• INFRARED - "Father Of Lies" (Lyric vidéo)

     

    Les Canadiens d'INFRARED (Thrash Metal) viennent de poster une lyric vidéo pour le titre "Father Of Lies" extrait de leur nouvel album, Saviours, sorti le 25 Mai dernier en autoproduction.

     

     

    INFRARED - "Father Of Lies" (Lyric vidéo)

     

    Tracklist Saviours (2018) :
    01. Project Karma / 02. The Demagogue / 03. Saviour / 04. The Fallen / 05. All In Favour / 06. They Kills For God / 07. Father Of Lies / 08. Genocide Convention


    votre commentaire
  • HATRED DUSK - "Darkness" (Clip)

     

    Les Parisiens d'HATRED DUSK (Thrash/Death Metal) viennent de poster un clip pour le titre "Darkness" extrait du EP Blinded By Hate sorti le 16 Avril derner en autoproduction.

     

     

    HATRED DUSK - "Darkness" (Clip)

     

    Tracklist Blinded By Hate (EP - 2018) :
    01. Welcome To... / 02. Blinded By Hate / 03. Darkness


    votre commentaire
  • MOONREICH - Fugue
    Les Acteurs De L'Ombre Productions
    Style : Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/Moonreich

    MOONREICH - Fugue


     
    01. Fugue part.I - Every Time She Passes Away / 02. Fugue part.II - Every Time The Earth Slips Away / 03. With Open Throat For Way Too Long / 04. Heart Symbolism / 05. Rarefaction / 06. Carry That Drought 'cause I Have No Arms Anymore / 07. The Things Behind The Moon

    Les Parisiens de MOONREICH officient depuis 10 ans maintenant. Ils sortent ici leur quatrième album. Sept titres plutôt longs (certains dépassent les 10 minutes). Un vrai travail de composition, des parties batteries recherchées et des guitares aigües travaillées et mélodiques.
     
    Le premier morceau "Every Time She Passes Away", après quelques secondes d’une intro malsaine et calme, entre dans le vif du sujet avec des riffs et un blast très rapides. Je suis dubitative sur ce premier titre, qui ne m’emballe pas plus que ça et semble décousu (j’ai bien écrit « semble »). La voix est très agressive, déchirée, torturée, le tout posé sur des guitares acérées et violentes. Mais je ne trouve pas ce premier morceau cohérent... trop fou pour moi. Le deuxième morceau "Every Time The Earth Slips Away" dure une dizaine de minutes ! je suis perplexe sur certains passages, mais globalement, ce titre long est très réussi, sans être ennuyeux tant il reste intense. Les parties guitares sont très recherchées et vraiment belles. Et l’intensité prime du début à la fin ! Franchement, nous voici en présence d’un bel hymne de Black Metal. "With Open Throat For Way Too Long" est moins mélodique, plus brutal. Blast, couverture à la double pédale et riff agressifs. La mélodie est moins présente et on retrouve un peu ce fouillis du début d’album. La voix est très (trop ?) présente et laisse peu de place au reste. Pourtant, nous avons des parties batterie et guitare très complexes. Le reste de l’album est du même acabit que le début : parties rapides et violentes, et passages très intense. L’intensité prime tout au long de cet album. Les voix  torturées et violentes sont présentes partout. Les titres sont complexes, les structures réfléchies. Chaque instrument fait preuve d’un niveau certain : double pédale maitrisée et dense, blasts rapides, arpèges et riffs lourds, recherchés. La cover est dans les tons gris, un graphisme épuré et crayonné. Un cœur, symbole de vie, d’émotions aussi, rappelant les anciennes planches anatomiques, se métamorphosant en serpent, avec cet œil central qui vous juge. Une multiplicité de symboles qui peut laisser courir votre imagination et votre interprétation.
     
    Avec Fugue, MOONREICH nous présente un album d’un grande intensité, avec des compositions originales, novatrices, des sons graves et des riffs recherchés. La simplicité n’a pas sa place ici, et la complexité règne, permettant de proposer à l’auditeur une musique riche, et pas un énième album de « trve » Black Metal déjà maintes fois entendu. Alors jetez une oreille attentive si vous êtes en attente de son nouveau, de violence écorchée, loin d’un Black Metal triste et dépressif. Pourtant, cet album, bien que très réussi, n’est pas parvenu à me parler. J’ai trouvé les compositions fouillis et j’avoue m’être un peu perdue.

    Chronique : Fanny

    MOONREICH - Fugue

     

     


    votre commentaire
  • DRAWN AND QUARTERED - The One Who Lurks
    Krucyator Productions
    Style : Death Metal
    Origine : États-Unis
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/drawnandquartered

    DRAWN AND QUARTERED - The One Who Lurks



    01. Nefarious Rites / 02. Ravage The Cadaver / 03. Horned Shadows Rise / 04. Deliverance To The Worms / 05. Temples Of Arcane Devotion / 06. Carnal Transmigration / 07. The One Who Lurks / 08. Portals Of Communion

    Connaissez vous le point commun entre Nicolas de Salcède, Robert François Damiens et Jean Châtel ? Certes, ils ont tous les trois porté atteinte au Régime en place à leur époque en tentant d'assassiner le monarque, mais ils ont également échoué dans leur tentative, ce qui ne changea pas le verdict judiciaire, l'écartèlement ! Une ironie quand on pense que les mecs ont loupé leur coup et qu'ils subissent tout de même une des pires façons de mourir ! Ceci dit, voilà un nom qui serait parfait pour un groupe chantant la mort, non ? Et bien c'est déjà fait puisque DRAWN AND QUARTERED opère depuis déjà 1993, soit 25 ans ! Une carrière énorme qui les mène aujourd'hui chez un label bien de chez nous, Krucyator Productions, les petits gars ont traversé l'Atlantique pour confier leur Death Metal, que les amateurs d'IMMOLATION devraient très vite adopter, à un label dynamique.

    Alors pour situer un peu le sujet, vous rappelez-vous de l'excellent Onward To Golgotha d'INCANTATION ? Et bien ce The One Who Lurks me rappelle cette sensation indescriptible ressentie à l'écoute de ce monument du Death Metal. Attention, je ne dis pas que l'on est dans la même intensité et la même qualité car DRAWN AND QUARTERED existent par eux-mêmes et non à travers un pseudo revival d'INCANTATION. Les riffs sont massifs, la batterie traine les pieds comme il faut pour écraser le crâne de l'auditeur et les leads de guitares agissent comme des incisions à vif lors d'un écartèlement, fait pour faciliter la rupture des tissus ! Ainsi le titre d'ouverture, "Nefarious Rites", dégage une dynamique un peu moins brutale que ce qui suit ensuite, le très bon "Ravage The Cadaver" nous envoie une salve de lacérations qui reprend de plus belle sur un "Horned Shadows Rise" où le traitement des voix présente un axe particulièrement intéressant, noyé dans l'ensemble, on y retrouve une certaine ambiance Black Metal old-school franchement intéressante alors que la batterie se met en mode blast assez modéré mais maitrisé avec quelques coups de caisse claire qui agissent comme des coups de fouet. Ce début d'album offre une montée en intensité qui ne baisse pas de régime avec l'expéditif "Deliverance To The Worms". Ensuite, l'enchainement "Temples Of Arcane Devotion" et "Carnal Transmigration" n'offre pas plus que ce à quoi nous avons assisté auparavant, mais ça a le mérite d'enfoncer le clou si c'était nécessaire. Le production chargée en basse et assez compressée réalisée par Loic F. (AUTOKRATOR) demande plusieurs écoutes pour saisir la subtilité de ce qui se passe réellement, on est là encore dans la plus pure tradition du Death Metal à la IMMOLATION et surtout INCANTATION, les leads surgissent comme de réelles fulgurances et c'est certainement la raison pour laquelle les deux titres qui en sont le moins pourvus sont ceux qui marquent moins l'esprit, même après plusieurs écoutes. Avec la chanson titre, DRAWN AND QUARTERED reprend un schéma de Death Metal rampant alterné à du Death Metal Américain avec ce lead de guitare récurrent servant de rampe de lancement à cette fin de titre écrasante où la basse se fait encore plus présente que d'habitude, le groupe agissant en trio (en quatuor en condition live avec l'addition de Beau Galloway, GRAVENLOCH, à la guitare), cela s'explique assez facilement.

    DRAWN AND QUARTERED ne se cache pas derrière le poids des années, 25 ans de Death Metal mais 25 ans à développer son style avec, certes de fortes accointances avec d'autres ayant réussi à avoir une portée plus grande, mais qui sont plus ou moins de la même époque. Ce nouvel album, The One Who Lurks, s'inscrit dans la même logique que ses précédents albums, une ode crasseuse au Death Metal 90's, équilibré, dynamique mais écrasant à souhait, oubliez le pseudo groove moderne, ces titres sentent le vieux et ça fait du bien lorsque c'est bien fait comme ici.

    Chronique : Aymerick Painless

    DRAWN AND QUARTERED - The One Who Lurks

     

     

     


    votre commentaire
  • SADRAEN - Orphan Lord
    M&O Music
    Style : Progressive Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.sadraen.com

    SADRAEN - Orphan Lord



    01. Hideous Soul / 02. The Stoic Gathering / 03. Fourth Wall / 04. Torn / 05. Synæsthesia / 06. Orphan Lord / 07. Sarcoma / 08. Human Hatcher / 09. Terse Æon / 10. To Whatever End

    Prévu fin 2017, ce premier album des Amiénois de SADRAEN, Orphan Lord, se voit aujourd'hui mis sur le devant de la scène par M&O Music qui l'a finalement publié en mars de cette année. Le groupe se compose sur les cendres fumantes de SHIVA qui fut la première incarnation de ce nouveau groupe déjà auteur d'un premier EP Sophomore en 2014.

    Avec un chant typé Deathcore, le groupe se démarque cependant de ce courant avec un Death Metal certes groovy mais à tendance progressive également, et là un nom vient en tête, GOJIRA, et des titres comme "The Stoic Gathering", "Sarcoma", ou "Fourth Wall" pour les guitares, mais aussi "Torn" pour l'approche du chant sur le refrain, ne laissent pas de place au doute. Toutefois, il est réducteur de laisser entendre que SADRAEN n'est qu'une copie de GOJIRA car l'ambiance est beaucoup moins pesante que chez nos Landais, c'est plus posé, plus mélodique également et la structure des morceaux se veut plus directe également. Le quatuor débute l'album avec quatre titres très différents, quatre facettes du groupe qui montre une capacité d'écriture extrêmement réfléchie avec une mise en son ultra-soignée, presque un brin surproduite si on veut chipoter, notamment sur le traitement de la batterie extrêmement propre. Après la respiration qu'est "Synæsthesia", la chanson titre relance la machine sur un mid tempo assez mélodique sur lequel le chant caverneux d'Antoine Mietka laisse peser une chape de plomb au dessus de ce titre qu'il aurait été trop facile de laisser s'aérer, c'est également là que la capacité d'arrangement et d'écriture du groupe s'exprime le mieux, par leur facilité à ne pas aller vers le trop facile justement. Cette chanson titre se mue progressivement en un titre bien groovy qui va faire remuer des nuques en rythme en condition live, le tout sans jamais réellement surprendre l'auditeur, seulement par le fait que le tout est plutôt bien écrit et bien exécuté.

    La fin d'album se fait sur le même rythme, notamment avec le titre "Human Hatcher" qui se traine comme il faut, un très bon titre que le groupe avait déjà bien avant l'enregistrement de cet album visiblement, signe que leur accointance à jouer ce style musical n'est pas nouveau. Par contre, un titre comme "Terse Æon" se fait plus banal, la voix claire sensée illuminer le morceau tombe un peu à plat par sa ligne trop facile, alors que sur "The Stoic Gathering" cette voix était plus pertinente tout comme sur l'ultime "To Whatever End", également très proche de l'univers de GOJIRA sur sa première moitié avant de prendre des allures de Groove Metal sur un break central qui casse avantageusement cette ambiance qui reprend de plus belle ensuite.

    Si Orphan Lord n'offre pas de réelle surprise, on peut toutefois très vite se laisser prendre au jeu si on a des affinités avec GOJIRA, le MACHINE HEAD le plus récent également pour le groove apporté à l'ensemble, un bon début pour ces Amiénois qui tournent dans toute la France durant le mois d'août.

    Chronique : Aymerick Painless

    SADRAEN - Orphan Lord

     


    votre commentaire