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DEVIL SOLD HIS SOUL - Blessed & Cursed
DEVIL SOLD HIS SOUL – Blessed And Cursed
Century Media
Style : Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.devilsoldhissoul.com01. Tides / 02. Drowning/Sinking / 03. Callous Heart / 04. An Ocean Of Lights / 05. Frozen / 06. The Disappointment / 07. Crane Lake / 08. A Foreboding Sky / 09. The Weight Of Faith / 10. Truth Has Come
Formé en 2004, DEVIL SOLD HIS SOUL nous vient du Royaume-Uni et comme beaucoup de groupes là-bas, il s’agit là de Postcore à la musique plutôt bien ficelée, so british ! Après un premier album, A Fragile Hope, publié par CENTURY MEDIA en 2007, les Anglais nous proposent aujourd’hui une suite avec Blessed & Cursed. Un album ambitieux aux allures de pavé de Metal moderne qui, pendant plus d’une heure, vous berce dans une atmosphère sombre, parfois mélancolique, parfois plus nerveuse. La voix d’Ed GIBBS (aucun lien avec l’officier de N.C.I.S. warf ! warf !) oscille entre voix claire tirant sur le Neo Metal et voix saturée proche de l'Emocore mais n’offre malheureusement pas autant de couleur que beaucoup de ses confrères, je pense à XERATH par exemple. Pour DEVIL SOLD HIS SOUL c’est du côté de DEFTONES qu’il faut chercher les liens de parenté, et le DEFTONES le plus récent, les Anglais proposent ainsi des titres calmes et aériens avec notamment un “Frozen” qui pourrait avoir un tout autre visage sans cette voix agressive, des titres plus orchestraux comme “Tides” ou “An Ocean Of Lights” qui font véritablement mouche car il s’en dégage une atmosphère que l’on entend pas sur tous les albums de Postcore actuels, une facette que le groupe ne dévoile malheureusement pas assez. Et puis il y a “The Weight Of Faith” aux allures de Doomcore où les riffs modernes s’entrechoquent à volonté, les Anglais ont sorti l’artillerie lourde et cela fait réellement très mal. On relèvera également les efforts fait par le groupe sur les arrangements des morceaux avec des dynamiques mises en place avec des variations de tempo bien maitrisées même si la production ne met pas réellement ce travail en valeur. Cette production est définitivement trop clean et manque d’âme mais surtout empêche celle du groupe de s’exprimer pleinement, c’est comme si DEVIL SOLD HIS SOUL avait mis le frein à main, une retenue reconnue aux British, sauf qu’en musique il faut savoir lâcher du leste de temps en temps. Et puis, il y a cette récurrente impression que le groupe va dans la facilité en proposant des passages Postcore très communs alors que le développement musical appelé autre chose pour que véritablement cette musique prenne vie. Le groupe est encore jeune et il y a fort à parier que les éléments Hardcore vont s’estomper au fur et à mesure des sorties et à ce moment là, je pense qu’il faudra compter sur les Anglais car lorsqu’ils se mettent à jouer, c’est franchement plaisant, quelques passages mélodiques sur “Drowning /Sinking” ou “Callous Heart” laisse vraiment présager du meilleur pour ce groupe qui se cherche encore.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7/10
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