-
ELECTRIC WIZARD - Black Masses
ELECTRIC WIZARD – Black Masses
Rise Above Records
Style : Doom/Stoner Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.electricfuckinwizard.com
01. Black Mass / 02. Venus In Furs / 03. Night Child / 04. Patterns Of Evil / 05. Satyr IX / 06. Turn Off Your Mind / 07. Scorpio Curse / 08. Crypt Of Drugula
Witchcult Today commençait à avoir de la bouteille, même si le split avec REVEREND BIZARRE avait démontré que le groupe n’était pas mort, les fans sont pourtant habitués à ces délais, mais comme avec ELECTRIC WIZARD on n’est jamais déçu, on a fini par admettre que 3 ans étaient nécessaire aux Anglais pour proposer un bon album. Si Witchcult Today avait alourdi le propos avec des tempos extrêmement lents, ce Black Masses renoue en quelques sortes avec les racines Stoner du quatuor avec les 2 premiers titres "Black Mass" et "Night Child". La production est identique aux récents travaux d’ELECTRIC WIZARD, la basse omniprésente, le groupe accueille un nouveau bassiste sur cet album en la personne de Tas (ex-GREAT COVEN) qui supporte à merveille les guitares au son vintage alors que la voix de Jus OBORN se fait lointaine et est relevée d’un très large écho. "Night Child" reprend une structure un peu plus répétitive qui joue bien plus sur l’ambiance que sur l’énergie comme peut le faire "Patterns Of Evil" et ses effets de guitare astucieux et qui apportent un brin de mélodie à l’ensemble. Comment ne pas penser à REVEREND BIZARRE à l’écoute des titres les plus Doom tels que "Satyr IX", un Doom traditionnel qui cohabite avec le psychédélisme ambiant sur le début de l’album ou sur l’excellent "Turn Off Your Mind". Les Anglais proposent donc avec ce septième album un bon condensé de ce qu’ils savent faire qui réjouira les novices mais qui laissera un peu sur leur faim les fidèles qui auront l’impression que ce Black Masses marque un temps d’arrêt dans la progression du groupe, mais cela reste un excellent album où l’ambiance propre à ELECTRIC WIZARD fait encore merveille et où la voix envoutante de Jus OBORN nous maintient dedans alors que les dernières notes de l’ambiant "Crypt Of Drugula" finissent de résonner. Un album pas si facile à appréhender finalement...
Note : 8.5/10
Chronique : Aymerick Painless
-
Commentaires