• MASTERPLAN - Time To Be King
    AFM Records
    Style : Melodic Heavy Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2010
    Site Web : www.masterplan-theband.com

    MASTERPLAN_Time To Be King



    01. Fiddle Of Time / 02. Blow Your Winds / 03. Far From The End Of The World / 04. Time To Be King / 05. Lonely Winds Of War / 06. The Dark Road / 07. The Sun Is In Your Hands / 08. The Black One / 09. Blue Europa / 10. Under The Moon / 11. Kisses From You (Bonus Ltd édition)

    Et tous se mirent à fêter le retour du chanteur-girouette Jorn Lande ! Eh oui, le Norvégien a la bougeotte et le voici à nouveau allié à MASTERPLAN, groupe Allemand qui, pour mémoire, avait été fondé en 2002 à l’initiative des ex-HELLOWEEN Roland Grapow et Uli Kusch (ce dernier étant depuis parti voir ailleurs si l’herbe est plus verte). Voilà pour l’historique, passons maintenant à l’essentiel : la musique. Et de ce côté-là, pas de grosse surprise. MASTERPLAN joue toujours un Heavy puissant et très mélodique riche en claviers et arrangements soignés, un peu à la manière d’un FIREWIND par exemple. Lande reste un grand chanteur, un réel atout qui permet à Time To Be King de sortir du lot, grâce également à ses belles envolées que constituent l’entrée en matière énergique "Fiddle Of Time", les titres accrocheurs que sont le morceau éponyme et le single "Far From The End Of The World" et le mélancolique "Lonely Winds Of War" (avec ses relents Folk et sa mélodie qui ne vous quitte plus dès la première écoute). Malheureusement, la suite est moins convaincante car certains morceaux, s’ils ne sont en aucun cas mauvais, semblent moins inspirés, comme par exemple "The Sun Is In Your Hands" ou "The Black One". L’album se conclut toutefois sur deux morceaux peu originaux mais agréables : "Blue Europa" et la power-ballade "Under The Moon". En résumé, Time To Be King n’est peut-être pas le chef d’œuvre que certains attendaient, mais s’avère être un album solide et à la production impeccable de plus à mettre au crédit de MASTERPLAN.

    Chronique : Morbid S.

    Note : 7,5/10

     

    MASTERPLAN_Band 2010
     

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  • MASTERPLAN - Far from the End of the World
    AFM Records
    Style : Heavy Metal mélodique
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2010
    Site Web : www.masterplan-theband.com

    MASTERPLAN_Far From The End Of The World



    01. Far From The End Of The World / 02. Lonely Winds Of War / 03. Far From The End Of The World (album version)

    En guise d’apéritif avant le nouveau MASTERPLAN qui sortira fin mai, nous avons droit à un single contenant deux morceaux qui figureront sur l’album. Le premier, intitulé "Far From The End Of The World", est un très bon titre rapide et énergique. Mais c’est de la « face B » que vient la baffe, car "Lonely Winds Of War" est un morceau mélancolique et aux relents Folk doté d’une mélodie imparable. Jorn Lande (chant), de retour dans le groupe depuis peu, et Roland Grapow (guitare) laissent exploser tout leur talent sur cette magnifique chanson. Pour clore ce single, le groupe a choisi de nous livrer la version album de "Far From The End Of The World", mais il faut bien avouer que la différence ne saute pas aux oreilles… Voilà en tout cas un aperçu qui donne fortement envie de découvrir la suite !

    Chronique : Morbid S.

    Note : 9/10

     

    MASTERPLAN_Band 2010_Single
     

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  • A PALE HORSE NAMED DEATH – And Hell Will Follow Me
    SPV/Steamhammer
    Style : Doom/Gothic Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2009
    Site Web : www.apalehorsenameddeath.com

    A PALE HORSE NAMED DEATH_And Hell Will Follow Me



    01. And Hell Will Follow Me / 02. As Black As My Heart / 03. To Die In Your Arms / 04. Heroin Train / 05. Devil In The Closet / 06. Cracks In The Walls / 07. Bad Dream / 08. Bath In My Blood / 09. Pill Head / 10. Meat The Wolf / 11. Serial Killer / 12. When Crows Descend Upon You / 13. Die Alone

    Las de voir ses camarades de LIFE OF AGONY ne pas bouger le moindre doigt pour faire bouger le groupe, le batteur Sal ABRUSCATO s’est offert une parenthèse qui s’avère finalement être un groupe à part entière, son groupe principal comme il aime à le dire. Ce premier album, And Hell Will Follow Me a notamment vu le jour grâce à l’aide précieuse de Matt BROWN également impliqué dans SEVENTH VOID avec qui A PALE HORSE NAMED DEATH va sillonner l’Europe (sauf la France !!!) où on retrouve un certain Johnny KELLY ex-TYPE O NEGATIVE qui avait d’ailleurs prit la relève de Sal au sein du groupe qui voyait tout en vert derrière les fûts, le monde est petit, tout ça pour souligner que Sal ABRUSCATO qui devait faire cet album seul s’est finalement entouré de ses amis et pas des moindres. Le résultat est un savant mélange d’ALICE IN CHAINS très sombre et de TYPE O NEGATIVE dans son incarnation la plus Pop (ndlr terme non péjoratif, ce groupe savait sonner Pop !), Sal ne cachant pas l’influence qu’a été Peter STEELE dans son apprentissage musical, on ne s’étonne pas d’en retrouver la recette personnalisée, les voix ("Devil In The Closet" par exemple), les guitares dissonantes et plombées, l’esprit Doom règne sur cette galette qui correspond aux goûts musicaux de sa tête pensante avec quelques relents Rock’n’roll bien sentis comme ce solo sur "Devil In The Closet". La production est typique de la scène de Seattle et d’ALICE IN CHAINS en tête d’ailleurs, la multiplication des pistes vocales enrichit énormément les titres sans les surcharger, un fin travail d’arrangement qui sait se faire plus minimaliste sur "Cracks In The Walls" glauque à souhait sur laquelle Sal ABRUSCATO se révèle un peu plus avec un titre plus intimiste moins porté par les lourdes guitares jusqu’à un assombrissement soudain comme sur "As Black As My Heart". Ne se refusant rien, Sal ABRUSCATO intègre également un interlude très électro dans l’ambiance avec "Bad Dream", des bruitages de coups de pelle d’un serial killer enterrant sa victime à la fin d’un "Serial Killer", un titre ovni comme "Bath in My Blood" s’inscrivant plus dans l’esprit d’un LIFE OF AGONY à la croisée d’un BIOHAZARD et puis cette conclusion, "Die Alone" relevé d’un saxophone (ndlr celui de LOU REED !!!) pour une fin funéraire simplement jouissive pour tout amateur de musique sombre. Un premier essai extrêmement réussi qui nous donne clairement envie d’en entendre un deuxième, tant pis pour les fans de LIFE OF AGONY, et dire que la tournée au plus près passera par la Belgique, voilà des dates qui s’annoncent prometteuses, mais quel album !

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

    A PALE HORSE NAMED DEATH_Band
     

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  • ALICE IN CHAINS – Black Gives Way To Blue
    Virgin
    Style : Rock Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2009
    Site Web : www.aliceinchains.com

    ALICE IN CHAINS_Black Gives Way To blue



    01. All Secrets Known / 02. Check My Brain / 03. Last Of My Kind / 04. Your Decision / 05. A Looking In View / 06. When The Sun Rose Again / 07. Acid Bubble / 08. Lesson Learned / 09. Take Her Out / 10. Private Hell / 11. Black Gives Way To Blue

    Longtemps considéré comme une icone Grunge au même titre que NIRVANA, ALICE IN CHAINS a su démontrer au fil des albums qu’ils étaient bien au-delà d’une mode éphémère avec un Rock aux racines à la fois Metal, Blues et Country. La mort de son chanteur emblématique, Layne STALEY, en 2002 des suites d’une overdose, précipite la fin d’un groupe dont la fragilité du vocaliste atteint des sommets sur l’incroyable MTV Unplugged sorti en 1996 (les "Angry Chair" ou "Killer Is Me" glacent le sang). Lorsqu’en 2006, le trio formé d’INEZ, CANTRELL et KINNEY repartent sur les routes avec un inconnu derrière le micro, William DuVall, on craint le pire car l’héritage est énorme, en plus Jerry CANTRELL a sorti The Degradation Trip en 2 volumes pour un résultat impressionnant de feeling mélancolique. Aujourd’hui, Black Gives Way To Blue vient assoir définitivement le groupe sur la scène Rock/Metal, un feeling commun avec les Degradation Trip évoqué plus haut et une musique qui suit certes la logique des premiers albums mais qui voit surtout ALICE IN CHAINS avancer et ne pas regarder dans le rétroviseur, à l’instar d’un AUDIOSLAVE. Bien sur les nombreux chœurs sont encore présents, Jerry CANTRELL avoue lui-même que c’est une marque de fabrique des Américains, mais les guitares se font plus lourdes et plus tranchantes. A l’écoute de "Check My Brain", "A Looking In View" ou l’énorme "Acid Bubble" dont le riff pachydermique central est bluffant, on se rappelle que le groupe a toujours versé dans une approche Metal de son Rock, mais à ce point jamais et surtout d’une façon aussi flagrante. Mais que les amateurs de la facette Rock se rassurent, celle-ci est toujours bien présente avec les délicats "When The Sun Rose Again" et "Private Hell", ou l’aérien et planant titre d’ouverture "All Secrets Known". La question qui brule toutes les lèvres est comment s’en sort William DuVall, tout d’abord, il est important de noter que Jerry CANTRELL chante beaucoup, chose qui était déjà vraie lorsque c’est Layne STALEY qui officiait au chant, ensuite, le gaillard s’en sort fichtrement bien, imposant sa marque et sa délicatesse, moins mélancolique que son prédécesseur, mais tout aussi belle. ALICE IN CHAINS a muri et cela s’entend à l’écoute de ce Black Gives Way To Blue, Jerry CANTRELL et ses acolytes sont vraiment uniques pour créer des titres Rock aussi prenant. A noter qu’Elton JOHN assure les parties de piano sur le titre de clôture "Black Gives Way To Blue" qui amène une note de douceur supplémentaire à l’ensemble. ALICE IN CHAINS réussit certainement le retour le plus réussi tous styles confondus, fini le temps où il y avait toujours un titre un peu faible sur l’album, ici rien n’est à jeter et surtout tout transpire d’une sincérité qui fait du bien alors que les stéréotypes semblent dicter artistiquement les groupes désormais. Un album à découvrir d’urgence, que vous aimiez ALICE IN CHAINS ou pas…

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 9,5/10

     

    ALICE IN CHAINS_Band 2009
     

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  • ALICE IN CHAINS – The Devil Put Dinosaurs Here
    Virgin/EMI
    Style : Heavy Grunge Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2013
    Site Web : www.aliceinchains.com

    ALICE IN CHAINS_The Devil Put Dinosaurs Here



    01. Hollow / 02. Pretty Done / 03. Stone / 04. Voices / 05. The Devil Put Dinosaurs Here / 06. Lab Monkey / 07. Low Ceiling / 08. Breath On A Window / 09. Scalpel / 10. Phantom Limb / 11. Hung On A Hook / 12. Choke

    L’épisode Black Gives Way To Blue (2009) avait surpris son monde par son caractère particulièrement Heavy, le nouvel album des petits gars de Seattle vient enfoncer le clou en plus d’afficher une unité au sein du groupe peu habituelle dans les combos de cet acabit. En effet, ce deuxième album avec William DuVall entérine le vocaliste comme étant bien plus que le successeur du grand Layne STAYLEY, membre à part entière d’un ALICE IN CHANS revigoré et sûr de ses qualités à juste titre. Pourtant, il ne faut pas voir The Devil Put Dinosaurs Here comme un album dans la lignée de car le groupe continue d’avancer, les yeux fixés sur l’avenir, et pour en témoigner le fait que Jerry CANTRELL laisse de la place à William DuVall à la guitare sur cet album en dit très long sur l’état d’esprit qui règne au sein du groupe, une sérénité qui permet au quartet de s’exprimer pleinement à travers des riffs gras, on reste dans la même optique que Black Gives Way To Blue, une harmonisation vocale entre Jerry et William, là aussi la complémentarité est impressionante, mais aussi un album qui forme peut être encore plus que son prédécesseur un bloc difficilement indissociable tant les 67 minutes passent très vite. Les 3 premiers titres donnent dans le gras et résonnent déjà comme des incontournables du groupe, tout y est méticuleusement parfait et "Voices" amène ensuite un aspect plus Rock qui plaira sans aucun doute aux amateurs de la première partie de carrière des Américains sans pour autant céder à faire un titre tombant dans la simplicité, il suffit de jeter une oreille aux arrangements de guitare avec ces quelques notes disséminées en fond, de même ce refrain frappé de la marque de fabrique de Jerry CANTRELL pour un titre très proche de ce que le guitariste a pu faire sur son excellent album Degradation Trip sorti il y a plusieurs années maintenant. Cette nouvelle livraison se veut également moins directe avec des titres demandant vraiment une attention particulière, le cas de "Hung On A Hook" est intéressant car si près et pourtant assez éloigné de que le groupe a pu nous proposer auparavant, ALICE IN CHAINS ne cède décidemment pas aux sirènes des radios (ont-elles encore un quelconque pouvoir ?) et on imagine mal le rampant "Lab Monkey" déchainer l’hystérie des programmeurs de Virgin Radio et pourtant le travail vocal est très soigné, la rythmique est sur la brèche dans sa façon de trainer la savate, un titre très puissant qui montre bien l’évolution de ce groupe. Alors, il est vrai que l’on reconnait immédiatement qu’il s’agit d’ALICE IN CHAINS, il y a des gimmicks indissociables du groupe, que l’on ne peut prétendre que le groupe a évolué de façon fulgurante surtout si on prend en compte les 4 années qui séparent les 2 derniers albums mais après un tel Black Gives Way To Blue, voir ALICE IN CHAINS nous pondre un tel monstre, c’est simplement bluffant, et si c’était le diable qui l’avait mis là…

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8.5/10

     

    ALICE IN CHAINS_Band 2013
     

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