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MORTALICUM - The Endtime Prophecy
MORTALICUM – The Endtime Prophecy
Metal On Metal Records
Style : Heavy / Doom Metal
Origine : Suède
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.mortalicum.com
01. My Dying Soul / 02. Revelation Within / 03. The Endtime Prophecy / 04. When Hell Freezes Over / 05. Devil’s Hand / 06. Dark Night / 07. Ballad Of Sorrowful Man / 08. Embracing Our Doom / 09. The End
Le premier album des Suédois, Progress Of Doom, avait retenu notre attention avec un mélange de Heavy suffisamment Old-School pour laisser apparaitre de bonnes influences Doom. The Endtime Prophecy, le deuxième album de MORTALICUM débarque deux ans plus tard et notre curiosité se réveille pour ce groupe qui avait les défauts de sa jeunesse lors du premier album. Pour The Endtime Prophecy, le come back des Suédois est encore plus criant avec des titres évoquant un mélange entre DEEP PURPLE, BLACK SABBATH et URIAH HEEP, le tout emballé dans une ambiance plutôt Classic Rock. La démarche est audacieuse mais souffre de quelques défauts, tout d’abord la production qui manque vraiment de punch, les guitares sont lointaines et nous plongent dans un environnement Rock et créent un véritable décalage stylistique avec le premier album. Ensuite, la voix d’Henrik HÖGL, si elle donnait quelques signes de faiblesses touchants sur Progress Of Doom, elle a ici tendance à montrer ses limites, comme un groupe de Heavy Metal de deuxième division, un chant qui parait presque trop aigu pour le Suédois. "When Hell Freeses Over" permet enfin aux Doomers de retrouver l’esprit du premier album avec ce titre clairement marqué par le grand BLACK SABBATH tout comme l’épique "Embracing Our Doom" où la voix d’Henrik rappelle de plus en plus celle de Klaus MEINE (SCORPIONS). Ce nouvel opus de MORTALICUM est plus difficile à appréhender car on sent que le groupe opère une évolution naturelle et non calculée et les Suédois ont encore le cul entre deux styles avec un Doom de moins en moins présent, ce qui a tendance à plonger le groupe dans une masse de groupes déjà nombreux d’un Heavy Old-School très typé 70’s. Pas un mauvais album mais clairement moins inspiré que son aîné.Chronique par Aymerick Painless
Note : 7/10
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