• Serenades Of The Netherworld est le titre du nouvel album de HDK, projet regroupant notamment Sander Gommans (AFTER FOREVER) et Amanda Somerville (TRILLIUM, AVANTASIA...).

    Tracklist Serenades Of The Netherworld (2014) :
    01. Revelation / 02. Electric Soul / 03. Mortal Zombie / 04. Serenade Of The Netherworld / 05. Return From Tomorrow / 06. Let Life Be Done / 07. Eternal Journey / 08. Witness / 09. Book Of Lies / 10. Omega

     

    HDK_Serenades Of The Netherworld
     

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  • AUTOPSY sortira son septième album, Tourniquets, Hacksaws & Graves, le 21 Avril prochain via Peaceville Records.

     

    AUTOPSY_Tourniquets, Hacksaws & Graves
     

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  • ACHERON - Kult des Hasses
    Listenable Records
    Style : Death / Black Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2014
    Site Web : www.facebook.com/Acheron

    ACHERON_Kult Des Hasses



    01. Daemonum Lux / 02. Satan Holds Dominion / 03. Raptured To Divine Intervension / 04. Jesus Wept (Again And Again) / 05. Thy Father Suicide / 06. Misanthropic Race / 07. Whores And Harlots / 08. Aspyxation (Hands Of God) / 09. Concubina do Diabo / 10. Devil's Black Blood

    Très actif durant les années 90, ACHERON s'est fait plutôt discret sur le plan discographique par la suite, son dernier album en date remontant tout de même à 2009. Il est certain que les défenseurs d'une certaine tradition underground trouveront dans ce Kult des Hasses leur dose de cuir, de sang et de blasphème, bien qu'il reste finalement assez difficile de décrire précisément le Metal pratiqué par cette valeur sûre originaire de Floride. En effet, cette mixture emprunte à différents sous-genres, même s'il ne faut bien entendu pas s'attendre à déceler la petite touche electro tendance ou le riff stoner qui va bien ! Pour schématiser, et sans vouloir minimiser l'ancienneté et l'identité d'ACHERON, les noms qui viennent en tête ici sont ceux du MORBID ANGEL des débuts, d'ASPHYX (période SOULBURN), le tout relevé d'un feeling Heavy/Black à la DISSECTION. Mais même si le côté accrocheur de l'ensemble fait forcément mouche, on finit, passé quelques titres, par regarder sa montre. Car jamais, malheureusement, le combo ne se montre aussi inspiré que les références citées plus haut. Et il faut bien avouer que, malgré l'alternance des tempi, le style ne fait pas bon ménage avec une durée de 56 minutes au compteur, surtout lorsque l'originalité fait défaut. Cela n'empêche pas l'exécution d'être plutôt aboutie, de même que la mise en son se veut précise (mixage et mastering signés Dan Swanö). Quelques interventions vocales extérieures ont même été prévues pour éviter la routine ! En fin de parcours, ACHERON fait vibrer nos cœurs de rockers avec "Devil's black Blood", un peu à la façon du "Satanic Speed Metal" de DESTRÖYER 666. Dommage que cette parenthèse rafraîchissante soit une exception, car l'ajout d'autres moments de ce genre aurait indéniablement renforcé l'impact de l'album. Kult des Hasses se voit donc destiné en priorité à ceux qui privilégient l'authenticité à la quête de l'inédit. Les autres trouveront cela efficace, mais pas transcendant.

    Chronique : Morbid S.

    6,5

     

     

    ACHERON_Band 2014
     

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  • FURIOUS ZOO - Back To Blues Rock
    Brennus Music
    Style : Hard Rock/Blues
    Origine : France
    Sortie : 2014
    Site Web : www.hantson.com

    FURIOUS ZOO_Back To Blues Rock



    01. You're The One / 02. The Witch Blues / 03. No Respect / 04. Back To The Blues / 05. No Way / 06. On The Road Again (Canned Heat Cover) / 07. My Heart Reminds Me / 08. Rock Injection / 09. About To Begin (Robin Trower Cover) / 10. What About Me (Quicksilver Messenger Service Cover) / 11. Little Rosie / 12. Look Wot You Dun (Slade Cover) / 13. I Hurt Myself / 14. Miss Domina / 15. It's Alright / 16. I Have Nothing (Whitney Houston Cover)

    Renaud Hantson est vraiment un touche-à-tout. Et généralement ce qu’il propose est gage de qualité. Aujourd’hui c’est avec son groupe de Big Rock, FURIOUS ZOO, qu’il nous embarque pour un retour au Blues Rock. Tout au long des 16 titres, on navigue entre Blues Rock et Big Rock à la VAN HALEN (les premiers albums d'avant 1984). Michaël Zurita, maintenant complice du chanteur depuis quelques années, est vraiment un guitar hero dans le sens noble du terme. Il n’étale pas sa virtuosité pour en foutre plein la vue mais se met au service des compositions qu’il magnifie d’interventions sublimement judicieuses. On débute le voyage avec un "You’re The One" qui sent le bayou et le sud des Etats-Unis, une voix chaude accompagnée par un pickin’ à la guitare acoustique, des parties slide. Un titre étonnant pour une entame d’album mais qui a le mérite de nous plonger directement dans l’ambiance. On poursuit avec un titre plus Rock dans l’esprit d’un ZZ TOP avant sa période commerciale. Le solo de Zurita est superbe, on y retrouve des consonances à la Steve Vai (si vous avez vu le film Crossroads vous comprendrez ce que je veux dire). L’harmonica tient aussi un rôle prépondérant dans ce "The Witch Blues". Ensuite c’est "No Respect", un bon vieux Boogie qui vous fera taper du pied, voire quelques pas de danse. Vient ensuite le titre éponyme, première ballade Bluesy, encore l’harmonica, la voix ô combien chaude de Hantson et le guitare de Zurita. Rien à redire, on se régale. "No Way" a un accent plus Funk notamment de par son riff principal. Puis vient la première reprise, "On The Road Again" de CANNED HEAT chantée en duo avec Stéphane Novak (qui a coécrit plusieurs compositions de cet album) sur laquelle Zurita se lâche carrément sur la fin. "My Heart Reminds Me", seconde ballade bluesy de la rondelle, me ferait presque penser à un "Since I’ve Been Loving You" (LED ZEPPELIN) ou un "Blue Jean Blues"(ZZ TOP) sur les couplets. Je n’arrête pas de parler de Hantson et Zurita mais ces deux-là sont accompagné par une section rythmique de choix dans laquelle on retrouve l’inusable Joe Steinmann à la batterie et Julien Loison à la basse. Petit aparté pour vous parler de Joe Steinmann. La toute première fois que j’ai mis les pieds dans un studio de répétitions, un préfabriqué coincé entre la ligne du RER et des barres HLM, c’était à Nanterre au tout début des années 80. Et il y avait dans un des locaux, une batterie impressionnante, digne de celle de VAN HALEN mais c’était celle du sieur Steinmann. Je ne me souviens plus le nom de son groupe de l’époque mais c’est pour vous dire que ce gars a de la bouteille, qu’il doit être centenaire (j’exagère à peine) et qu’il est véritablement infatigable. Fin de la parenthèse, revenons à nos furieux. Je ne sais pas pourquoi mais "What About Me"(version entièrement revisitée d’une chanson du groupe QUICKSILVER MESSENGER SERVICE) me fait penser à du SATAN JOKERS (album Trop Fou Pour Toi). Et en écoutant cette compo, je me dis qu’elle aurait pu aussi avoir sa place en 1984 aux côtés d’"Infidèle" et "Pas Fréquentables". On notera aussi une reprise de "Look Wot You Dun" (de SLADE) assez fidèle à l’original, un "Miss Domina" qui fait penser à un classique des années Motown grâce à ses choeurs et un "It’s Allright" qui reprend les mêmes bases (harmonica, guitare acoustique et voix) que celles du titre qui avait ouvert cet opus, comme pour refermer la boucle. L’album se termine en apothéose avec, ô surprise, une version complètement inattendue et improbable de la chanson, rendue célèbre par le film Bodyguard, "I Have Nothing" de Whitney Houston. Un grand moment ! Vraiment superbe ! En conclusion, un très bon album qui aurait pu frôler la perfection et encore gagner en efficacité en étant un tout petit moins long. Qui aime bien, châtie bien !

    Chronique : Horace Pinker

    8,5

     

     

    FURIOUS ZOO_Band 2014
     

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  • KAOSKULT - Secret Serpent
    Odium Records
    Style : Occult Black Metal
    Origine : Pologne
    Sortie : 2014
    Site Web : Pas de site connu

    KAOSKULT_Secret Serpent



    01. Invocation - Manifest / 02. Eternal Threat / 03. The New Aeon / 04. The Virus Of Discord / 05. Secret Serpent / 06. (Primal) Chaos / 07. Words Of Power

    Les Polonais de KAOSKULT nous offrent avec Secret Serpent, un Black Metal agressif et mélodieux à la fois. Un bon album qui vaut le détour, musicalement parlant. Les morceaux sont assez longs : entre 4 et 6 minutes environ. C’est bon, ça s’écoute à volonté, ça balance et ça dépote à la fois, il y a du rythme, de bons riffs qui restent dans la tête et qui s’envolent et un beau jeu de batterie. Cela dit, la voix est assez sombre, « occulte » et noire, mais perd du coup, parfois, en agressivité. Certains morceaux sont meilleurs que d’autres : "Eternal Threat" est mélodieux et très intense. "Invocation-Manifest" ou encore "The  Virus  Of  Discord" sont vraiment très bien travaillés, froids et vraiment bons. En revanche, "(Primal) Chaos" est, d’après moi, beaucoup moins réussit. La thématique de Secret Serpent est plutôt classique pour un groupe de Black Metal : l’occulte, la magie noire…bref, une thématique folklorique de base pour un groupe de Black, qui ne nous surprend plus et c’est dommage. On est un peu lassé de ce genre de thématique. Pour résumé, KAOSKULT traite de la « Magie du Chaos », c'est-à-dire une « Magie » qui n’a aucun système de croyance structuré, étant plus une technique magique qu’un dogme ou une religion. Chaque « pratiquant » a sa propre croyance ou une absence de croyance. La Magie du Chaos n’a pas de dogme, le Bien et le Mal sont conventionnels et fixés par le pratiquant lui-même. Ce système est totalement amoral. Ainsi, les Magiciens du Chaos s’estiment habilités à changer d’opinions, à se contredire et à présenter des arguments alternativement plausibles et invraisemblables. Bon, en clair, c’est pour ceux qui veulent parler « d’occultisme » sans se prendre la tête avec des dogmes, tout en faisant ce qu’ils veulent… pas très convaincant. Pour résumer, Secret Serpent est un très bon album de Black Metal, bien foutu, intense à écouter, rapide et agressif, mais avec une thématique qui manque d’originalité. « Hé, les mecs, on est en 2014 ! L’occultisme et le satanisme c’est périmé dans le Black Metal ! »

    Chronique : Fanny

    7

     

     

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