• EXODUS - Exhibit B: The Human Condition

    EXODUS – Exhibit B : The Human Condition
    Nuclear Blast
    Style : Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2010
    Site Web : www.exodusattack.com

    2010 - Exhibit B - The Human Condition



    01. The Ballad Of Leonard And Charles / 02. Beyond The Pale / 03. Hammer And Life / 04. Class Dismissed (A Hate Primer) / 05. Downfall / 06. March Of The Sycophants / 07. Nanking / 08. Burn, Hollywood, Burn / 09. Democide / 10. The Sun Is My Destroyer / 11. A Perpetual State Of Indifference / 12. Good Riddance / 13. Devil's Teeth

    Parcours semé d’embuches que celui d’EXODUS, un des pionniers de la Bay Area aux côtés des METALLICA, MEGADETH et autres groupes cultes. Parcours parallèle à celui de TESTAMENT également (Formation Of The Damned n’est il pas la réponse à Tempo Of The Damned ?) car si musicalement les deux groupes sont assez proches c’est aussi parce que les membres font régulièrement la navette entre les deux, et tout comme leurs compatriotes, ils ont toujours su s’entourer d’excellents batteurs, John TEMPESTA, Chris KONTOS, Nicholas BARKER, Paul BOSTAPH, sans oublié Tom HUNTING, batteur d’origine qui frappe de nouveau sur Exhibit B : The Human Condition, dixième album d’un groupe qui affiche 30 ans d’existence mais beaucoup moins en activité, la faute à plusieurs séparations. Gary HOLT, indéboulonnable guitariste, déclare que le but d’EXODUS est un combat incessant contre les effets du temps et les papis du Thrash ont bien l’intention d’infliger une sévère correction à quiconque mettrait leur vigueur en doute. “The Ballad Of Leonard And Charles” commence en douceur et en acoustique avant que le Thrash virulent et Old-School ne vienne tout écraser, ce premier titre rappelle de par sa structure étirée le dernier album d’OVERKILL (largement recommandé d’ailleurs…) et ce n’est pas “Beyond The Pale” qui va calmer les ardeurs du quintet et là aussi, l’ombre de TESTAMENT plane sur ce titre relevé d’un solo au rythme endiablé, Gary HOLT aurait-il vendu son âme au diable contre une éternelle capacité à pondre des solos de grande classe. “Hammer And Life” aux relents plus Heavy fait penser à ANNIHILATOR alors que “Class Dismissed (A Hate Primer)” fait l’effet d’un rouleau compresseur, une boucherie Thrash comme on n’en fait plus, la fin allant même jusqu’à évoquer un certain STRAPPING YOUNG LAD et son œuvre la plus Heavy (SYL), ces 4 premiers titres placent la barre très haute et on se rassure en découvrant des titres passant aisément la barre des 6 minutes sans une seconde de remplissage, si ça ce ne sont pas des papis vous bottant le cul, alors vous n’avez certainement pas aimé le dernier TESTAMENT, le dernier OVERKILL ou le nouvel album d’ANNIHILATOR, entre ces 2 derniers et Exhibit B : The Human Condition, le choix de l’album Thrash de l’année vire au cauchemar. Avec une production impeccable signée Andy SNEAP, les guitares trouvent un écho dans un son carré et agressif alors que la batterie cogne sévèrement, menant ainsi la section rythmique vers une violence maitrisée. Le riff de “March Of The Sycophants” s’annonce déjà comme un temps fort sur scène avec un arrière goût rappelant ANTHRAX, la mélodie est entêtante et le rythme effréné alors que Rob DUKES enchaine les parties vocalement éraillée, c’est que le gaillard est désormais bien à l’aise au sein de ce groupe dont l’empreinte de Paul BALOF restera à jamais apposé sur la musique du groupe. Lorsque l’on sait que ce groupe a fait la première partie de MEGADETH qui célébrait en mars les 25 ans du culte Rust In Peace aux côtés de TESTAMENT, imaginez un peu la boucherie à laquelle a assisté le public Américain… En attendant de les voir par chez nous, EXODUS offre un album extrêmement varié, avec quelques relents proches de SLAYER (“Nanking”), légèrement plus mélodique que les dernières productions mais beaucoup plus carré, Exhibit B : The Human Condition est certainement le meilleur album du groupe depuis son retour au début du 21ème siècle, bien entendu sa discographie 80’s est intouchable aux yeux des fans mais voilà un album qui illustre à merveille les propos de Gary HOLT, le temps ne semble pas avoir d’emprise sur les membres d’EXODUS, et si le secret de la vie éternelle était de pratiquer le Thrash Metal…

    Note : 8.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    EXODUS_Band 2010
     
     

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