KING FEAR – Frostbite
Quality Steel Records
Style : Black/Death Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2013
Site Web : www.king-fear.de

01. Conquering The Useless / 02. Death Zone / 03. Frostbite / 04. Immortalized / 05. The Wickedest Man / 06. Black Gravel / 07. Empires Aloft / 08. Re-Conquering The Useless

Après un premier EP éponyme sorti en 2012, les Allemands de KING FEAR ont chacun repris leurs occupations parallèles et Nachtgarm, vocaliste du trio, a alors repris la route avec NEGATOR et DARK FUNERAL. Mais l’éloignement n’aura pas été de longue durée puisque le groupe revient avec son premier album, Frostbite, composé par Mål DÆTH, guitariste, en Autriche. Le concept de l’album se base sur le désir de l’humanité d’atteindre les plus hauts sommets et les déviances que cela engendre forcément, un concept taillé pour le Black Metal largement teinté de Death des Allemands. Les racines Death Metal sont d’ailleurs particulièrement vraies sur "Conquering The Useless" et "Death Zone" car ensuite, il faut reconnaitre qu’IMMORTAL semble être une influence indéniable au son de "Frostbite", ou KHOLD à l’écoute d’un "Immortalized" et ses excursions régulières hors des limites du genre. Avec un milieu d’album plus particulièrement Black avec ses ambiances dissonantes, un titre comme "The Wickedest Man" ou "Black Gravel" nous amène plus aisément dans un état contemplatif que plus purement haineux, un sentiment qui revient avec une certaine douceur sur "Re-Conquering The Useless", un titre qui referme la boucle, où le lead de guitare vous reste bien en tête, un titre ultra efficace qui fait parfaitement office en cette fin d’album. Sans bousculer les codes en vigueur, KING FEAR nous propose un Frostbite de bonne facture qui saura vous tenir en haleine sans trop forcer, même si l’artwork et l’imagerie sont d’un déjà-vu qui pourrait en rebuter quelques uns. L’humanité n’ayant pas pour objectif de cesser cette course après l’inutile pour mieux se sentir vivant, quelque chose me dit que KING FEAR a trouvé un filon qui n’est pas prêt de s’épuiser. Avis aux amateurs.

Chronique : Aymerick Painless