• FURIOUS ZOO - Back To Blues Rock

    FURIOUS ZOO - Back To Blues Rock
    Brennus Music
    Style : Hard Rock/Blues
    Origine : France
    Sortie : 2014
    Site Web : www.hantson.com

    FURIOUS ZOO_Back To Blues Rock



    01. You're The One / 02. The Witch Blues / 03. No Respect / 04. Back To The Blues / 05. No Way / 06. On The Road Again (Canned Heat Cover) / 07. My Heart Reminds Me / 08. Rock Injection / 09. About To Begin (Robin Trower Cover) / 10. What About Me (Quicksilver Messenger Service Cover) / 11. Little Rosie / 12. Look Wot You Dun (Slade Cover) / 13. I Hurt Myself / 14. Miss Domina / 15. It's Alright / 16. I Have Nothing (Whitney Houston Cover)

    Renaud Hantson est vraiment un touche-à-tout. Et généralement ce qu’il propose est gage de qualité. Aujourd’hui c’est avec son groupe de Big Rock, FURIOUS ZOO, qu’il nous embarque pour un retour au Blues Rock. Tout au long des 16 titres, on navigue entre Blues Rock et Big Rock à la VAN HALEN (les premiers albums d'avant 1984). Michaël Zurita, maintenant complice du chanteur depuis quelques années, est vraiment un guitar hero dans le sens noble du terme. Il n’étale pas sa virtuosité pour en foutre plein la vue mais se met au service des compositions qu’il magnifie d’interventions sublimement judicieuses. On débute le voyage avec un "You’re The One" qui sent le bayou et le sud des Etats-Unis, une voix chaude accompagnée par un pickin’ à la guitare acoustique, des parties slide. Un titre étonnant pour une entame d’album mais qui a le mérite de nous plonger directement dans l’ambiance. On poursuit avec un titre plus Rock dans l’esprit d’un ZZ TOP avant sa période commerciale. Le solo de Zurita est superbe, on y retrouve des consonances à la Steve Vai (si vous avez vu le film Crossroads vous comprendrez ce que je veux dire). L’harmonica tient aussi un rôle prépondérant dans ce "The Witch Blues". Ensuite c’est "No Respect", un bon vieux Boogie qui vous fera taper du pied, voire quelques pas de danse. Vient ensuite le titre éponyme, première ballade Bluesy, encore l’harmonica, la voix ô combien chaude de Hantson et le guitare de Zurita. Rien à redire, on se régale. "No Way" a un accent plus Funk notamment de par son riff principal. Puis vient la première reprise, "On The Road Again" de CANNED HEAT chantée en duo avec Stéphane Novak (qui a coécrit plusieurs compositions de cet album) sur laquelle Zurita se lâche carrément sur la fin. "My Heart Reminds Me", seconde ballade bluesy de la rondelle, me ferait presque penser à un "Since I’ve Been Loving You" (LED ZEPPELIN) ou un "Blue Jean Blues"(ZZ TOP) sur les couplets. Je n’arrête pas de parler de Hantson et Zurita mais ces deux-là sont accompagné par une section rythmique de choix dans laquelle on retrouve l’inusable Joe Steinmann à la batterie et Julien Loison à la basse. Petit aparté pour vous parler de Joe Steinmann. La toute première fois que j’ai mis les pieds dans un studio de répétitions, un préfabriqué coincé entre la ligne du RER et des barres HLM, c’était à Nanterre au tout début des années 80. Et il y avait dans un des locaux, une batterie impressionnante, digne de celle de VAN HALEN mais c’était celle du sieur Steinmann. Je ne me souviens plus le nom de son groupe de l’époque mais c’est pour vous dire que ce gars a de la bouteille, qu’il doit être centenaire (j’exagère à peine) et qu’il est véritablement infatigable. Fin de la parenthèse, revenons à nos furieux. Je ne sais pas pourquoi mais "What About Me"(version entièrement revisitée d’une chanson du groupe QUICKSILVER MESSENGER SERVICE) me fait penser à du SATAN JOKERS (album Trop Fou Pour Toi). Et en écoutant cette compo, je me dis qu’elle aurait pu aussi avoir sa place en 1984 aux côtés d’"Infidèle" et "Pas Fréquentables". On notera aussi une reprise de "Look Wot You Dun" (de SLADE) assez fidèle à l’original, un "Miss Domina" qui fait penser à un classique des années Motown grâce à ses choeurs et un "It’s Allright" qui reprend les mêmes bases (harmonica, guitare acoustique et voix) que celles du titre qui avait ouvert cet opus, comme pour refermer la boucle. L’album se termine en apothéose avec, ô surprise, une version complètement inattendue et improbable de la chanson, rendue célèbre par le film Bodyguard, "I Have Nothing" de Whitney Houston. Un grand moment ! Vraiment superbe ! En conclusion, un très bon album qui aurait pu frôler la perfection et encore gagner en efficacité en étant un tout petit moins long. Qui aime bien, châtie bien !

    Chronique : Horace Pinker

    8,5

     

     

    FURIOUS ZOO_Band 2014
     

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