-
AKROMA - Seth
AKROMA – Seth
Thundering Records
Style : Symphonic Black Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.akroma-metal.net
01. L'eau changée en Sang / 02. Les Grenouilles / 03. Les Moustiques / 04. Les Taons / 05. La Peste du Bétail / 06. Les Ulcères / 07. La Grêle / 08. Les Sauterelles / 09. La Mort des Premiers Nés / 10. Les Ténèbres
Formé en 2003 à Nancy autour d’Alain GERMONVILLE qui officiait sur Luminiferous et Translucence de SCARVE, AKROMA nous propose Seth, leur deuxième album, trois ans après Sept, leur premier essai publié en 2006. Soyons clair de suite, la musique d’AKROMA n’est pas accessible à tous, avec ce mélange de Black Metal, de Metal Gothique et de musique symphonique, les Lorrains proposent également un chant criard que je ne supporte pas très bien. Mais étant une question de goût, plus que de justesse faisant défaut, je ne m’attarderais donc pas sur cet aspect qui pourrait en rebuter plus d’un. Cette voix masculine est régulièrement secondée par la voix de Lulu, parlée sur des parties symphoniques (“L’eau changée en Sang”), chuchotée comme sur l’intro de “Les Grenouilles” ou plutôt gothique sur “Les Taons”, personnellement je n’accroche pas à cette approche vocale et seuls ceux qui aiment MISANTHROPE par exemple, pourront apprécier à sa juste valeur le travail d’AKROMA. Musicalement, on pense beaucoup à CRADLE OF FILTH, les chœurs et la musique sur “L’eau changée en Sang” évoque largement le “Babylon A.D.” des Anglais alors que le riff de guitare de l’intro de “Les Moustiques” présente de fortes similitudes avec le “Trust” de MEGADETH. Principalement axé sur le Metal extrême, cet album renferme également quelques parties acoustiques et/ou symphoniques (“Les Moustiques”, “La Mort des Premiers Nés”) qui s’éloignent petit à petit du travail de CRADLE OF FILTH qui a largement influencé le titre d’ouverture. On effleure également le Metal Gothique avec le mélodique “Les Taons” mais on retient surtout le concept, basé sur les 7 pêchés capitaux et sur les 10 Plaies d’Egypte, plus que des titres en particulier, concept qui prend énormément de place donc, trop à mon goût. Destiné aux prétendus intellectuels du milieu Black Metal, cet album referme vite la porte à ceux, non initiés, qui tenteraient d’entrer... Plus masturbatoire que jubilatoire.
Note : 5/10
Chronique : Aymerick Painless
-
Commentaires