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VOLBEAT - Beyond Hell - Above Heaven
VOLBEAT - Beyond Hell / Above Heaven
Rebel Monster Records
Style : Metal n'roll
Origine : Danemark
Sortie : 2010
Site Web : www.volbeat.dk
01. The Mirror And The Ripper / 02. Heaven Nor Hell / 03. Who They Are / 04. Fallen / 05. A Better Believer / 06. 7 Shots / 07. A New Day / 08. 16 Dollars / 09. A Warrior's Call / 10. Magic Zone / 11. Evelyn / 12. Being 1 / 13. Thanks
Quatrième disque pour les danois de VOLBEAT qui n’en finissent plus de crever le plafond en termes de succès. Ça démarre fort avec un "The Mirror And The Ripper", entraînant même si emprunt d’une (relative) gravité, et un "Heaven Nor Hell" catchy. C’est ensuite que le bât blesse, lorsqu’au fur et à mesure que s’enchaînent les morceaux, on se rend compte que VOLBEAT ne propose que peu de choses qui ne figuraient déjà sur ses précédents albums. Cela peut paraître un peu sévère vis-à-vis d’un groupe ayant su affirmer une identité si originale, mais les faits sont là. Il faut dire que certains ingrédients de cette recette peuvent lasser sur la longueur, comme par exemple la voix « Elvis meets James Hetfield » de Michael Poulsen, ou bien ces nombreux passages trop gentillets. Dans un registre plus positif, on notera que VOLBEAT continue de proposer un éclectisme qui lui va comme un gant, passant sans complexe d’ambiances à la SLAYER à des choses limites country sur un même album. De même, la présence d’invités est, pour une fois, plutôt sympa, comme le prouvent les apparitions remarquées des deux poètes que sont Barney Greenway (NAPALM DEATH) et Mille Petrozza (KREATOR), et du génial guitariste Michael Denner (ex-MERCYFUL FATE), pour ne citer que les plus connus. Mais cela ne suffit pas à effacer cette légère impression de réchauffé, du moins pour ceux qui connaissent les précédents disques de VOLBEAT (les autres doivent vivre sur une île déserte !). A l’image de ses titres d’albums aux schémas identiques, il va falloir que VOLBEAT planche sur un peu d’innovation pour le prochain disque, sous peine de réellement lasser.
Chronique : Morbid S.
Note : 7/10
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