• MEZCLA - Metalmorfosis

    MEZCLA - Metalmorfosis
    Music Records
    Style : Progressive Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2016
    Site Web : www.mezcla.fr

    MEZCLA - Metamorfosis



    01. Criaturas Indeseables / 02. Sangre y Arena / 03. Mantis Religiosa / 04. Luciérnaga / 05. Entomofobia / 06. Otra Dimension / 07. Esfinge de la Calavera / 08. L'Usurpateur / 09. Metalmorfosis

    MEZCLA... Bon, évidemment, je suis pour l'éternité dans la team Allemand LV2. Il est pourtant en ma possession l'outil fort profitable qu'est Google Traduction, m'indiquant que ce mystérieux groupe aux paroles et au nom hispaniques s'intitule « Mélange » dans la langue de Molière, une valeur revendiquée autant de manière nominative (autant par le cabalistique patronyme du groupe que par le singulier Metalmorfosis qui sert de titre à cet album) que promotionnelle, puisque le groupe est qualifié sur son site d'un croisement entre la lourdeur du Metal (à tendance Thrash/Death) et les saveurs chaleureuses du Flamenco, autant dans la langue utilisée que dans la manière d'aborder les mélodies. À ce concept pour le moins singulier, il convient d'ajouter un album traitant, si l'on en croit l'imagerie, d'insectes. Du Flamenco Thrash Metal Entomologique sur le papier ; ça promet.

    Quant à la musique en elle-même (oui, c'était le sujet de la chronique, désolé si je me suis perdu), il m'est impossible de ne penser à CRISIX (ou Chuck Schuldiner, période The Sound Of Perseverance, que m'évoquera d'ailleurs de loin "L'Usurpateur", l'un des meilleurs morceaux de l'album au passage), de par le timbre aigu et animalesque du vocaliste, le chant en Espagnol (sauf sur le déjà cité "L'Usurpateur" qui, vous l'aurez deviné, est en Français de France, avec en prime, un texte plutôt bon), porté par un riffing s'offrant le luxe de quelques rythmes agressifs et fouillés, avec un penchant occasionnel pour le groove, ou encore des gammes mineures hispanisantes qui semblent si chères au combo, mais, qui comme nombre d'éléments dans la musique du groupe, manquent d'une étincelle pour prendre toute leur intensité et des parties batterie plutôt bien foutues, même si la double pédale s'avère un peu faiblarde dans sa globalité. Quelque chose d'assez classique, en somme, qui a fait ses preuves et qui se trouve être tout à fait correct ICI (bien que là encore, la magie ne soit pas au rendez vous) ; il m'est tout de même obligatoire de mentionner les solos, donc "Mantis Religiosa" donnera un bon exemple de la qualité. Ah, et, oui, les plans Flamenco. Si les parties acoustiques me semblent assez mal amenées et plutôt inutiles (ce qui est dommage, le filon est exploitable), les quelques influences permettent un assemblage de riff et une couleur musicale assez savoureuse, qui gagnerait à être développée, car trop balbutiante.

    Le problème de cet album, même s'il est plutôt sympa dans l'ensemble, c'est son inégalité. Y a un plan génial toutes les deux minutes, et le reste va du bon au relativement mou et inexpressif. Ce défaut n'est pas arrangé par la production, beaucoup trop plate, qui, même lorsqu'un plan aurait pu proposer une efficacité sans merci, le réduit presque à néant (je pense notamment au blast d'intro de "Esfinge De La Calavera", qui, si vous avez comme moi lu rapidement, n'a probablement aucun rapport avec l'ami Maxou, mais qui aurait pu totalement détruire ma maison avec plus de moyens dans le son de l'album, et ce, malgré le riff assez bof, la batterie fait un peu tout en fait). Bon, et, malgré le mal que j'ai pu en dire, ça reste un moment assez sympathique, qui passe rapidement, malgré un bon nombre d'imperfections qui, une fois éliminées (sur le prochain album, j'espère !), donneraient une musique absolument dantesque.

    Chronique : Durchfall

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