• Le Report du SONISPHERE (Jour 2) qui s'est tenu le 9 Juin à Amnéville est maintenant en ligne :::>>> Ici .

     

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    SONISPHERE
    Amnéville - Snowhall Parc

     

    Jour 1 - Samedi 8 Juin 2013

    Le Sonisphere France a réinvestit le Snowhall Park d’Amnéville les 8 et 9 juin 2013, là où va se dérouler la troisième édition française. L’organisation Nous Prod nous a préparé une très belle affiche avec KORN, DAGOBA, AIRBOURNE, DRAGONFORCE, MOTÖRHEAD, GHOST, EPICA, SLAYER, MEGADETH et surtout IRON MAIDEN !!! Le temps de récupérer mon accréditation et c'est parti, les festivaliers sont au rendez-vous et il fait super beau même limite trop chaud, mais on ne va pas s'en plaindre...

    C'est une fierté de voir mes compatriotes Normands de HEADCHARGER, groupe originaire de Caen, ouvrir ce festival sur la scène Apollo, ravis d'être là, ça se voit au jeu de scène, ils sont prêts à en découdre avec le public qui sera malheureusement peu présent !! Une bonne prestation qui ravira les fans qui seront réunis pour soutenir le combo !!

    Setlist : You Wanna Dance You Gotta Pay The Band / All Night Long / Using People as One of the Fine Arts / Dusty Dreams / Communication Breakdown (Led Zeppelin cover) / Intoxicated

     

    Headcharger (2)


    C'est au tour de DAGOBA de monter sur les planches de la scène Saturn. D’entrée, le combo marseillais envoie du lourd et déploie toute son énergie pour faire remuer le public. Shawter, au chant, est vraiment en forme vocalement, il ordonnera aux spectateurs de faire un wall of death monstrueux, le seul et unique du week-end, et ces derniers s’exécuteront. Werther à la basse ne tient pas en place se baladant sur la scène de long en large pour saluer les fans, quant au nouveau guitariste Z, il est plus discret mais se montre efficace dans l’interprétation des riffs et soli. Le combo est ravi d'être ici et il le montre tout sourire sur leur visage. Bien sûr on ne peut pas oublier la très bonne performance de Francky Costanza, toujours à martyriser ses fûts. Le combo nous quittera sous une pluie d'applaudissements.

    Setlist : I, Reptile / The Man You're Not / Black Smokers / It's All About Time / The Things Within / The White Guy (And the Black Ceremony)

    Dagoba (1)


    C’est maintenant au tour de CRUCIFIED BARBARA d'investir la scène Apollo. Les Suédoises sont impeccables dans l’interprétation de leurs chansons, ça joue sévère, malgré cela elles sont desservies par un son très médiocre dû à un vent assez fort. Pas de quoi démotiver le combo de ses charmantes métalleuses qui se donne à fond, comme d’habitude. Une très bonne prestation, énergique mais hélas trop courte.

    Setlist : The Crucifier / Play Me Hard / Shut Your Mouth / Rock Me Like the Devil / Motorfucker / In Distortion We Trust / Everything We Need / Sex Action

    Crucifiedbarbara (2)


    Les Australiens de KARNIVOOL s’installent sur la scène Saturn avec  leur Metal progressif, un peu trop à mon goût, même si leur prestation sera irréprochable, l'ambiance sera cassée par des morceaux quelque peu trop calmes et planants, de quoi endormir le public. Une prestation qui ne restera pas dans les mémoires.

    Setlist : The Refusal / Themata / Simple Boy / Goliath / We Are / New Day

    Karnivool (1)


    BEHEMOTH prend place sur la scène Apollo. Capuche de bure sur la tête, le combo mené par le frontman Adam "Nergal" Darski nous délivre un  Black/Death Metal de très bonne qualité qui rameute une grosse partie des spectateurs. Nergal est en pleine forme et ça s'entend, sa voix est parfaite. Seth et Orion eux aussi sont en pleine forme, ça joue sévère, et Inferno à la frappe sèche martyrisant ses fûts de rythmes bien Death. Très bonne prestation des Polonais.

    Setlist : Ov Fire and the Void / Demigod / Moonspell Rites / Conquer All / Alas, Lord Is Upon Me / At the Left Hand ov God / Chant for Eschaton 2000

    Behemoth (1)


    SABATON, un de mes coups de cœur de ce festival, qui mettra une grosse claque à plus d'un dans le public venu en masse soutenir le groupe. Les Suédois nous délivre un Power Metal bien pêchu débordant d'énergie. A peine les premières notes jouées, les fans répondent présent et donnent de la voix. Le frontman Joakim Brodén ne tient pas une seconde en place durant tout le set, tout en prenant la pose sous les objectifs des photographes. Quant aux musiciens, ils sont tout sourire et se font plaisir. Musicalement une prestation parfaite, vraiment hâte de revoir ce groupe qui se donne autant en live !!

    Setlist : Ghost Division / Gott Mit Uns / Dominium Maris Baltici / The Lion From the North / Carolus Rex / 40:1 / The Art of War / Primo Victoria / Metal Crüe

    Sabaton (1)


    C'est maintenant l'heure de retrouver BRING ME THE HORIZON. Les Britanniques envoient du très lourd et assomment le public d’entrée avec leur Deathcore rageur. Dans le public, les pogos et moshpart sont assez violents, surtout dans les premiers rangs au-devant de la scène. Sur scène les BMTH ne tiennent pas en place, remontés à bloc, ils nous délivrent un très bon live de qualité, bien rythmé.

    Setlist : Antivist / Empire (Let Them Sing) / The House of Wolves / Alligator Blood / Chelsea Smile / Go to Hell, for Heaven's Sake / Blessed with a Curse / Shadow Moses

    BringMeTheHorizon (1)


    AMON AMARTH prend ensuite place sur la scène Saturn où l'on peut découvrir un Drakkar construit au milieu de la scène, cachant le kit de batterie de Fredrik Anderson. Le combo est ravi d'être là et Johan Hegg le fait savoir à plusieurs reprises au public qui lui aussi est ravi d'être devant nos Vikings. Le set d'AMON AMARTH nous fera voyager dans de lointaines contrées Scandinaves. Le set des Suédois se terminera par le magnifique "Guardian Of Asgaard" où le public chantera en chœur avec le groupe ! Une prestation solide et de bonne qualité.

    Setlist : War of the Gods / The Pursuit of Vikings / Destroyer of the Universe / Live for the Kill / Deceiver of the Gods / Runes to My Memory / Death in Fire / Twilight of the Thunder God / Guardians of Asgaard

    AmonAmarth (1)


    Le public se presse maintenant devant de la scène Apollo, le set de MOTÖRHEAD va commencer. Lemmy Kilmister arrive sur scène, Rickenbacker à la main, Phil Campbell le rejoint avec sa guitare aux couleurs du drapeau gallois. "We are Motörhead and we play Rock n’ Roll !", voila, les présentations sont faites... le combo démarre son set sur les chapeaux de roues, enchaînant les titres. Le trio semble en très bonne forme et nous fera même l'honneur de nous jouer le très rare "Rock It". Dans le public c'est l'euphorie. Phil s’autorisera un court solo de guitare, quand à Mickey Dee, il frappe son kit furieusement, tout en étant carré. Un set une fois de plus impressionnant, toujours un grand plaisir à voir !!

    Setlist : I Know How to Die / Damage Case / Stay Clean / Metropolis / Over the Top / Guitar Solo / The Chase Is Better Than the Catch / Rock It / Just 'Cos You Got the Power / Going to Brazil / Killed by Death / Ace of Spades / Overkill

    Motorhead (1)


    Les Suèdois de IN FLAMES débarquent sur scène et envoient du lourd d'entrée de jeu, de quoi ravir les fans présents dans les premiers rangs. La voix d’Anders Fridén est parfaite, le combo suèdois est tout sourire et se fait plaisir sur scène. Dommage qu'il fasse encore jour, on ne pourra pas profiter du super jeu de ligths proposé pendant le set. Le combo exécute une prestation carrée et professionnelle avec un son de très bonne qualité, ce qui aura ravi les fans.  

    Setlist : Sounds of a Playground Fading / Where the Dead Ships Dwell / Trigger / Cloud Connected / Ropes / Fear Is the Weakness / The Quiet Place / The Mirror's Truth / System / Deliver Us / Take This Life / My Sweet Shadow

    Inflames (2)


    C'est l'heure pour SLAYER de se préparer à monter sur la scène Apollo accueilli par un public massé en nombre devant les barrières. Une fumée épaisse teintée de lights rouge recouvre la scène, Tom Araya fait son entrée, suivi de ses acolytes Kerry King et Gary Holt. Tom Araya  assure, le chant est impeccable. Derrière les fûts, Paul Bostaph (ex-TESTAMENT) remplace Dave Lombardo, mais même s'il est un excellent batteur, il n’égale pas Sir Lombardo. Niveau guitare, les riffs bulldozer de Gary Holt et Kerry King  sont  un plaisir auditif et visuel. La prestation livrée par le combo est de haute volée, un son de bonne qualité. En fin de set, le combo nous livre un bel hommage au défunt Jeff Hanneman sur "South Of Heaven" en présentant un immense backdrop aux couleurs d'Heineken, la marque de bière préférée de Jeff. Ce soir SLAYER nous aura montré qu'ils sont toujours là, et ce n'est pas fini... à voir pour la suite en studio !!

    Setlist : World Painted Blood / Hallowed Point / War Ensemble / Hate Worldwide / Stain of Mind / Disciple / Bloodline / Mandatory Suicide / Chemical Warfare / The Antichrist / Seasons in the Abyss / Dead Skin Mask / Raining Blood / South of Heaven / Angel of Death

    Slayer (2)


    KORN démarre ensuite son set, disposant d’un son puissant de très bonne qualité. Jonathan Davis assure vraiment, que c'est bon de revoir Brian « Head » Welch de retour au sein du groupe, la formation est quasiment complète, il manque juste David Silveria au tableau, remplacé par Ray Luzier, tout aussi bon, derrière les fûts. Les Californiens de Bakersfield nous servent leurs hymnes les uns après les autres, ce qui provoque l’hystérie dans le public, slams et pogos se comptent par dizaine. Le set du combo Californien prend fin, ils quitteront les planches sous une pluie d’applaudissements, ce sera pour moi le meilleur concert de la journée.

    Setlist : Blind / Twist / Chi / Falling Away from Me / Dead Bodies Everywhere / Narcissistic Cannibal / Coming Undone / Did My Time / Shoots and Ladders / Somebody Someone / Here to Stay / Helmet in the Bush / Need To / No Place to Hide / Encore : Get Up! / Got the Life / Freak on a Leash

    Korn (2)


    LIMP BIZKIT monte sur scène et vient clôturer la soirée. C'est original de programmer un groupe de Rapcore, mais le public fait preuve d’ouverture d’esprit car de nombreux festivaliers se massent devant la scène Apollo. Les Floridiens nous présentent un set avec de vieux titres, joués avec beaucoup d'énergie et d'un son de très bonne qualité, ils se feront plaisir durant deux heures et donneront également beaucoup de joie aux fans et aux spectateurs présents, ils quitteront la scène sur une tempête d'applaudissements.

    Setlist : Why Try / Full Nelson / Hot Dog / My Generation / Livin' It Up / Break Stuff / My Way / Faith (George Michael cover) / Eat You Alive / Leech / I'm Broke / Counterfeit / Pollution / Take a Look Around / Rollin'

    Limp Bizkit (1)


    Une très bonne première journée avec des concerts de bonne qualité, de belles rencontres, toujours un plaisir de retrouver les potes photographes dans le pit. Il est maintenant temps de quitter le site pour aller se reposer car demain on remet ça !!!

    Report & Photos : Nicolas Dessables

     

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    Jour 2 - Dimanche 9 juin 2013

    Il y a deux ans, la première édition du Sonisphere accueillait le Big 4, une affiche sublime qui donnera l’impression d’un coup de mou avec celle proposée l’an passé en plus des divers problèmes techniques et météorologiques rencontrés. Mais, étant initié par de vrais professionnels, ce festival déniche ni plus ni moins qu’IRON MAIDEN et sa tournée Maiden England en point culminant de cette troisième édition dans l’Est de la France et si la première journée avec des IN FLAMES, KORN, LIMB BIZKIT ou SABATON on pouvait craindre le pire au niveau affluence, il n’en sera rien fort heureusement. Pour notre part, c’est le lendemain, le dimanche que nous arrivons sur le site, le temps de prendre le pass et de remarquer qu’il manquait un "A" à HEADCHARGER sur certaines affiches et nous voilà dans la fosse aux lions où MASTODON s’active depuis quelques temps maintenant et nous lâche un "Crack The Skye" dont le chant n’est pas des plus justes, un mal récurrent pour ces Américains qui, musicalement, sont impeccables, les guitares sont lourdes et l’ambiance est au sourire, il faut dire que la réaction du public est assez enthousiaste. Nous avons donc loupé GHOST, à notre grand regret mais la vie est une question de priorité comme disait un grand philosophe (ndlr à moins que ce ne soit cette marque de crème glacée !) et en discutant avec le batteur de MASS HYSTERIA présent sur le site pour un peu de promo pour le futur DVD live rendant hommage aux 20 ans de carrière des Français, on apprend que l’on est passé à côté d’un show énorme, dé-gou-té ! Après avoir pris une bonne dose de MASTODON nous rappelant ô combien la discographie des Américains est truffée de titres imparables.

    Setlist : Black Tongue / Crystal Skull / Dry Bone Valley / Thickening / Stargasm / Blasteroid / Crack The Skye / Spectrelight / Iron Tusk / March Of The Fire Ants

    Mastodon (1)


    De l’autre côté du site c’est DRAGONFORCE qui monte sur scène, changement de style, la descente de manche et les poses sont de rigueurs, le nouveau chanteur, Marc HUDSON a les lunettes de soleil bien vissées sur le nez atteignant des notes aigues sans mal mais pas sans dommage pour mes oreilles très peu enclin à être exposer à ce style figé dans le marbre et régit par des codes très strict. Ce n’est pas grave, une foule suffisamment conséquente observe les combats de manche et les délires gentillets assumés, un petit tour sur le site pour remarquer que le camping a été déplacé bien plus loin pour laisser la place au Metal Market de rigueur et aux nombreux stands de bouffe et boisson, faciles d’accès et bien diversifiés.

    Setlist : Fury Of The Storm / Cry Thunder / Operation Ground And Pound / Seasons / Through The Fire And Flames

    Dragonforce (1)


    En remontant sur le plateau, c’est EPICA qui est sur scène et c’est que l’on aurait presque oublié que le groupe proposait des growls et des passages tirés du Metal extrême. Seulement si Simone SIMONS est agréable à regarder et à écouter, elle ne fait cependant pas preuve d’un grand charisme, restant figée à côté de Coen JANSSEN, le claviériste du groupe. La musique du groupe parait assez lisse dans les conditions du festival et le set manque terriblement de dynamisme, la faute à une setlist montée avec des titres joués sur le même rythme et aux structures sensiblement identiques. L’hystérie a donc du mal à gagner le site mais déjà, la tension monte d’un cran de l’autre côté, sur la grande scène, c’est MEGADETH et son nouvel album controversé (ndlr on y reviendra lors d’une chronique très prochainement) qui se prépare. En attendant, EPICA a réussi sa mission, servir de hors d’œuvre à une foule restée en masse jusqu’à la fin du set des Néerlandais.

    Setlist : Karma / Monopoly On Truth / Sensorium / Unleashed / Martyr Of The Free Word / The Obsessive Devotion / Quietus / Cry For The Moon / Storm The Sorrow / Consign To Oblivion

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    Avant la sortie de l’album Super Collider, des bruits fusent, c’est un nouveau Cryptic Writings, l’album est mou mais ne voulant pas être pollué par des avis divers et avariés, je n’écouterais même pas les titres sur internet avant la chronique de l’album. Toutefois, dès le début du show avec une entrée comme d’habitude qui voit Dave MUSTAINE investir la scène en dernier pour mieux récolter les plus grosses acclamations, un élément de réponse est donné par MEGADETH, Shawn débute seul puis la basse se met en route après une introduction graphique digne d’un Ed Hunter amélioré (hum hum !) et oui c’est bien "Trust" issu de Cryptic Writings qui ouvre le bal. On sait Dave MUSTAINE taquin et habitué aux contrepieds divers et ce n’est pas "Hangar 18" tiré de Rust In Peace qui va animer un peu les die-hards car le son n’est pas des meilleurs, ce son de guitare strident n’aide pas vraiment et la voix de Dave MUSTAINE fait encore des caprices, régulièrement à la traine, le grand rouquin ne prend même plus la peine d’articuler et le "She-Wolf" dégainé juste derrière mettra fin à un triptyque très bon sur le papier mais qui ne fonctionne pas ce soir faute d’enthousiasme apparent de la part du groupe. Et la surprise du chef se dessine doucement alors que Dave adresse la parole au public pour la première fois, levant les bras à la manière d’Ozzy OSBOURNE, de façon soudaine et impromptue, c’est "Countdown To Extinction" qui déboule, remis à l’ordre du jour lors des divers concerts célébrant le 20° anniversaire de l’album du même nom et qui a soigneusement évité l’Europe, le fan que je suis manque d’y laisser un pantalon, Dave est un peu plus en place, Chris BRODERICK ne se loupe pas sur les parties acoustiques et le public montre un peu plus de présence qui atteindra son sommet sur l’énorme et plus classique "Sweating Bullets", là encore quelques faiblesses vocales mais n’accablons pas notre ami, la situation s’améliore. C’est à ce moment là que MEGADETH nous présente deux titres de son nouvel album "Kingmaker" et "Super Collider", deux titres qui semblent un peu brouillon encore dans l’exécution et qui ne semblent pas pouvoir prétendre rester dans les mémoires sans pour autant être mauvais, les versions studios seront plus à même à dévoiler les capacités de ces morceaux. D’ailleurs, tous les albums sortis après Cryptic Writings seront zappés ce soir comme lors de chaque concert des Américains, les années 2000 sont écartées, dommage car les titres de Th1rt3en, The System Has Failed ou Endgame mériteraient d’être dépoussiérés. Mais le festival demandant un enchainement de classique c’est naturellement que "A Tout Le Monde" bien repris par le public présent, "Symphony Of Destruction" et "Peace Sells" clôturent ce show qui se verra agrémenté d’un rappel bien prévu sur la setlist, l’incontournable "Holy Wars… The Punishment Due" durant lequel Dave MUSTAINE présente ses camarades de jeu. On reste un peu sur notre faim avec ce concert car si la setlist est osée en alliant surprises et classiques autour de 2 nouveaux titres, son interprétation reste sujette à discussion, cela ne nous empêche pas d’avoir la banane à la fin du show.

    Setlist : Trust / Hangar 18 / She-Wolf / Countdown To Extinction / Sweating Bullets / Kingmaker / Super Collider / A Tout Le Monde / Symphony Of Destruction / Peace Sells – Rappel : Holy Wars… The Punishment Due

    MEGADETH2
     
    Megadeath (2)


    Placé entre MEGADETH et IRON MAIDEN, nos amis de CHILDREN OF BODOM ne bénéficient pas forcément de la meilleure place sur l’affiche, on avait pu le constater avec TARJA juste avant METALLICA il y a deux ans, une majeure partie du public se place pour la tête d’affiche et c’est encore vrai cette année. On assiste donc de loin à la prestation du groupe qui semble avoir retrouvé du poil de la bête avec des titres furieux qui collent avec l’orientation prise avec le nouvel album Halo Of Blood ("Hate Me !", "Bodom After Midnight"). "Needled 24/7" fait toujours son petit effet en condition live de même qu’"Angels Don’t Kill" et une chose est sure, ceux qui ont regardé les Finlandais n’ont pas du être déçus de la prestation offerte par un groupe très concerné. Etait-ce finalement le concert de la journée à ne pas louper ? L’enchainement final entre "Downfall" / "Hate Crew Deathroll" permet en tout cas de faire passer les dernières minutes avant IRON MAIDEN un peu plus facilement.

    Setlist : Transference / Needled 24/7 / Living Dead Beat / Angels Don’t Kill / Halo Of Blood / Bodom After Midnight / Hate Me ! / In Your Face / Blooddrunk / Downfall / Hate Crew Deathroll

    Children Of Bodom (1)


    Les dernières notes de CHILDREN OF BODOM retentissent encore que le public scande déjà des Maiden, Maiden, l’attente est grande alors que déboule le classique "Doctor, Doctor" d’UFO repris par la foule avant que l’introduction de Seventh Son Of A Seventh Son ne se fasse entendre et pan ! c’est "Moonchild" qui est décoché enchainé à "Can I Play With Madness" et "The Prisoner". Le bal des backdrops commencent en fond de scène comme à chaque concert de la Vierge de Fer, tout est millimétré jusque dans les interventions de Dickinson, lorsqu’il joue avec le drapeau durant "The Trooper", piégeant la tête du bon vieux Janick GERS dans l’Union Jack, ce moment qui semble pourtant spontané ne l’est en fait pas vraiment. Seules les interventions de Bruce entre les chansons sont peut être un peu moins scénarisées et encore lorsqu’il indique qu’ils sont les rosbeefs et que nous sommes les grenouilles (il en jouera même pendant les présentations sur "Running Free" en déclarant que Nicko aime les cuisses de grenouilles et les escargots), tout cela semble déjà entendu (cf. compte rendu des dates précédentes sur Heavy Sound).

    Iron Maiden (1)

    Le groupe joue au ralenti et même l’intouchable Bruce DICKINSON semble rattrapé par le poids des années et notamment sur un "Aces High" qu’il a bien du mal à dompter, mais l’homme dégage toujours autant de classe, de flegme et de charisme, heureusement que les tournées anniversaires sont désormais terminées pour les titres de la première période Dickinson, à moins que la vidéo Live At Donington en 1993 ne subisse le même sort, auquel cas difficile d’imaginer notre bon vieux Bruce et même les autres tenir la cadence sur "Be Quick Or Be Dead" et la présence surprise d’"Afraid To Shoot Strangers" et de "Fear Of The Dark" aurait encore moins de logique, rappelons juste que la tournée s’appelle Maiden England et est censée reprendre celle de 1988. Les Eddie défilent également sur la scène, vêtus de l’habit du soldat durant la guerre de Sécession sur "Run To The Hills", en clairvoyant sur "Seventh Son Of A Seventh Son", le folklore habituel est de sortie et est plutôt réussi, le bébé que tient Eddie et qui headbangue dans sa poche vaut tout de même des points.Cependant, le show défile à une vitesse grand v et il nous faudra du temps pour remarquer l’attraction du jour… la coupe de cheveu de Dave MURRAY, voilà quelque chose d’osé ! Blague mise à part, si IRON MAIDEN accuse le poids des années, on reconnait bien volontiers une envie toujours intacte, un groupe concerné, il est rare d’avoir devant nous des gars qui tirent la gueule et semblent s’emmerder, ce groupe est juste une légende qui ne vole pas son statut. On espère juste qu’à l’avenir, le groupe composera avec les capacités de Bruce pour établir les setlists en s’appuyant plutôt sur des titres récents et tant pis pour les die-hards qui hurleront car ils n’auront pas leur 157ème version de "Run To The Hills". Au milieu de tout cela, on retiendra des "Phantom Of The Opera", "Wasted Years", "Seventh Son Of A Seventh Son", "The Prisoner", "The Clairvoyant" ou "Afraid To Shoot Strangers" comme des moments très très forts de ce concert qui ravit certainement ceux qui n’ont jamais vu Maiden, pour les autres, les blasés il y a certainement un petit peu de déception et notamment pour l’absence d’"Infinite Dreams", comment peut-on écarter ce titre ? C’est après un ultime "Running Free" dont le refrain résonne encore en contre bas d’Amnéville que le groupe quitte la scène, Nicko ne pouvant s’empêcher de faire une dernière cascade en poussant son traditionnel cri dans le micro au passage, les lumières resteront, comme sur les autres dates, assez longtemps allumées, laissant espérer un dernier retour sur scène mais il n’en sera rien, tout le monde s’active pour démonter la scène alors qu’AIRBOUNE se prépare à clôturer ce festival.

    Setlist : Moonchild / Can I Play With Madness / The Prisoner / 2 Minutes To Midnight / Afraid To Shoot Strangers / The Trooper / The Number Of The Beast / Phantom Of The Opera / Run To The Hills / Wasted Years / Seventh Son Of A Seventh Son / The Clairvoyant / Fear Of The Dark / Iron Maiden / Aces High / The Evil That Men Do / Running Free

    IRON MAIDEN3


    A peine le temps de se dégager de la foule amassée pour IRON MAIDEN et de calmer les débuts de baston qui éclate à droite et à gauche, les conditions dans les premiers rangs ont eu raison des nerfs de certains, et voilà AIRBOURNE qui monte sur scène pour clôturer ce festival gâté par la météo. Clairement là pour évacuer le site en plusieurs temps et éviter ainsi le fiasco d’il y a deux ans où votre serviteur était resté bloqué sur le parking jusque 3h du matin. L’opération est une réussite et le Hard Rock des Australiens semble retenir une bonne partie du public, pour être franc il était à craindre que le groupe ne se retrouve devant un parterre clairsemé. L’énergie du groupe n’est plus à démontrer et les hymnes défilent sans mal. La route étant longue, la décision de reprendre le bitume dans le sens inverse s’impose quelque peu, laissant derrière des AIRBOURNE toujours aussi à fond le temps de "Diamond In The Rough" et "Back In The Game" entendu au loin.

    Setlist : Ready To Rock / Chewin’ The Fat / Diamond In The Rough / Back In The Game / Raise The Flag / Cheap Wine & Cheaper Women / Black Dog Barking / Live It Up / Too Much, Too Young, Too Fast / Runnin’ Wild / Stand Up For Rock’n’roll

     

    Ce nouveau Sonisphere se termine dans la pénombre qui nous conduit à travers bois vers le parking, on soulignera le gros effort qui a été fait pour aménager le site, l’accès aux stands est bien plus fluide de même que la circulation sur le site, la circulation pour évacuer plusieurs dizaines de millier de gens est une vraie réussite, aucun bouchon, aucune attente, il y aura eu 55 000 personnes sur les 2 jours selon l’organisation et 20 000 le deuxième jour selon Bruce DICKINSON, un très beau chiffre qui laisse augurer de bonnes choses pour la suite, et après le Big4 et IRON MAIDEN qu’y aura-t-il l’an prochain, qui pour prendre la relève ? Voilà voilà, j’ai rien oublié… ah si, il y avait STONE SOUR bien calé entre DRAGONFORCE et EPICA mais mise à part des fuckin’, motherfucker, le très sobre fuck, rien de bien intéressant à signaler, d’un œil critique on dira que c’est chiant et mielleux, d’un point de vue bêtement Metal on dira plutôt que c’est mielleux et chiant !
     

    Report : Aymerick Painless
    Photos : Nicolas Dessables & Aymerick Painless

     


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  • MAX PIE vient de dévoiler le clip du titre "Earth's Rules" extrait de son album Eight Pieces, One World qui vient de sortir via Mausoleum Records.

     

     


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  • POWERWOLF vient de publier son nouveau clip pour le titre "Amen & Attack" extrait de l'album Preachers Of The Night à paraitre en juillet via Napalm Records.

     

     


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  • Les Français d'OPERADYSE (Symphonic Power Metal) sortiront leur premier album intitulé Pandemonium le 7 Octobre 2013 via Sonic Attack / SPV.

     

    OPERADYSE_Pandemonium

     

    Vous pouvez découvrir le morceau-titre ci-dessous :

     

     


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