• MICHAEL SCHENKER FEST - Resurrection

    MICHAEL SCHENKER FEST - Resurrection
    Nuclear Blast
    Style : Hard Rock
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2018
    Site Web : www.michaelschenkerhimself.com

    MICHAEL SCHENKER FEST - Resurrection



    01. Heart And Soul / 02. Warrior / 03. Take Me To The Church / 04. Night Moods / 05. The Girl With The Stars In Her Eyes / 06. Everest / 07. Messin’ Around / 08. Time Knows When It´s Time / 09. Anchors Away / 10. Salvation / 11. Livin‘ A Life Worth Livin‘ / 12. The Last Supper

    On s'en doutait depuis les récentes tournées avec de multiples chanteurs, un album se devait de sortir pour sceller et confirmer ces retrouvailles. Michaël SCHENKER rappelle donc les trois plus connus que sont Gary BARDEN, Graham BONNET et Robin MCAULEY tout en conservant le dernier participant en date, Doogie WHITE. L'appellation se transforme même en MICHAEL SCHENKER FEST, bon, disons-le tout de suite, c'est un petit festin auquel on a droit pour cette résurrection si alléchante. En effet les compositions ne sont souvent pas à la hauteur de l'attente suscitée par cette réunion, non pas que ce soit mauvais, mais simplement trop prévisible faute à des refrains manquant de reliefs. Les douze titres passent pourtant plutôt bien mais il manque cette accroche et cette profondeur qui rendaient la plupart des œuvres de MSG indispensables.

    Les trois premiers morceaux sont certainement les meilleurs, après, malheureusement, on décroche quelque peu avec quelques sursauts ci-et-là mais insuffisant pour faire de l'album un futur concurrent aux indécrottables Assault Attack, MSG ou Temple Of Rock dans les plus récents. "Heart And Soul" déboule pourtant à cent à l'heure et laisse présager d'une meilleure suite, la voix de Robin MCAULEY n'a pas pris une ride et fait plaisir à retrouver. L'apparition sur le solo de Kirk HAMMETT (METALLICA) est sympathique mais reste anecdotique pour le résultat. "Warrior", présenté en avant-première, est plutôt solide malgré un refrain minimaliste. Il fait partie de ces morceaux épiques dont Michaël à le secret, même si le phrasé de guitare principal rappelle fortement celui de "The Tower" sur le bon The Unforgiven avec Kelly KEELING. "Take Me To The Church" est peut-être le meilleur moment de l'album avec un Doogie WHITE qui pose bien sa voix et n'en fait pas des tonnes. Bon riff de départ avec "Night Moods" pour servir Graham BONNET, certainement le plus charismatique chanteur au sein de MSG bien que sa collaboration fut très furtive. Hélas le refrain est assez passe-partout. Doogie WHITE revient pour "The Girl With The Stars In Her Eyes" qui confirme la certaine facilité des refrains d'ensemble, on commence à s'ennuyer et à chercher l'étincelle... Elle ne viendra pas avec "Everest" qui, décidément, voit Graham BONNET pas très bien mis en valeur à l'occasion de cette réunion. Et de rappeler au passage que son album solo (The Book en 2016) était bien plus inspiré. "Messin' Around", avec Gary BARDEN, se veut plus entrainant et réussi. Et bien que ce Rock'n'roll sonne un brin daté, on retrouve un regain d'intérêt assez plaisant. De courte durée, car bien que le rythme soutenu rappelant "Heart And Soul" arrive avec "Time Knows When It's Time"... on déchante vite avec ce refrain assez horrible... pourtant Robin MCAULEY fait très bonne figure sur les bons couplets. "Anchors Way" débute bien et Doogie WHITE ne "braille" pas, mais encore une une fois le refrain est bien plat. Le gros point faible de ce Resurrection sont ces refrains insipides ! Passons sur l'instrumental "Salvation" bien fade pour un guitariste de cette trempe, une redite de ce que l'on a déjà entendu, et un rythme similaire à "Ulcer" de l'album Assault Attack. "Livin A Life Worth Livin'" reste encore dans le très conventionnel, oui, ça s'écoute, mais rien de bien mémorable. Gary BARDEN fait le taf mais on reste vraiment sur sa faim. On termine avec "The Last Supper" et les trois chanteurs, le niveau est à peine meilleur... le mal est déjà fait de toutes façons ! Et force est de constater que ce nouveau cru n'est vraiment pas à la hauteur des espérances et de l'évènement. Quant on pense au battage médiatique (toutes proportions gardées) de nos magazines spécialisés, le doute s'installe... Surtout qu'à l'époque des pourtant bien meilleurs Be Aware Of Scorpions et Arachnaphobiac (avec l'excellent mais inconnu Chris LOGAN), Michaël SCHENKER était bien délaissé avec des chroniques inexistantes ou alors incendiaires. On reverra quand même avec plaisir tout ce petit monde sur la tournée, en espérant que ce Resurrection ne soit pas trop représenté.

    Chronique : Renegade88

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