• FORTID - Pagan Prophecies

    FORTID – Pagan Prophecies
    Schwarzdorn Production
    Style : Viking Black Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/fortidofficial

    FORTID_Pagan Prophecies



    01. Pagan Prophecies / 02. Spirit Of The North / 03. Electric Horizon / 04. Lesser Sons Of Greater Fathers / 05. Sun Turns Black / 06. Ad Handan / 07. Endalok

    Après s’être attaqué à La Völuspá (un poème de la mythologie Nordique) à travers une trilogie terminée en 2010, Einar THORBERG, l’initiateur de FORTID en 2002 dans les contrées d’Islande, a décidé d’ouvrir un nouveau chapitre pour le groupe qui, depuis 2008 et l’arrivée de l’homme en Norvège, s’est constitué un véritable line-up pour donner des concerts. En 2012, c’est la sortie de Pagan Prophecies qui permet au groupe de se mettre sous les lumières et si on retrouve avec plaisir ces ambiances Viking, ses rythmiques typiques qui dominent un "Spirit Of The North" bien nommé, ou l’ambiance plus posée d’un "Lesser Sons Of Greater Fathers", ou encore les chœurs qui forgent l’identité de l’ultime "Endalok", on assiste surtout à une déferlante Black plus prononcée et le début de "Pagan Prophecies" ne fait pas de quartier avant que l’aspect Viking ne se dessine tout doucement pour verser dans ce que BATHORY a pu faire, de même "Sun Turns Black" et "Ad Handan", un peu plus nuancé par ses claviers, donnent vite le tournis à force de faire tourner la dernière mèche qui me reste sur la tête. Vous l’aurez compris, l’aspect Viking est surtout conceptuel car les amateurs de Black Metal à tendance épique pourront tout à fait s’acclimater du froid qu’Einar semble vouloir jeter avec sa musique. Alors que l’on pouvait se demander ce que FORTID allait pouvoir proposer sans les barrières bien définies d’un concept, le groupe se révèle à la hauteur en proposant un Black Metal varié présentant même quelques racines Death sur "Ad Handan" de même que quelques ambiances aux claviers le rapprochant un peu de ce que DIMMU BORGIR a pu proposer il y a une bonne dizaine d’années maintenant. Un album à la production certes un peu faiblarde mais bien équilibrée, qui donne envie de poser un peu son Drakkar et de se lancer dans une introspection qui finira de toute façon par une furieuse envie de piller et de se battre, c’est que quand on a une réputation à tenir… on ne peut pas faire n’importe quoi.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

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