• ARMAGEDDON - Necromantic Celebration
    EmanesMETAL Records
    Style : Blackened Thrash Metal
    Origine : France
    Sortie : Decembre2011
    Site Web : http://armageddon.online.fr
    www.facebook.com/ArmageddonMetal

    Armageddon_Necromantic Celebration




    01. Necromantic Celebration / 02. Pact With Darkness / 03. The Shadow of the Beast / 04. I Am Your Torment / 05. The Curse of Akhmenra / 06. Killing Grounds / 07. The Serpent King Returns / 08. Haunting the Grave / 09. Evil Inside of Me / 10. Branded & Exiled (Running Wild cover)

    One-man band formé par Silvère "Armageddon" CATTEAU en 2001, ARMAGEDDON, après la sortie d'une première démo Trough The Endless Torments Of Hell en 2002, observa une longue période de silence pour finalement revenir en décembre dernier avec ce Necromantic Celebration, premier véritable album du combo nordiste. Silvère CATTEAU n'est pas ce que l'on peut appeler un nouveau venu sur la scène Metal underground, celui-ci ayant notamment officié au sein de groupes tels que LORD, EXCRUCIATE 666 ou UNHOLY WAR... Fort de cette expérience, Armageddon nous livre aujourd'hui 10 compos aux effluves salement old school dans un registre Blackened Thrash Metal qui doit autant à DESTRUCTION ou KREATOR ("The Serpent King Returns") qu'à POSSESSED, VENOM ou BATHORY où viennent se greffer des influences Heavy Metal empruntées à MERCYFUL FATE et RUNNING WILD... voilà donc pour vous situer un peu ARMAGEDDON... Rythmes rapides, rythmique typiquement Thrash et voix "evil" typée Black, rien de particulièrement original me direz-vous, certes, mais l'ensemble tient sacrément bien la route, ARMAGEDDON nous offrant des morceaux solides qui n'ont rien à envier aux mythiques groupes cités plus haut, le tout exécuté à la perfection et avec passion... Afin de ne pas paraitre rébarbatif, ARMAGEDDON n'hésite pas à varier les plaisirs et nous offre notamment un "The Curse Of Akhmenra" à l'ambiance orientale particulièrement réussi, un titre que n'aurait sans doute pas renié un certain MELECHESH... Au final, Necromantic Celebration est un album énergique et sans concession des plus intérêssants, un album 666% TRVE à se procurer d'urgence si vous êtes fan de Thrash old school...foncez les yeux fermés, vous ne serez pas déçu !!!

    Chronique par Nono666

    Note : 8,5/10

     

    ARMAGEDDON_logo

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  • Les Italiens de VISION DIVINE sortiront leur nouvel album intitulé Destination Set To Nowhere le 14 Septembre prochain via earMusic.

    Tracklist Destination Set To Nowhere (2012) :

    01. S´io fosse foco / 02. The Dream Maker / 03. Beyond The Sun And Far Away / 04. The Ark / 05. Mermaids From Their Moons / 06. The Lighthouse / 07. Message To Home / 08. The House Of The Angels / 09. The Sin Is You / 10. Here We Die / 11. Destination Set To Nowhere

     

    VISION DIVINE_Band 2012

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  • DE PROFUNDIS – The Emptiness Within
    Kolony Records
    Style : Progressive Death Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.deprofundistheband.com

    DE PROFUNDIS_The Emptiness Within



    01. From The Depths / 02. Delirium / 03. Silent Gods / 04. This Wretched Plague / 05. Twisted Landscapes / 06. Release / 07. Dead Inside / 08. Parallel Existence / 09. Unbroken (A Morbid Embrace)

    La régularité dont fait preuve le combo Anglais DE PROFUNDIS dans ses sorties d’albums ne se retrouve pas tout à fait sur sa feuille de route qui l’a mené du Doom Metal vers un Progressive Extreme Metal qui trouve quelques racines dans le Black Metal. The Emptiness Within est le troisième album et le deuxième avec le même line-up, les galères semblent s’éloigner pour ce quintet qui a abrité fut un temps des membres de PANTHEIST, illustre combo de Doom Belge. D’ailleurs comme pour confirmer que le petit dernier arrivé, Arran McSporran à la basse, est parfaitement intégré, son instrument bénéficie d’une mise en avant dans le mixage qui rappelle tout de suite la couleur Progressive Metal et notamment le Death Metal, que ce soit CYNIC, DEATH ou ATHEIST. Musicalement, les Anglais développent des titres qui avoisinent régulièrement les 7 minutes, de quoi laisser le temps aux structures de se mettre en place avec des passages récurrents dans le Black Metal féroce ("Delirium", "Silent Gods") mais surtout des leads de guitare marquant qui ne sont pas sans évoquer les duels de gratte d’un certain IRON MAIDEN ("Twisted Landscapes"). Pourtant, The Emptiness Within ne souffre pas de longueur ou de démonstration technique car si la section rythmique est à la fête, mention spéciale à Arran McSporran donc mais aussi au batteur Nick TINGLE, arrivé en 2008 et qui possède une dextérité incroyable en sachant se montrer technique mais également et surtout très fin avec un jeu de cymbale à écouter au casque. Malheureusement, là où ce troisième album pêche un peu, c’est par sa production qui semble bien faiblarde (l’enregistrement a eu lieu à Londres, le mix a été réalisé à Paris et le mastering est l’œuvre de Tim TURAN, une équipe qui a déjà fait ses preuves), un brin brouillonne sur la guitare rythmique, certainement étouffée par la basse, et puis si les titres sont tous très bons, dans ce style on attend forcément un niveau de composition qui frise l’excellence et qui n’est pas vraiment dans cette optique ici, on peut citer EDGE OF SANITY, CYNIC, ATHEIST ou DEATH pour situer le groupe mais dans le propos, les Anglais paraissent presque trop sages, comme s’ils s’étaient retenus  pour suivre un chemin bien balisé et on peine à retenir les titres qui manquent encore d’accroche, la faute à la multiplication des longs titres alors qu’un ou deux missiles nous permettant de souffler dans la masse d’informations envoyée par le groupe seraient les bienvenus. DE PROFUNDIS nous présente tout de même là un album solide qui lui a notamment permis de se frotter à la scène de ROTTING CHRIST récemment.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

     

    de profundis_band 2012

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  • HEXEN – Being And Nothingness
    Pulverised Records
    Style : Melodic Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.myspace.com/hexen

    Hexen_Being And Nothingness



    01. Macrocosm / 02. Grave New World / 03. Defcon Rising / 04. Private Hell / 05. Walk As Many, Star As One / 06. Stream Of Unconsciousness / 07. Indefinite Archetype / 08. The Nescient / 09. Nocturne

    Quatre années de silence que Being And Nothingness vient rompre avec fracas. Le deuxième album des Thrashers US d’HEXEN débarque enfin et les amateurs de TESTAMENT ou MEGADETH en ont déjà les oreilles qui frémissent à l’avance. En effet, derrière des riffs Thrash sans concession, quelques relents un peu plus Heavy comme ces deux grands noms du Thrash ont su en insuffler dans leur style, les Américains utilisent régulièrement les claviers pour installer une ambiance qui donne un côté Progressif à l’ensemble. Mais attention, ce qui impressionne le plus, c’est cette paire de gratteux qui vous balance des solos rapides mais pas démonstratif ("Stream Of Unconsciousness") ou des parties shred, là aussi, qui ne surenchérit pas par rapport à ce qui se fait, l’introduction de "Grave New World" devrait toutefois permette à bon nombre de gratteux en herbe de se dégouter un moment. Heureusement, les Américains savent rester efficace avec des riffs Thrash non dénués de mélodie, point ici de Mosh Parts, le feeling est incroyablement Old-School et on pense énormément aux Suisses de MESSIAH, ou encore CYNIC ou DEATH, notamment pour les structures des morceaux qui ne ressemblent pas à des singles imparables. La production énergique et surtout au son très naturel donne une âme à ce Being And Nothingness, alors que l’on attendait les Américains dans la technique, HEXEN nous envoie un message fort qui nous rappelle simplement que MEGADETH et TESTAMENT ont toujours privilégié le feeling à la technique, ici le quatuor respecte ce que ses ainés ont forgé, un Thrash mélodique mais terriblement catchy qui peut également évoquer certaines parties de The Gallery de DARK TRANQUILITY et surtout par la voix d’Andre HARTOONIAN, également bassiste, et la tonalité des guitares ("Nocturne"). Voilà un retour fort prometteur pour ces Thrashers au style bien personnel mais aux influences facilement reconnaissable, une sorte de valeur sure pour tout amateur de Thrash qui vibre autrement que celui de la Bay Area que beaucoup de groupes actuels se complaisent à singer.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    HEXEN_Band

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  • ALARIC / ATRIARCH – Split LP
    20 Buck Spin
    Style : Depressive Rock / Blackened Doom Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.facebook.com/pages/Alaric/201671150715
    www.facebook.com/pages/ATRIARCH/241062512127

    alaric_atriarch_split



    ALARIC : 01. Memory Assault / 02. So Far Down / 03. Weep / ATRIARCH : 04. Oblivion / 05. Offerings

    Après un premier album en 2011, Forever The End, qui n’aura pas eu l’occasion de traverser l’Atlantique encore, ATRIARCH est de retour avec un split album en compagnie d’ALARIC, un groupe évoluant dans un style sensiblement différent. En effet, si ATRIARCH nous propose un Doom Metal largement teinté de Black sur les 2 titres ici présents, ALARIC exerce plutôt dans un Depressive Rock qui renvoie autant à THE CURE qu’à SONIC YOUTH, un Rock dépouillé mais plutôt bien arrangé et qui parait bien plus subtil que ce que la face B peut contenir. D’ailleurs, ALARIC aussi sait se faire Doom avec "So Far Down" et son riff lancinant façon procession alors que "Memory Assault" évoque plus un titre du premier album de THE CURE avec ces guitares caractéristiques dans les leads. Avec une musique piochant autant dans le Goth, la New Wave, la Dark Music et le Punk, ALARIC est clairement le groupe le plus intéressant, en tout cas le moins conventionnel, si on peut dire, que le Black Doom Metal d’ATRIARCH l’est, un premier album ayant vu le jour il y a peu. Pour ce qui est d’ATRIARCH, un deuxième album est en préparation chez PROFOUND LORE et si "Oblivion" renferme quelques relents qui justifie le rapprochement de temps d’un split d’ALARIC et d’ATRIARCH, le deuxième "Offerings" nous mène sur des rives plus Funeral Doom d’où s’échappent quelques voix à la MELVINS avant une partie Black Metal qui conclue une démonstration de la diversité du propos dont est capable le quatuor originaire de Portland. Un split intéressant qui nous permet, nous Européens, de découvrir deux groupes à l’identité musicale affirmée.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 7.5/10

     

    ALARIC

    alaric band

     

    ATRIARCH

    atriarch

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