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ROB ZOMBIE - Hellbilly DeLuxe 2
ROB ZOMBIE - Hellbilly Deluxe II
Noble Jackals, Penny Dreadfuls And The Systematic Dehumanization Of Cool
Roadrunner Records
Style : Industrial Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.robzombie.com
01. Jesus Frankenstein / 02. Sick Bubblegum / 03. What? / 04. Mars Needs Women / 05. Werewolf, Baby! / 06. Virgin Witch / 07. Death And Destiny Inside The Dream Factory / 08. Burn / 09. Cease To Exist / 10. Werewolf Women Of The SS / 11. The Man Who Laughs
ROB ZOMBIE est bien connu du métalleux fan de cinéma gore pour avoir donné la priorité à sa carrière de réalisateur ces dernières années en « accouchant » (outre un album critiqué : Educated Horses en 2006) de chefs-d’œuvre sanguinolents comme House of 1000 Corpses (non ce n’est pas un titre du dernier CANDLEMASS !) et The Devil’s Rejects. Le voilà aujourd’hui qui se remet à la zique avec Hellbilly Deluxe II. Le premier volume marquait en 1998 le début de sa carrière solo sur une base simple : mixer Metal et ambiances sonores de cinéma horrifique. Ce nouveau disque s’ouvre sur "Jesus Frankenstein" qui commence par une intro doomy avec une guitare lead inquiétante à souhait avant de déboucher sur un morceau Hard Rock au refrain scandé, à la manière d’un ALICE COOPER version grunge. Rob n’est définitivement pas un grand chanteur avec sa voix éraillée, mais il sait mettre l’ambiance, le ton est donc donné ! Difficile de vous détailler cet album tant chaque titre a son style propre, déterminé par un gimmick caractéristique. Résumons : des morceaux entraînants ("Sick Bubblegum", "What", "Werewolf Women Of The SS", etc.), un essai doom convaincant ("Virgin Witch"), quelques traces de l’admiration de Rob pour LYNYRD SKYNYRD ("Mars Needs Women", "Werewolf, Baby"), le tout se terminant sur un long "The Man Who Laughs" comprenant des ajouts de cordes et qui renoue avec la tradition old school des solos de batterie sur album (celui-ci rappelle par instants des percussions vaudou !). Le tout se veut moderne et arrangé de façon cinématographique à l’aide de claviers, samples et mélodies de guitares glauques. On regrettera simplement que certains titres ne soient pas assez aboutis et se terminent brutalement. En résumé, ROB ZOMBIE remonte en selle de façon très honorable avec Hellbilly Deluxe II : Noble Jackals, Penny Dreadfuls And The Systematic Dehumanization Of Cool et, en bon showman, il s’en va le prouver sur scène sur une affiche de rêve malheureusement réservée aux USA : avec le maître ALICE COOPER.
Chronique : Morbid S.
Note : 7,5/10
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