• DEVIN TOWNSEND - The Retinal Circus

    DEVIN TOWNSEND – The Retinal Circus
    HevyDevy Records / InsideOut Music
    Style : Progressive Industrial Ambiant Metal
    Origine : Canada
    Sortie : 2013
    Site Web : www.facebook.com/dvntownsend

    DEVIN TOWNSEND_The Retinal Circus



    Disc 1 : 01. Effervescent/True North / 02. Lucky Animals / 03. Planet Of The Apes / 04. Truth / 05. War / 06. Soul Driven / 07. Planet Smasher / 08. Baby Song / 09. Vampolka / 10. Vampira / 11. Addicted! / 12. Color Your World / 13. The Greys
    Disc 2 : 01. Hyperdrive / 02. Ih-Ah! / 03. Where We Belong / 04. Detox / 05. Bend It Like Bender / 06. Life / 07. Kingdom / 08. Juular / 09. Love? / 10. Colonial Boy / 11. Grace / 12. Little Pig

    Enorme projet live, The Retinal Circus vaut surtout pour son penchant vidéo, le nom de l’album vous aiguille déjà sur le contenu mais les vidéos visibles sur internet renforcent encore tout cela, en effet, vous en prendrez plein les mirettes pendant deux heures, mais penchons nous sur l’audio qui sort également indépendamment du DVD. Tout d’abord, on ne peut que saluer la présence d’Anneke VAN GIERSBERGEN même si on se rend compte sur les vidéos qu’elle donne l’impression de se demander ce qu’elle fait là au milieu du cirque tout droit sorti de l’esprit tourmenté de Devin TOWNSEND dont les mimiques valent le coup d’œil. Dans le son, ce concert est juste parfait, parfaitement mis en son, et lorsque l’on sait la quantité de couches qui se superposent (rien que les chœurs sont un casse-tête pour ingénieur du son) on admire d’autant plus le travail fourni. L’univers est plus proche de Ziltoid que de n’importe quel album et pourtant c’est Deconstruction et Addicted qui sont le plus représenté mais on a tout de même droit à quelques pépites comme "Life" issu du majestueux Ocean Machine qui est avec Addicted, Accelerated Evolution (passé sous silence ici) et bien d’autres l’avant-garde de ce que le grand Canadien a pu faire de mieux. Mais nous avons également droit à "Detox" issu de l’incroyable City, certainement l’album le plus brutal jamais publié par un groupe à ce jour ou "Love ?" extrait d’Alien, un album un peu plus contestable dans la carrière du grand STRAPPING YOUNG LAD. Pour autant, ces deux titres ne dépareillent pas dans cet environnement parfois plus festif ("Bend It Like Bender") où les titres plus ambiants comme ces "Hyperdrive" et "Ih-Ah !" en acoustique ou encore "The Greys" prenant à souhait avant un entracte de 15 minutes annoncé à la fin du premier CD. Devin a vu ce show comme un spectacle de cirque et une voix narrative fait la jonction entre les titres à la manière d’un Monsieur Loyal, tout est évidemment réussi ici (attention je ne parle là que de l’aspect audio) Devin ne fait jamais dans le médiocre et on salive lorsque déboule la longue pièce "Planet Of The Apes" extrait de Deconstruction ou les différents extraits du mésestimé Synchestra. Alors que les différents albums de Devin TOWNSEND se sont montrés parfois fébriles ces dernières années, est-ce un hasard si Ghost est passé sous silence par exemple, le Canadien réhabilite son œuvre en démontrant qu’il a toujours gardé un univers semblable entre STRAPPING YOUNG LAD, THE DEVIN TOWNSEND BAND, THE DEVIN TOWNSEND PROJECT et DEVIN TOWNSEND mais ça les fans du bonhomme le savait déjà, ce double album permettra juste de le confirmer auprès des autres. Un bien bel album live avec une vraie valeur ajoutée par rapport aux versions studio même si la version DVD semble préférable car l’homme est une bête de scène !

    Note : 9/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    DEVIN TOWNSEND_Retical
     

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