• ANATHEMA – We’re Here Because We’re Here
    Kscope Records
    Style : Ambiant Progressive Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2010
    Site Web : www.anathema.ws

    ANATHEMA_We\'re Here Because We\'re Here



    01. Thin Air / 02. Summernight Horizon / 03. Dreaming Light / 04. Everything / 05. Angels Walk Among Us / 06. Presence / 07. A Simple Mistake / 08. Get Off, Get Out / 09. Universal / 10. Hindsight

    A Natural Disaster publié en 2003 avait permis à ANATHEMA de dévoiler une facette Ambiant Rock qui embrasse parfaitement celui de PINK FLOYD, idole des gars de Liverpool (ndlr. non pas les Beatles !), allant jusqu’au bout de leur démarche qui consiste à rendre leur musique plus émotionnelle. Et au compteur, c’est 7 ans que les fans ont du attendre, certes, des titres ont filtré sur internet dont “A Simple Mistake” et “Everything” sur le site des Anglais il y a quelques années, certes, des DVD et une compilation ont vu le jour mais au bout de 20 ans de carrière, ANATHEMA a enfin aligné toutes les planètes, disponibilité de Steven WILSON qui a eu son importance sur cet album, un label solide qui soutient pleinement le groupe, hasard ou pas mais il s’agit du même label que celui de PORCUPINE TREE, et puis surtout le sextet a enfin jugé le résultat de leur huitième album à la hauteur de leurs espérances. Soyons clair, si vous n’avez pas aimé A Natural Disaster, passez votre chemin… par contre pour les amateurs de belle musique, on est ici hors clivages entre Metal, Rock ou Hard Rock, We’re Here Because We’re Here va vite être incontournable. Ce nouvel opus est lumineux et magnifié tout comme la pochette de l’album le laisse penser, là où A Natural Disaster était mélancolique et sombre, il est porteur d’un message d’espoir comme si ANATHEMA voyait enfin le bout du tunnel de leurs âmes torturées et l’agressivité, mieux répartie ici que sur son ainé, n’est en fait qu’un cri de vie et non de douleur. Alors toutefois, il n’est nul besoin de se procurer de la cocaïne pour apprécier pleinement ces 10 titres, juste ouvrir en grand vos oreilles, ouvrir les barrières stylistiques que votre éducation musicale vous dresse et simplement voyager au son de la voix des frères CAVANAGH de plus en plus envoûtantes ainsi que celle de Lee DOUGLAS qui tient une place encore plus imposante qu’avant, venant épauler les voix masculines comme sur “Everything” qui du coup renvoie une ambiance moins sombre que la version proposée sur le site il y a quelques temps, leur donnant le change également sur “Summernight Horizon” ou prenant carrément le lead le temps d’un “Presence” faisant le lien entre le très Ambiant Rock “Angels Walk Among Us” et le subtile “A Simple Mistake” déjà connu des die-hards mais dont la montée progressive en intensité est parfaitement jouissive. “Thin Air” est peut être le titre qui trahit le plus la fascination qu’ANATHEMA porte à PINK FLOYD, mélodie entêtante et répétitive, une batterie montante crescendo (le travail de John DOUGLAS est d’ailleurs à souligner tant pour le son que pour la prestation), un large écho sur la voix haut perchée avant un emballement Popisant extraordinaire. C’est ensuite “Summernight Horizon” qui vient rassurer les fans, ce titre renferme cette patte si personnelle d’ANATHEMA et on pense à A Fine Day To Exit avant que l’émotion d’un “Dreaming Light” ne vienne nous emporter. Mais on pense également beaucoup à PORCUPINE TREE, sentiment subjectif me direz-vous connaissant le nom du producteur de cette œuvre. C’est pour cela que je décrivais Steven WILSON comme l’un des homme-clef de We’re Here Because We’re Here car non seulement la production est tout ce qu’il y a de réussi, des mélodies sublimées, un son clair et net mais qui se brouille légèrement sur les parties un peu plus relevées pour que l’ensemble ne soit pas trop lisse (“Universal” et sa longue plage instrumentale finale sublime), mais sur le plan strictement instrumental, “Everything” dans la version présentée là rappelle grandement l’œuvre de Sir WILSON tout comme le plus rythmé “Get Off, Get Out”. On pourrait décrire cet album très longtemps sans pour autant réussir à en faire le tour tant il fourmille de détails (lignes de guitares, multipistes de chant, finesses à la batterie…) alors qu’en fait on peut le résumer ainsi : We’re Here Because We’re Here est simplement beau ! Je vous laisse donc découvrir ces multiples détails qui font que cet album sera très certainement l’album de l’année si PARADISE LOST ne sort pas d’album d’ici là (hé hé !).

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 9.99/10

     

    Anathema_2
     

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  • OMNIUM GATHERUM – New World Shadows
    Lifeforce Records
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2011
    Site Web : www.myspace.com/omniumgatherum

    OMNIUM GATHERUM_New World Shadows



    01. Everfields / 02. Ego / 03. New World Shadows / 04. Soul Journeys / 05. Nova Flame / 06. An Infinite Mind / 07. Watcher Of The Skies / 08. The Distance / 09. Deep Cold

    Encore perturbé par un changement de line-up, Harri PIKKA cédant sa place à Joonas KOTO (ex-TO/DIE/FOR) en tout cas pour la scène, OMNIUM GATHERUM aura mis un certain temps à nous proposer une suite à The Redshift sorti en 2008. Enregistré à la maison en Finlande, ce cinquième opus, New World Shadows, a reçu le soutien de Dan SWANÖ pour le mixage et pour quelques parties de voix claires vraiment pas désagréables. Le résultat est extrêmement mélodique et ambiant, car même si "Ego" ou "The Distance" mènent le rythme sur fond de Thrash/Death toujours mélodique mais bien relevé, l’ambiance générale est plutôt planant avec des guitares mélodiques langoureuses et lumineuses, c’est une réussite sur le titre d’ouverture "Everfields" et celui qui clôt, "Deep Cold", et ça l’est un peu moins sur "New World Shadows" et sa mélodie à la limite de la condescendance, l’approche Progressive des deux premiers ne faisant pas mouche sur le dernier. On note que les Finlandais ont travaillé leur mélodie, on reconnait la patte nationale (AMORPHIS, DARK THE SUNS utilisent également ces sonorités), mais on arrive vite à la limite du sombre avec un "Watcher Of The Skies", instrumental et qui laisse libre court à l’esprit vagabond des guitaristes, heureusement ce titre fait partie des réussites malgré l’approche très lointaine d’un Death Metal auquel OMNIUM GATHERUM nous a habitué jusque là. New World Shadows est un album sympathique mais qui manque tout de même de peps, la voix de Jukka PELKONEN est mixée en arrière alors que les guitares mélodiques se font beaucoup trop entendre, on voit pourtant le groupe a voulu en venir mais la sauce a bien du mal à prendre. Un album moyen pour un groupe rempli de promesse il y a 3 ans, les fans apprécieront faute de mieux.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    OMNIUM GATHERUM_Band 2011
     

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  • COILGUNS – Stadia Rods
    Dead Dead Dead Music
    Style : Post-Hardcore
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/Coilguns

    Coilguns_Stadia Rods



    01. Parkensine / 02. Zoetropiste / 03. In The Limelights / 04. Witness The Kern Arc / 05. The Shuftan Process Part I / 06. The Shuftan Process Part II

    Après un split avec leurs camarades de KUNZ, les Suisses de COILGUNS sont de retour avec un EP 6 titres, Stadia Rods, qui marque une belle évolution musicale pour le trio. Si le propos est toujours Post-Hardcore, les titres sont ici plus aboutis et beaucoup moins fouillis, plus direct en somme. "Parkensine" permet de se plonger dans cet EP avec des guitares criardes comme REFUSED savent les faire sonner, un titre très varié qui fait le lien entre le split de l’an passé et les nouveaux titres, une belle carte de visite pour ce trio. On y trouve d’ailleurs une tentative de refrain plus mélodique, attention je ne parle pas ici d’alternance voix hurlée et chant clair comme dans le Metalcore classique, non c’est une voix à peine chantée qui donne un charme certain à ce premier titre réussi. Et puis COILGUNS lâche les fauves avec un uppercut appelé "Zeotropiste", 1 minute 30 de folie déchainée qui introduisent à merveille "In The Limelights", première véritable surprise de cet EP avec son ambiance rampante. Le son de ces 6 titres est très live, les guitares et la batterie ont d’ailleurs été captées live en juillet 2011, nous sommes donc loin du Post-Metal stérile et clinique devenu trop courant, COILGUNS a de l’énergie à revendre et surtout des idées car ça fourmille de partout et même avec "Witness The Kern Arc", un titre plus brut et primaire, les idées d’arrangements sont très pointues. Enfin, il y a ce dernier titre partagé en 2 chapitres, l’un bien ancré dans le style habituel de COILGUNS, voire de THE OCEAN, l’autre plus ambiante avec cette longue plage instrumentale en ouverture avant une clôture plus classique pour ce groupe qui montre une nouvelle fois son talent indéniable pour le Post-Hardcore. Si vous ne savez encore pas à quoi ressemble COILGUNS, voilà un EP indispensable, sinon des dates françaises et belges ont été annoncées et étant donné la forme affichée par le trio, cela risque fort d’être des shows énergiques et loin, très loin d’être stériles. Un groupe à suivre de très, très près.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

    COILGUNS__Band 2012
     

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  • COILGUNS / KUNZ – Split
    Autoproduction/Pelagic Records
    Style : Post-Hardcore / Noise Rock
    Origine : Suisse
    Sortie : 2011
    Site Web : www.facebook.com/coilguns
    www.k-u-n-z.ch

    COILGUNS_KUNZ_Split



    01. COILGUNS - Mastoid / 02. COILGUNS - Phersu / 03. COILGUNS - Kachinas / 04. KUNZ - Flow / 05. KUNZ - Apnea / 06. KUNZ - Flush / 07. KUNZ - What Makes Me Sleep

    Voilà deux groupes Suisses dans lesquels des membres de THE OCEAN sont impliqués, un premier split qui sort en autoproduction d’abord en 3 coloris différents à 150 exemplaires chacun, ce même split qui a vite été pris d’assaut par les fans de THE OCEAN lors de la tournée de ce dernier aux Etats-Unis et en Europe, et qui en septembre se verra officiellement sorti en CD via Pelagic Records. Au menu, un Postcore déstructuré où la folie de THE DILLINGER ESCAPE PLAN est clairement mise en avant, l’enregistrement a eu lieu en janvier dernier dans des conditions live afin de garder une spontanéité qui transpire largement dans les 3 titres de COILGUNS, le premier groupe à mettre à l’initiative de Jona NIDO secondé par Luc HESS et Louis JUCKER et qui tient un propos plus Metal que KUNZ, le deuxième groupe qui réunit Luc HESS et Louis JUCKER qui tient un peu plus du Rock, un Noise Rock à la MELVINS, une influence affichée par le duo d’ailleurs. Les morceaux sont très courts et intenses, le son de batterie est des plus Hardcore et le chant tient plus du scream notamment pour le premier groupe. Pour KUNZ, là encore c’est vers les MELVINS qu’il faut chercher le lien, une voix un peu plus chantée et même si le propos est plus Rock, les morceaux ici proposés sont un peu plus originaux, même si largement plus barrés du fait de l’influence Noisy, que les 3 premiers de COILGUNS. Engagés dans de nombreux projets, difficile de dire quelle suite sera donnée à ce premier split album qui ravira les amateurs de THE DILLINGER ESCAPE PLAN, MELVINS ou CONVERGE.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    COILGUNS_Band 2011
     

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  • Nuclear Blast vient de dévoiler un premier extrait du prochain album d'AVANTASIA, il s'agit du titre "Invoke The Machine".

     

     


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