• Extrait de leur dernier album, Post Mortem Nihil Est, voici le nouveau clip de DAGOBA réalisé pour le titre "Yes, We Die".

     

     


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  • Les Glam rockers British de TIGERTAILZ ont publié un clip réalisé pour le titre "One Life" extrait de leur dernier EP, Knives.

     

     


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  • MYLIDIAN - Seven Lords
    Autoproduction
    Style : Dark Metal Opera
    Origine : France
    Sortie : 2013
    Site Web : www.mylidian.com

    MYLIDIAN_Seven Lords



    01. The Seven Lords Opening / 02. Salvation By Blade / 03. The Mentor / 04. Via Sanguinius / 05. Cyberduel / 06. Opus Dei / 07. Red March / 08. Story Of A Ghost / 09. Hell's Hunter / 10. The Seven Lords (I. Discovery Of The Pyramids Complex / II. Battle Of The Temple Of Agmon / III. The Father's Forgiven / IV. Sombrazie : The Lord Of Nothingness)

    Les Français nous reviennent pour le second volet de leur trilogie Rise Of The Cursed Son débutée en 2006 avec la sortie de leur premier album Birth Of The Prophet. MYLIDIAN c’est un groupe conceptuel dont  je vous invite à découvrir l’univers sur leur page web :  http://www.mylidian.com/   Alors que dire de ce Seven Lords ? Les parties musicales sont particulièrement inspirées et l’on y trouve de nombreux arrangements et orchestrations. Au niveau du style, je dirais que c’est à la fois Dark, Gothique, Symphonique et Metal. On trouve aussi de part et d'autres quelques touches Cyber. Parfois on se met à penser à THERION comme sur certains passages de "Cyberduel". Musicalement, on ressent, à l’écoute des 10 titres de cette rondelle, un gros travail de composition et d’arrangements, le tout est vraiment soigné. Cela s’apparente globalement à une sorte d’opéra. Les bases classiques des principaux compositeurs du groupe ressortent et paraissent évidentes. Chaque titre raconte une véritable histoire et ce n’est pas le dernier titre particulièrement épique de cet opus "The Seventh Lord" qui viendra me contredire. Vraiment du véritable travail d’orfèvre. Par contre, il y a quelque chose de dérangeant dans la voix du chanteur ("The Mentor"). Sans vraiment pouvoir définir quoi, parfois ça colle parfaitement, d’autres ça gâche tout. C’est, pour moi, le grand défaut de cet album. Les passages parlés dans la langue de Molière ne sont pas très réussis, et même si l’idée aurait pu être intéressante, elle tombe complètement à plat ("Opus Dei"). Dommage. Disons qu’avec un chanteur à la hauteur des ambitions du concept MYLIDIAN, le groupe pourrait passer dans une autre dimension et franchement faire partie des espoirs internationaux dans ce style. Au final, on ressort de l’écoute avec un sentiment mitigé, réussi musicalement, à améliorer vocalement. Espérons que le troisième volet ne mette pas trop de temps avant d’arriver dans nos oreilles.

    Chronique : Horace Pinker

    7

     

     

    Mylidian+Groupe+Logo
     

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  • FATE - If Not For The Devil
    Avenue Of Allies
    Style : Melodic Hard Rock
    Origine : Danemark
    Sortie : 2013
    Site Web : www.fatetheband.com

    FATE_If Not For The Devil



    01. Reaping / 02. If Not For The Devil / 03. Bridges Are Burning / 04. Feel Like Making Love / 05. Gambler / 06. Hard To Say Goodbye / 07. Made Of Stone / 08. Man Against The Wall / 09. My World / 10. Turn Back Time / 11. Taught To Kill / 12. Gimme All Your Love

    Je n’avais pas trop entendu parler de ce groupe Danois depuis belle lurette, en fait depuis les premiers albums. Le groupe était alors connu pour avoir été formé par le guitariste Hank Sherman suite à son départ de MERCYFUL FATE. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, Hank Sherman s’en est allé après les deux premiers albums de la formation, de nombreux changements de line-up, une cessation d’activité de 10 ans et une reformation en 2004. Bref des débuts ne reste que Pete Steiner redevenu Peter Steincke. Novembre 2013 sort If not For The Devil, septième galette du groupe. Le quintet continue a distiller un Hard Rock mélodique teinté de passage FM/AOR. Attention ce n’est pas de la soupe aseptisée (lyophilisée diront certains), pour preuve le pêchu "Reaping" qui ouvre l’opus et son rythme à la double grosse caisse. Les soli sont de très bonne facture ("Made Of Stone").  Les vocaux sont variés. On ne se fait pas chier mais tout est prévisible. Il est donc rare que le groupe arrive à nous surprendre et nous procurer de grosses émotions.  En plus, tout n’est pas du meilleur acabit. Par exemple, on pourra passer sans regret sur "Feel Like Making Love", le type de chanson des milliers de fois entendues dans ce style. L’originalité n’est pas vraiment non plus au rendez-vous car on retrouve sur cet album tous les poncifs (comme la ballade sirupeuse avec "Hard To Say Goodbye") d’un genre qui compte toujours son lot de fans. De même, sans être un anglophone confirmé, l’ensemble des paroles ne semble pas voler très haut. Dagfinn Joensen possède vraiment un très bonne voix, parfaite pour ce registre de musique. Les claviers, comme sur tout album de ce genre qui se respecte, sont bien présents sans pour autant être trop envahissants. Cet opus se termine par "Taught To Kill" et "Gimme All Your Love" deux chansons énergiques, à placer parmi les meilleures compositions de ce If Not For The Devil. Bref un album correct dans le style mais qui aurait certainement été bien plus à sa place dans les années 80 qu’en 2013.

    Chronique : Horace Pinker

    6

     

     

    FATE_Band 2013
     

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  • SAHG - Delusions Of Grandeur
    Indie Recordings
    Style : Psychedelic Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : 2013
    Site Web : www.sahg.no

    SAHG_Delusions Of Grandeur



    01. Slip Off The Edge Of The Universe / 02. Blizzardborne / 03. Firechild / 04. Walls Of Delusion / 05. Ether / 06. Then Wakens The Beast / 07. Odium Delirium / 08. Sleeper's Gate To The Galaxy

    Qu’est-ce que c’est que ce truc? Jamais entendu parlé de ces olibrius. Voilà l’état d’esprit dans lequel je m’attèle à cette chronique. Premières notes et là de suite, une réflexion me vient à l’esprit : "Ça fait longtemps que je ne me suis pas écouté une musique aux effluves psychotropes". Et plus le titre avance, plus je trouve ça carrément sympa. La voix est vraiment bien, éthérée à souhait. Une sorte de voix Pink Floydienne. Allons regarder la cover. Ah ben ouais! Ça confirme mes premières impressions. Des images de cosmonautes, de la fumée et des couleurs bleutées. Ce n’est pas ce soir que je vais me briser la nuque pendant une violente séance d’headbanging. Par contre, je vais quand même passer un bon moment à l’écoute de ce Delusions Of Grandeur. J’ai toujours apprécié les débuts du Hard Rock, LED ZEP, l’esprit 70’s, peace and love… un hippie métalleux, en somme. Sur "Firechild" ça s’excite un peu, grâce à un riff principal rapide, cyclique et particulièrement envoutant. Ah ? Des petits mouvements de tête me gagnent. Je trouve qu’il y a du TOOL là-dedans. C’est varié. Le groupe nous prend régulièrement à contrepied en proposant un titre n’ayant pas grand-chose à voir avec le précédent, soit au niveau du rythme, soit au niveau de l’ambiance. "Walls Of Delusion" est lourd au niveau des couplets et arrive un refrain plutôt aérien. C’est assez décontenançant. On va de surprises en surprises. Et plutôt très bonnes dans l’ensemble. La voix ici me fait un peu penser à BLACK SABBATH première période Ozzy. Il y a de la sauvagerie dans les rythmiques, ça martèle sévère ("Odium Delirium"), de belles envolées de guitares planantes à souhait. Malgré tous ces aspects seventies, cet album sonne résolument moderne, preuve en est le cosmique "Ether". Et tout y est un véritable régal, aucun titre à jeter. Bon regardons un peu sur le net qui sont ces zozos. C’est des Norvégiens. Ah ouais, c’est quand même leur quatrième album ! Va falloir que j’actualise mes connaissances… Par contre, on parle de Doom au niveau du style. Moi j’aurais plutôt tendance à qualifier cela de Psychédélic Metal, je pense que ce serait plus approprié à l’écoute de cet album. Celui-ci se conclut par un titre assez long (plus de 11 minutes) et épique "Sleeper’s Gate To The Galaxy". Commençant comme une chanson tirée d’un album de LED ZEP, ce titre est un véritable voyage à lui tout seul. SAHG et son Delusions Of Grandeur auront été une très bonne découverte pour moi. J’en redemande (je vais aller me jeter sur leurs précédentes réalisations). Parfois les surprises surgissent de là où on les attend le moins comme sous les sabots d’une botte de foin, par exemple.

    Chronique : Horace Pinker

    8,5

     

     

    SAHG_Band 2013+Logo
     

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