• NOTHING MORE - Nothing More

    NOTHING MORE - Nothing More
    Eleven Seven Music
    Genre : Marketing Music
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2014
    Site Web : www.nothingmore.net

    NOTHING MORE_Nothing More



    01. Ocean Floor / 02. This Is The Time (Ballast) / 03. Christ Copyright / 04. Mr. MTV / 05. First Punch / 06. Gyre / 07. The Matthew Effect / 08. I'll Be OK / 09. Here's To The Heartache / 10. If I Were / 11. Friendly Fire / 12. Sex & Lies / 13. Jenny / 14. God Went North / 15. Pyre

    Ce groupe est annoncé comme l’une des révélations de l’année. Effectivement si vous aimez les grosses machines préfabriquées lancées à grand renfort de clip, de pubs dans les médias spécialisés (qui ne pourront faire autre chose qu’encenser l’album sous peine de perdre un annonceur), NOTHING MORE est fait pour vous. Nothing More est le cinquième album du quartet et le premier à sortir sur une major. Pour moi voilà l’exemple parfait du groupe dont la cible est les midinettes de 12 / 16 ans. Tout est calibré pour faire fondre les petits coeurs de la jeunesse américaine blanche. Le son, les chansons, le look des musiciens, tout est marketing. Quelques passages criés (genre : "saperlipopette, je suis en colère, faut pas m’énerver"), une pincée d’Electro, des pleines poignées de Pop ("First Punch", "I’ll Be Ok", "Here’s To The Heartache", "If I Were"), le tout saupoudré de bondieuseries en guise de paroles et vous êtes en présence des One Direction version guitares saturées. Bref comme dirait Jean-Pierre Coffe, c’est de la merde ! Le groupe se fend d’un titre anti MTV ("Mr. MTV") alors que tout dans sa musique est formaté pour passer en boucle sur cette chaine et sur les radios. Cela doit être tendance de cracher dans la soupe. La voix fait penser à LINKIN PARK ("Ballast", "Friendly Fire"). Le riff de guitare principal de "Sex & Lies" pourrait faire penser à MUSE comme de nombreux plans de guitares tout au long de l’album ("Friendly Fire"). Désolé d’être si peu respectueux pour les groupes cités ci-dessus et les comparer avec ces clowns (oh pardon cela m’a échappé), je voulais écrire ces clones. En fait le nom du groupe est hyper bien trouvé, NOTHING MORE, rien de plus, c’est le cas de le dire. Et en plus l’album est long (15 titres pour 1 heure de son) mais comme je suis consciencieux (et peut-être un peu maso aussi) je me le suis repassé avant de rendre ma copie. Petite note perso, je crois que c’est l’une des rares fois où je ne me suis pas surpris à taper du pied pendant l’écoute d’un album. Encore un groupe kleenex dont on n’entendra plus parler une fois passé de mode. Les Ricains ont vraiment la science pour sortir ce genre de produit hyper surfait. On nous balance quelques grosses guitares afin de nous faire croire que l’on est ici en présence d’un groupe de Metal. Mais que nenni, c’est bien de la grosse bouillie dans le sens où tout y est mouliné afin que l’on puisse ingérer la recette sans sourciller. Comme quoi avec le soutien de la pompe à fric et de toute l’artillerie commerciale même un groupe sans grand intérêt peut faire parler de lui… au moins le temps d’un album. Only the strong survive !

    Chronique : Horace Pinker

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