• SAINT VITUS - Lillie: F-65

    SAINT VITUS – Lillie F-65
    Season Of Mist
    Style : Doom Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.myspace.com/stvitus

    SAINT VITUS_Lillie F-65



    01. Let Them Fall / 02. The Bleeding Ground / 03. Vertigo / 04. Blessed Night / 05. The Waste Of Time / 06. Dependence / 07. Withdrawal

    En 2009, les p’tits gars de SAINT VITUS ont jugé qu’il était temps de refaire un album… ben tu m’étonnes puisque le dernier en date était de 1995 avec Die Healing ! Alors un groupe absent depuis 16 ans et ayant comme bagage musical les années 60 et 70 peut-il encore intéresser le public ? Evidemment, étant donné le statut de groupe culte dont jouit les Américains et qui dit culte dit parfois incompris, ce que SAINT VITUS sera certainement avec cet album qui risque simplement de briser le mythe. SAINT VITUS en 2012, c’est plus ou moins la même chose qu’en 1986, alors vous me direz que MOTÖRHEAD et AC/DC aussi sauf que pour l’un, il a toujours était omniprésent et pour l’autre son public va bien au-delà du simple Metalhead, et si "Let Them Fall" ou "The Bleeding Ground" donnent rapidement le ton, on est en terrain balisé. L’alternance voix/basse/batterie sur les couplets avec un refrain plus enlevé est un schéma très connu, et le groupe l’exploite ici très bien avec "The Bleeding Ground", une marque de fabrique de SAINT VITUS que les fans retrouveront avec plaisir. Le trio a également su alterner son propos entre Doom classique qui vire à des sonorités plus Stoner et Doom plus sombre à l’image d’un "The Waste Of Time". SAINT VITUS, c’est également des instrumentaux délirants et c’est de nouveau le cas avec un "Vertigo" mélodique et très posé mais surtout avec "Withdrawal" qui clôture cet album et qui n’est en fait qu’une guitare que Dave CHANDLER laisse sonner dans le prolongement de ce qu’il fait sur "Dependence", tout ceci aurait eu un certain impact si sur tous les solos de l’album, notre ami ne s’était pas contenté de ne balancer qu’une seule note torturée dans tous les sens à grand coup d’effets. Si cela fonctionne bien sur le titre d’ouverture "Let Them Fall", on finit par trouver l’exercice un brin répétitif lorsqu’il nous propose la même chose sur "Blessed Night", "The Waste Of Time" et "Dependence". Dommage car la voix de Wino est parfaitement en place, une petite accélération bien sentie vient ponctuer le traditionnel "The Bleeding Ground", un côté spontané se faire ressentir, et notamment à l’écoute de la fin de "Dependence" lorsque le riff est repris à la guitare avec une rythmique pas tout à fait carré donnant un arrière goût d’improvisation dont on sait les gaillards très friands. Lillie: F-65 vaut donc surtout le détour car SAINT VITUS fait ce qu’il sait le mieux faire et a toujours fait, un Doom traditionnel immédiat, que cet album est le premier depuis bien longtemps et qu’il répond à une attente très forte. Au final, ce huitième album tient la comparaison avec ses illustres aînés et si SAINT VITUS comprenait que tout le monde ne prend pas des substances et arrêtait ces solos improbables, on aurait un album parfait mais aussi terriblement commun, on revient à ce que je disais au début, SAINT VITUS est un groupe culte mais certainement incompris.

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note: 7.5/10

     

    SAINT VITUS_Band2012

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