MOUNTAIN THRONE – Stormcoven
Cyclone Empire
Style : Heavy Doom Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/mountainthrone

01. Spirits Of Fate / 02. Stormcoven / 03. Winter / 04. Morningstar Iconoclast / 05. Priestess Of The Old / 06. On The Mountain Throne / 07. Where Alchemy Thrived / 08. Totem

La section rythmique des cultes MIRROR OF DECEPTION assure depuis quelques années un projet parallèle qui tient une certaine réputation grâce à un EP et un split avec PROCESSION. C’est sous le nom de MOUNTAIN THRONE qu’ils opèrent et cette fin d’année 2013 marque la sortie du premier album de ce groupe œuvrant dans un Heavy Metal old-school teinté de Doom ("Spirits Of Fate" ou "Winter") avec des influences à chercher du côté de BLACK SABBATH, PENTAGRAM ou MANILLA ROAD pour le côté épique et particulièrement Heavy de certains autres titres comme "Stormcoven" ou "Priestess Of The Old". Ensuite, le groupe s’est ouvert à d’autres styles comme le Metal cradingue et direct de VENOM à travers "Morningstar Iconoclast" bien plut brut que le reste de l’album et qui évite à ce Stormcoven de trop s’identifier à certains standards qui semblent connaitre un certain revival en ce moment. D’ailleurs, "Where Alchemy Thrived" réussit également à nous amener sur d’autres terrains avec ces sonorités acoustiques qui nous renvoient vers LED ZEPPELIN, heureusement la voix assure la cohésion avec le reste mais preuve est faite que MOUNTAIN THRONE ne se contente pas de suivre une certaine recette  mais la reprend à sa sauce pour en proposer une version plus actuelle. La production est également à l’image de la musique, avec des fondamentaux bien 80’s mais aussi une profondeur de son qui est bien plus moderne. Ce premier album a plusieurs qualités dont la diversité dans le propos, la bonne exécution et quelques très bons titres ("Stormcoven", "Spirits Of Fate" ou "Priestess Of The Old") mais également quelques défauts non majeurs comme ce "On The Mountain Throne" dont le début poussif nous évoque MIRROR OF DECEPTION, heureusement la fin du titre se révèle bien plus intéressante et ce Stormcoven se conseillera sans mal aux amateurs de MANILLA ROAD et autres PENTAGRAM où le Heavy et le Doom s’allient. Un bon début.

Chronique : Aymerick Painless