• DARK BUDDHA RISING – Dakhmandal
    Svart Records
    Style : Drone Sludge Doom Metal
    Origine : Finlande
    Sortie : 2013
    Site Web : www.varjotila.org

    DARK BUDDHA RISING_Dakhmandal



    01. D / 02. K / 03. H / 04. M / 05. N / 06. L


    Les Finlandais de DARK BUDDHA RISING versent dans un courant issu du Doom Metal et ses 4 premiers albums parus entre 2007 et 2011 ont montré une évolution constante dans un Sludge Doom Metal bien emprunt de l’ambiance du Drone Doom. Dakhmandal, le nouvel opus, continue d’ailleurs sur cette voie avec des ambiances assez bruitistes issues du Drone mais aussi d’une certaine musique atmosphérique peu coutumière du monde du Metal, et le premier titre "D" est une large expression dans ce genre avec ses 12 minutes très progressives et sa très très longue introduction bruitiste où de légers larsens laissent doucement la place à la basse puis à la batterie. Avec "K", c’est un propos plus foncièrement Doom que le groupe nous propose mais les racines Drone sont toujours là en toile de fond et surtout il y a cet occultisme très pesant et qui donne toute sa noirceur au break de ce deuxième morceau qu’un certain NINE INCH NAILS aurait pu nous pondre il y a quelques années. Alors n’ayez pas de craintes particulières, le parallèle avec les Américains n’est pas dans le style propre mais dans son approche des sonorités et du bruit, comment les Finlandais réussissent à en tirer une ambiance glauque. Le Doom Metal avec ce son très gras issu des productions Drone Doom et relevé de voix très théâtrales font de ce morceau de 15 minutes, un des moments forts de cet album, car si beaucoup de groupes s’évertuent à étirer au maximum des riffs qu’ils auto déclarent hypnotiques, ce morceau garde une base rythmique et une gamme mais est en perpétuel mouvement jusqu’à cette fin que MAYHEM aurait pu proposer mais qui se transforme vite en un passage pesant et sombre qui rappelle SKITLIV. Le trio nous amène à travers de longs titres dans l’exploration d’un Occult Doom Metal assez extrême dans sa démarche, ici le mercantile n’a pas de place et pour le coup, la version 3X12" proposée par Svart Records est certainement un bon choix, surtout que la densité dont fait preuve DARK BUDDHA RISING peut parfois vous amener à demander une courte pause pour mieux se replonger dans ce marasme noir. Toutefois, il faut reconnaitre que sur la longueur, les Finlandais ont beaucoup de mal à conserver toute notre attention, "H" et "M" sont des titres oeuvrant dans le même esprit que sur le début, c’est avec "N" et son énervement bruitiste au beau milieu que redonne un regain d’intérêt, c’est que l’on s’habitue rapidement à une musique en mouvement alors que DARK BUDDHA RISING joue les traine savates avec des titres à rallonge, on guette l’agitation. Clairement destiné à un public restreint cet album se veut assez élitiste de par son extrémisme dans son développement, un pavé conséquent que l’on n’écoute pas en voiture bien entendu mais plutôt paisiblement et l’esprit vide, si vous êtes client de ce genre d’album alors Dakhmandal est sans aucun doute fait pour vous.

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    DARK BUDDHA RISING_Band
     

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  • DOOGIE WHITE & LA PAZ - The Dark And The Light
    Metal Mind Productions
    Style : Melodic Hard Rock
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2013
    Site Web : www.lapazrocks.com

    DOOGIE WHITE & LA PAZ_The Dark And The Light



    01. Little Black Book Of Songs / 02. Don't Drink With The Devil / 03. Old Habits Die Hard / 04. Burlesque / 05. The Good Old Days / 06. De La Luz / 07. Devil In Disguise / 08. Lonely Are The Brave / 09. Shadow Of Romance / 10. Sweet Little Mistreated / 11. Men Of War / 12. The Fallen

    Après le très bon Granite, DOOGIE WHITE (mais où trouve-t-il le temps de faire tout ça !) & LA PAZ reviennent avec The Dark And The Light, leur dernier album en date. Après une première écoute, il faut bien constater que la qualité est encore une fois au rendez-vous. Doogie et sa bande nous distillent un excellent Hard Rock tout au long de cet album et font preuve d’audace en ajoutant une multitude d’influences qui donne à The Dark And The Light sa couleur particulière. Les écossais n’ont pas voulu faire dans le réchauffé et ils ont eu bougrement raison, The Dark And The Light sent bon la diversité, le groupe maitrise son sujet du début à la fin en nous offrant des compos qui sont un régal pour nos cages à miel. L’album démarre en trombe avec "Little Black Book Of Songs", titre puissant avec son refrain accrocheur où la voix de Doogie White fait des merveilles. Vient ensuite "Don't Drink With The Devil" avec son intro un peu jazz/funk pour partir sur un riff Metal à souhait, "Old Habits Die Hard", quand à lui, peut tenir la comparaison avec ce qui se faisait de mieux dans les 80’s tandis que "Sweet Little Mistreated" est un véritable hymne en puissance, deux titres Heavy comme on les aime. Viennent ensuite le très Rock’n’roll "Burlesque", "The Good Old Days" qui démarre très fort pour se muer en semi ballade, "De La Luz", petite pièce musicale à l’orgue d’église façon Bach (on sent là l’influence que Ritchie Blackmore a pu avoir sur Doogie) qui introduit le très Heavy "Devil In Disguise" avec ses guitares incisives. La très jolie ballade "Lonely Are The Brave", si votre moitié ne craque pas en l’écoutant c’est qu'elle est une ancienne nageuse est-allemande et là je ne peux vraiment plus rien pour vous ! "Shadow Of Romance" se veut plus hypnotique et voit Doogie chanter avec un effet sur sa voix. "Men Of War" et ses sonorités celtiques est un titre assez lent qui vous reste dans la tête un bon moment... Le groupe n’a rien oublié de ses racines mais a su enrichir sa musique d’influences très diverses et trouver l’équilibre parfait entre mélange de riffs assassins et de mélodies imparables qui sont un appel à la jouissance auditive, avec toujours une qualité d’exécution parfaite. Un album doté d’un très bon son. Si le groupe continue à nous sortir des albums de cette qualité, je veux bien allez boire un coup avec le diable ("Don't Drink With The Devil").

    Chronique : Chris59

    Note : 8.5/10

     

    DOOGIE WHITE & LA PAZ_Band 2013
     

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  • TANK - Breath Of The Pit
    Southworld
    Style : Heavy Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2013
    Site Web : www.tankfilthhounds.net

    TANK_Breath Of The Pit



    01. Breath Of The Pit / 02. T34 / 03. Kill Or Be Killed / 04. Healing The Wounds Of War / 05. Stalingrad (Time Is Blood) / 06. Victim / 07. Crawl Back Into Your Hole / 08. Retribution / 09. Conflict Primeval / 10. Circle Of Willis

    Après la petite escapade de ses comparses, les guitaristes Mick Tucker et Cliff Evans qui, las d’attendre un Algy Ward à la santé chancelante, avaient continué l’aventure avec Doogie White au chant et Chris Dale à la basse, le tout sans la permission du sieur Ward toujours détenteur du nom du  groupe (dont il est tout de même le fondateur), Algy, juste assez remis pour enregistrer un album, revient de son côté avec Breath Of The Pit sur lequel notre homme, outre les voix et la basse, a enregistré les guitares et la batterie, et a également co-produit l’album, et là, nous sommes forcés de constater que Breath Of The Pit n’est pas l’album de l’année, il reprend les mêmes ingrédients qui ont fait la renommée de TANK dans les 80’s, c’est enregistré à l’ancienne avec un son brut de décoffrage, une énergie punk à toute épreuve, des refrains répétés à l’envi ("Healing The Wounds Of War"). Ca bourrine à la limite du speed ("Kill or Be Killed"), tout ce qui faisait le succès de TANK il y a trente ans est là, mais à l’heure actuelle cela est-il suffisant ? Surtout lorsque l’on écoute les parties de guitares sur War Machine et War Nation... Si Breath Of The Pit était arrivé après Honour And Blood, il aurait certainement fonctionné du feu de dieu, Algy Ward a voulu refaire ce qu’il savait faire de mieux, du lourd, du rapide, de l’énergique comme au bon vieux temps de la NWOBHM mais là c’est du déjà entendu mille fois, il manque quelque chose à cet album pour le faire sortir du lot. A vouloir montrer à ses anciens camarades de jeu qu’il était encore capable de sortir un vrai album de TANK, Algy s’est égaré en chemin. Même l’artwork semble bâclé, trop ressemblant à la pochette de Tank sorti en 1987 qui était déjà franchement laide. Les aficionados du groupe, dont votre serviteur fait partie, retrouverons avec plaisir la voix d'Algy Ward mais resteront sur leur faim à l’écoute de ce Breath Of The Pit qui ne restera pas dans les annales du groupe, la bonne nouvelle dans tout celà, c’est le retour d’Algy Ward aux affaires...

    Chronique : Chris59

    Note : 6/10

     

    TANK_Algy Ward
     

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  • BURNING RAIN
    Burning Rain / Pleasure To Burn (Reissue)
    Frontiers Records
    Style : Hard Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2013
    Site Web : www.burningrain.net

    Qui a eu la bien bonne idée de rééditer ces 2 excellents albums de Hard Rock bien burné ? Et oui, bingo, c'est Frontiers Records ! Il serait dommage de passer à côté tellement ce groupe est bon. Ici, point de fioriture ou de chansons chiantes comme la pluie, c'est du Rock, du pur, du dur, mais avec parfois une touche de finesse et de Blues !

     

    BURNING RAIN_Burning Rain



    01. Smooth Locomotion / 02. Superstar Train / 03. Jungle Queen / 04. Making My Heart Beat / 05. Fool No More / 06. Cherry Grove / 07. Can't Cure The Fire / 08. Can't Turn Your Back On Love / 09. Heaven's Garden / 10. Tokyo Rising / 11. Seasons Of Autumn / 12. Smooth Locomotion (Acoustic - Bonus track) / 13. Can't Turn Your Back On Love (Acoustic - Bonus track)

    Le premier album éponyme de BURNING RAIN, sorti en 1999, n'a pas si mal vieilli que ça. Le son général est en dessous des productions actuelles bien entendu, mais franchement, ça passe et on ne se préoccupe pas de savoir comment l'enregistrement a été fait ! On s'en cogne ! Comme je le disais plus haut, il y a une touche de Blues, apportée bien entendu par Doug ALDRICH (le sniper de WHITESNAKE). Ce dernier pose vraiment impeccablement son jeu Heavy Blues et on ne peut que respecter ce gratteux, car il sait toujours placer le plan qui flingue sans en oublier l'essentiel : la mélodie. Keith St JOHN n'est pas en reste et assure toujours autant... On peut y déceler quelques intonations à la Robert Plant, ce qui n'est pas pour me déranger !

     

    BURNING RAIN_Pleasure To Burn



    01. Fireball / 02. Love Emotion / 03. Stone Cold n'Crazy / 04. Cherie Don't Break My Heart / 05. Shot Down / 06. Love De Jour / 07. Faithfully Yours / 08. Sex Machine / 09. Metal Superman / 10. Judgement Day / 11. Devil Money / 12. Live For That Rush (Démo - Bonus track) / 13. Cherie Don't Break My Heart (Acoustic - Bonus track)

    Le second album, Pleasure To Burn, sorti un an après, est dans la lignée de son prédécesseur, la ligne directrice n'a pas changé. Le seul bémol concernant ce dernier est peut-être le fait qu'il soit sorti peu de temps après le premier. Sur certains passages, ça sent le rush de pistes de studio, mais bon, ce n'est vraiment qu'un détail car le niveau est là et les compos savent faire leur effet. "Stone Cold n'Crazy", "Making My Heart Beat", "Can't Turn Your Back On Love" ou "Cherie Don't Break My Heart" sont quelques tubes parmi d'autres ! Dommage cependant que nous ne puissions juger ces chansons sur scène, car malheureusement, nous ne sommes pas prêt de les voir un jour ici. Il faudrait que le 'grand public Metal' n'oublie pas qu'il existe autre chose que les monstres préhistoriques comme METALLICA, JUDAS PRIEST ou BLACK SABBATH. Il est temps justement de découvrir de nouveaux groupes qui n'ont pas la prétention de leurs aînés mais qui ont surtout une bien meilleure fibre artistique qu'eux. Regardez BLACK COUNTRY COMMUNION ! Un all-star band qui a fait la nique à plus d'un groupe connu. Que ferez vous lorsque le temps aura fait son travail ? Vous ne voulez quand même pas voir Lars Ulrich sous perfusion derrière sa batterie ? Ou Angus Young en déambulateur  ? Ou pire, Gene Simmons perdre son dentier en tentant, pour la millionième fois, son tirage de langue pendant que son compère tente de replacer sa super moumoute en poil de chihuahua ? Comme vous l'aurez compris, j'en ai un peu marre des vieux de la vieille, bien entendu, je suis comme tout le monde, je mouille toujours mon boxer lorsque je dois aller en voir certains sur scène, mais bon, il faut aussi se trouver d'autres groupes phares ! BURNING RAIN en est le parfait exemple. Je pourrais citer WINGER, LORDI ou d'autres... Bref, revenons à nos moutons, désolé pour ce petit extra ! Longue vie à BURNING RAIN, et pour ceux qui n'ont pas encore le dernier album, foncez l'acheter (j'ai dit acheter, pas télécharger hein !).

    Chronique : Manu (Dead N Crazy)

    Note : 8/10

     

    Burning Rain - Pleasure To Burn_Band
     

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  • POWERWORLD - Cybersteria
    SPV/Steamhammer
    Style : Heavy/Power Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2013
    Site Web : www.powerworld.org

    POWERWORLD_CYBERSTERIA



    01. Children Of The Universe / 02. Slave To The Powerworld / 03. Back On Me / 04. World Knows Your Secrets - Virtuality / 05. You Gotta Hold On / 06. Am I Digital? / 07. Coast Of Tears / 08. Black Ash / 09. Like A Shadow / 10. Cybersteria / 11. You Will Find A Way / 12. Not Bound To The Evil

    Où ai-je déjà vu la photo de la femme qui orne la pochette de cet album ? J’apprécie particulièrement la voix de Michael Bormann donc je risque de manquer d’objectivité. Mais force est de reconnaitre que même si le timbre chaud du chanteur me fait plutôt vibrer et ce depuis la découverte de l’album IV du groupe JADED HEART, les chansons de Cybersteria, elles, ne me font pas frissonner plus que ça. Attention, c’est bien foutu, bien joué, agréable mais pas de quoi sauter au plafond. Et musicalement quoi dire ? Ben POWERWORLD (avec un nom comme ça, fallait pas s’attendre ensuite à une originalité débordante à l’écoute des compos, me direz-vous) balance entre un Heavy et un Power Métal assaisonnés de pincées de Hard Rock, de Prog et d'AOR, au gré des 12 titres de son troisième album. L’apport de Michael Bormann fait immanquablement penser à JADED HEART, notamment sur le titre "Coast Of Tears". Je dirais même que si j’avais fait une écoute à l’aveugle de cette rondelle, j’aurais pu penser à un nouvel album du groupe précédemment nommé. Une musique à passer en fond sonore lors d’une soirée entre amis sans plus y prêter attention que cela.

    Chronique : Horace Pinker

    Note : 6/10

     

    Powerworld_Bandshot1
     

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