• Les Allemands de HUMAN FORTRESS (Epic Power Metal) ont signé chez AFM Records pour la sortie de leur nouvel album qui devrait avoir lieu à la fin de l'année. A noter que le nouveau vocaliste du groupe n'est autre que Gus Monsanto (ex-REVOLUTION RENAISSANCE, ADAGIO...).

     

    Human Fortress_Band 2013
     

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  • Les Américains d'IRON MAN (Doom Metal) publieront leur nouvel album intitulé South Of The Earth le 30 septembre via Rise Above Records.

    Tracklist South Of The Earth (2013) :
    01. South Of The Earth / 02. Hail To The Haze / 03. The Whore In Confession / 04. The Worst And Longest Day / 05. Aerial Changed The Sky / 06. IISOEO (The Day Of The Beast) / 07. Half-Face / Thy Brother's Keeper (Dunwich Pt 2) / 08. In The Velvet Darkness / 09. The Ballad Of Ray Garraty

     

    IRON MAN_South Of The Earth
     

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  • BUTCHER BABIES - Goliath
    Century Media Records
    Style : Thrash Neo
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2013
    Site Web : www.butcherbabiesofficial.com

    BUTCHER BABIES_Goliath



    01. I Smell A Massacre / 02. Magnolia Blvd. / 03. C8h18 (Gasoline) / 04. Grim Sleeper / 05. Goliath / 06. In Denial / 07. Give Me Reason / 08. The Mirror Never Lies / 09. Dead Poet / 10. The Deathsurround / 11. Axe Wound

    Comme je suis une grognasse intolérante avec des idées bien arrêtées, têtue comme une mule et viscéralement misogyne, je suis obligée de commencer cette chronique en disant : « Putain… Des gonzesses… Retournez jouer aux Barbies ! ». Maintenant que j'ai laissé s'exprimer la partie obtuse et détestable de ma personnalité instable, on peut recommencer tranquille… BUTCHER BABIES, c'est cinq ricains (dont deux femelles), qui font de la musique énervée, qualifiée de Thrash Neo, mais qui est plutôt du Neo Metal-Core. Bizarre ? En fait, ça donne envie de bouger, sans conteste, on remue la tête : tempo rapide, cris rageurs et riffs saccadés, ou le cocktail énergisant pour qui se réveille le dimanche matin complètement dans le cirage. Et au chant, Carla Harvey envoie : cri ou chant clair, elle emprunte à la fois aux RATM, THE KILLS et THE DISTILLERS. Le chant clair rappelle parfois même ces chanteuses « disney channel », c'est à se demander où elle a chopé cette diversité de timbres. En tous cas, ça passe vachement bien, c'est efficace à souhait, on peut filer le CD à sa petite sœur si on veut qu'elle enchaîne plus tard avec du ROLO TOMASSI. À partir de "I Smell A Massacre", c'est l'autoroute, le regret que l'on pourra exprimer dès les trois premiers morceaux, c'est que si ça donne envie de bouger la tête indéniablement, rien ne différencie fondamentalement un morceau d'un autre. On se lasse très vite, mais chaque morceau écouté séparément, sont de petites bombes de vitalité, de l'agressivité sucrée. Exemple "Grim Sleeper" avec le chant qui cette fois évoquera non sans nostalgie EVANESCENCE et la période où on séchait le sport pour aller acheter des magazines avec SUM41 en couverture. Onze morceaux sur Goliath, pour un total de 42 minutes. Les morceaux sont plutôt courts, mais bizarrement, certains paraissent ne jamais vouloir finir, par exemple le morceau éponyme qui m'a semblé incroyablement long alors qu'il ne dure même pas quatre minutes. Malgré de grandes qualités, sur la voix et l'énergie déployée par BUTCHER BABIES, on sentira vite de la lassitude et ce n'est à coup sûr pas un album que l'on peut s'écouter en boucle. J'ajouterai au passage que les deux nanas du groupe sont hyper bien gaulées, pour qui se demanderait si oui ou non, on irait bien les voir en live. Il ne reste qu'un effort d'originalité à faire, un peu de diversification des riffs, et BUTCHER BABIES sera un groupe que j'aurai beaucoup de plaisir à écouter. À voir avec le prochain, pour l'instant, avis partagé, car trop répétitif.

    Note : 5,5/10

    Chronique : Nastassja

     

    BUTCHER BABIES
     
     

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  • SHAÂRGHOT - Mad Party
    Autoproduction
    Style : Industrial Metal
    Origine : France
    Sortie : 2013
    Site Web : www.facebook.com/Shaârghot

    SHAARGHOT_Mad Party



    01. Azerty / 02. Uman Iz Jows / 03. Mad Party / 04. No Solution

    Projet initié par Shaârghot et Svarga (qui officie également dans NEPTRECUS, son one man band Black Metal), et quand SHAÂRGHOT s'explique sur le sujet, ça donne l'eau à la bouche : influence RAMMSTEIN et PUNISH YOURSELF, la mise en musique d'un visuel nihiliste, un jeu de scène décrit comme impressionnant. On voudrait y être ! Effectivement, il est possible que la musique de SHAÂRGHOT ait plus d'impact avec le support visuel. S'il y a indéniablement des éléments que j'adore dans ce Metal indus' fortement électro voire « dance floor » (pardon mais en entendant "No Solution" je ne me suis pas sentie loin des boîtes belges…), les sonorités « hardtek » et le minimalisme répétitif des compositions ne m'ont que très peu convaincues à l'écoute ? Après, je suis certaine que sur scène, ça doit avoir une sacrée gueule, et aussi que ce n'est pas en quatre titres qu'on peut faire la démonstration de tout un univers construit autour du projet SHAÂRGHOT. Force est aussi de constater que j'ai déjà eu ma claque Metal indus' avec Highway of Horrors, le sixième album d'OBSZÖN GESCHÖPF, que j'avais vu en live avant d'écouter l'album. Peut être que le live est une condition sine qua non pour ma part avant d'apprécier le style. J'ai été très désagréablement surprise par le titre "No Solution", mais le reste du EP m'a beaucoup plu, spécialement "Uman Iz Jows" : alternance intelligente entre sonorités électroniques et riffs de guitares, les effets sont très bien choisis, la voix varie les timbres et on entre dans l'ambiance. De même pour "Azerty" et "Mad Party" où l'on sent très bien l'influence RAMMSTEIN tout en gardant une grande part aux sons électro « dance floor ». Dans l'attente de l'album, en préparation, et où cette fois on pourra se faire un avis sur 13 titres, et en espérant avoir l'occasion de voir une performance live de SHAÂRGHOT mon avis est un peu partagé quant à ces quatre titres de Mad Party, mais le projet dans sa description n'en est pas moins alléchant.

    Note : 5,5/10

    Chronique : Nastassja

     

    Shaârghot & Svarga
     

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  • SHREDDING SANITY - Modern Inertia
    Autoproduction
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2013
    Site Web : www.shredding-sanity.com

    SHREDDING SANITY_Modern Inertia



    01. Modern Inertia / 02. Man Made Plague / 03. The Asylum / 04. The Forgotten / 05. Addicted / 06. Delusion / 07. The Price To Pay / 08. Utopia / 09. Process Of Self Destruction / 10. The Gathering

    Originaire de Reims, le groupe SHREDDING SANITY, après une première démo remarquée en 2009, offre enfin son premier album, et dès le premier morceau, on est dans le bain. J'ai lu de très bonnes choses sur eux et leur musique, et ce n'est pas à l'écoute de Modern Inertia que l'on sera déçus. Je sais, cette intro est nullissime, mais même s'il se peut que je subisse quelque peu l'effet radio à force de l'avoir écouté, j'ai du mal à trouver à redire sur cet album. C'est un Death Metal mélodique recherché sans être tiré par les cheveux, la maîtrise technique est impeccable, les lignes mélodiques ne sont pas forcément super compliquées mais tellement bien mises en valeur, et enfin, les soli, de guitare ou clavier, sont superbes, et pas du tout chiant. Je pourrai franchement m'arrêter là sur cet album. Non, juste à savoir : cet album pourra toucher d'autres publics que les fans de Death mélo purs et durs. Avec des petites touches old school, quelques passages thrashy et une voix puissante mais (allez savoir comment) pas agressive, m'est avis que Modern Inertia saura trouver son public et l'élargir. Les morceaux sont plutôt longs et on appréciera la variété des structures. "The Asylum" est sans doute un morceau très « easy listening » mais avec des belles ruptures de rythmes, malgré un son au synthé qui égratigne un peu et nous fait revenir vingt ans en arrière. Chaque morceau a ses instants de grâce, que l'on aime l'ambiance posée par les lignes mélodiques du clavier, les contre chants à la guitare, ou la scansion du chant (pour tout ça, le morceau "Addicted" est le point culminant de l'album, avec des passages « jazzy », des claviers qui nous feront penser à du NIGHTWISH, des guitares bien Heavy et des soli comme on aime : un morceau « pot pourri » qui pourrait faire brouillon si SHREDDING SANITY n'avait pas complètement assuré sur ce coup là). Apparemment, ils aiment les intros au piano (cf. "The Forgotten" et "Delusion"), mais tout autant que les entrées en matière percutantes comme sur "The Price to Pay", excellent morceau lui aussi. Notons quand même un moment de déception : pourquoi donc avoir voulu copier/coller "Global Warming" de GOJIRA sur l'intro de "Process Of Self Destruction" ? Comme si de rien n'était, alors que, franchement, qui ne se doutera de rien ? Qui ? Bref. De même que les riffs présents vers la fin du morceau "The Gathering" me rappellent quelque chose. Je ne sais plus quoi, donc ce n'est pas aussi flagrant, mais bon. Hormis ces pétouilles et les sons « synthé » pas forcément très bien choisis, cet album est extrêmement bien mené, rythmé, et on ne se lasse pas. La maîtrise est évidente, et prendre du plaisir à l'écoute de solos, ça ne m'était pas arrivé depuis un bon moment.

    Note : 8/10

    Chronique : Nastassja

     

    SHREDDING SANITY_Band 2013
     

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