• WOLVERINE - Machina Viva

    WOLVERINE - Machina Viva
    Sensory Records
    Style : Progressive Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2016
    Site Web : www.wolverine-overdose.com

    WOLVERINE - Machina Viva



    01. The Bedlam Overture / 02. Machina / 03. Pile Of Ash (ES335 version) / 04. Our Last Goodbye / 05. Pledge / 06. When The Night Comes / 07. Nemesis / 08. Sheds / 09. Pile Of Ash (cello version)

    Cinq ans après un Communication Lost qui m'avait permis de découvrir WOLVERINE, me laissant enchanté par la sensibilité dégagée par la formation originaire de Stockholm, rapprochant, sur ce point, nos Suédois de leurs compatriotes de PAIN OF SALVATION ou du OPETH de l'époque Damnation, c'est donc avec un plaisir non feint que je retrouve le Metal progressif teinté de mélancolie de WOLVERINE, le tout parcouru de superbes atmosphères qui, une nouvelle fois, nous filent le frisson... Mais penchons nous d'un peu plus près sur ce Machina Viva...

    Au programme, un menu relativement fourni puisque constitué de huit pistes pour plus d'une heure de musique. "The Bedlam Overture", longue pièce de près de quinze minutes, ouvre l'album avec ses claviers doux et envoûtants distillant une atmosphère presque nostalgique pouvant évoquer les Anglais d'ANATHEMA. Le morceau pose par la suite l'univers musical des Suédois : un Metal progressif fin, aérien et superbement construit. Dans sa seconde moitié, la basse se fait plus dansante (ce sera également le cas sur "Nemesis" et "Sheds") et les guitares prédominent et se font plus agressives. WOLVERINE fait preuve ici d'un talent de composition indéniable. Les sonorités futuristes des claviers de "Machina" nous transportent, nous immergeant d'une grande cohésion car dans le même ton que "The Bedlam Overture" avec, encore une fois, un petit côté ANATHEMA. La voix magnifique de Stefan Zell enveloppe de beauté et de chaleur WOLVERINE et semble être l'attraction principale de ce Machina Viva, la musique tournant autour pour mieux la posséder et la transcender ("Pile Of Ash" et "Sheds" en sont la parfaite illustration). Quant aux claviers, ils donnent souvent le ton, en préambule, distillant de somptueuses atmosphères pénétrantes ("Our Last Goodbye", "Machina", "The Bedlam Overture", "Sheds"). "When The Night Comes" est, quant à lui, d'une grande richesse, avec ses notes acoustiques, ses percussions, et son refrain magnifique et facilement mémorisable, le tout appuyé par une rythmique puissante. Les harmonies de guitare sont splendides, accompagnées par de beaux violons. Machina Viva se termine magistralement avec le sombre et religieux "Sheds" à l'orgue d'église pesant, où la voix fantastique de Zell nous achève définitivement. Le point culminant de ce nouvel opus étant sans doute "Pile Of Ash" tant l'émotion y est criante. Notons également en bonus track, une reprise de "Pile Of Ash" en version violoncelle et voix.

    Au final, Machina Viva se révèle être un album abouti, cohérent, travaillé et complexe, mais pas trop, aux ambiances étincelantes et omniprésentes grâce à des orchestrations et des claviers parfaits. Mais le Graal semble bien être la voix puissante, sensible et ronde de Stefan Zell, donnant toutes ses lettres de noblesse à ce Machina Viva divin.

    Chronique : Papa Bordg

    WOLVERINE - Machina Viva

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :