• WITCHTRAP – Vengeance Is My Name
    Hell’s Headbangers
    Style : Thrash Metal
    Origine : Colombie
    Sortie : 2012
    Site Web : www.witchtrap.cjb.net

    WITCHTRAP_Vengeance Is My Name



    01. Intro / 02. Winds Of War / 03. Damned To The Core / 04. Put to Death / 05. Queen Of Hell / 06. Venomous Breath / 07. Metal / 08. Vengeance Is My Name / 09. Pay In Blood / 10. I’ll Take Your Head

    Voilà 20 ans que les Colombiens de WITCHTRAP nous délivrent leur Thrash Metal Old-School qui s’inscrit dans la tradition 80’s des SODOM, DARK ANGEL, SLAYER ou KREATOR. Plus proche de la scène Allemande, donc, le trio nous propose son troisième album seulement puisque les gaillards se concentrent sur des splits ou des EP. Le contenu de ce Vengeance Is My Name ne surprendra pas ceux qui ont l’habitude de suivre l’actualité d’Hell’s Headbangers, le label qui est de nouveau aux côtés de WITCHTRAP six années après s’être occupé de la version vinyle de No Anesthesia. Après une introduction acoustique sympathique mais qui n’apporte pas grand-chose à ce qui suit, on plonge directement dans le Thrash Old-School où la voix rugueuse de Burning Axe Ripper, également guitariste, rappelle celle de Mille PETROZA de KREATOR, une voix clamée où la mélodie n’a pas de place contrairement aux instruments où le Thrash ne se fait pas que violent. En effet, le groupe s’appuie sur un Thrash qui aujourd’hui est repris par des MUNICIPAL WASTE ou TOXIC HOLOCAUST pour les groupes les plus connus, titre up tempo comme "Winds Of War" ou plus mid tempo comme ce "Queen Of Hell" qui renferme un break où la guitare emprunte une sonorité 60’s rafraichissante avant un solo mélodique et bien ancré dans les 80’s. Mais WITCHTRAP c’est également quelques touches de Black qui se font de plus en plus discrètes mais le temps d’un "Put To Death" par exemple, on pense à certaines choses de SODOM et l’esprit de SLAYER qui règne sur "Damned To The Core" ramène forcément sur les débuts du Black Metal. Sans aucune surprise, WITCHTRAP réussit tout de même à nous servir un album agréable à écouter, sans prétention aucune, juste du fun, une chose qui a été oublié en route par toute la génération de Thrashers qui ont suivi celle des 80’s, ces Colombiens nous rappellent aussi que le Punk est à la base du Thrash, d’où ce côté direct de ce troisième album qui reste toutefois varié.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 7/10

     

    WITCHTRAP_Band

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  • FREAK KITCHEN préparent actuellement leur nouvel album intitulé Cooking With Pagans, sa sortie est attendue pour la fin de l'année. Il contiendra les titres suivants :

    Professional Help / (Saving Up for an) Anal Bleach / Come Back to Comeback / I Don't Want to Golf / Once Upon a Time in Scandinavistan / Hide / Private Property / Sloppy / Ranks of the Terrified / Goody Goody / The Mathematics of Defeat / Freak of the Week

     

    FREAK KITCHEN__Band

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  • WILD DAWN vient de publier son nouveau clip pour le titre "Back On Track"... ça se regarde sur Youtube   !

    wild-dawn

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  • ILL – Gotten Gains
    GlassVille Records
    Style : Alternative Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web :
    www.illrocks.com

    ILL_Gotten Gains



    01. One Time / 02. A / 03. There Are Worse Things / 04. Than Being Alone / 05. Christine / 06. Bitch / 07. Castration / 08. Finches / 09. Gold And Opal / 10. Pearls (SADE cover)

    ILL est un trio Américain formé en 2005 et rapidement signé par la major Universal Records. Mais après deux années de tractations sans issue, les gars d’Atlanta quitte Universal Records pour trouver un label à leur mesure mais finalement, leur premier album, Down In Deep, sera une autoproduction. Au printemps 2010, alors que le groupe est en pleine composition, le chanteur guitariste, Ryan WATERS, est appelé auprès de SADE, le fameux groupe de Soul avec lequel il contribue depuis 2000. A l’été 2011, SADE s’offre un break, l’occasion pour le trio de travailler sur Gotten Gains, le deuxième album qui voit donc le jour aujourd’hui chez GlassVille Records, un label reconnu pour ses productions de Progressif. Si l’artwork peut évoquer l’album éponyme d’ALICE IN CHAINS, ce n’est peut-être pas un hasard mais la palette d’influences du trio est bien plus large car si "One Time" s’inscrit clairement dans la scène de Seattle, un "A" nous ramène plus vers les QUEENS OF THE STONE AGE qui aurait un son plus lourd auxquels se serait greffé la patte Punk des GLUECIFER, "There Are Worse Things" évoque les QUEENS OF THE STONE AGE avant de prendre une tournure que n’aurait pas renier NINE INCH NAILS avec cette répétition de deux notes sur les couplets. Et puisqu'on parle de NINE INCH NAILS, que dire alors de "Than Being Alone", un titre calme principalement portée par batterie, piano, chant qui peut faire penser à "Hurt" de The Downward Spiral mais la fin du morceau s’emballe avec une partie où c’est SOUNDGARDEN qui vient en tête, surtout à cause de la partie vocale vraiment évocatrice. ILL c’est donc cela, on pourra aussi citer STONE TEMPLE PILOTS ou DANKO JONES ("Bitch") dans la longue liste, un album très varié dans les ambiances mais avec des influences reconnaissables immédiatement à chaque nouvelle partie. C’est encore cette digestion des influences qui manque à ce power trio mais ce Gotten Gains est assurément marqué du sceau des bons albums de Rock largement destiné aux amateurs de SOUNDGARDEN, STONE TEMPLE PILOTS, QUEENS OF THE STONE AGE, FOO FIGHTERS ou ALICE IN CHAINS. Gotten Gains bénéficie en plus d’une très bonne production qui rend justice à l’aspect Rock de cet album, 10 titres pas mous du genou, dont la reprise du standard de SADE, "Pearls", ainsi la boucle est bouclée.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

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  • BLAZE BAYLEY – The King Of Metal
    Blaze Bayley Recordings
    Style : Heavy Metal
    Pays : Royaume-Uni
    Sortie : Mars 2012
    Site Web : www.blazebayley.net

    BLAZE BAYLEY_The King Of Metal



    01. The King Of Metal / 02. Dimebag / 03. The Black Country / 04. The Rainbow Fades To Black / 05. Fate / 06. One More Step / 07. Fighter / 08. Judge Me / 09. Difficult / 10. Beginning

    Plus la vie s’acharne sur BLAZE BAYLEY plus ce dernier se démène pour rester en vie, voilà un vrai combattant, quiconque l’a déjà vu sur scène sera d’accord sur ce point, Blaze Bayley est un grand homme qui suscite le respect partout où il passe, ce n’est pas un hasard. A côté de cela, il y a les albums studios qui sortent de façon régulière, d’abord sous le nom de BLAZE puis directement sous le nom de BLAZE BAYLEY et avec le changement incessant de line-up, on comprend tout à fait cette option, cependant la musique reste foncièrement la même, un Heavy Metal très sombre qui sied plutôt bien à la voix de Blaze. The King Of Metal, le nouvel album, peut paraitre un poil prétentieux mais ce titre ne serait pas totalement usurpé pour l’Anglais tant il donne au Metal qui, selon Blaze, lui donne beaucoup également. Ce troisième album sous ce nom en cinq années d’existence revient de l’enfer avec des difficultés financières pour boucler l’enregistrement, c’est alors Steve HARRIS qui tend la main à un BLAZE BAYLEY qui aura vu sa carrière musicale quelque peu brisée par son passage dans IRON MAIDEN qui lui aura apporté une renommée mais aura aussi fait voler en éclat tout ce qu’il avait pu construire avec un WOLFSBANE dont la reconnaissance commençait à pointer le bout de son nez, qui sait ce qui se serait passé s’il était resté dans WOLFSBANE, nous n’aurions peut être plus d’IRON MAIDEN à l’heure actuelle. Mais revenons sur cet album qui est tout de même bien moins puissant qu’un Promise And Terror qui montrait un visage sombre et moderne, ici le propos est plus simple et moins abouti. Si cela commence avec "The King Of Metal" et son introduction que l’on croirait sortie d’un titre rapide de CANDLEMASS, la suite du titre nous réserve de bonne surprise avec un son de guitare assez futuriste au milieu du morceau et une structure pas formatée single, une entrée en matière intéressante malgré une production laissant apparaitre des défauts comme ces chœurs légèrement à côté, le souffle de Blaze à chaque fin de phrase. Vient ensuite le temps de l’hommage à un autre roi du Metal qu’était Dimebag DARRELL sur "Dimebag" et son riff final très proche de celui de "Walk" comme clin d’œil sympathique. Malheureusement, ce tracklisting n’aide pas à entrer dans cet album qui ne demande qu’à exploser et on comprend vite pourquoi ce choix s’est fait car hormis les "Fate", qui bénéficie de la meilleure production et avec sa gueule de single immédiat est un très bon moment de cet album, "The King Of Metal" et "Judge Me", on nage dans une musique peu inspirée, "The Black Country" est lancé sur un faux rythme brisé avant un riff qui méritait meilleure place que celle qui précède un solo sympathique mais qui manque de dynamisme, on pense d’ailleurs aux débuts d’IRON MAIDEN dans sa construction et sa sonorité. On a également droit à une ballade au piano sur "One More Step" qui n’apporte pas grand-chose, Blaze s’y lâche quelque peu en envoyant des parties vocales assez hargneuses pour une ballade, un titre qui aurait pu mieux passer si derrière il ne fallait pas s’envoyer "Fighter", un titre de 7 minutes sans aucune idée valable, du sous IRON MAIDEN avec un développement instrumental central absolument sans émotion, rien ne s’y passe ! On a la forte impression que le bonhomme a mesuré que son public est principalement constitué de fans de la Vierge de Fer et tente d’aspirer ce public avec des titres pseudo-progressifs mais l’inspiration n’est pas là, on préfère largement lorsqu’il s’accorde une chance en proposant une musique personnelle comme sur Promise And Terror ou sur des "Judge Me" et surtout le terriblement Heavy qu’est "Difficult", certainement le meilleur titre de cet album malgré une production des plus brutes. Le cas BLAZE BAYLEY est épineux car sur scène, ces titres passent merveilleusement bien, l’homme attire une sympathie légitime mais sur ce disque, si on veut être honnête avec les autres sorties du bonhomme et des autres groupes, c’est certainement où il y a les plus mauvais titres et on y trouve pas forcément les meilleurs, alors voilà acquérir cet album c’est un geste citoyen, permettre à un Metalhead de pouvoir continuer son rêve, jouer du Heavy Metal, et nous proposer par la même occasion quelques bons moments, parfois des très bons et puis pour ne pas rester sur une mauvaise impression, sachez que si le groupe qui tourne actuellement sur scène avec lui est encore de la partie pour le prochain album, il est certain que le niveau sera revu à la hausse.

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note: 7/10

     

    blaze bayley_band 2012

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