ?). RHAPSODY OF FIRE a donc choisi de développer des ambiances sans se soucier de l’équilibre entre les styles abordés. Ce faisant il se rapproche de son but avoué, à savoir créer quelque chose de très cinématographique. Certains trouveront peut-être que le Power Metal néo-classique du groupe est ici beaucoup trop noyé dans le concept, mais une bonne partie des fans devrait adhérer sans trop de mal. Les autres continueront de railler le côté kitsch, et ils n’auront pas totalement tort…
Note : 7/10
Chronique : Morbid S.
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Par Nono666 le 28 Novembre 2013 à 14:07
RHAPSODY OF FIRE - The Frozen Tears Of Angels
Nuclear Blast
Genre : Epic Power Metal
Origine : Italie
Sortie : 2010
Site Web : www.rhapsodyoffire.com
01. Dark Frozen World / 02. Sea Of Fate / 03. Crystal Moonlight / 04. Reign Of Terror / 05. Danza di Fuoco é Ghiaccio / 06. Raging Starfire / 07. Lost In Cold Dreams / 08. On The Way To Ainor / 09. The Frozen Tears Of Angels / 10. Labyrinth Of Madness (Bonus Track) / 11. Sea Of Fate (Orchestral Version - Bonus Track)
RHAPSODY OF FIRE avait toujours été prolifique depuis sa formation en 1995, avant qu’une bataille juridique l’opposant à son manager Joey DeMaio (MANOWAR) ne réduise le groupe au silence depuis 2007. Mais les Italiens reviennent fièrement aujourd’hui pour prouver à nouveau leur amour du Power Metal épique chiadé. C’est chose faite dès le début du disque avec l’introduction "Dark Frozen World", grandiloquente et dramatique, suivie du puissant "Sea Of Fate". La suite est variée : "Reign Of Terror" rappelle le goût de Luca Turilli (guitare) pour le Black Metal mélodique, "Danza di Fuoco E Ghiaccio" flirte avec le Folk (rappelant un peu le confrère BLIND GUARDIAN) et "Lost In Cold Dreams" (décidément, on se les gèle en Italie !) est une belle ballade au solo néo-classique. RHAPSODY OF FIRE pratique toujours l’art des refrains imparables et Fabio Lione reste un grand chanteur malgré un vibrato qui en rebutera certains. Mais The Frozen Tears Of Angels n’est pas parfait pour autant. D’une part, l’intensité retombe un peu après le feu d’artifice d’ouverture. Et puis le style du groupe reste larger than life comme le prouvent les chœurs opératiques ainsi que les quelques passages en forme de déluges de notes. Mais c’est certainement aussi ce qui fait le charme de RHAPSODY OF FIRE auprès de ses fans. Ne dramatisons donc pas trop, car cet album est tout de même superbement maîtrisé. Pour ceux qui s’intéressent au concept développé dans les textes, précisons pour conclure que The Frozen Tears Of Angels est le troisième volet de la saga Dark Secret.
Note : 7,5/10
Chronique : Morbid S.
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Par Nono666 le 26 Novembre 2013 à 17:46
EDEN'S CURSE - Trinity
AFM Records
Style : Melodic Heavy Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.edenscurse.com
01. Intro - Trinitas Sanctus / 02. Trinity / 03. Saints Of Tomorrow / 04. No Holy Man (ft. James LaBrie) / 05. Guardian Angel / 06. Can't Fool The Devil / 07. Rivers Of Destiny / 08. Dare To Be Different / 09. Children Of The Tide / 10. Black Widow (ft. Andi Deris) / 11. Jerusalem Sleeps / 12. Rock'n'Roll Children
L'album tant attendu est enfin là ! Trinity, Troisième réalisation d'EDEN'S CURSE est elle à la hauteur de nos espérances ? D'entrée de jeu, oui ! Le style Heavy mélodique musclé s'affirme tout au long de l'album avec certes quelques baisses de régime mais pas traumatisantes non plus ! La fine équipe, avec Alessandro Del Vecchio (EDGE OF FOREVER, MOONSTONE PROJECT) aux claviers subtils, est prête à faire feu ! Michael Eden et sa voix de velours se mélangent subtilement aux différentes compos, et les duos formés avec James LaBrie (DREAM THEATER) sur "No Holy Man" et Andi Deris (HELLOWEEN) sur "Black Widow" sont de petites merveilles. Des titres comme "Trinity", "Saints Of Tomorrow", "Can't Fool The Devil", "Rivers Of Destiny", "Child Of The Tide", "Jerusalem Sleeps" et la ballade "Guardian Angel" sont imparables. Il est toujours possible de faire la fine bouche sur certains morceaux, mais voyons ce Trinity pour ce qu'il propose musicalement plutot que de tenter d'en faire une analyse au scalpel. C'est hyper bien joué, et EDEN'S CURSE ne dément pas le potentiel décelé dès son premier album éponyme... juste un dernier coup de cravache pour être au top ! Enfin, signalons que l'album se clôture par une reprise du "Rock'n'Roll Children" de DIO qui, tout en étant très bien interprété, ne peut nous faire oublier l'excellentissime version originale.
Note : 8/10
Chronique : Nigel Stargazer
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Par Nono666 le 26 Novembre 2013 à 00:09
DEFICIENCY – State Of Disillusion
Autoproduction
Style : Heavy/Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.deficiency.fr
01. Brain Autopsy / 02. The Guide / 03. The One Who Possesses Me / 04. Neverending Fall / 05. Volition / 06. Weakness Of Mind / 07. Blurred Inception / 08. Path To Nowhere / 09. Sight Of Despair / 10. Reconquered / 11. Too Weak To Fight
Il est toujours agréable de voir débouler encore et encore des nouveaux groupes de nos bonnes vieilles contrées, signe que le Metal reste et restera un style toujours défendu dans notre pays et ce malgré des bâtons savamment mis dans les roues. Alors State Of Disillusion, premier album de DEFICIENCY, quartet Lorrain formé en 2008, n’est pas un comble d’originalité mais amateurs d’ANTHRAX, METALLICA et d’autres choses plus modernes telles que les débuts de TRIVIUM (ndlr vous savez lorsqu’ils faisaient encore du Thrash…), ceci est pour vous. Le travail mélodique est ici plutôt intéressant que ce soit sur un "Brain Autopsy" ouvrant l’album avec son développement instrumental central au rendu alambiqué, ou plus subtilement par l’intermédiaire de la basse sur un "The One Who Possesses Me" également plus mid-tempo. Les amateurs de Thrash apprécieront donc le riffing des gaillards qu’ANTHRAX a largement contribué à populariser tout comme l’approche Heavy et la fragilité que DEATH ANGEL avait pu faire ressentir sur The Art Of Dying, c'est-à-dire de bons titres, voir de très bons, mais aussi quelques maladresses. Citons ici, la production qui manque juste d’un peu de présence mais il est certain qu’avec l’appui d’un label, DEFICIENCY sera en mesure d’y remédier, mais aussi quelques voix claires malheureuses, attention je n’ai pas dis fausses, juste pas placées au bon moment ou juste trop communes et peu convaincantes comme "The Guide" qui transpire l’influence d’un Joe BELLADONA sur le début. Et puis il y a cette épée à double tranchant qu’est le travail sur les arrangements, on sent tout de suite que le groupe y a prêté une attention toute particulière avec de vrais bons moments comme "Weakness Of Mind" dont la faiblesse vient des parties vocales pas aussi percutantes que la musique, "Volition" ou "Path To Nowhere" et son break presqu’acoustique. Mais on sent surtout que le groupe perd parfois le fil et nous aussi par la même occasion, aller à l’essentiel aurait peut être été bénéfique à ce premier album mais comment en vouloir à un groupe qui cherche à se démarquer un peu et ne va pas à la facilité ? Pour ceux qui connaissent, DEFICIENCY est la nouvelle mouture d’un groupe nommé BLACK AGE dont seul le bassiste n’est plus de l’aventure pour ce nouveau départ, un nouveau départ que l’on souhaite vraiment voir perdurer car même si State Of Disillusion souffre de quelques défauts, ses nombreuses qualités déjà évoquées suffisent à vous faire passer un vrai bon moment, le groupe sera par exemple à l’affiche du EVENING OF METAL dont HEAVY SOUND ne manquera pas de vous reparler et DEFICIENCY est maintenant un groupe que l’on surveillera attentivement sur place !
Note : 7/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 25 Novembre 2013 à 16:30
HERRSCHAFT - Tesla
Code666
Style : Cyber Metal
Origine : France
Sortie : 2008
Site Web : www.h-noise.com
01. Valliant / 02. Human Soul / 03. The Grand Architects / 04. Under Perfect Control / 05. The Defenders / 06. Tesla / 07. Nemesis / 08. I Am The One / 09. Chaostructure / 10. Apocalypse Child / 11. Vortex
HERRSCHAFT, avec un tel nom on s'attend à découvrir un groupe venu d'outre-Rhin. Détrompez vous, car HERRSCHAFT est un combo français, de Paris plus précisemment. Après le EP Architects Of The Humanicide sorti en 2005, c'est en toute logique qu'arrive le premier album, Tesla. Dès les premières mesures, on définit aisément le style : les Parisiens performent dans un Metal électro du plus bel effet ! Bien que n'étant pas un gros consommateur de ce style, je ressens quand même un énorme travail sur la mise en place des éléments électro pour s'inscrirent dans la structure Metal des morceaux et Black mélodique de la voix. J'ai apprécié le dernier album des nordiques de BLACK COMEDY qui, eux, disposaient d'une grosse production. HERRSCHAFT fait un peu peine de ce côté là, toutefois la musique rattrape aisément ce léger couac. Inspirée, énergique, elle a tout pour séduire le quidam de passage comme le fan invétéré. Malgré un fort usage des samples, la musique n'est pas linéaire pour autant, HERRSCHAFT arrive a marier les styles en faisant preuve d'un savoir-faire très intéressant pour un premier album ; voix féminine s'intercalant dans les compositions ou en intro, guitares dynamiques, samples variés et s'intégrant parfaitement, changements de rythmes,... Avec Tesla, HERRSCHAFT signe un album que l'on peut qualifier de réussite du genre !Note : 8/10
Chronique : Florent
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Par Nono666 le 19 Novembre 2013 à 07:41
WINDS OF PLAGUE – The Great Stone War
Century Media Records
Style : Deathcore
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.facebook.com/windsofplague
01. Earth / 02. Forged In Fire / 03. Soldiers Of Doomsday / 04. Approach The Podium / 05. Battle Scars / 06. Chest And Horns / 07. Creed Of Tyrants / 08. Our Requiem / 09. Classic Struggle / 10. The Great Stone War / 11. Tides Of Change
Formé en 2002 en Californie, WINDS OF PLAGUE créé et propose une musique riche en éléments divers et variés, sur une base de Death et de Black, les Américains y ajoutent une facette symphonique plutôt réussie, très Black dans l’esprit. Ce nouvel album fait suite à Decimate The Weak (2008) et A Cold Day In Hell (2005) et propose un concept basé sur la fin du monde dans une grande bataille finale menée avec des pierres comme armes (ne pas se fier à la pochette de l’album pour décrypter le concept), l’esprit chaotique y est retranscris par les orchestrations discrètes balancées par Kristen RANDALL, nouvelle claviériste du groupe, arrivée en même temps que leur nouveau batteur Art CRUZ. Moins Hardcore que son prédécesseur, The Great Stone War se veut plus sombre et chaotique à l’image du concept avec une musique Death dominant nettement cet opus, “Forged In Fire” sur lequel apparait Martin de TERROR pour un passage Hardcore, “Soldiers Of Doomsday” ou “Approach The Podium” lancent cet album sur les chapeaux de roue alors que la fin de l’album, si elle garde sa dynamique Death/Black, est plus symphonique. “Our Requiem” dispose notamment d’un arrière goût du plus récent DIMMU BORGIR avec de nombreuses apparitions de piano et de nombreuses orchestrations. Bien plus abouti que ses ainés, The Great Stone War révèlera encore bien des secrets au fil des écoutes... Mixé par Tue MADSEN et produit de nouveau par Daniel CASTLEMAN (AS I LAY DYING), voilà un album qui s’adresse à ceux qui ont aimé le dernier ABIGAIL WILLIAMS par exemple. En tournée aux côtés de HATEBREED aux Etats-Unis au moment de la sortie en Europe, le groupe s’apprête à partir en Australie avec ARCH ENEMY et SUFFOCATION, voilà une affiche qui promet énormément pour la fosse, quant à l’Europe, ce sera certainement pour début 2010, soyons patient. En attendant, The Great Stone War se propose de venir atomiser votre platine...
Note : 8/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 19 Novembre 2013 à 02:05
DEATH ANGEL – Relentless Retribution
Nuclear Blast
Style : Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.deathangel.us
01. Relentless Revolution / 02. Claws In The Deep / 03. Truce / 04. Into The Arms Of Righteous Anger / 05. River Of Rapture / 06. Absence Of Light / 07. This Hate / 08. Death Of The Meek / 09. Opponents At Side / 10. I Chose The Sky / 11. Volcanic / 12. Where They Lay
2001, DEATH ANGEL remet la machine en route après près de 20 ans de silence, 2004, l’album un peu inégal, The Art Of Dying arrive dans les bacs et 2008, c’est Killing Season bien plus rentre dedans qui confirme le retour de ce combo culte du Thrash made in US. Pourtant, tout le monde s’accorde à dire que DEATH ANGEL n’est plus tout à fait le même en studio, avec des albums légèrement trop long qui perdent de leur impact par la multiplication des titres, par contre lorsqu’il s’agit de mettre le feu à une scène, les gaillards répondent présents avec un respect du public que personnellement j’ai rarement aussi bien ressenti. Le groupe a d’ailleurs publié l’an passé un album live pour immortaliser la tournée couronnée de succès qui a suivi Killing Season mais c’est bien ce sixième album studio que les fans guettaient et bien seulement 2 ans après, Relentless Retribution est déjà là, le groupe retrouve son rythme et son inspiration car ce nouvel album est bien le meilleur de DEATH ANGEL depuis son retour sur le devant de la scène. Depuis Killing Season, la section rythmique est flambant neuve avec Damien SISSON (basse) et Will CAROLL (batterie) qui remplacent les membres historiques que sont Andy GALEON et Dennis PEPA mais que les fans se rassurent car DEATH ANGEL revient avec une envie et un punch que l’on espérait presque plus. Alors des riffs Thrash, le groupe en propose et en balance jusqu’à plus soif, des boucheries comme "Truce" et ses solos très travaillés au son quelque peu expérimental signés Jason SUECOF qui a produit l’album au Audiohammer Studio de Sanford, "Into The Arms Of Righteous Anger" ou "Where They Lay" qui mèneront les fans en territoire bien connu, mais surtout les Américains se sont permis quelques incartades vers le Heavy Metal, le Power Metal ou même le Punk le temps d’un "This Hate" véritablement réussi. En fait, le groupe a intégré tous les éléments qui ont fait et font encore le son de DEATH ANGEL sauf que sur ce Relentless Retribution, il règne comme une harmonie ambiante, chaque style apporte réellement quelque chose au titre qui l’accueille et dont la base reste de toute façon ce Thrash / Crossover caractéristique du groupe. Alors c’est ainsi que nous avons droit à un refrain Power Metal avec une voix claire sur "River Of Rapture", des solos proches du Hard-Rock sur fond de rythmiques Thrash sur l’écrasant "Absence Of Light" qui rappelle un peu ANNIHILATOR, un refrain très Heavy Metal à la JUDAS PRIEST sur "Death Of The Meek" ou carrément le Heavy Mélodique sur "Opponents At Side" et son break très posé mais tout ceci n’est rien face à la totale réussite qu’est "Claws In The Deep", ce titre long de 7 minutes est une mine d’idées et de trouvailles absolument jubilatoires, nous avons ce refrain en voix claire vraiment réussi, des solos travaillés relevant un titre très Heavy/Speed dans l’ensemble, pour finir sur une partie acoustique démente dont la sonorité rappelle le travail de METALLICA, par contre au niveau du jeu attention les yeux, la paire de gratteux assistée de la basse font des ravages. Si Relentless Retribution est un peu long, 2 titres sont de trop et font perdre un peu l’intensité qui pourrait y régner, alors certains diront la pourtant très jolie ballade acoustique très intéressante, encore une fois, la technique des musiciens fait merveille, "Volcanic", d’autres diront "Opponents At Side" et je dois avouer que je partage cet avis, mais pour le reste c’est compliqué d’y trouver de grosses faiblesses car ce sixième album est inspiré, les solos de guitare sont extrêmement travaillés, le jeu de batterie est très subtil et peu ordinaire et puis la production de Jason SUECOF est impeccable comme d’habitude tout comme la prestation vocale de Mark OSEGUEDA solide et à l’aise même lorsque le chant se fait légèrement plus mélodique et ça n’a pas toujours été le cas. Si DEATH ANGEL ne sera plus jamais le même que dans les 80’s (est-ce vraiment un mal ?), il faut bien avouer que ce que le groupe montre sur Relentless Retribution a de quoi exciter quelques die-hards et notamment cette production plus old-school que l’album précédent. La vieille garde du Thrash ne meurt pas, ne se rend pas et toujours se lance corps et âme au combat…
Note : 8/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 12 Novembre 2013 à 15:47
WIZARD - ...Of Wariwulfs And Bluotvarwes
Massacre Records
Style : True Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.legion-of-doom.de
01. Bluotvarwes / 02. Hagre / 03. ... Of Wariwulfs And Bluotvarwes / 04. Fair Maiden Mine / 05. Bletzer / 06. Hearteater / 07. Taste Of Fear / 08. Hagen Von Steln / 09. Messenger Of Death / 10. In The Sign Of The Cross / 11. Undead Insanity
Bon nombre de groupes se nomment WIZARD (avec des orthographes identiques ou s'en rapprochant) mais celui qui nous intéresse aujourd'hui c'est le WIZARD Allemand tendance Heavy/True Metal puissant. L'album se nomme ...Of Wariwulfs And Bluotvarwes, titre un peu complexe ! Neuvième réalisation du groupe qui a vu le jour en 1989. Ca ventille sec chez nos amis Teutons, et leur Power est envoyé direct sans passer par la case départ et sans toucher le moindre kopeck. Rien de nouveau si je puis dire dans la déferlante proposée car un air de déjà entendu flotte sur l'album. "Bluotvarwes" ouvre l'album avec une cavalcade de batterie et riffs, ça sent le guerrier d'entrée, "Undead Insanity" file sur la même longueur d'onde, solos trés bons et aiguisés, vocaux de Sven D'Anna fort bien appuyés et montant à bon escient, un chant trés efficace. La section rythmique est une muraille qui soutient dignement l'ensemble des compos, les titres défilent avec cette énergie et s'avèrent en adéquation avec ce que WIZARD a toujours fait. "Wariwulf" a ce petit truc déja entendu, "Messenger Of Death" est lourd et puissant, "Hearteater" charnu, "Hagre" tuant, ça résume bien la teneur de l'album. Une bonne dose de Heavy Metal Teuton bien Power qui s'adresse aux fans du style, tout en empruntant des voies souvent et largement utilisées, nos guerriers Allemands s'en tirent pas mal du tout. Si vous cherchez du mastoc sans vous asticoter les neurones, servez-vous ! Sinon, guettez les prochaines sorties.
Note : 7/10
Chronique : Nigel Stargazer
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Par Nono666 le 10 Novembre 2013 à 01:14
PANDEMONIUM – Promo 2010
Godz Ov War Productions
Style : Black/Death Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2010
Site Web : www.pandemonium.metal.pl
01. Black Forest / 02. God Delusion
Sur pied depuis 1990, PANDEMONIUM avait changé de nom en 1995 pour opter pour DOMAIN avant de revenir en arrière en 2004. Voici un CD promotionnel deux titres annonçant la sortie d’un prochain album, Misanthropy, à sortir prochainement chez PAGAN RECORDS, accompagné de plusieurs vidéos. Mais attardons nous sur ces deux nouveaux titres qui ne sont pas sans rappeler un certain LORD BELIAL avec ce côté mélodique et une lourdeur dans les guitares que l’on aimerait tant réentendre chez nos Suédois malheureusement en standby. La structure des titres est très dynamique, le style est maîtrisé, on sent que l’on a affaire à des vieux briscards comme la scène de l’Est en regorge et les idées fusent. On reste tout de même dans un Black/Death classique avec une voix Black un peu légère, forcée, elle tombe régulièrement à plat ("Black Forerst") tout comme les chœurs qui dominent le break du titre d’ouverture. Une bonne passerelle entre le passé chargé de ce groupe et un avenir qu’ils s’efforcent de construire avec énergie, dommage que la production manque de précision, même si nous avons droit ici à des versions non définitives. Entre un "Black Forest" qui peut aussi évoquer BELPHEGOR et un "God Delusion" moins subtil et plus direct, les Polonais sont armés pour repartir à la conquête d’un public qui ne les aura peut être pas totalement oublié. Que ceux qui ont connu ce groupe avant cette sortie se penche sur ce promo car les vidéos, malgré leur qualité moyenne visiblement, ont une saveur particulière car rares, pour les autres c’est un bon moyen de découvrir ce groupe en attendant l’album.
Note : 7/10
Chronique : Aymerick Painless
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Par Nono666 le 3 Novembre 2013 à 17:04
KORN – III : Remember Who You Are
Roadrunner Records
Style : Néo Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.korn.com
01. Uber-Time / 02. Oildale (Leave Me Alone) / 03. Pop A Pill / 04. Fear Is A Place To Live / 05. Move On / 06. Lead The Parade / 07. Let The Guilt Go / 08. The Past / 09. Never Around / 10. Are You Ready To Live? / 11. Holding All These Lies
Introduction où les pleurs couvrent une guitare mélodique et lancinante, montée crescendo avant que ne débarque la basse vrombissante, refrain entêtant sur riff pachydermique, KORN is back !!! Comme annoncé en chœur par le groupe et par ROADRUNNER, nouveau label des Américains, KORN a retrouvé cette envie d’en découdre, chose compréhensible et prévisible puisque Untitled était franchement expérimental, l’équilibre se devait d’être rétabli. Mais c’est surtout l’introduction de “Pop A Pill” qui ramène le quatuor vers son premier album culte, sonorités ingénieuses à la guitare, basse omniprésente, batterie martelant nos crânes et flow retrouvé pour un Jonathan DAVIS désireux d’en découdre et qui au passage, abandonne tout chœurs et pistes de chant multiples inutiles, car “Oildale” relève plus du sous-estimé Take A Look In A Mirror que des débuts des Californiens. KORN a également retrouvé ce cher Ross ROBINSON qui a visiblement fait ressortir le meilleur du groupe en studio et qui a également su capturer la sustente moelle en donnant à l’impressionnant “Fear Is A Place To Live” un son minimaliste fort à propos, ce titre comme un doigt dressé aux détracteurs voyant en cet album une quelconque manœuvre de re-séduction et qui montre surtout que le groupe garde une longueur d’avance sur les suiveurs et que KORN est le père du Neo Metal (attention je ne parle pas là de Rap Metal à la LIMP BIZKIT) et qu’on le veuille ou non, tout groupe qui utilise aujourd’hui des accords abyssaux s’est forcément inspiré de ces gars là. Très franchement comment résister au rythme endiablé d’un “Lead The Parade” dévoilant un groupe clairement tourné vers l’avenir plus que vers son glorieux passé, énergique et terriblement carré, ce titre renferme également des parties vocales variées qui vont demander un gros boulot au frontman si le groupe veut le jouer sur scène, une idée sympathique car son break tout en délicatesse, qui pour le coup évoque bien ce fameux premier album, devrait faire sauter le public à l’unisson lorsqu’il laisse place à un mur de guitares sur lequel Jonathan DAVIS s’époumone comme jamais. Il faut saluer au passage le travail de Ross ROBINSON qui marque clairement un temps d’arrêt dans la surenchère des productions massives car ici c’est bien la musique qui parle en premier, un bien qui met réellement en valeur les différentes ambiances développées par le groupe, alors si “The Past” évoque également les débuts du groupe malgré un riff principal étonnant c’est bien pour ce son si caractéristique perceptible sur la guitare de James SCHAFFER notamment. Le groupe s’est aussi permis quelques clins d’œil tels que la fillette apparaissant sur la pochette de ce KORN III : Remember Who You Are, un clip tourné à Oildale, lieu où KORN a grandi et qui semble désespérément désertique mais il serait bien réducteur de considérer ce neuvième album comme une resucée de ce que le groupe a déjà fait car si l’effet de surprise n’est plus là comme pour le premier album, ce KORN III : Remember Who You Are a véritablement de la gueule, si vous êtes de véritables fans des débuts du groupe, ce nouvel album est incontournable.
Note : 9/10
Chronique : Aymerick Painless
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