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Le nouvel album solo de LIV KRISTINE se nommera Libertine et sortira le 7 Septembre prochain via Black Rose Productions.
Tracklist Libertine (2012) :
01. Interlude (intro) / 02. Solve Me / 03. Silence / 04. Vanilla Skin Delight (duet with Tobias Regner) / 05. Panic / 06. Paris Paris / 07. Wait For Rain / 08. Love Crime / 09. Libertine / 10. Meet Me In The Red Sky / 11. The Man With A Child In His Eyes (Kate Bush cover)
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JENX – Enuma Elish
Klonosphère
Style : Alternative Indus' Metal
Origine : France
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.jenxnoise.com
01. The Flood / 02. Burning Pride / 03. Chains Of Labor / 04. RFID / 05. Nibiru / 06. Enuma Elish / 07. The Loss / 08. Blood Obsession / 09. The Ordeal / 10. Sycamore Part I / 11. Sycamore Part II
Même si le nom de JENX n’évoque peut-être rien pour beaucoup d’entre-nous, ce groupe n’est pas nouveau dans le circuit puisque voilà bientôt dix ans que les Bordelais roulent leur bosse. Leur premier album sorti en 2007, Fuseless, avait permis au groupe de poser les bases de son Industrial Metal qui trouve avec Enuma Elish un nouvel élan. En effet, les noms de TOOL mais surtout d’HACRIDE et de DAGOBA s’associent sans mal à ce nouvel opus qui renferme toutefois bien plus qu’une simple copie de ce qui a déjà été proposé. "Chains"Of Labor" et sa rythmique dansante rappelle beaucoup DAGOBA, il est vrai que la présence des éléments Indus’ confirme ce parallèle alors que "The Flood", toujours sur la même dynamique, présente un travail qui contient des parties d’Alternative Metal pas désagréable. Au niveau Indus’ Metal, il ne faut pas l’entendre comme du MINISTRY ou du NINE INCH NAILS même si "Burning Pride" et "Sycamore Part II" peuvent s’en réclamer sans soucis, c’est plutôt dans les rythmiques assez froides qu’il faut y voir l’influence au même titre que DAGOBA ("RFID"). Après un début d’album très remuant, martelé, JENX s’autorise quelques titres où l’Ambiant prend un ascendant intéressant, les rapprochant encore un peu d’HACRIDE sans le côté Hardcore ("The Loss"). Le concept de l’album repose sur la naissance du monde à travers l’épopée Babylonienne, l’origine du cosmos et le combat des Dieux qui couronna Marduk, un véritable concept donc qui donne une autre dimension à cet album et si on peut reprocher un certain manque de personnalité musicale chez JENX, la musique est maintenant un art complet que les Bordelais exploitent pleinement, il est donc tout à fait indiqué de se pencher sur ces récits qui servent de base de travail à Enuma Elish pour prendre pleinement la mesure de cet album dont l’artwork est ingénieux, même si ce genre de choses ont déjà été faites, jamais un lien aussi fort avec les paroles n’a été réalisé, le parallèle entre les tablettes sur lesquelles ont été gravé les récits et le monde symbolisé par la boule, est très fort. A tout cela il faut ajouter une capacité à composer des titres marquants, qui développent leur univers propre mais en connexion avec les autres et une capacité à varier le propos qui colle parfaitement à l’histoire qui sert de fil rouge. Un album qui n’a rien d’un objet de consommation comme nombreux albums du style, Enuma Elish mérite d’être découvert via une galette nommée CD et non en MP3 via les plateformes légales, la musique est un art complet et JENX le rappelle subtilement.Chronique par Aymerick Painless
Note : 8/10
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AQUILUS – Griseus
ATMF
Style : Atmospheric Black Metal
Origine : Australie
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/aquilusband
01. Nihil / 02. Loss / 03. Smokefall / 04. In Lands Of Ashes / 05. Latent Thistle / 06. Arboreal Sleep / 07. The Fawn / 08. Night Bell
Après 4 années de silence, le one-man band AQUILUS débarque avec son premier album, Griseus qui voit Waldorf, homme à tout faire du projet, s’aventurer de nouveau sur le terrain d’un Atmospheric Metal aux racines Black, Folk et Néoclassique bien présentes. Dans la démarche, on peut rapprocher cet Australien de PENSEES NOCTURNES par exemple même si le Français propose une musique plus expérimentale et barrée. Griseus laisse parler les ambiances bien relancées par quelques moments de Black Atmosphérique sur lesquelles on retrouve les voix Black. Toutefois, Waldorf a su gérer la variation de ce qu’il propose puisque l’on y trouve aussi bien du piano, dominant "Nihil" par exemple, du clavier pour différentes orchestrations et ambiances, de la guitare acoustique pour quelques moments Néo Folk et des voix claires qui résonnent comme des chœurs Folk ("Night Bell" par exemple). Alors si la démarche est courageuse et encourageante, il faut cependant avouer que le milieu d’album souffre de longueurs, la faute à de longues plages atmosphériques où pas grand-chose ne se passe et étirent cet album à près de 80 minutes inutilement. "The Fall" et "Night Bell" nous ramènent vers ce que nous avons pu apprécier sur le début d’album avec "Nihil" et "Loss", ce dernier renfermant une montée très progressive des claviers qui laissait pourtant présager autre chose que cette musique atmosphérique pas désagréable mais vraiment longuette. L’artwork et la production sont cependant très soignés et si vous cherchez un voyage initiatique au repos de l’esprit, Griseus vous est tout à fait indiqué, le format EP est peut être un peu moins lourd à digérer pour AQUILUS qui s'il aurait sorti deux albums de quarante minutes aurait certainement eu un impact bien plus important.Chronique par Aymerick Painless
Note : 6.5/10
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DIABLO SWING ORCHESTRA – Pandora’s Piñata
Candlelight Records
Style : Avant-Garde Metal
Origine : Suède
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.diabloswing.com
01. Voodoo Mon Amour / 02. Guerilla Laments / 03. Kevlar Sweethearts / 04. How To Organize A Lynch Mob / 05. Black Box Messiah / 06. Exit Strategy Of A Wrecking Ball / 07. Aurora / 08. Mass Rapture / 09. Honey Trap Aftermath / 10. Of Kali Ma Calibre / 11. Justice For Saint Mary
On taxe parfois des groupes d’Avant-Garde Metal qui semblent bien conventionnels à côté de ce collectif de doux dingues nommé DIABLO SWING ORCHESTRA qui nous propose avec Pandora’s Piñata son troisième album. Le groupe est formé de 8 musiciens allant du guitariste au trombone ou à la trompette avec à la batterie un ex-THERION, Petter KARLSSON, qui a quitté le groupe après l’enregistrement. Le groupe propose un mélange de Metal très rythmé avec une approche Opéra alliée à une musique colorée et rythmée qui fleure bon l’Amérique du Sud ("Guerilla Laments") ou bien avec un Jazz façon Big Band qui rappelle le travail de Devin TOWNSEND sur Infinity, "Voodoo Mon Amour" est tout de même assez proche du "Bad Devil" du Canadien. Et finalement à l’écoute de ce troisième album, étant donné le brassage des genres, on pense parfois à un QUEEN qui aurait viré plus Metal que ce qu’il ne l’était car les grosses guitares sont de sortie dès que l’occasion se présente ("Exit Strategy Of A Wrecking Ball" qui peut aussi faire penser à MUSE). Essayer de mettre une étiquette sur la musique de DIABLO SWING ORCHESTRA est voué à l’échec car le groupe brouille les pistes dès qu’il le peut et surtout aucun titre ne ressemble à l’autre, l’harmonisation du discours se fait par les cuivres et toute une section de cordes qui joue sur l’album, 10 musiciens supplémentaires avec la mandoline, la flûte ou le violon, qui renforcent un aspect Jazz et qui apportent surtout un son organique à tout cela qui n’aurait certainement pas eu le même rendu avec des samples. L’ouverture d’esprit est bien sûr de mise pour pouvoir apprécier cet album, car si le Metal est souvent en toile de fond, il y a des exceptions comme "Aurora", un titre très lyrique dans la voix mais musicalement très intimiste, nous sommes là en plein Opéra mais le groupe garde une unité qui permet à ce troisième album d’exister et de convaincre. Les amateurs du plus récent NIGHTWISH pourront d’ailleurs trouver leur compte avec cet album tant l’univers en est proche, un bien bel album qui a comme défauts ses qualités, certainement pas un album tout public et c’est dommage.Chronique par Aymerick Painless
Note : 8/10
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