• MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)
    Pervade Productions
    Style : Brutal Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.facebook.com/mortuarynancy

    MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)



    01. Intro / None, Nothing, Never / 02. G.O.D / 03. The Memory Erasing Dreams / 04. Ghyste Mortua (S.O.U.L Part 1) / 05. Cubikophrenic Delirium / 06. Reptilian / 07. Omegalpha / 08. The Eleventh Hellheaven (S.O.U.L Part 2) / 09. Uprooted / 10. E.N.D / 11. (H)ate

    Le voilà, ce G.O.D sur lequel les vétérans français de MORTUARY bossent depuis des lustres ! En écoutant ce nouveau concentré de douleur, on a vraiment l’impression de se prendre toute la frustration et l’impatience du groupe en pleine poire ! Rien à redire sur le plan instrumental et Patrick Germonville réalise un joli carnage au chant, dans un registre guttural aux relents Hardcore. La production très pro rend justice à ce déluge rageur qui navigue entre old school et brutalité, avec parfois une urgence limite Grindcore. Bien entendu, peu de finesse au programme, même si quelques arrangements subtils et un instrumental partiellement acoustique ("Reptilian") aèrent correctement l’ensemble. Bien entendu, cela n’empêchera pas le profane de trouver l’écoute de G.O.D assez répétitive, mais passons... Car je préfère vous parler de cette réussite qu’est "Omegalpha (From Beth To Aleph)", un titre progressif qui reste brutal tout en proposant de belles variations d’ambiances. Personnellement, je n’avais jamais été grand fan de MORTUARY auparavant, mais il me semble clair que G.O.D va permettre au groupe nancéen d’assumer des ambitions allant cette fois au delà de l’underground...

    Chronique : Morbid S.

    Note : 8/10

    MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)

     


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  • RAGNAROK – Collectors Of The King
    Regain Records
    Style : Black Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : 2010
    Site Web : www.ragnarokhorde.com

    RAGNAROK - Collectors Of The King



    01. Resurrection / 02. Stabbed By The Horns / 03. Burning The Earth / 04. In Honour Of Satan / 05. Collectors Of The King / 06. Eternal Damnation / 07. The Ancient Crown Of Glory / 08. May Madness Hunt You Down / 09. Wisdom Of Perfection

    Six ans déjà que Blackdoor Miracle, dernier album en date de RAGNAROK a vu le jour, le temps passe décidément très vite. Il faut dire que le groupe renait véritablement de ses cendres avec le renouvellement de ses membres pour le 3 quart, Ulvhedin HOEST bien connu pour son activité au sein de TAAKE, parti par manque de temps à consacrer à ce groupe, c’est HansFyrste (SVARTTJERN) qui lui succède derrière le micro, Brigge et Decepticon, 2 ex-CARPTICON complètent ce nouveau line-up aux côtés de Jontho, seul membre originel de RAGNAROK, à la batterie. Collectors Of The King est le sixième album de ce groupe de Black Metal sans compromis, à la saveur old-school très prononcée, après une courte intro bruitiste, “Stabbed By The Horns” place l’album sur orbite, c’est primitif sans être dénué de mélodie, plutôt atmosphérique d’ailleurs alors que le son bien crade et la voix de HansFyrste participent à cette ambiance pesante et intense qu’un “In Honour Of Satan” vient encore appuyer avec ces parties Raw Black Metal. Inutile de chercher une fenêtre pour trouver un peu d’air, tout ici est saturé de poussière, on suffoque bien vite sous les coups de boutoir de “Burning The Earth”, de “The Ancient Crown Of Glory” et ses parties de batterie mid-tempo entrainante, ou du très sombre et une nouvelle fois sans concession “Eternal Damnation”. Seul “Wisdom Of Perfection” semble laisser une possibilité de respirer mais je crains qu’il ne soit trop tard pour beaucoup, la haine dégagé pas un “Collectors Of The King” me fait craindre le pire pour les non avertis. En effet, sans aller jusqu’à l’extrémité d’un TSJUDER, RAGNAROK imprime à travers ses paroles basées sur le Satanisme, le Paganisme et l’anti-religion en général, une brutalité que même le riff old-school et plus rock’n’roll d’un “Collectors Of The King” n’arrive pas à amoindrir. Bien évidement, pas de surprise à attendre de cet album de RAGNAROK, juste l’acharnement d’une entité à faire perdurer l’esprit du Black Metal du début des années 90 et comme sur chaque album des Norvégiens, ils y parviennent largement. Les nostalgiques mais également ceux, désireux de se plonger dans cette ambiance glaciale si particulière, devront passer par ce Collectors Of The King dont les parties de batterie sans blast participent grandement à cette atmosphère furieuse qui englobe l’album. Un retour aux affaires très digne avec une prestation de Hansfyrste qui comme à l’accoutumée vit ses paroles, un interprète comme la scène Metal en manque cruellement. RAGNAROK est un des rares groupes à pouvoir proposer un Black Metal haineux, brutal et pourtant bien arrangé sans pour autant briser les codes fondamentaux du genre. Enfin un petit mot sur l’artwork soigné de cet album, l’esthétique sombre de la pochette tranche véritablement avec ce que le groupe a pu proposer jusqu’ici, à l’image de ce qu’ENTHRONED a également réalisé sur Pentagrammaton, le nouvel album, les fans old-school, certainement très attaché aux visuels traditionnels, seront certainement surpris mais le contenu musical ne mérite vraiment que l’on s’arrête sur l’aspect visuel pour juger cet album.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8/10

    RAGNAROK - Collectors Of The King

     


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  • MYRATH – Tales Of The Sands
    XIII Bis Records
    Style : Progressive Metal
    Origine : Tunisie
    Sortie : 2011
    Site Web : www.myrath.com

    MYRATH - Tales Of The Sands



    01. Under Siege / 02. Braving The Seas / 03. Merciless Times / 04. Tales Of The Sands / 05. Sour Sigh / 06. Dawn Within / 07. Wide Shut / 08. Requiem For A Goodbye / 09. Beyond The Stars / 10. Time To Grow

    Troisième album pour MYRATH, Tales Of The Sands est un tournant important pour le groupe, le premier groupe Tunisien à avoir été signé sur un label, et il faut bien admettre que l’histoire entre la France et ce groupe rappelle ORPHANED LAND, groupe avec lequel ils ont déjà partagé l’affiche. La recette du groupe est basée sur un Metal Progressif très proche de SYMPHONY X et si cette influence saute aux oreilles en live, en studio, la personnalité de MYRATH ressort un peu plus. Avec des orchestrations moyen-orientales bien présentes mais finalement assez discrètes si on excepte la chanson titre qui passe aussi bien en studio qu’en live, ou "Beyond The Stars", un autre moment fort de cet album, la plupart du temps, c’est plutôt le chanteur Zaher ZORGATI qui imprime ce style dans l’ambiance car sur un "Dawn Within", on aurait pu croire que les Tunisiens allaient de nouveau sortir les instruments folkloriques mais pas du tout, c’est un titre mélodique, calme et classique de Metal Progressif que l’on obtient. Sauf qu’à côté des autres titres déjà cités et des titres plus calibrés Metal comme "Merciless Times" et surtout "Under Siege", un des meilleurs titres de Tales Of The Sands, tout cela donne un album varié qui ne trouve quelques longueurs que sur le début d’un "Requiem For A Goodbye" intéressant mais assez inégal, notamment à cause de son introduction, tout comme "Time To Grow", bien ancré dans le style Metal Progressif et qui n’apporte pas grand-chose à cet album. On soulignera la production qui privilégie les parties vocales, on peut le comprendre, dommage que la batterie de Saif OUHIBI en patisse, le batteur a mis les voiles depuis remplacé par Piwee DESFRAY d’HEAVENLY. Un bien bel album, un brin plus accessible que son back catalogue, mais Tales Of The Sands tout comme les prestations live du groupe laissent à penser que l’avenir est ouvert pour les Tunisiens. A mi-chemin entre le Middle Eastern Metal et le Progressive Metal, entre ORPHANED LAND et SYMPHONY X en fait, à découvrir.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note: 7.5/10

    MYRATH - Tales Of The Sands

     


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  • MYRATH - Desert Call
    XIII Bis Records
    Style : Progressive Metal
    Origine : Tunisie
    Sortie : 2010
    Site Web : www.myrath.com

    MYRATH - Desert Call



    01. Forever And A Day / 02. Tempests Of Sorrows / 03. Desert Call / 04. Madness / 05. Silent Cries / 06. Memories / 07. Ironic Destiny / 08. No Turning Back / 09. Empty World / 10. Shockwave

    Tout d'abord, arrêtons-nous sur la belle pochette qui illustre ce deuxième album de MYRATH. Onirique, colorée, elle éclaire parfaitement les propos et la musique des Tunisiens. Le style du groupe est un Metal progressif à forte connotation orientale. On ne peut qu'être subjugué par le talent de ces musiciens faisant conjuguer traditions et mélodies de l'autre côté de la méditerranée avec le Metal progressif actuel. La production est béton, signé Kevin Kodfert (ADAGIO). Une passerelle est établie entre les deux bands car on retrouve Stephan Forté qui donne un coup de main pour un solo de gratte. MYRATH aime créer une ambiance comme sur "Madness", avec un passage calme et apaisant au milieu d'un titre épais et fort. On ressent les influences inévitables de DREAM THEATER avec un petit côté ADAGIO. Les Tunisiens savent varier leur musique en incorporant moins d'orientalisme sur des morceaux comme "Silent Cries" où seul le chant aux envolés rappelle l'origine des musiciens, ou "Memories" avec son intro à base de piano et flûtes avec des violons en appui. On peut y apprécier un très bon travail des guitares lead et basse. L'album se poursuit avec une recette qui fonctionne : tradition et modernité ! Zaher Zorgati (chant) est très bon et ses comparses savent ce que le mot Metal signifie ! Bref, MYRATH va se faire une place dans le créneau du Prog Metal et sera apprécié par de nombreux metalleux si vous êtes ouvert d'esprit et prêt pour un voyage dans la chaleur de Desert Call. En tout cas, la qualité de cet album n'est pas un mirage, le haut niveau est bien réel !

    Chronique : Florent

    Note : 8,5/10

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  • DANKO JONES – Below The Belt
    Bad Taste Records
    Style : Hard Rock'n'Roll
    Origine : Canada
    Sortie : 2010
    Site Web : www.dankojones.com

    DANKO JONES - Below The Belt



    01. I Think Bad Thoughts / 02. Active Volcanoes / 03. Tonight Is Fine / 04. Magic Snake / 05. Had Enough / 06. (I Can't Handle) Moderation / 07. Full Of Regret / 08. The Sore Loser / 09. Like Dynamite / 10. Apology Accepted / 11. I Wanna Break Up With You

    Never Too Loud en 2008 dévoilait un DANKO JONES très doué pour un chant mélodique, un album qui y perdait du coup l’urgence qui se dégageait d’un extraordinaire We Sweat Blood par exemple. En 2009, c’est la compilation B-Sides que les Canadiens nous proposaient, un voyage dans le temps agréable, mais aujourd’hui c’est Below The Belt, nouvel album du trio qui n’a jamais caché son amour inconditionnel pour des AC/DC, MOTÖRHEAD ou THIN LIZZY, qui attise notre curiosité, et les rythmiques saccadées ne trompent pas, les Australiens sont en première ligne avec cette facilité mélodique que l’on connait au trio et qui évoque le côté Punk d’un GLUECIFER par exemple. De manière générale plus inspiré que son prédécesseur, ce Below The Belt souffre pourtant à quelques rares moments de longueur ou de redite, il faut dire que la recette simpliste du trio fait appel au Hard Rock’n’roll qui ferait jammer THE BEATLES et AC/DC. On pense parfois à un certain THE  DARKNESS ("Active Volcanoes"), à THE WHO sur le refrain d’un "Had Enough" particulièrement bon, et puis quelques refrains font parfois penser à la fin des 90’s de METALLICA. A côté de cela "Apology Accepted", "Magic Snake" ou le jouissif "Tonight Is Fine" raviront les fans fidèles du groupe, la patte de DANKO JONES fait encore parler la poudre, certes le charismatique chanteur parait un peu moins fou, plus contrôlable et prévisible (quoique…), certes les titres dépassent régulièrement les 3 minutes 30 mais le swing est là et bien là, "I Wanna Break With You", qui clôt cet album, ferait danser une grand-mère bouffée par l’arthrite... Souvent imparables, les refrains sont immédiats et entêtants, celui de "I Think Bad Thoughts" l’est particulièrement. Avec Below The Belt, DANKO JONES revient à une recette plus simple et demande gentiment à ceux qui les avaient enterrés un peu vite de reprendre la pelle pour les sortir de ce trou où ils n’ont pas leur place. Avec Sleep Is The Enemy et We Sweat Blood, Below The Belt tient sa place sans avoir à rougir, c’est tout ce que l’on demande à ce groupe hors-norme, pendant que beaucoup cherche en AIRBOURNE (tout à fait respectables sont-ils) les successeurs d’AC/DC, DANKO JONES de leur côté se positionne avec cette insouciance que les Australiens avaient également à leurs débuts. Putain de Rock’n’roll, que c’est bon...!

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8/10

    DANKO JONES - Below The Belt

     


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