• GOATESS - Blood And Wine

    GOATESS - Blood And Wine

    Svart Records

    Style : Stoner/Doom Metal

    Origine : Suède

    Sortie : 2019

    Site Web : www.facebook.com/baldersounds

     

    GOATESS - Blood And Wine

     

    01. Goddess / 02. Dead City / 03. What Lies Beneath / 04. Black Iron Mark / 05. Dark Days / 06. Dunerider / 07. Jupiter Rising / 08. Stampede / 09. Blood And Wine

     

    Le remplacement d'un chanteur tel que Chritus (LORD VICAR, ex-COUNT RAVEN) n'est pas chose aisée et au sein de GOATESS, le chanteur avait réussi à marquer de son empreinte le Stoner Metal aux larges infusions de Fuzz. Pourtant Karl Buhre débarque pour ce troisième album du groupe, nommé Blood And Wine, avec un aplomb et une assurance qui montre de suite que le groupe est à un tournant de sa jeune carrière. En effet, le groupe a décidé de se faire un peu plus direct avec des titres qui tendent plus vers un ORANGE GOBLIN qu'un SLEEP, ainsi "Dead City", "What Lies Beneath" ou "Dark Days" dévoilent ce visage pas tellement nouveau mais dont les traits sont plus marqués que sur les efforts précédents du groupe. 

    Cet album s'ouvre sur un magnifique "Goddess" où les claviers appuient la guitare et le chant dans une mélodie entêtante et particulièrement efficace avant que le groupe n'enchaîne une face très efficace donc de leur musique. Quatre morceaux qui dynamisent le Stoner Doom Metal de GOATESS et où Karl Buhre est particulièrement à son avantage, sa voix colle parfaitement à l'ambiance des morceaux et avec ce "Goddess" en introduction, on frôle la perfection. C'est alors que le groupe nous envoie "Dunerider" et "Jupiter Rising", rien qu'avec le titre du deuxième, on comprend que le Fuzz va de nouveau reprendre la première place et si les morceaux sont très bons également, la voix du nouveau chanteur est un peu plus commune dans ce style. Toutefois, cela est plutôt bien vu par le groupe, d'une part parce que cela assure la jonction avec son passé, d'autre part parce que l'album sur le même rythme que le début aurait certainement fini par tourner en rond. En fait, il faut laisser le temps à ces deux titres de se dévoiler, et notamment ce "Jupiter Rising" très ambiancé, par moment très intimiste et assez minimaliste même s'il est bien contrebalancé par ce "Stampede" plus direct, dans la veine du début d'album.

    La production est une nouvelle fois à saluer, bien chargée en gras mais pas de trop, on n'est pas là dans le son orange où la disto est poussée à fond ainsi que les basses. Ce Blood And Wine revêt une production un peu plus Metal que ses prédécesseurs d'ailleurs, et le chant, pour renforcer l'aspect direct des morceaux, est également plus mis en avant par rapport aux anciens albums.

    GOATESS se retire sur un hypnotique "Blood And Wine" au début très direct avant de se relancer en son milieu par un riff répétitif pour une fin d'album comme tout bon album de Stoner Doom Metal... à se taper la tête au mur ! Les Suédois réussissent donc le virage du changement de chanteur en tirant les forces de ce nouveau vocaliste et en adaptant leur recette sans la dénaturer, un bel exemple d'équilibrisme.

     

    Chronique : Aymerick Painless (Simony)

     

    GOATESS - Blood And Wine

     

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :